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Le Web des Cheminots

Bandaa Bono

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Messages publiés par Bandaa Bono

  1. "Souterrains pour s'approvisionner en vivre..."//"j'espère que tu ne pense pas ce que tu dis? des bombes, lancées depuis un avion ou depuis un char, ça ne sert pas à planter des fleurs."

    Ce n'est pas la peine d'aller plus loin mon lapin, s'en est trop le formatage à fait son taf. On se verra aux manifs toi d'un côté moi de l'autre !

    Comme Luz, tu ne cherche pas a priori à comprendre le problème dans sa globalité, c'est tellement plus facile le manichéisme !

    Défendre le droit aux palestiniens à être considéré comme des victimes de la même manière que les juifs ont pu l'être dans d'autres circonstances n'est pas être pro islamiste !

    Je suis contre toute forme d'état religieux qu'il soit mulsulman, Hindous, chrétiens ou juif. si l'on doit condamner le Hamas pour son intégrisme alors l'on doit condamner l'état d'Israël son intégrisme colonialiste.

    Si l'on doit prendre parti, je suis du côté de tous ceux, juifs et palestiniens, qui veulent vivre en paix ensemble dans un même état laïc ou les extrémistes de tous bords auront été écartés du pouvoir par un processus démocratique.

    Maintenant, il y a un truc qui m'amuse : Si les palestiniens se procurent des armes, ils font de la contrebande ! Mais quand les Israëliens se procurent des armes il ne font sans doute que s'équiper pour se défendre. La guerre sémantique fait toujours rage bigbisous

  2. Je suis vraiment étonné de voire toutes vos réactions pro-palectinniennes!

    Si donc demain en vous baladant dans la rue un petit caniche vous aboit après et vous mort la jambe, vous vous laisserait faire??!!

    Si j'étais un pays avec la puissance militaire d'Israel, et que mon voisin passe tout son temps libre à me balancer des roquettes à longueur de journée, je pense que j'aurais la même réaction qu'Israel, et vous aussi!

    Quand je lis que certains compare Israel au nazis de 39/40 et les palestiniens aux résistans Français çà me fait bondire de ma chaise! Qui ne cesse de proclamer et de réclamer, de promettre l'éradication du peuple israelien et le rasage d'isreal? qui envoi des terroristes se faire sauter dans les rues d'Israel?...

    Israel en a juste ras la casquette d'être le bouc-émissaire du monde entier depuis des siècles et des siècles!

    Mais même quand ce dernier dit "stop, on en a mare d'être pris pour des cons alors vous arrêter vos conneries", tous le monde leur saute dessus en criant à l'assasin!

    Pendant ce temps la le Hamas et toute la bande des barbues se frotte les mains et rigole bien! Les pauvres petites victimes! lls n'ont jamais rien fait!

    Et que je te montre des images d'enfants morts par-ci, et que je te montre des maisons détruite par-là! Vive la propagande!!

    J'aimerais juste soulignés qu'il n'y a pas eu autant de mobilisation dans les rues quand l'autre dictateur à envahie la Géorgie... bizard bizard!

    Tous les yeux sont braqués sur Israel et au moindre faux pas: le baton!

    çà me fait penser à deux gamins qui se chamailles, l'un donne un coup des pieds, l'autre riposte en le foutant à terre; et le premier qui se met a pleurer "maman, maman, regarde ce qu'il ma fait!" Le second se fait donc bien punir et le premier se... frotte les mains et... rigole!

    Comme le dit Marc et Gomen avant de raconter n'importe quoi lis tout le topic, lis tous les fils et va compléter éventuellement ailleurs.

    les interventions et positions que j'ai retransmise ici, à l'exception de celle du Hamas, provenaient de personnalités juives : intellectuels, philosophes, politiques ou journalistes de manière à éviter justement toute interprétation partisane.

    Le problème ne peut se comprendre que dans sa globalité, refuser de voir le poids de l'histoire dans le problème de Gaza et des palestiniens c'est choisir volontairement de s'aveugler afin de ne pas reconsidérer ses préjugés.

    Si effectivement tout individu de quelque pays que ce soit à droit à la sécurité il ne peut construire celle-ci sur la spoliation du bien d'autrui et le déni de l'existence de cette spoliation.

  3. Je ne crois pas que les insertions de textes provenant de l'extérieur nuisent au débat, au contraire elles évitent à mon sens que celui-ci ne vire trop "café du commerce".

    Allez lire celui-ci : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2484

    Il est éclairant sur la bêtise tactique et dangereuse d'Israël.

    Ce qu'il faut à mon sens comprendre, c'est qu'il s'agit avant tout pour les palestiniens, d'une résistance depuis 1947 à l'envahissement de leur pays. Alors peu importe comment se nomme et ce que prône au fond l'organisation qui est à la pointe de la résistance, elle symbolise avant tout la résistance à l'envahisseur dans laquelle se reconnait tout palestinien.

    Cela à été tour à tour le FPLP, l'OPL, le Fatah, c'est maintenant le Hamas. La question de la forme politique et sociale que devrait prendre le futur état palestinien n'est pas prépondérente, seul compte avant tout la résistance, le refus d'accepter la politique du fait accomplis du vol d'un pays par une minorité agissante aidé par une politique d'immigration massive.

    Les algériens dans leur lutte de libération nationale se reconnaissaient tous dans le FLN, comme tous les courants politiques se reconnaissaient dans la résistance française à l'envahisseur allemand. Si j'étais un jeune palestinien enfermé dans une prison à ciel ouvert tel que l'est GAZA, sans avenir sans espoir d'avoir une vie normale, je ne vois pas comment je ne pourrait pas adhérer à un mouvement de libération nationale ? Et participer à l'action avec le premier en capacité de me fournir des moyens d'actions.

    A mon avis, la solution pour l'avenir passe par un seul état, laïc ou tout les citoyens ont les mêmes droits et devoirs. Ou la séparation des églises et de l'état est une chose effective. Ou le droit au retour de tous les réfugiés est inaliénable. Tout comme l'indemnisation pour toutes les spoliations devra être effectué. Cela revient pour les pratiquants de la religion juive d'accepter d'être à nouveau minoritaire en judée samarie comme avant 47 et de renoncer à la folie d'un état juif pour les juifs.

    Surtout que les palestiniens ont largement plus de chance d'être les vrai descendant des juifs de l'époque du christ que tous ceux qui ont immigrés depuis 47. Lire un sujet la dessus :

    http://www.monde-diplomatique.fr/2008/08/SAND/16205

  4. Un cri du cœur :

    TANT QU’IL Y AURA DES HOMMES...

    samedi 10 janvier 2009 (21h53) Lettre à l’ambassadeur d’Israël en France de l’historien André Nouschi (86 ans), qui fut combattant de la France libre. André Nouschi a été enseignant à l’université de Tunis, et il est professeur honoraire de l’université de Nice.

    Le 3 janvier 2009

    Monsieur l’Ambassadeur,

    Pour vous c’est shabat, qui devait être un jour de paix mais qui est celui de la guerre. Pour moi, depuis plusieurs années, la colonisation et le vol israélien des terres palestiniennes m’exaspère. Je vous écris donc à plusieurs titres :comme Français, comme Juif de naissance et comme artisan des accords entre l’Université de Nice et celle de Haifa .

    Il n’est plus possible de se taire devant la politique d’assassinats et d’expansion impérialiste d’Israël. Vous vous conduisez exactement comme Hitler s’est conduit en Europe avec l’Autriche, la Tchécoslovaquie .Vous méprisez les résolutions de l’ONU comme lui celles de la SDN et vous assassinez impunément des femmes, des enfants ; n’invoquez pas les attentats, l’Intifada. Tout cela résulte de la colonisation ILLEGITIME et ILLEGALE. QUI EST UN VOL.

    Vous vous conduisez comme des voleurs de terres et vous tournez le dos aux règles de la morale juive. Honte à vous : Honte à Israël ! Vous creusez votre tombe sans vous en rendre compte. Car vous êtes condamné à vivre avec les Palestiniens et les états arabes. Si vous manquez de cette intelligence politique, alors vous êtes indigne de faire de la politique et vos dirigeants devraient prendre leur retraite. Un pays qui assassine Rabin, qui glorifie son assassin est un pays sans morale et sans honneur.

    Que le ciel et que votre Dieu mette à mort Sharon l’assassin.

    Vous avez subi une défaite au Liban en 2006.Vous en subirez d’autres, j’espère, et vous allez envoyer à la mort de jeunes Israéliens parce que vous n’avez pas le courage de faire la paix.

    Comment les Juifs qui ont tant souffert peuvent ils imiter leurs bourreaux hitlériens ? Pour moi, depuis 1975, la colonisation me rappelle de vieux souvenirs, ceux de l’hitlérisme .Je ne vois pas de différence entre vos dirigeants et ceux de l’Allemagne nazie.

    Personnellement, je vous combattrai de toutes mes forces comme je l’ai fait entre 1938 et 1945 jusqu’à ce que la justice des hommes détruise l’hitlérisme qui est au cœur de votre pays. Honte à Israël.

