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Le Web des Cheminots

Bandaa Bono

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Messages publiés par Bandaa Bono

  1. Cette connerie de réforme syndicale a au moins l'avantage de permettre à certains de s'amuser et de disserter!

    Pendant que d'autres pensent à ne pas se faire bouffer par des grosses OS qui n'en ont rien à foutre de "leurs petits problémes quotidiens".

    je ne vais pas réexpliquer mon amusement, voir mon post au dessus, après si tu as des angoisses de te faire bouffer par la "grosse" CFDT ou la grosse "CGT" et bien rejoint la petite SUD ( joke :Smiley_40: ) qui n'en a rien à foutre de cette loi et qui continuera son chemin sans alliance en cohérence avec son projet et ses objectifs.

  2. Cool :Smiley_40:

    Pendant que certains, effectivement vont devoir se battre pour continuer d'accomplir leurs missions et rester autant que possible fidèles aux engagements pris avec leurs adhérents et le monde du travail, ceux qui se sont commis avec le gouvernement et le MEDEF pour tenter de se partager le terrain à eux seuls, en "nettoyant le terrain", se marrent... enfin, au moins un.

    Donc si le capitalisme c'est l'exploitation de l'homme par l'homme, le syndicalisme fort (en France, ça peut faire sourire) c'est bien effectivement le contraire .

    Pour intéressantes, sinon pertinentes, que soient tes analyses, Bandaa Bono, le ton de ton post est bien conquérant et méprisant ...

    Ouch quelle réaction, je n'aurais pas cru cela de toi, qui est un gars qui réfléchit :Smiley_40:

    Bon, alors, je précise ma pensée : si je marre, ce n'est pas parce que l'objectif de l'accord CGT/CFDT/MEDEF/Gouvernement finalement se réalise sur le terrain ( je suis totalement contre cet accord ), mais parce ce que l'on voit là est avant tout un formidable reflexe de survie d'appareils remplis de bureaucrates syndicaux déconnectés pour la plupart, des salariés. De gars qui ne travaillent plus en service décalé, ni à la production depuis longtemps et qui n'ont pas envie de retourner au taff.

    C'est quand même drôle de voir de telles danses du ventre ( au sens littéral, pour bouffer ) entre des gars qui ne pouvaient pas se blairer et qui maintenant s'adorent et se trouve même des points commun et des convergences ( il n'y a voir comment ils se surnomment en interne et il n'y a qu'à lire les compte rendu interne de réunion de ces OS pour s'en rendre compte ).

    Pas une seconde avant cette loi sur la représentativité, ils n'ont songés à fusionner, chacun défendait son pré carré, son identité et ses petits avantages. Et d'un seul coup, virage à 180°, fini l'identité si singulière de chacun, vive le rassemblement, on s'aime contraints et forcés, mais on s'aime quand même. allez ressert moi une louche de cette bonne soupe.

    Je suppose qu'en plus, il n'ont pas demandé l'avis de leurs adhérents avant de commencer leurs approches mutuelles. Ce sont des tractations d'appareils, il ne demandent la validation de leur travail de fusion/rapprochement une fois l'accord de l'autre appareil obtenu et l'argumentaire pour mieux convaincre réalisé. Et pour les convictions qui nous différentaient, maintes fois réaffirmées auparavant, on s'assoit dessus car elle gènent la survie de l'appareil !

    Je ne me sent pas conquérant, je ne suis ni à la CGT, ni à la CFDT (depuis 2003 ) ni au Médef ! j'aurais préféré que la présomption irréfragable reste et qu'elle soit accordée plus facilement à toutes les autres organisations existantes. Plutôt qu'une union forcée sur la base de la survie, il aurait été préférable de laisser chacun exister, tout en diminuant les postes mis à diposition partout, pour obliger chaque OS à redéfinir tranquilement son projet syndical en dehors des contraintes alimentaires des permanents.

    Alors oui, par contre je suis méprisant, mais uniquement avec ces permanents qui abandonnent leurs convictions, pour toujours pouvoir bouffer à la gamelle. Avec ces aparatchiks qui vivent sur le dos de la bête, qui veulent garder leurs petits pouvoirs et avantages et qui sont prêt à toutes les compromissions pour cela.

    je ne le suis pas avec les militants de tous bords, qui in fine, choisiront de rester ou de partir mais uniquement en fonction de leurs conviction, du projet syndical dévellopé et des actions à mener en conséquence.