    J’espère que votre Dieu lancera contre ses dirigeants la vengeance qu’ils méritent. J’ai honte comme Juif, ancien combattant de la 2ème guerre mondiale, pour vous.

    Que votre Dieu vous maudisse jusqu’à la fin des siècles ! J’espère que vous serez punis..

    André Nouschi

    Professeur honoraire de l’Université

  5. Pour Nazareth et Vinces controleursncf

    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2474

    Tribune : Cette brutalité ne brisera pas notre volonté d'être libres,

    par Khalid Meshal 7 janvier 2009

    « Nous sommes supposés nous satisfaire de bouts de territoire qui s'amenuisent, d'une poignée de cantons à la merci d'Israël, bouclés de toutes parts. La vérité est qu'Israël recherche un cessez-le-feu à sens unique, que seul notre peuple observerait, en échange d'un siège, de la famine, de bombardements, d'incursions et de colonies de peuplement[...]. Nos modestes roquettes artisanales sont notre cri de protestation au monde. Les Israéliens et leurs mécènes Américains et Européens veulent nous tuer en silence. Mais nous ne mourrons pas en silence. » Khalid Meshal dirige le Bureau Politique du Hamas.

    Par Khalid Meshal, The Guardian, 6 janvier 2009

    Pendant 18 mois mes compatriotes à Gaza ont été assiégés, incarcérés dans la plus grande prison du monde, isolés du monde par voie de terre, d'air et de mer, mis en cage et affamés, et même privés de médicaments pour les malades. Après la politique de la mort lente sont venus les bombardements.

    Dans cette région la plus densément peuplée, rien n'a été épargné par les avions militaires israéliens : immeubles gouvernementaux, habitations, mosquées, hôpitaux, écoles et marchés. Plus de 540 personnes ont été tuées et des milliers ont été mutilés pour toujours. Un tiers sont des femmes et d'enfants. Des familles entières ont été massacrées, certaines dans leur sommeil.

    Cette rivière de sang est versée sous de faux prétextes et des mensonges. Pendant six mois, nous au Hamas avons observé le cessez-le-feu. Israël l'a rompu de façon répétée dès le début. Israël devait ouvrir les points de passages vers Gaza, et étendre la trêve à la Cisjordanie. Il a effectué un durcissement de son siège de Gaza, coupant de façon répétée l'électricité et l'eau.

    Cette punition collective ne s'est pas terminée, mais s'est accrue, comme se sont accrus les assassinats et les morts. Trente Gazaouis ont été abattus par les tirs israéliens et des centaines de malades sont morts des effets directs du siège pendant le soi-disant cessez-le-feu. Israël jouissait d'une période de calme. Pas notre peuple.

    Lorsque cette trêve rompue a approché de son terme, nous avons déclaré que nous étions disposés à une nouvelle trêve globale en échange de la levée du blocus et de l'ouverture de tous les passages de Gaza, y compris Rafah. Nos demandes sont tombées dans l'oreille d'un sourd. Nous serions cependant prêts a débuter une nouvelle trêve sur ces bases après un retrait total des forces d'invasion de Gaza.

    Aucune roquette n'a jamais été tirée depuis la Cisjordanie. Mais 50 Palestiniens y ont été tués et des centaines d'autres ont été blessés par les israéliens l'an passé, tandis que son expansionnisme progressait sans trêve. Nous sommes supposés nous satisfaire de bouts de territoire qui s'amenuisent, d'une poignée de cantons à la merci d'Israël, bouclés de toutes parts. La vérité est qu'Israël recherche un cessez-le-feu à sens unique, que seul notre peuple observerait, en échange d'un siège, de la famine, de bombardements, d'incursions et de colonies de peuplement. Israël veut un cessez-le-feu gratuit.

    La logique de ceux qui veulent que nous cessions de résister est absurde. Ils absolvent l'agresseur et l'occupant - avec ses armes de mort et de destruction les plus mortelles - de toute responsabilité, tout en blâmant la victime, le prisonnier et l'occupé. Nos modestes roquettes artisanales sont notre cri de protestation au monde. Les Israéliens et leurs mécènes Américains et Européens veulent nous tuer en silence. Mais nous ne mourrons pas en silence.

    Ce qui est vécu à Gaza aujourd'hui l'a été par Yasser Arafat auparavant. Quand il refusa de se plier aux diktats d'Israël, il fut emprisonné dans ses bureaux de Ramallah, entouré de tanks pendant deux ans. Quand ceci ne parvint pas à briser sa résolution, il fut empoisonné.

    Gaza a commencé 2009 comme 2008 : sous le feu israélien. L'an dernier, entre janvier et février, au moins 140 Gazaouis sont morts des tirs aériens. Et juste avant qu'il se lance dans son assaut militaire raté contre le Liban en juillet 2006, Israël fit pleuvoir des milliers d'obus sur Gaza, tuant 240 personnes.

    De Deir Yassine en 1948 à Gaza aujourd'hui, la liste des crimes d'Israël est longue. Les justifications changent, mais la réalité est la même : occupation coloniale, oppression, et injustice interminable. Si c'est le « monde libre » dont Israël défend les « valeurs », comme le prétend la ministre des Affaires Etrangères Tzipi Livni, alors nous voulons n'avoir rien à faire avec lui.

    Les leaders israéliens restent saisis de confusion, incapables de fixer des buts clairs à leurs attaques - entre renverser le gouvernement légitimement élu du Hamas et détruire son infrastructure, et arrêter les roquettes. Comme ils ne parviennent pas à casser la résistance de Gaza, ils ont réduit l'objectif. Ils parlent maintenant d'affaiblir le Hamas et de limiter la résistance.

    Mais ils ne parviendront à réaliser aucun des deux. Les Gazaouis sont plus unis que jamais, décidés à ne pas se laisser terroriser et soumettre. Nos combattants, armés de la justesse de leur cause, ont déjà causé de nombreuses victimes dans l'armée d'occupation, et combattront pour défendre leur terre et leur peuple. Rien ne peut défaire notre désir de liberté.

    Une fois de plus, Washington et l'Europe ont choisi d'aider et encourager le geôlier, l'occupant et agresseur, et de condamner les victimes. Nous espérions que Barack Obama romprait avec l'héritage désastreux de George Bush mais ses débuts ne sont pas encourageants. Alors qu'il a dénoncé sans tarder les attaques de Bombay, il reste muet après dix jours de massacres à Gaza.

    Mais nous ne sommes pas seuls. Des millions d'hommes et de femmes épris de liberté sont du côté de cette lutte pour la justice et la libération - comme en témoignent chaque jour les protestations contre l'agression israélienne, non seulement dans la région arabe et islamique, mais dans le monde entier.

    Israël répandra certainement la destruction, la mort et la souffrance à Gaza. Mais il connaîtra le même sort à Gaza qu'au Liban. Nous ne serons pas brisés par le siège et le bombardement, et nous ne nous rendrons jamais devant l'occupation.

    Khalid Meshal dirige le Bureau Politique du Hamas

  6. Préavis reconductible (quelque soit modalité 59', un demi service, un service complet)

    donc tu te déclares 48 h avant le début de ta première PS où tu souhaites te mettre en grève

    ensuite le droit de grève appartient au salarié qui l'utilise comme il le désire dans le cadre de la reconduite

    (une journée de service, 59' à la PS)

    Il peut sortir de la grève, la reprendre

    (décision du conseil d'Etat sur le droit de grève à la SNCF...)

    La nature a horreur du vide

    il n'y a pas de problème, il n'y a que des solutions...)

    si préavis de grève la direction applique le service minimum

    mais il faut l'organiser... avec les non grévistes

    De plus un cheminot (concerné : ADC ASCT, Agents-circulations aiguilleurs) peut se déclarer en grève

    et se ne pas faire grève en se présentant au boulot à sa PS mais il peut être utiliser par le service qui peut modifier son utilisation ...

    De plus les Dpx et assistants d'UO d'UP ne tiennent pas le régime très longtemps pour remplacer les grévistes ...

    Rappel si un cheminot ne se déclare pas 48h à l'avance il ne peut faire grève mais si il est en repos ou en congé le premier jour de grève, le service ne peut pas modifier son utilisation

    (utiliser un agent non gréviste sur son premier repos par exemple...)

    en plus pour les personnels non soumis à D2I c'est encore plus simple.

    prenons par exemple une Escale et les ventes ! le syndicat après la période de la DCI dépose un préavis illimité pour un motif à partir du tant, modalité 59 mn tous les vendredis de 18h à 18h59. Puis à partir d'une autre DCI déposé juste le lendemain de la première pour un autre motif, dépose un autre préavis illimité à partir du tant, modalité 59 mn tous les dimanche de 17h00 à 17h59.

    Pas besoin de D2I, mobilisation facile des personnels et bordel assuré, il ne perdent quasiment rien et adoreront faire venir bosser l'encadrement le vendredi soir et le WE.