    Pour l'instant, les syndicats minoritaires à la SNCF auraient pu continuer à vivre et essayer de devellopper leur projet, qui leur tenait tant à coeur avant, sans pouvoir signer ou dénoncer des accords soit, mais surtout sans avoir de place dans toutes ces petites réunions nationales et réginales de suivi d'accord ou l'on brasse de l'air mais ou la journée est payé par le patron, sans toutes ces places de représentant dans les CER et les 20heures mensuelles qui vont avec, sans toutes ces invitations à des réunions nationales de travail sur les sujets à venir et c'est sans doute là que le bât à blessé.

    Ceci dit j'attend toujours la suite du feuilleton avec impatience.

  3. Amusant ces nouvelles, franchement amusant !

    Il faut savoir tout d'abord que la négociation sur le protocole électoral de 2009 est engagé avec la direction, et que celle ci n'aurait pas la même lecture de la loi que les OS. En clair, la reconnaissance d'une OS au niveau des Etablissements se ferait au niveau du CER, selon la lecture de la direction et non plus au niveau des Etablissement métiers proprements dis. Une OS pourrait avoir des élus dans les établissements et donc passer la barre des 10%, si elle ne passe pas la barre à l'élection CE et bien elle serait privée de représentant. Les petites OS FGAAC, CGC, FO et CFTC n'existent dans les CER bien souvent que par leur unique représentant. Donc je pense que cela va aider à des rapprochements contre nature.

    Pour la bureaucratie syndicale c'est un réflexe de survie , l'objectif est d'atteindre un seuil critique pour continuer à engranger des voix et pouvoir avoir des ASL ( agent en service libre ), continuer à faire tourner la boutique et garder sa place. Et éventuellement pouvoir continuer à signer des accords par alliance. Mais la position des appareils politiques des syndicats sera sans doute difficile à faire passer sur le terrain auprès de militants qui parfois ne s'apprécient guère et s'affrontent par moment, auprès des adhérents qui vont bien avoir du mal à suivre les lignes zigzagantes de leurs directions entre les dires d'hier et les dires du jours.

    Prenons d'abord ce qui est sur le rapprochement FGAAC CFDT :

    En tant qu'ex CFDT, et pour avoir connaitre la position de ceux qui y sont resté sur le syndicalisme catégoriel, ça va être chaud ! Ils fustigeait déjà les équipes de roulants CFDT, quand elles existaient encore, pour leur "tendance au catégoriel" et pourtant ses équipes passées à la CGT ou à SUD en 2003 sont bien moins catégorielles que la FGAAC. Alors la cohabitation risque de ne pas être facile. On remarquera quand même que le glissement à droite de la CFDT permettra peut être au pacs de tenir.

    Malgré cela je doute que cela passe comme une lette à la poste auprès des adhérents des deux parties. Surtout qu'à terme c'est bien évidement l'absorbtion de la FGAAC par la CFDT et le suivisme dans les objectifs de la confédération.

    Pour celles pas encore réalisées :

    CGC et UNSA cela ne devrait pas poser beaucoup de problèmes. Un truc marrant à noter dans la dernière crise interne de la CGC une partie de son équipes dirigeante s'était barré à la CFDT et à la CFTC, pour certains si la CFTC s'allie avec eux ce sera un retour au bercail.

    La CFTC avec l'UNSA et la CGC cela ne me choque pas particulièrement, par contre c'est sûr que les adhérents CFTC exécution auront du mal à s'y retrouver tant il est vrai que l'UNSA ( ex FMC ) est principalement préoccupée par les notations des cadres et le reclassement de ceux-ci à chaque réorganisation. Ce qui aurait été drôle c'est un rapprochement CFTC et CFDT mais revenir à ce qui existait avant 1964 aurait posé trop de problème d'étiquette et d'histoire.

    Tiens puisque l'on parle d'étiquette sous quelle dénomination cet attelage courra ? : UNSA ?

    j'ai gardé pour la fin le possible rapprochement CFTC et FO évoqué dans l'article : le mariage de la carpe de bénitier avec le lapin anticlérical du POI ! là je serais mort de rire, nous atteignerons le comble du ridicule, plus exactement le comble de la stratégie du bureaucrate syndical qui cherche à sauver sa place. Que peut il y avoir de commun entre un militant CFTC plutôt traditionaliste de droite et plutôt anti communiste et un militant FO anarcho syndicaliste anticapitaliste bouffeur de curé du POI ( parti ouvrier internationaliste, ex PT, ex MPPT ) tendance dominante dans FO cheminot ??

    Si cela se réalise il y aura de la scission dans l'air et du déchirage de carte dans les deux parties.

    Pour les deux restant CGT et SUD je crois pas que cela bougera pour l'instant, le syndicalisme rassemblé et centralisé de thibault ne fera pas bon ménage avec le syndicalisme autogestionnaire et mouvementiste de SUD, et surtout la dérive réformiste de la CGT sera totalement rédhibitoire pour les Sudistes dont bon nombre maintenant sont des ex CGT qui se sont barrés à cause de cela. Si FO se marie avec les réformiste alors oui les militants de gauche de FO se barrerront plus facilement à SUD qu' à la CGT ( question d'histoire puisque FO est une scission de la CGT ).

    Après je pense qu'une recomposition CGT/SUD/FO à la SNCF sera aussi lié, dans un avenir plus lointain, à la formation d'un parti à la gauche de la gauche, genre NPA ou autre, mais qui permettrait à toutes les composantes politiques présentes dans ces syndicats de s'y retrouver (après avoir mis à plat leurs différences ) et d'avoir ainsi un relais politique aux luttes qu'elles mèneraient. Et à terme éventuellement de penser à une union/fusion pour plus d'efficacité. Mais bon j'y crois pas trop à court terme car il faudrait redéfinir la base politique : quelle société demain ( ça c'est encore jouable ) et la gestion et la répartition du pouvoir ( là c'est plus coton ).

    En tous cas j'attend les prochains épisodes avec impatience.

  4. Je considère qu'un syndicat ultra minoritaire a le droit d'exister tout simplement parce que la liberté d'expression est une base fondamentale de la démocratie.

    Un syndicat puissant ne signifie pas qu'il aura une stratégie qui lui permettra d'avancer dans ces luttes. Une fois encore tu oublies totalement le contexte politique, physionomique et économique de notre société (voir mon premier message). Et si la direction comme le gouvernement actuel ont des boulevards devant c'est avant tout parce que ces contextes environnementaux ne sont pas en faveur des salariés, l'histoire est telle qu'elle est. Dans les années 30, les gens étaient beaucoup plus politisés mais aussi beaucoup plus solidaires avec une conscience de classe. AUCUNE avancée sociale n'a été donnée sans lutte. Tant que chacun d'entre nous n'aura pas pris conscience que ses intérêts ne sont pas ceux des gens qui nous gouvernent, tant que nous aurons peur de perdre quelques pécules pour notre petit confort matériel, tant que nous nous contenterons que de l'information TF1 et consorts pour comprendre la réalité du monde et de notre environnement, tant que nous ferons du mimétiste en voulant une plus belle voiture que notre voisin alors nous perdrons encore et encore ce que nos ancêtres ont gagné par la lutte. Ca fait trente ans qu'on nous dit que la lutte des classes n'existe plus et qu'il n'y a aucune alternative, qu'on s'arrange pour que chacun reste chez soi dans sa belle maison en lotissement. Voilà comment on fabrique le consentement.

    Voilà à mon sens les vrais causes du problème que tu soulèves. Que tu considères le système archaique c'est ton droit mais le critiquer en étant incapable de démontrer pourquoi il l'est à part sa difficulté à obtenir des avancées quant à ses revendications, c'est un peu léger pour quelqu'un qui voit dans un nouveau syndicat la solution au problème.

    ALors mon gars que proposes tu en disant que c'est la seule chance de s'en sortir ? Quel syndicat tu proposes ? Je ne comprends pas où tu veux en venir.