    Pour achever le tableau il suffit d'organiser la même chose dans les postes ( mais là D2I obligatoire), mais pas au mêmes heures ni pour les mêmes motifs et on fout la cabane sur le chien. Une petite heure avant pour mettre du retard au trains et avoir personne en gare pour les accueillir quand ils arrivent.

  7. Les syndicats sont aujourd' hui trop nombreux, se bouffent le nez, ont un avis sur tout et n' importe quoi (comme tous les gauchistes en général!) , et les salariés se reconnaissent de moins en moins par conséquent là dedans.

    héhéhé trop drôle la CGC, l'UNSA, la CFTC, la FGAAC et la CFDT traités de gauchistes !

    En plus tu va fâcher la CGT, le terme gauchiste est réservé par eux aux sudistes.

    je me demande ce que serait un syndicat qui n'aurait pas d'avis ?

    Mais si les salariés sont content du système économique et de la société actuelle, surtout qu'ils ne fassent plus grève et qu'ils ne votent plus aux élections professionnelles. mais en cas de problème qu'il ne demandent rien aux syndicats et aux délégués bien sûr et qu'ils se débrouillent pas eux même avec les gentils patrons ! lotrela

  8. De toute façons, c'est toujours pareil, les syndicats, c'est Dieu; ils ont toujours un avis sur tout, décident tout pour tout le monde, et ont ce pouvoir divin de savoir ce qui est bien ou mal pour tout le monde. Ce qui est dommage, c'est que la ou le syndicalisme était-il est vrai- indispensable, la tendance s'inverse; à force de surabuser de la grève, il dégoute les plus lucides. Je ne suis "que" conducteur et non pas un cadre masqué, et remercie le ciel tous les jours que les camps de "réeducation" n'éxistent plus, faute de quoi, quelques uns et moi-même y aurions été envoyés sans vergogne par les prétendus "démocrates".

    Faut pas abuser les syndicats ne sont pas Dieu, ce ne sont que de simples organisations de salariés constitué pour contrer la différence d'équité flagrante qui est créée par le lien de subordination entre l'employeur et l'employé. Indispensable le syndicat ? oui et non à chacun de voir ce type de lobbying lui convient.

    Bien sur que le syndicat a un avis sur tout ce qui concerne le champ social, encore heureux ! sans analyse et avis je vois mal comment il pourrait engager des actions collectives. Mais un syndicat n'est pas exempt de dire des conneries ou des faire des actions idiotes.

    Après je ne connais pas de syndicat totalitaire ayant inscrit dans ses texte la rééducation des réfractaires à la grève ! "Dieu" merci. Par contre que des individus syndiqués ou non menacent d'autre individus syndiqué ou non de telles mesures cela doit exister bien sur. Mais faire l'amalgame serait malhonnête intellectuellement.

  9. Quand on me parle de dialogue social, laisse moi sourire : pour ne pas avoir fait grève, j'ai subi d'énormes pressions, des dégradations de mon casier, autocollant sur ma bagnole. Des collègues qui, la veille, te payent un café et te demandent de les attendre quand tu fais un découcher pour aller au resto avec eux et qui, le lendemain, te traîtent de toutes sortes de noms .... Encore maintenant, certains ne me parlent plus.

    C'est ça alors le dialogue social ??? Ah ok. Comme quoi, on en apprend tous les jours.

    Non ça ce n'est pas le dialogue social, c'est le traitement réservé par les grévistes aux "jaunes" ou aux "renards". C'est interne aux salariés, le dialogue social c'est entre le patron et ses salariés. la loi inscrit le libre choix de chacun de faire ou de ne pas faire grève, mais il est évident que cette loi voulu par le patronat à pour but initial de diviser les salariés et de diminuer l'impact des grève et donc le rapport de force. Il est compréhensible que ceux qui cherchent à créer un rapport de force en leur faveur puisse avoir quelques ressentiments envers ceux qui le diminuent, surtout quand c'est des collègues. je n'émet pas de jugement de valeur, mais plus la situation social se tendra et plus les conflits augmenteront et plus les "jaunes" seront mal vus.

    En plus, on est beaucoup trop dans le schéma : les employés contre les patrons. Mais bon, je ne vais pas refaire le monde ....

    les patrons sont tellement gentils !

    Je te trouve un peu naïf, il est vrai que tout plein de patrons de TPE et artisants font tout ce qu'ils peuvent pour vivre et être honnète, mais plus l'entreprise monte en puissance et plus est grande la tentation d'abuser du lien de subordination. Et dès que l'on arrive dans une entreprise ou un groupe soumis à la rentabilité imposé par les actionnaires, alors là plus de cadeaux les salariés ne sont que des variables d'ajustements des profits du capitalisme financier.

    Et la SNCF qui quitte de plus en plus le service public glisse vers ce type de management, pas d'illusion à avoir pour l'avenir : vous n'êtes que des variable d'ajustement en puissance que vous soyez compréhensibles ou pas !

    Oui il faut refaire le monde ! sortir du capitalisme et instaurer la coopération et l'échange au lieu de la marchandisation. L'humanisme et la solidarité doivent être la nouvelle base de la société

  10. Stéphane Hessel : « un véritable crime contre l’humanité » à Gaza 7 janvier 2009 L’Ambassadeur de France Stéphane Hessel, ancien résistant et déporté, comdamne vivement le comportement d’Israël à Gaza et appelle au retour à la table de négociation pour mettre en place la seule solution à ses yeux, celle des deux Etats « rendue de plus en plus difficile, au fur et à mesure que s’accumulent de part et d’autre, soit le mépris et l’humiliation, soit la haine. » Il faut que cette accumulation cesse le plus vite possible, dit-il et alors, « au nom de ce que l’histoire nous a appris sur la possibilité du pardon, [...] il faut avoir hâte que cette possibilité de pardon et de solidarité dans un Proche-Orient pacifique puisse être rétablie. »

    Stéphane Hessel s’entretient avec Swiss Info, 5 janvier 2009

    Stéphane Hessel : En réalité, le mot qui s’applique - qui devrait s’appliquer - est celui de crime de guerre et même de crime contre l’humanité. Mais il faut prononcer ce mot avec précaution, surtout lorsqu’on est à Genève, le lieu où siège un haut commissaire pour les Droits de l’Homme, qui peut avoir là-dessus une opinion importante.

    Pour ma part, ayant été à Gaza, ayant vu les camps de réfugiés avec des milliers d’enfants, la façon dont ils sont bombardés m’apparaît comme un véritable crime contre l’humanité.

    Ce terme, vous osez le prononcer ? C’est la disproportion qui vous choque, entre les roquettes palestiniennes et une offensive terrestre massive ?

    C’est l’ensemble du comportement. C’est naturellement la disproportion, vous avez raison de le souligner...Une terre densément peuplée, la plus dense du monde probablement, sur laquelle on frappe avec des instruments militaires qui ne peuvent pas faire la différence entre les militaires et les civils. D’ailleurs il n’y a pas de militaires, il n’y a que des civils à Gaza - des militants peut-être, mais sûrement pas une armée.

    Donc c’est une armée, l’une des plus puissantes du monde, qui s’attaque à une population qui n’a vraiment pas de défense. Ca, c’est typiquement un crime de guerre.

    A quoi peut aboutir cette offensive ?

    C’est le plus grave. On a bien l’impression que une fois de plus des militaires essayent de mettre un terme à l’activité de guérilla. Nous avons vu que dans tous les cas de figure récents dans le monde, que ce soit le Vietnam, la Tchétchénie ou quoique ce soit d’autre, il n’y a pas de solution militaire. La solution c’est la négociation.

    Ce qui se passe en ce moment au Caire est extrêmement important. Il faudrait que les dirigeants israéliens se rendent compte qu’à ne pas accepter une négociation et un cessez-le-feu, et une négociation pour la paix, ils font un tort immense à leur pays, et aussi à leur armée. Tsahal avait la réputation d’être une armée honorable. Elle ne l’est plus lorsqu’elle frappe sur des gens sans défense.

    C’est également le spectre de l’échec en 2006 au Liban qui revient, et pourtant de nombreuses résolutions depuis de nombreuses années, ont été prises notamment au Conseil de Sécurité de l’ONU, mais jamais appliquées pour quelles raisons selon vous ?

    Parce que l’Etat d’Israël, depuis des décennies, a réussi à berner sa population. A faire croire à sa population que l’Etat était en danger, que sa sécurité était à chaque instant menacée, et que pour cela il ne fallait ne tenir aucun compte de ce que pense la communauté mondiale, et s’assurer en tout cas de l’appui de l’Etat évidemment le plus puissant à l’heure actuelle, les Etats-Unis. Nous ne pouvons qu’avoir un espoir, c’est qu’avec l’arrivée au pouvoir de Barack Obama, les Etats-Unis cesseront d’apporter un soutien inconditionnel et dramatique à un Etat qui continue à violer les résolutions internationales.

    Mais le choix de la violence, [provient du fait] que la blessure de la seconde guerre mondiale et de la Shoah n’est pas refermé...