    Bonne soirée

    D'abord Artidam bravo belle analyse je suis à 100% d'accord avec toi, à la fin tu repose la question que j'avais posé à cohiba au début mais à laquelle il n'a toujours pas répondu.

    Eh oui un nouveau syndicat mais de quel type et pour quels objectifs et avec quels moyens, et surtout quelles nouveautés que l'on ne trouve pas ailleurs qui pourraient faire adhérer les salariés à ton projet ?

    artidam je suis d'accord avec toi sur beaucoup de tes points ( ton analyse de la société est celle que je partage moi pour ma part je ne consomme que le strict minimum ) comme tf1 par exemple mais un syndicat minoritaire qui fait n'importe quoi et surtout qui dis amen à la direction je vois pas bien où est l'intêret du cheminot ' ouvrier ' si ce n'est qu'il ne soit pas représentatif !

    je me doute bien aussi que tu ne peux pas faire l'unanimité même avec un nouveau syndicat et qu' il ne regroupera pas 100 % des concernés mais si la qualité y est c'est bien là l'essentiel

    là tu répond en parti à Artidam sur la démocratie, mais pas sur le fond politique et pas sur les nouveautés que tu souhaiterai dans ton nouveau syndicat par rapport à l'offre déjà existante.

    je vais t'aider, si tu souhaite récupérer des militants rodés d'autres OS tu dois absolument clarifier, personnellement je ne militerais pas dans une organisation uniquement catégorielle, ni dans une organisation qui n'aurait pas pour objectif final la transformation sociale par la suppression du capitalisme, du productivisme et du consumérisme.

    A mon avis l'on ne peut en tant que militant ne servir que d'urgence sociale, il faut à un moment arrêter de lutter indéfiniment contre les mêmes effets pervers d'un système économique, mais être acteur de son changement.

    alors ta vision en détail c'est quoi exactement point par point ?

  5. Au vu de ton discours je me demande si tu as déjà pris ta carte quelque part et si tu as déjà milité. Va déjà voir dans un des syndicats qui correspond le mieux à tes convictions, investis toi et après tu pourras refaire le syndicalisme. Rien n'est simple et trouvez la bonne stratégie ne constitue pas à elle seule la solution aux problèmes.

    Le contexte économique, la physionomie de la société (individualisme, consumerisme, perte de repères politiques...) et le contexte politique national et international constituent des éléments à prendre en compte pour juger du rapport de force entre la classe dominante et la classe dominée.

    Je suis tout à fait d'accord avec cela, si le syndicalisme était simple cela ce saurait depuis longtemps, ce serait comme si les ouvriers ne votaient qu'à gauche.

    la meilleure façon d'en comprendre la complexité est de militer ... et d'étudier ainsi la nature humaine koiquesse

    Maintenant unir dans un seul syndicat les roulants et les cheminots en service décalé pourquoi pas : mais sur quelles bases ( syndicalisme réformiste, de transformation social, révolutionnaire ou juste catégoriel ? ) et pour quels objectifs ? ( financiers, conditions de travail, interprofessionnel ou autre ? )

    Et surtout quelles nouvelles solutions propose tu pour faire adhérer à un tel projet les salariés concernés, comment travaillera tu les consciences et réglera les antagonismes inhérents aux désirs différents de tant d'individus ? Sans parler du fait que sur le terrain de la lutte dure tu va te frotter à la concurrence CGT, SUD et FO et qu'ils ne te feront pas de cadeaux.

  6. je prends l'exemple des retraites pour montrer que tout le monde était contre et que maintenant tout le monde a une bonne excuse pour rester même si la reforme ne le touchait pas .

    Le fret avec tout les volontaires la direction nous la joue de même,mais en mettent les OS en difficulté,car sur le terrain beaucoup sont prêt a lâcher une partie du RH pour sauver leurs job.

    Ok pour l'exemple c'est mieux expliqué comme cela.

    Il est fort possible que pour le fret, si l'on perd, que cela se passe aussi comme cela, pour autant cela ne changera rien à mon avis à la stratégie des OS. Elle ne sont pas dans l'après, cherchant à deviner comment se comporteront les cheminots en cas de défaite, et du coup essayer d'adapter leur stratégie du moment à cette analyse.

    Il y a deux choses différentes à voir, d'abord l'analyse et les choix d'action des OS et les positionnements individuels des cheminots concernés qui eux se positionnent moins politiquement et plus par rapport à leur propres contraintes.

    Ce n'est pas parce que beaucoup seraient prêt, selon toi pour sauver les meubles, à accepter une grosse régression, que les OS doivent entériner cet état de fait. S'il y en avait tellement qui croient qu'il n'y a plus aucune chance de sauver le RH en l'état, Nadal n'aurait eu aucun problème pour atteindre le volume de volontaire qu'il cherche non ?

  7. La direction n'attend que cela ,un rejet du projet de volontariat pour donner tout le fret a une filiale .

    Et après on fait quoi ?On se rejette la faute les uns sur les autres ?

    Le projet fret me fait penser au dossier des retraites,il va couter plus cher a la direction qu'avant la reforme .

    Il n'y a qu'a voire le nombre d"ADC qui reste même s' ils ne sont pas toucher par la reforme ,pour le fret ce sera de même si la direction allonge les pesettes .

    Tout a un prix !!!!!!!!!!! pour preuve même certains qui pestaient contre la reforme des retraites font du rabe en 2008 controleursncf mdr

    tu as des argumentaires que je trouve réducteur. Selon toi, nous n'aurions donc que 2 choix : soit accepter le volontariat et recul social qui va avec, soit se battre contre et de fait donner le fret à une filiale (donc perdre encore).

    Cet une vision des plus négative, qui considère que face à la mondialisation et au dumping social qui va avec toute lutte pour société plus juste est vouée à l'échec, et qu'en sorte nous devons courber l'échine pour le patronat dans sa grande bonté nous laisse un emploi nous permettant de payer nos traites ! !

    Permet moi de ne pas partager cette vision du monde. Si l'on t'écoute il n'y aurait jamais eu aucun progrès social, puisque le discours que l'on nous sert maintenant est celui qui nous a toujours été servis de tous temps. Et c'est en le refusant et en s'organisant contre, que les salariés ont obtenus des avancés sociales.

    Ensuite tu utilise le conflit des retraites comme argument justificatif. Or il n'y a pas de cause à effet entre le fait de lutter contre la réforme qui était proposé et le fait de faire du rab une fois celle-ci imposée. les agents qui ont lutté contre auraient souhaité gardé l'ancienne formule, mais celle là n'existant plus ils se déterminent donc en fonction de la nouvelle.

    Maintenant la problématique du fret n'est pas simplement une problématique cheminote SNCF, dans votre quotidien, au lieu pour certains, de traiter les mécanos du privé comme des pestiférés, vous feriez mieux de créer des liens et de prendre des contacts avec eux. Nousaurons besoins d'eux et eux de nous pour mettre en place une convention collective de haut niveau commune à toutes les EF. S'organiser collectivement le plus largement possible, c'est le seul moyen de faire face à la mondialisation et la concurrence.

  8. Oui mais comme LES partis politiques et LES syndicats ont toujours chacun des avis divergents et opposés il y en a donc toujours UN qui a raison.

    tu me déçois Dom ! controleursncf

    tu sait bien que toute vérité est relative dans ces domaines, et dépend de l'endroit ou on se place et du postulat de base auquel on souscrit.

    En clair tous on raison, mais pas sur le même plan, les postulats étant différent.

  9. Ben voila tu illustre parfaitement mon idée...Le CRML,on lui flingue son deroulement de carriere,il bosse plus qu'avant,fait des bornes et gagne moins,est passé du titre 1 au titre 2 pour certains,et à l'arrivée c'est qu'on lui a mal expliqué ou qu'il a mal compris....

    Tu crois que si on lui avait expliqué "pour ton bien,on va déqualifier le metier de tractionnaire en te faisant faire le boulot des CRL au titre 2 payé des miettes,et peut etre qu'au bout de 10 ans si on a besoin de CRL on pensera à toi" il aurait dit oui ?????

    On lui a "vendu" le truc comme une avancée sociale alors que c'etait un ENORME recul...