    Oui, c’est évidemment ce qui permet à un gouvernement qui lui n’a plus rien à voir avec cette Shoah, et qui n’est plus composé de victimes potentielles de cette Shoah... que ce gouvernement puisse s’appuyer sur ce souvenir dramatique, auquel nous sommes tous extraordinairement sensibles, moi tout le premier. C’est l’horreur, absolue commise par les nazis. Mas cela ne doit pas permettre à un Etat d’Israël, actuellement le plus puissant de la région, de violer impunément toutes les règles internationales.

    Vous êtes très sévère avec l’Etat d’Israël, Stéphane Hessel... Jusqu’à maintenant le chemin vers la paix c’était deux Etats côte à côte, un Etat Palestinien et un Etat Israélien. Est-ce encore possible, ce partenariat avec les Palestiniens ?

    C’est la seule solution. Elle est rendue de plus en plus difficile, au fur et à mesure que s’accumulent de part et d’autre, soit le mépris et l’humiliation, soit la haine. Il faut que cette accumulation cesse le plus vite possible, et alors, au nom de ce que l’histoire nous a appris sur la possibilité du pardon - nous l’avons éprouvé, nous européens, et dans d’autres pays, en Afrique du Sud aussi - il faut avoir hâte que cette possibilité de pardon et de solidarité dans un Proche-Orient pacifique puisse être rétablie.

    Stéphane Hessel est un diplomate, ambassadeur, ancien résistant et déporté français, qui a notamment participé à la rédaction de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948.

    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2470

  11. Une grille d'analyse pour la lecture des médias

    http://www.legrandsoir.info/spip.php?article7769

    6 janvier 2009 12 règles infaillibles pour publier des nouvelles en provenance du Proche Orient dans les grands médias. REPRISE d’ARTICLE Note de Sin Permiso : Notre ami et collaborateur Emir Sader nous a fait parvenir ce texte anonyme envoyé, en français, au blog qu’Emir tient dans la publication brésilienne Carta Maior.

    1. Au Proche Orient, ce sont toujours les Arabes qui attaquent les premiers et c’est toujours Israël que se défend. Cette défense s’appelle « représailles ».

    2. Ni les Arabes, ni les Palestiniens, ni les Libanais n’ont le droit de tuer des civils. On appelle cela du « terrorisme ».

    3. Israël a le droit de tuer des civils. Cela s’appelle de la « légitime défense ».

    4. Lorsque Israël tue des civils en masse, les puissances occidentales demandent qu’il le fasse avec plus de retenue. Cela s’appelle « réactions de la communauté internationale ».

    5. Ni les Palestiniens ni les Libanais n’ont le droit de capturer des soldats israéliens à l’intérieur d’installations militaires équipées de sentinelles et de postes de combat. Il faut appeler cela « séquestration de personnes sans défense ».

    6. Israël a le droit de séquestrer, à n’importe quelle heure et n’importe où, autant de Palestiniens et de Libanais qu’il lui plaira. Le chiffre actuel tourne autour de dix mille, parmi lesquels 300 sont des enfants et mille sont des femmes. Il n’est pas nécessaire de fournir la moindre preuve de culpabilité. Israël a le droit de garder en détention indéfiniment des prisonniers, même si ceux-ci sont des personnalités démocratiquement élues par les Palestiniens. On appelle cela « emprisonnement de terroristes ».

    7. Quand on mentionne le mot “Hezbollah”, il est obligatoire d’ajouter dans la même phrase : « soutenu et financé par la Syrie et par l’Iran ».

    8. Quand on mentionne « Israël », il est catégoriquement interdit d’ajouter : « soutenu et financé par les Etats-Unis ». Cela pourrait donner l’impression que le conflit est inégal et que l’existence d’Israël ne court aucun danger.

    9. Dans les informations concernant Israël, il faut toujours éviter qu’apparaissent les locutions suivantes : « Territoires occupés », « Résolutions de l’ONU », « Violations des Droits de l’Homme » et « Convention de Genève ».

    10. Les Palestiniens, comme les Libanais, sont toujours des « lâches » qui se cachent au milieu d’une population civile qui ne les aime pas. S’ils dorment chez eux, avec leur famille, cela porte un nom : « lâcheté ». Israël a le droit d’anéantir, avec des bombes et des missiles, les quartiers où ils dorment. Cela s’appelle : « des frappes chirurgicales de haute précision ».

    11. Les Israéliens parlent mieux l’anglais, le français, l’espagnol ou le portugais que les Arabes. C’est pourquoi ils méritent d’être interviewés plus souvent et, donc, d’avoir plus souvent que les Arabes l’occasion d’expliquer, au grand public, les règles ci-dessus pour la rédaction des nouvelles (règles 1 à 10). On appelle cela « la neutralité journalistique ».

    12. Toutes les personnes qui ne sont pas d’accord avec les susdites Règles sont, et il faut que cela se sache, des « terroristes antisémites hautement dangereux »

    Traduction en espagnol pour Sin Permiso de Leonor Març

    http://www.sinpermiso.info/textos/index.php ?id=2273

    Traduit de l’espagnol par Manuel Colinas

    http://www.rebelion.org/noticia.php ?id=78468

  12. http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2459

    2009, la nécessaire « rupture », par Corinne Lepage 5 janvier 2009 « Ce changement de cap n’est possible que pour autant que nous vous revenions aux valeurs fondamentales du pacte social et du pacte républicain, en y ajoutant le souci constant d’oeuvrer à la survie de l’humanité, laquelle est réellement mise en péril par les crises écologique et climatique. Nous ne pouvons y parvenir que pour autant que nous sommes convaincus que plus de consommation de biens non durables n’est pas la fin de toute chose, que l’argent n’est pas la mesure de tout et que le but de la vie n’est pas d’avoir plus , mais de vivre mieux. »

    Par Corinne Lepage, 5 janvier 2009

    Quels vœux faut-il formuler pour notre pays en 2009 ?

    Tout d’abord, ne pas nous tromper d’objectif. Il serait bien possible que la réticence de la France à entrer dans l’hyperlibéralisme, qui a été présentée comme un retard et une incongruité devienne un avantage compétitif. Le maintien des services publics, une sécurité sociale et un régime de protection sociale effectifs, un régime d’indemnisation du chômage qui reste protecteur, un système de retraite par répartition qui n’a pas fait les frais du drame des retraites par capitalisation, un taux d’emprunt des ménages qui a été maintenu à un niveau raisonnable, tout ceci constitue aujourd’hui des forces incontestables pour affronter les orages qui montent.... A la condition bien sûr que ce ne soit pas le moment choisi pour engager ou renforcer des réformes dont l’objectif serait précisément de nous précipiter dans le reaganisme à l’époque où les États-Unis et la Grande-Bretagne vont en sortir.

    Ensuite, prendre le bon tournant économique. On ne peut douter aujourd’hui qu’un deuxième plan de relance s’avérera indispensable très rapidement. La question n’est même pas celle de savoir si nos finances publiques peuvent le supporter, puisque nous savons tous qu’en temps normal, il ne pourrait en être question.

    Mais, à circonstances exceptionnelles, règles exceptionnelles.

    La question est de savoir à quoi doit servir ce plan de relance. À l’évidence, à financer les investissements dans les secteurs qui seront la base de l’économie du XXIe siècle, c’est-à-dire les énergies renouvelables, l’éco efficience dans tous les domaines à commencer par le bâtiment, la recherche et l’économie de la connaissance, les outils de la société du réseau. Mais il ne s’agit pas seulement de financer les investissements, il s’agit également de former nos concitoyens pour leur permettre d’accéder aux nouveaux métiers, ce qui signifie que le traitement social du chômage inhérent à la récession qui s’annonce doit être aussi un traitement en termes de formation professionnelle. C’est la raison pour laquelle le fléchage de crédits vers d’autres secteurs économiques que ceux qui viennent d’être énumérés, dans le seul but de sauvegarder une activité qui ne répond plus à la demande, est non seulement parfaitement vain, mais encore irresponsable dans la mesure où ces fonds ne serviront précisément pas à sortir de la crise. En effet, ils permettront une survie de secteurs condamnés à la disparition sous leur forme traditionnelle sans donner l’impulsion nécessaire aux secteurs économiques qui produiront la richesse et les emplois de demain.

    Cette révolution économique à laquelle la crise nous incite ne peut se faire que dans un esprit de solidarité et de justice. La solidarité s’exprime non seulement par le soutien aux plus modestes et aux plus faibles, mais aussi par l’utilisation de la société de réseau pour permettre le partage des connaissances et des expériences réussies et l’échange, notamment grâce aux nouveaux réseaux sociaux, dans un esprit coopératif et non plus seulement lucratif. La justice s’exprime par une nouvelle politique de répartition qui ne peut évidemment pas continuer à faire supporter par la seule classe moyenne , la charge particulièrement lourde en temps de crise des conséquences sociales de cette dernière. Elle s’ exprime également par un traitement égalitaire des citoyens dans tous les domaines, à commencer par celui de la justice elle-même, en mettant un terme à un système à deux vitesses, d’autant plus répressif à l’égard de la délinquance de droit commun qu’il est laxiste, voire aveugle à l’égard d’une délinquance financière dont les ravages sont pourtant évidents à tous.

    Ce changement de cap n’est possible que pour autant que nous vous revenions aux valeurs fondamentales du pacte social et du pacte républicain, en y ajoutant le souci constant d’oeuvrer à la survie de l’humanité, laquelle est réellement mise en péril par les crises écologique et climatique. Nous ne pouvons y parvenir que pour autant que nous sommes convaincus que plus de consommation de biens non durables n’est pas la fin de toute chose, que l’argent n’est pas la mesure de tout et que le but de la vie n’est pas d’avoir plus , mais de vivre mieux. Un peuple est fort par les valeurs qu’il incarne et les moyens qu’il est prêt à mettre en ouvre pour les faire vivre. Nous avons l’immense chance d’avoir derrière nous une grande histoire et devant nous une appartenance européenne qui nous fait partager avec 400 millions de personnes un idéal et une vision de l’avenir si ce n’est parfaitement identique, au moins commune. Nous avons donc la possibilité et le devoir de réussir, dans cet espace partagé, non seulement la sortie de la crise mais encore, la construction d’une société compatible et adaptée aux contraintes et opportunités de ce siècle.

    Nous pouvons appliquer à notre situation le célèbre mot de Tristan Bernard que la Gestapo venait d’arrêter : « nous vivions dans la crainte ; nous allons vivre dans l’espérance ».

  13. un autre :

    Pour justifier la guerre, Israël préfère oublier le succès de la trêve, par Paul Woodward 5 janvier 2009

    De juin à novembre 2008, la trêve a été appliquée avec succès par le Hamas. C'est uniquement lorsque Israël a rompu cette trêve le 5 novembre en lançant un raid qui a tué six membres du Hamas, que celui-ci a cessé d'appliquer l'accord conclu en juin. Aujourd'hui, la réalité de cette trêve, qui aurait normalement du conduire Israël à lever le blocus économique de Gaza, est dérangeante. A tel point que le site des Affaires Etrangères israélien a modifié un graphique représentant les tirs de roquettes afin de minimiser l'importance de ces quatre mois ou la paix commençait à s'installer. Et que le site web des forces armées israéliennes omet de mentionner cette période.

    Par Paul Woodward, War in Context, 4 janvier 2009

    Pendant quatre mois, sur une période s'étendant de l'été à l'automne, la trêve entre Israël et le Hamas a été un remarquable succès. De fait, si Israël avait douté de la capacité ou la volonté du Hamas de s'engager dans une trêve, l'État juif n'aurait eu aucune raison de demander que cette trêve soit prolongée lorsque sa date d'expiration, fin décembre, se rapprochait.

    Mais l'heure est à la guerre, désormais. Non seulement la discussion d'une trêve est exclue par les initiateurs de cette guerre, mais l'histoire est également réécrite afin de minimiser la valeur d'un cessez-le-feu. Le souvenir de cette récente accalmie - la plus durable période de paix qu'aient connu les habitants du sud d'Israël au cours de ces dernières années - doit maintenant être effacé.

    Un graphique élaboré par le gouvernement israélien représentant cette période de trêve raconte cette histoire récente en des termes que même un enfant pourrait comprendre.

    Voici le graphique que le Ministère israélien des Affaires Etrangères affichait sur son site Web démontrant que de juillet à octobre le nombre de roquettes tirées, quoique non nul, se rapprochait de zéro. D'une moyenne de 179 roquettes par mois dans la période précédente de 2008, le nombre de tirs était tombé à seulement trois par mois (cf graphique ci-dessus).

    Maintenant que la machine de propagande israélienne est repartie à plein régime, cette image montrant une trêve effective ne convient plus aux objectifs actuels du gouvernement israélien. En revanche, il est devenu plus correct de tenter de dissimuler ces nombres - par des chiffres ! Le ministère des Affaires Etrangères a ainsi supprimé le graphique dépouillé ci-dessus pour le remplacer par :

    Dans la première image, les barres graphiques décrivaient de façon spectaculaire l'augmentation puis la chute du nombre de tirs de roquettes. Dans la version révisée, des blocs de taille égale (contenant les nombres) sont utilisés pour masquer le graphique. L'effet est clairement destiné à essayer de représenter l'accalmie comme n'étant rien de plus qu'une ondulation mineure dans une période d'attaques ininterrompues.

    Le message qu'Israël veut maintenant faire passer, c'est que la trêve n'a jamais vraiment fonctionné. Au lieu de reconnaître que la trêve s'est effectivement effondrée lorsque Israël a lancé l'opération « double défi » le 5 Novembre, les tirs de roquettes qui ont suivi ce raid israélien sont utilisés pour masquer le fait que les tirs avaient réellement diminué avant cette date.

    Si quelqu'un doute que ce raid israélien constituait bien une violation de la trêve, en dépit des déclarations sur l'attachement au succès de celle-ci, imaginez quelle aurait été la réaction d'Israël et du monde face à un raid mené par le Hamas sur le territoire d'Israël provoquant la mort de six soldats israéliens. Cela n'aurait pas été considéré comme une entorse à la trêve, mais comme un acte de guerre.

    Sur le site web du porte-parole des forces armées israéliennes, une page de statistiques sur les tirs de roquettes, reproduite ci-dessous, omet tout simplement cette partie du dossier qu'Israël estime désormais inopportune de mentionner :

    Entre la prise du pouvoir du Hamas et le début de la Tahadiya (trêve), (14 juin 2007 - 16 juin 16), on constate une moyenne de plus de 361 attaques par mois - une augmentation de plus de 350%.

    Les 4 et 5 novembre, Israël a lancé l'opération « double défi », ciblant un tunnel que le Hamas construisait dans le cadre d'un plan visant à kidnapper des soldats israéliens.

    A partir de la fin de l'opération « double défi » jusqu'à la fin de la Tahadiya [la trêve], (4 Novembre au 19 Décembre 2008) une période de seulement un mois et demi, on compte 170 tirs de mortiers, 255 Qassams, et 5 Grads visant la population civile en Israël.

    Depuis la fin de la Tahadiya (19 Décembre 2008) jusqu'au début de l'opération « plomb fondu », (27 décembre 2008) une période d'un peu plus d'une semaine, environ 300 obus de mortier et roquettes ont été tirés sur Israël.

    Depuis le début de l'opération « plomb fondu », 500 nouveaux tirs ont eu lieu, dont après vérification, 284 roquettes (Qassams et Grad), et 113 tirs de mortiers.

    Ces quatre mois de trêve sont-ils donc sans aucune valeur ? Étant donné qu'ils sont devenus le précurseur de la guerre, la réponse désormais est oui, apparemment.

    Mais cela n'aurait pas du tourner de cette façon. L'efficacité avec laquelle le Hamas a fait appliquer la trêve aurait dû inciter Israël à lever son blocus économique de Gaza.

    Au lieu de quoi, nous sommes une fois de plus les témoins de l'appétit apparemment insatiable d'Israël pour la guerre, même s'il ne se lasse pas de clamer sa volonté de paix.

    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2457

  14. Comme le sujet est complexe et nécessite d'avoir beaucoup de connaissance historique et d'avis éclairés je vous invite à aller sur le site "contre info" ou énormément d'articles parlent de ce problème. En voici un entre autres :

    Israël a manqué un rendez-vous avec l’histoire, par Uri Avnery 4 janvier 2009 « Cette guerre l’écrit en lettres capitales : Israël a manqué une chance historique de faire la paix avec le nationalisme arabe laïque. Demain, il pourra être confronté à un monde arabe uniformément fondamentaliste, un Hamas multiplié par mille. » Avnery retrace la séquence qui a conduit à la guerre de Gaza. Ayant tablé sur la faiblesse d’Abbas, se contentant d’un simulacre de négociation, Israël n’a pas compris que le Hamas l’emporterait contre une Autorité Palestinienne discréditée. Après l’échec du blocus à briser la résistance des gazaouis et à les retourner contre le nouveau pouvoir installé à Gaza, Israël espère aujourd’hui pouvoir liquider le Hamas par le fer et le feu, avec la complicité de l’Egypte qui verrouille la seule issue de cette zone de combat où la population civile est piégée, en une réédition de la stratégie de bombardements massifs utilisée sans succès au Liban. Mais au delà de Gaza, c’est toute une génération Arabe, révoltée par la passivité et la corruption de ses dirigeants qui pourrait se tourner bientôt vers l’Islam politique, apparaissant comme la seule force indemne de compromission.

    par Uri Avnery, Gush Shalom, 3 janvier 2009

    Juste après minuit, la chaîne arabe Al Jazeera diffusait un reportage sur les événements à Gaza. Soudain, la caméra s’est dirigée vers le ciel nocturne. L’écran était noir. On ne pouvait rien voir, mais on entendait un bruit : celui des avions, un effrayant, un terrifiant vrombissement.