    Et quelques année apres la mise en place onrefuse toujours de dire:"la vraiment désolé,on n'a pas été bon"....

    Je ne connais pas ce dossier "CRML" donc je te crois la dessus, tant qu'il n'y à pas d'avis divergent sur le sujet. J'essayais juste de démontrer qu'une position est relative ne fonction du contexte, de l'avis que l'on peut en avoir et du recul que l'on est capable de prendre.

    pour revenir au sujet initial : que vont faire les OS ?

    Et bien tout simplement attendre une date de réunion de la CNM et le sujet de cette éventuelle réunion, pour voir si l'entreprise va oser modifier l'article 49 du RH0077 pour pouvoir s'affranchir des taquets qui y sont inscrits. A savoir : " en vue de permettre d'établir des conditions de travail répondants aux aspirations du personnel" et "sur la demande du personnel et en accord avec les délégués du personnels concernés".

    Sans une modification de l'article il est impossible de faire travailler des volontaires hors taquets, car il n'y a pas de base juridique valable. Le moindre pékin qui n'est pas d'accord porte plainte au prud'homme et gagne.

  10. Et il est là le problème;par rapport au nombre de personnes encartées, la représentativité de ceux à qui on ne demande pas leur avis passe à la trappe....(tu me diras:"y a qu'a prendre une carte".... :Smiley_36:cestachiermdrmdr )

    Je vais te parler du CRML et localement puisqu'à l'origine il n'y en avait pas de partout:

    Suite à ça dans mon UP la CGT qui etait majoritaire prend gifle sur gifle à chaque election...(3eme sur le depot desormais avec une vingtaine de voix...)

    C'est pas pour ça qu'ils disent "désolé sur le CRML on s'est trompé"....non,non;si c'est pas bien c'est la faute des autres.....

    Tant que les OS n'assumeront pas aussi clairement leurs betises que ce qu'elles claironnent leurs avancées,on ne s'en sortira pas....

    Il faut différencier les sujets généraux englobant tous les salariés et les sujets métiers qui bien souvent sont plus technique, et dont l'appréhension est différente plus lié au pragmatisme du quotidien.

    Dans tous les cas les OS essayent bien sur d'avoir l'avis et le sentiment des cheminots non encartés, plus ou moins sans doute selon leur culture interne et leur implantation sur le terrain.

    Mais il est impossible d'avoir l'avis de tous sans passer par un référendum ou une enquête. Avec la difficulté lié à l'exercice : le référendum est égal à la simplification de la problématique lié à la question pour ou contre, et l'enquête à la formulation des questions pour éviter d'avoir des questions dirigées et des oublis dans les interrogations.

    Et quand bien même nous arriverions tous à donner notre avis sur un sujet, il y aurait bien évidement des avis divergents ce qui obligerait de toutes façon les OS à trancher.

    Pour revenir, au cas que tu évoque, oui des choix perçus comme mauvais par les salariés amènent à des sanctions aux élections. Pour autant cela ne veux pas dire que la position prise est mauvaise cela veux peut être aussi dire qu'elle à été soit mal expliqué et donc mal comprise, soit qu'elle ne correspond pas aux attentes des catégories concernés.

    Mais c'est vrai que l'auto critique publique ne fait parti des habitudes des OS et parait difficile à mettre en place dans un contexte électoral soutenu. Elle sont de toutes façon habitués à subir le jugement des électeurs, à ceux-ci de voter non pas simplement avec leurs sentiments mais surtout avec leur tête en analysant et en se projetant dans les problématiques au delà de leur simple cas personnel.

  11. Pour Chris 13 :

    "Il me semble que sur ce point certains ont signé un texte permettant au gouvernement de s'assoir sur les 35h pour que ça change,non :Smiley_27::Smiley_32:cestachiercestachier "

    Ce n'est pas tout à fait exact la CGT et la CFDT ont signé un texte sur la représentativité en commun avec le MEDEF en acceptant un article sur les heures supplémentaire. C'est le gouvernement qui c'est servis de cette article pour remettre en cause les 35h en le détournant de son esprit initial. Mais bon tu me diras qu'ils ont été assez con pour prendre le risque, dans un accord de représentativité, de parler de temps de travail ! et tu n'auras pas tort :)

    "Il me semble que sur le CRML (bébé de la CGT) on ne leur a pas demandé de negocier un recul social...ils l'ont fait tout seul....

    Demande aux CRML s'ils sont heureux de faire du metier de TB1 à la position 5 et au titre 2....

    C'est donc pour ne pas faire de l'electoralisme que les OS l'ont fermé sur l'abrogation de la lettre de 79 (sauf un peu la fgaac),sur la specialisation,la fin des parcours professionnels......etc,etc;c'est parce que tous les adc etaient contre.....ok,ok :blush::blush::blush: "

    Je ne suis pas mécano, donc je ne connais pas toutes ces histoires de CRML et de lettre de 79, mais je ne vois pas pourquoi une OS devrait demander aux cheminots concernés leur avis avant d'enclencher une action et de donner leur signature. Leur première référence ce sont leurs textes, ceux décidés et validés en congrès. Leur deuxième référence ce sont leur adhérents du champ professionnel concerné, ceux là bien sur qu'ils sont généralement consultés après ils prennent leurs responsabilité et lancent leurs actions et parfois signent. Mais s'ils cherchent toujours à savoir par les contacts quotidien, les tournées et les HIS la tendance et la température il est impossible de consulter tous le monde.

    Le juge de paix, dans l'action c'est le taux de ceux qui suivent et après une signature c'est le vote des salariés aux élections suivante.

  12. Bandabonno

    Tu auras remarqué que cette phrase "avec des syndicats qui negocient et veillent a ce que ca ne devienne pas n'importe quoi non plus , me semble, vu de l'exterieur et du point de vue particulier que je peux en avoir via notre projet CFVA , la meilleure des solutions " est entre guillemées, elle n'est donc pas de moi, merci d'en prendre note.

    oui j'avais bien remarqué que la phrase ne venais pas de toi, mais comme tu y as répondu en l'incluant dans ton post cela m'as permis de faire de même :Smiley_27:

    Maintenant concernant ton intervention, je ne demande pas aux OS de s'assoirent sur leurs convictions et leurs lignes syndicales, mais j'aimerai que cesse ce jeu du tir à pigeons, où la premiere OS qui va oser proposer quoi que ce soit qui est autre qu'une gréve va se faire flinguer par les autres! que cesse ces tracts au ton infantile du genre c'est pas moi c'est lui, ou çà c'est bien c'est moi! Et je le dis tout en précisant que je ne suis pas d'accord avec les propositions de la direction concernant le projet Fret. Mais continuer à ce manége la n'apportera rien de bon aux cheminots, mais bon peut-être avons nous les OS que nous méritons?

    C'est vrai cela peu paraitre puéril, mais cela entre dans le radicalisme stratégique (voir mon post précedent), et si malheureusement les OS en sont réduit à utiliser ces méthodes qui sont parfois à la limite du "terrorisme intellectuel" c'est aussi parce qu'une grand partie des salariés refusent de voir la réalité économique du capitalisme. Aveuglés qu'ils sont, par le mirage de la société de consommation et par la volonté qu'ils ont de vouloir en profiter sans en mesurer le prix à payer, quand il n'y a plus d'utopie économique et social à mettre en contrepoids au capitalisme sans limite.

    Alors quand on n'as pas le rapport de force issue d'une conscience sociale et économique du plus grand nombre on bricole à la marge des stratégies parfois merdiques pour arriver à s'en sortir. Maintenant si l'on est dans le camp de ceux qui pensent qu'il n'y a pas d'alternative au capitalisme, il faut dans ce cas, être prêt à en subir les contraintes, qui ne peuvent que grandir au fur et à mesure que les freins existants, issus du contrat social de l'après guerre sont détruit.

    Si les cheminots veulent "avoir du bon" comme tu le dis, ils doivent compter d'abord sur leur volonté et leur action pour infléchir le cours des choses dans le sens ou il le souhaitent, bref se prendre en charge. Ne pas oublier que les OS n'ont le pouvoir, d'organiser les choses collectivement, qu'en fonction de ce que les cheminots leur donnent.