    Il était impossible de ne pas penser à ces dizaines de milliers d’enfants de Gaza qui entendaient ce bruit à ce moment-là, se recroquevillant avec effroi, paralysés par la peur, attendant que tombent les bombes.

    « Israël doit se défendre contre les roquettes qui terrorisent nos villes du Sud », déclarait le porte-parole israélien. « Les Palestiniens doivent riposter à l’assassinat de leurs combattants à l’intérieur de la bande de Gaza », affirmait celui du Hamas.

    En fait, le cessez-le-feu n’a pas été rompu, car il n’y avait pas de véritable cessez-le-feu. La principale exigence pour tout cessez-le-feu dans la bande de Gaza doit être l’ouverture des points de passages à la frontière. Il ne peut y avoir de vie dans la bande de Gaza sans le passage d’un flux d’approvisionnement. Mais ces passages n’ont pas été ouverts, à l’exception de quelques heures de temps en temps. Le blocus sur terre, sur mer et dans les airs contre un million et demi d’êtres humains est un acte de guerre, tout autant que tout largage de bombes ou tirs de roquettes. Il paralyse la vie dans la bande de Gaza, en détruisant la plupart des possibilités d’emploi, en jetant des centaines de milliers de personnes au bord de la famine, en provoquant l’arrêt du fonctionnement de la plupart des hôpitaux, en perturbant l’approvisionnement en électricité et en eau.

    Ceux qui ont décidé de fermer les points de passage - sous quelque prétexte que ce soit - savaient qu’il n’y a pas de véritable cessez-le-feu dans ces conditions.

    C’est là le point central. Ensuite, vinrent les petites provocations qui ont été conçues pour provoquer la réaction du Hamas. Après plusieurs mois durant lesquels pratiquement aucune roquette Qassam n’avait été tirée, une unité de l’armée a été envoyée dans la bande de Gaza « afin de détruire un tunnel arrivant près de la barrière frontalière ». D’un point de vue strictement militaire, il aurait été plus judicieux de monter une embuscade de notre côté de la frontière. Mais l’objectif était de trouver un prétexte pour mettre un terme au cessez-le-feu, de telle manière que l’on puisse en attribuer de façon plausible la responsabilité aux Palestiniens. Et en effet, après plusieurs de ces petites opérations dans lesquelles les combattants du Hamas ont été tués, le Hamas a riposté par un tir massif de roquettes. Et voilà - le cessez-le-feu était terminé. Tout le monde a blâmé le Hamas.

    Quel était le but recherché ? Tzipi Livni l’a annoncé ouvertement : liquider le pouvoir du Hamas dans la bande de Gaza. Les roquettes Qassam ont seulement servi de prétexte.

    Liquider le pouvoir du Hamas ? Cela ressemble à un chapitre de « La Marche Folle ». Après tout, ce n’est pas un secret que c’est le gouvernement israélien qui a mis en place le Hamas. Lorsque j’ai interrogé un jour Yaakov Peri, un ancien dirigeant du Shin Bet, à ce sujet, il m’a répondu énigmatiquement : « Nous ne l’avons pas créé, mais nous n’avons pas entravé sa création. »

    Pendant des années, les autorités d’occupation ont favorisé ce mouvement islamique dans les territoires occupés. Toutes les autres activités politiques étaient vigoureusement réprimées, mais leurs activités dans les mosquées ont été autorisées. Le calcul était simple et naïf : à l’époque, l’OLP était considérée comme le principal ennemi, Yasser Arafat était le Diable. Le mouvement islamique prêchait contre l’OLP et Arafat, et a donc été considéré comme un allié.

    Avec le déclenchement de la première Intifada en 1987, le mouvement islamique s’est officiellement rebaptisé Hamas (les initiales en arabe de « Mouvement de résistance islamique ») et a rejoint la lutte. Même à cette époque, le Shin-Bet n’a pris aucune mesure contre eux pendant près d’un an, tandis que les membres du Fatah étaient exécutés ou emprisonnés en grand nombre. Ce n’est qu’après une année que le cheikh Ahmed Yassine et ses collègues ont également été arrêtés.

    Depuis lors, la roue a tourné. Le Hamas est devenu le nouveau Satan, et l’OLP est considérée par beaucoup en Israël comme étant presque une branche de l’organisation sioniste. La conclusion logique pour un gouvernement israélien recherchant la paix aurait été de faire de larges concessions à la direction du Fatah : fin de l’occupation, signature d’un traité de paix, fondement de l’État Palestinien, retrait aux frontières de 1967, une solution raisonnable au problème des réfugiés, et la libération de tous les prisonniers palestiniens. Cela aurait arrêté la montée du Hamas à coup sûr.

    Mais la logique a peu d’influence sur la politique. Rien de ce genre ne s’est produit. Au contraire, après l’assassinat d’Arafat [sic], Ariel Sharon a déclaré que Mahmoud Abbas, qui l’avait remplacé, était une « volaille plumée ». On n’a pas autorisé à Abbas d’obtenir le moindre succès politique. Les négociations, sous les auspices américaines, sont devenu une plaisanterie. Le plus authentique chef du Fatah, Marwan Barghouti, a été envoyé en prison à perpétuité. Au lieu d’une libération massive de prisonniers, il n’y a eu que de petits « gestes » insultants.

    Abbas a été systématiquement humilié, le Fatah ressemblait à une coquille vide et le Hamas a remporté la victoire lors des élections palestiniennes - les élections les plus démocratiques jamais organisées dans le monde arabe. Israël a boycotté le gouvernement élu. Dans la lutte intestine qui s’en est suivi, le Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza.

    Et maintenant, après tout cela, le gouvernement israélien a décidé de « liquider le pouvoir du Hamas dans la bande de Gaza » - par le sang, le feu et les colonnes de fumée.

    Le nom officiel de cette guerre est « plomb durci », deux mots provenant d’une comptine enfantine sur un jouet d’Hanukkah.

    Il serait plus exact de la nommer « la guerre des élections ».

    Dans le passé, aussi, des actions militaires ont été lancées lors de campagnes électorales. Menachem Begin a bombardé le réacteur nucléaire irakien durant la campagne de 1981. Lorsque Shimon Peres a affirmé qu’il s’agissait d’un gadget électoral, Begin a répliqué lors du meeting suivant : « Juifs, croyez-vous que je voudrais envoyer nos braves garçons à leur mort, ou pire, être fait prisonnier par des animaux, afin de gagner une élection ? » Begin a gagné.

    Peres n’est pas Begin. Lorsqu’au cours de la campagne électorale de 1996 il a ordonné l’invasion du Liban (opération « Raisins de la colère »), tout le monde était convaincu qu’il l’avait fait afin de gagner des élections. La guerre a été un échec, Peres a perdu les élections et Benyamin Nétanyahou est arrivé au pouvoir.

    Barak et Tzipi Livni recourent aujourd’hui à la même vieille ficelle. En 48 heures, selon les sondages, le résultat des votes pour Barak lui assurerait cinq sièges supplémentaires à la Knesset. Soit environ 80 morts Palestiniens pour chaque siège. Mais il est difficile de marcher sur un tas de cadavres. Ce succès pourrait s’évaporer en une minute si la guerre était considérée comme un échec par l’opinion publique israélienne. Par exemple, si les roquettes continuent de frapper Beersheba, ou si l’attaque au sol provoque de lourdes pertes israéliennes.

    Le calendrier a également été choisi méticuleusement sous un autre angle. L’attaque a commencé deux jours après Noël, lorsque les dirigeants américains et européens sont en vacances jusqu’au nouvel an. Avec pour calcul : même si quelqu’un voulait essayer de mettre fin à la guerre, nul ne peut renoncer à ses vacances. Cela garantissait de disposer de plusieurs jours à l’abri de pressions.

    Une autre raison à présidé au choix du moment : ce sont les derniers jours de George Bush à la Maison Blanche. On pouvait s’attendre à ce que ce sanglant imbécile soutienne la guerre avec enthousiasme, ce qu’il a fait bien sûr. Barack Obama n’est pas encore entré en fonction et a eu à sa disposition un prétexte tout fait lui permettant de garder le silence : « il n’y a qu’un seul président ». Ce silence n’est pas de bon augure pour le mandat du président Obama.

    La préoccupation principale a été : ne pas répéter les erreurs de la deuxième guerre du Liban. Cela a été répété sans cesse sur toutes les ondes et durant tous les talk-shows.

    Cela ne change rien aux faits : la guerre de la bande de Gaza est une réplique presque identique de la deuxième guerre du Liban.

    Le concept stratégique est le même : terroriser la population civile par des attaques aérienne sans relâche, semant la mort et la destruction. Cela ne pose aucun danger pour les pilotes, car les Palestiniens n’ont aucune arme antiaérienne. Le calcul est celui-ci : si toute les infrastructures permettant la vie quotidienne dans la bande de Gaza sont totalement détruites et que l’anarchie totale s’ensuit, la population va se soulever et renversera le régime du Hamas. Mahmoud Abbas reviendrait alors dans la bande de Gaza dans les chars israéliens.

    Au Liban, ce calcul n’a pas fonctionné. La population prise sous les bombardements, y compris les chrétiens, s’est ralliée derrière le Hezbollah et Hassan Nasrallah est devenu le héros du monde arabe. Quelque chose de semblable va probablement se produire cette fois-ci également. Les généraux sont des experts en ce qui concerne les armes et la manoeuvre des troupes, mais pas en psychologie des masses.

    Il y a quelque temps, j’ai écrit que le blocus de Gaza était une expérience scientifique visant à savoir jusqu’où on peut affamer une population et transformer sa vie en enfer avant qu’elle ne rompe. Cette expérience a été menée avec l’aide généreuse de l’Europe et les États-Unis. Jusqu’à présent, elle n’a pas réussi. Le Hamas s’est renforcé et la portée de la Qassams s’est accrue. La guerre d’aujourd’hui est une continuation de cette expérience par d’autres moyens.

    Il est possible que l’armée « n’ait pas d’autre choix » que de re-conquérir la bande de Gaza, car il n’y a pas d’autre moyen d’arrêter les Qassams - sauf à parvenir à un accord avec le Hamas, ce qui est contraire à la politique du gouvernement. Lorsque l’invasion terrestre commencera, tout dépendra de la motivation et des capacités des combattants du Hamas vis-à-vis des soldats israéliens. Personne ne peut savoir ce qui va se passer.

    Jour après jour, nuit après nuit, la chaîne en arabe Al Jazeera diffuse des images atroces : des piles de corps mutilés, des parents en larmes à la recherche de leurs proches parmi les dizaines de cadavres étendus sur le sol, une femme tirant sa petite fille de sous les décombres, des médecins sans médicaments tentant de sauver la vie des blessés. (Al Jazeera en langue anglaise, contrairement à son homologue en arabe, a effectué une étonnante volte-face, diffusant seulement des images aseptisées et reprenant la propagande du gouvernement israélien. Il serait intéressant de savoir ce qui s’est passé là-bas.)

    Des millions de spectateurs voient ces terribles scènes, image après image, jour après jour. Ces images sont inscrites en leurs esprits pour toujours : horrible Israël, abominable Israël, inhumain Israël. Toute une génération d’ennemis. C’est un prix terrible, que nous allons être obligés de payer longtemps après que les autres résultats de la guerre elle-même auront été oubliés en Israël.

    Mais il y a autre chose qui s’inscrit également dans l’esprit de ces millions de spectateurs : l’image de ces régimes arabes, passifs, misérables, corrompus.

    Comme le voient les Arabes, un élément ressort au-dessus de tous les autres : le mur de la honte.

    Pour le million et demi d’Arabes dans la bande de Gaza qui souffrent terriblement, la seule ouverture sur le monde qui ne soit pas contrôlée par Israël est la frontière avec l’Égypte. C’est seulement par là que peuvent parvenir la nourriture qui permet la vie et les médicaments qui peuvent sauver les blessés. Cette frontière demeure fermée au pire moment d’horreur. L’armée égyptienne a bloqué la seule issue permettant à l’alimentation et aux médicaments d’entrer, alors même que sur les chirurgiens opèrent les blessés sans anesthésie.

    D’un bout à l’autre du monde arabe résonnent les paroles de Hassan Nasrallah : Les dirigeants de l’Égypte sont les complices de ce crime, ils collaborent avec l’« ennemi sioniste » en tentant de briser le peuple palestinien. On peut supposer qu’il ne désignait pas uniquement Moubarak, mais aussi tous les autres dirigeants, du roi d’Arabie saoudite au président palestinien. En voyant les manifestations dans le monde arabe et en écoutant les slogans on a l’impression que pour de nombreux Arabes leurs dirigeants sont au mieux pathétiques et misérables, au pire des collaborateurs.

    Cela aura des conséquences historiques. Toute une génération de dirigeants arabes, une génération imprégnée de l’idéologie du nationalisme arabe laïque, les successeurs de Gamal Abd-al-Nasser, Hafez al-Assad et Yasser Arafat, pourrait être balayée de la scène. Dans le monde Arabe, la seule alternative viable est celle de l’idéologie fondamentaliste islamique.

    Cette guerre l’écrit en lettres capitales : Israël a manqué une chance historique de faire la paix avec le nationalisme arabe laïque. Demain, il pourra être confronté à un monde arabe uniformément fondamentaliste, un Hamas multiplié par mille.

    L’autre jour, mon chauffeur de taxi à Tel-Aviv réfléchissait à voix haute : Pourquoi ne pas mobiliser les fils des ministres et des membres de la Knesset, les rassembler en une unité de combat et les envoyer à la tête de la prochaine attaque terrestre sur la bande de Gaza ?

    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2454

  15. En tout cas, l'adossement de la CFDT et de la FGAAC a occupé les discussions il y a quelques temps, j'attends de lire les commentaires de certains sur cette nouvelle union, en effet que peut-il y avoir de commun entre un syndicat de Cadres et un syndicat dit influé par les "trotskistes"?

    C'est bien la question que je me pose ! lotrela

    les "camarades" du Parti Ouvrier Indépendant vont devoir pactiser et travailler avec les valets du capitalisme qui les oppresse ! Étonnant non ?

    Et ceux qui n'y verrait que vile manœuvre électorale se trompe bien sûr, puisque sur les grand et gros dossier ils vont même tenter d'avoir une expression commune. J'aimerais pas être le rédacteur ça va être du chêne noueux ! héhéhé

    j'ai vu aussi qu'il y aurait même un mariage à trois avec la CFTC sur PSE. Les expressions communes vont être du grand art

  16. Alors merci encore pour encore toutes ces réponses. Ce que vous me dites c'est ce qu'on m'a dit déjà plusieurs fois mais çà me fait sourire. C'est comme quand je parle d'une fille dont le physique ne me plait pas. Si on me demande ce que je pense d'elle je dirais: elle est "gentille". Je change de sujet là mais c'est juste pour dire que je trouve que c'est de la foutaise ce système.

    Pour mon parcours il est encore très court pour le moment. Les questions que je me pose ne viennent pas d'une/des notations mais de promesses non tenues pour le moment. Les jeunes de nos jours sont paraient-ils sont très exigeants et impatients. Dans mon cas c'est bien vrai. Je me dis que quand on veut quelque chose il faut s'en donner les moyens. J'ai rendu déjà beaucoup de services à ma hiérarchie et pour le moment j'ai pas de retour donc si pour avoir ce que je souhaite il faut que je change de boîte je m'en donnerais les moyens.

    Ouais très très pressé comme gars ... tu es rentré à quel âge avec quel niveau d'étude ? Bac+2 rentré à D1-14 avec E1-16 à l'exam ? Et maintenant tu es en poste pour apprendre le métier, normal.

    Si le métier te plait et bien apprend la patience, postule pour différents postes opérationnels pour apprendre toutes les facettes des métiers de la circulation. Après tente de prendre un poste de DPX, pour aller vite ensuite prépare l'examen de CTMV, mais n'espère pas l'avoir sans une réelle expérience terrain. une fois CTMV eu tu pourra prétendre à être DUO puis DET puis de en plus plus haut dans la hiérarchie si tu es souple compétent et mobile.

    N'oublie jamais par contre que les cheminots de la filière 27 ne respectent et n'obéissent à leur chefs que s'il lui reconnaissent une réelle connaissance métier. Les jeunes branleurs qui se la pètent et qui ne maitrisent pas leur métier on leur fait vite comprendre le mépris que l'on a pour eux.

    Le coup du "J'ai rendu déjà beaucoup de services à ma hiérarchie et pour le moment j'ai pas de retour" me fait bien marrer. Tu as la cervelle déjà bouffé par la servilité, la preuve de l'obéissance et la carotte qui va avec. Nous ne sommes pas encore tout à fait dans une boite privé, mais dans une EPIC avec des missions de service public, ta hiérarchie, à qui tu cherche à complaire, n'a pas de pouvoir extraordinaire à part donner une bonne appréciation et faire suivre les recommandations. Bien sur tu aura une bonne GEXCI ou GIR, mais n'espère pas sauter toutes les étapes parce que tu "rend des services", les services tu les rends avant tout au service public pour que les trains circulent et que le service soit assuré à l'heure.

    J'ai presque 30 ans de réserve dans la boite, des services j'en ai rendu des centaines, j'ai jamais attendu une récompense en échange. Cela me semble normal de faire une effort pour assurer le service, bien entendu pour des problèmes liés à l'inopiné et non pas à des défauts de l'organisation. La philosophie ici n'est pas tout à fait la même que dans le privé, mais si tu bosse bien et si tu passe des exams, tu peut faire une très belle carrière au bout du compte, faut juste être un peu plus patient.

    • J'adore 1
  17. Pour compléter les résultats par section

    http://www.pour-politis.org/spip.php?article657

    Prud'homales : les résultats définitifs

    Jeudi 4 décembre 2008 à 11:26 :: Thierry Brun ::#657 ::rss Voici les résultats par section (collège salariés), publié jeudi 4 décembre par le ministère du Travail et portant sur la quasi totalité des bulletins de vote.

    SECTION INDUSTRIE Abstentions : 66 %

    Résultats, en pourcentages des suffrages exprimés

    Syndicats (entre parenthèses rappel 2002) : CGT : 41,8 (39,54), CFDT : 20,8 (23,57), FO : 17,7 (19,67), CFTC : 7,8 (8,36), CFE-CGC : 5,2 (4,71), Unsa 3,8 (2,54), Solidaires : 1,9 (0,53), Divers : 1,0 (1,09).

    SECTION COMMERCE Abstentions : 79%

    CGT : 34,9 (33,09), CFDT : 20,8 (23,76), FO : 17,3 (20,40), CFTC : 9,2 (10,04), Unsa : 6,8 (5,22), CFE-CGC : 5,2 (4,58), Solidaires : 4,9 (2,10), Divers : 0,9 (0,81)

    SECTION AGRICULTURE Abstentions : 76%

    CFDT : 28,6 (31,91), CGT : 26,3 (23,90), FO : 16,3 (17,94), Unsa : 9,4 (9,04), CFE-CGC : 7,8 (5,72), CFTC : 7,0 (7,66), Solidaires : 4,1 (2,82), Divers ; 0,5 (1,00)

    SECTION ACTIVITES DIVERSES Abstentions : 77,4%

    CGT : 32,9 (30,72), CFDT : 23,5 (26,37), FO : 15,8 (19,19), CFTC : 8,9 (10,37), Unsa : 7,7 (6,00), Solidaires : 5,6 (2,31), CFE-CGC : 5,0 (3,98), Divers : 0,7 (1,06)

    SECTION ENCADREMENT Abstentions : 70,1%

    CFE-CGC : 27,9 (22,81), CFDT : 23,0 (28,64), CGT : 16,7 (15,81), CFTC : 10,6 (11,43), FO : 9,3 (9,48), Unsa : 7,4 (8,16), Solidaires : 2,9 (1,29), Divers : 2,2 (2,36)

    Le scrutin marque aussi un changement chez les employeurs, les syndicat du patronat traditionnel Medef, CGPME et UPA regroupés dans l'UDE obtenant tout de même 72,1% des suffrages, mais en forte baisse devant l'AESS, en faveur d'une "économie solidaire" qui obtient 19%, soit 7,7 points de plus qu'en 2002.

  18. La "gauche de la gauche" empêtrée dans les rivalités

    .... et du Parti ouvrier indépendant (POI),

    Bon Ils ont juste oublier le Parti des travailleurs

    et quelques groupe anarcho, ultra gauche...

    Non Dom il n'ont oublié personne, ils parlent des parti qui se présentent aux élections pas de ceux qui n'en veulent pas, les anar ne souhaitent pas être élus dans une démocratie représentative.

    et ils n'ont pas oublié non plus le PT puisque celui-ci est devenu le POI depuis quelques temps déjà.

    Faire les mises à jour, faire les mises à jour, faire les .... lotrela

  19. Ça ressemble un peu à ce qu'on m'a déjà dit au niveau local, à Annemasse. "Ça ne te plait pas ? Eh ben prend ta carte, investis toi et modifie les choses de l'intérieur, on a besoin de toutes les opinions". Oui, ce raisonnement est compréhensible. Mais prendre sa carte, quelque soit le syndicat, signifie pour moi adhérer aux idées générales. Le problème, c'est d'une part d'obtenir ces idées, qui sont parfois très peu représentées au niveau local (et parfois totalement contradictoire !), et d'autre part, je me vois mal arriver avec mes 25 ans et même pas 2 ans dans la boite en donnant des leçons à des anciens. Donc pour le moment, non, désolé, je n'en suis pas encore arrivé au stade de prendre ma carte, je préfère me débrouiller à mon petit niveau. Ça ne signifie pas que je sois buté et que je ne changerai jamais d'avis, et ça ne signifie pas non plus que je ne réfléchisse pas. Pardon si j'ai mal compris ta phrase.

    Gom

    mon idée n'était pas de te dire qu'il fallait adhérer à un syndicat pour changer les choses, mais de te faire voir qu'il n'y a pas pour l'instant pas beaucoup d'autres alternatives dans la dénomination des groupes qui s'organisent pour défendre leurs intérêts ( syndicat, parti ou lobby ). La différence est dans les structures, dans la manière de concevoir la démocratie et dans la mise place des pouvoirs et contre-pouvoirs pour la gérer.

    Dans une organisation démocratique l'avis d'un jeune sans expérience à tout autant d'importance que celle d'un vieux briscard car justement elle permet souvent d'amener une vision neuve que les "vieux" trop rodé à leurs usages ne voient plus.

    La jeunesse est aussi utile pour que les vieux transmettent leur savoir, même si bien évidement les jeunes l'adapterons à leur temps. Il ne faut pas penser une organisation syndicale comme une autre forme de la hiérarchisation sociale, mais plus comme une entité solidaire ou la mise en commun des énergies et des réflexions fait théoriquement avancer les choses ( bien sur il existe des orga hiérarchisé et des vieux avec des égos surdimensionné, mais les jeunes sont là pour les rendre ringardes et ringard non ? :Smiley_58: )

    Comme tu dis, il faut se sentir prêt... Ce qui n'est pas encore mon cas. J'en suis au stade "jeune rebelle", qui se bat contre les représentants syndicaux qui tentent d'imposer la pensée unique. Mais peut être qu'un jour je franchirai le pas, l'avenir le dira mdrmdr Un des plus gros problèmes étant d'être en phase avec les idées d'un syndicat. Chaque syndicat a des bonnes idées, chaque syndicat en a des mauvaises. Il me faut aussi le temps pour que l'image de chacun s'affine.

    En tout cas, merci pour ta réponse objective, sans parti pris :)

    Gom

    A moins d'être un imbécile ou un aveugle nous ne sommes jamais en osmose totale avec les idées d'un syndicat. Les textes qui guident nos actions ne sont pas des dogmes mais des pistes pour l'avenir qui peuvent (doivent) être constamment remis en débat.

    Les adhérents ne connaissent pas tous les textes et ne sont pas tous en capacité de tenir un débat sur les sujets de fond et les visions d'avenir, mais il doivent au minimum se retrouver sur les principes et sur le cahier revendicatif de base qui sont les objectifs à plus ou moins court terme et sur les moyens que l'on va mettre en œuvre pour les atteindre.

    Va sur les site des OS tu devrait y trouver les textes fondateurs, les textes de congrès, les cahiers revendicatifs et les orientations d'actions. Si tu lis tout tu devrait à la fin avoir une bonne idée des orientations de chacun et des différences avec les autres.

    Et je le redis, pour être sur d'avoir une OS qui correspond à ta vision de la démocratie interne qui doit y régner, intéresse toi au fonctionnement, à la forme que prend la délégation de pouvoir et aux statuts et règlement intérieur.

  20. Suite à l'exécution brutale et sans pitié d'un jeune élève de 15 ans dans les rues d'Athènes par un policier, des émeutes ont éclatés en Grèce.

    ..............

    En attendant, les émeutes continuent dans les quartiers populaires grecques, un peu partout dans le pays.

    Solidarité inconditionnelle!

    D'après ce que tu écris, le tir du policier était donc justifié..

    A vous lire tous les deux je me dis que nous sommes bien mal barré.

    Au premier : ta solidarité inconditionnelle va aux émeutiers je suppose :Smiley_58:

    si je comprend la réaction émeutière de ceux qui sont proches du gamin, je ne comprend pas en quoi cette solidarité inconditionnelle ici va servir la famille de cette victime, la justice et même faire évoluer la société contre les violences policières ?

    Moi ma solidarité inconditionnelle va à la victime et à tous ceux qui dans le calme vont tout organiser pour que la justice soit rendu sans que des émeutes servent à justifier à postériori le geste d'un policier, qui dépositaire de la force public pour le maintien de l'ordre, l'a utilisé pour jouer au cowboy.

    Au deuxième : rien en justifie l'abus de force public, excepté la légitime défense, mais les policiers ne doivent pas tirer à bout portant pour un simple jet de cailloux ( oubli des sommations ? ), ou la défense d'une personne dont la vie se trouverait en danger ( ce qui n'est pas le cas ).

    Alors comment peux tu juger que c'est justifié de tirer pour une simple prise à partie, la disproportion est tellement flagrante que tu ne peux cautionner un tel geste. C'est la porte ouverte à toute les dérives policières et au glissement d'une démocratie à une dictature. Je ne dis pas que jeter des cailloux sur les voiture de police n'est rien, je dis qu'en démocratie il y a des règles et que la justice ne doit pas être expéditive.

    Vous êtes tous les deux dans une exagération qui ne vous honore pas. J'espère m'être trompé dans mon appréciation de vos propos et je suis sur que vous allez me rectifier en ce sens.

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