    S'ils ne recoivent ques des positionnements individualistes et TPMG du genre "sauvez mon niveau de vie mais comptez pas sur moi pour le défendre j'ai pas les moyens " ils ne risquent pas de gagner grand chose et donc d'être contraint de voir les reculs se mettre en place.

  13. comme pour les retraites ,on fait une grevette pour calmer les plus radicaux en sachant que l'ont va négocier et accepter le recul social ????? Si j'ai tout compris .....

    Ce n'est pas ce que j'ai écrit, je dis juste qu'on ne peut pas demander aux OS, dont l'analyse les conduisent à se positionner contre le projet de la direction, d'entrer immédiatement dans des négociations visant de fait à accepter ce projet.

    Après sur le "radicalisme", il y a radicalisme politique (pour certains dis de posture) et radicalisme stratégique (celui dit parfois d'opportunisme).

    Ces deux facettes du radicalisme peuvent être présentes seules ou ensemble, séparément ou simultanément et à divers degrés dans les différentes OS dites "révolutionnaires" (CGT, SUD et FO pour les cheminots).

    Le radicalisme politique est plus présent quand l'action syndicale visant à transformer la société est prédominante, par exemple chez SUD. Leur grille d'analyse anticapitaliste et écologiste les conduits à refuser tout démantèlement des services publics pour le plus grand nombre (et non pas seulement ceux en capacité d'en payer le prix) et tout recul social de quelque nature qu'il soit. Leur revendications pour les salariés et donc les luttes qu'ils mènent sont en adéquation avec leurs analyses et leur projet de transformation social. L'on trouve la même chose chez FO et à un degré moindre à la CGT, pourquoi moindre ? tout simplement parce que il y a une certaine perte de repère idéologique avec la chute du monde communiste et un affrontement en interne entre une ligne pure et dure et une ligne plus réformiste. De plus, il lui faut tenir compte de son grand nombre d'adhérents et de son influence électorale prédominante et des intérêts qui vont avec. D'ou le flottement que l'on peu parfois constater dans l'action. La FGAAC n'est exempte de positionnement politique, mais c'est sur qu'il ne repose pas sur une critique sociale et économique de la société actuelle, mais plus sur un accompagnement visant à tirer un bénéfice catégoriel sans tenir compte d'un ensemble social.

    Le radicalisme stratégique est, soit systématisé pour amener les autres OS les plus proche de soit dans son camp et sur ses choix (CGT et SUD), soit utilisé en fonction des évènements pour exercer une pression quelconque visant un avantage (là toutes les OS l'utilisent à un moment ou à un autre et à des degrés divers)

    toi tu dénonce un radicalisme de posture stratégique visant à calmer une partie des adhérents d'un syndicat et/ou des salariés, par réalisme ou conformisme politique, pour mieux leurs faire accepter le futur compromis négocié et pouvoir le présenter comme grande victoire en préservant ainsi ses intérêts. Je fait pas de statistique mais toutes les OS à un degré plus ou moins grand on du l'utiliser, disons simplement que plus on est dominant dans un champ profesionnel ou catégorielet plus on est tenté de l'utiliser pour préserver sa position dominante. Le petit qui n'as pas grand chose à perdre à peu à gagner à utiliser cette tactique.

    Et bien sur le sujet du fret je n'ai rien qui me dise que CGT, FO et SUD soient prêts à lâcher quoi que ce soit, par contre à la lecture du tract FGAAC "sur le radicalisme qui mène dans le mur" on sent une préparation du terrain à une certaine acceptation des positions patronales, non ?

  14. "avec des syndicats qui negocient et veillent a ce que ca ne devienne pas n'importe quoi non plus , me semble, vu de l'exterieur et du point de vue particulier que je peux en avoir via notre projet CFVA , la meilleure des solutions "

    Le problème avec ce genre de raisonnement c'est qu'il présuppose que les chargeurs et transporteurs resteront dans une certaine limite "raisonnables". Or dans un contexte de concurrence exacerbé, la variable pour emporter les marchés rentable, restera toujours les frais de personnel et les conditions de travail.

    N'attendez donc pas qu'en acceptant de diminuer partiellement vos protections réglementaire cela s'arrêtera un jour, tant que vous n'atteindrez pas le minimum légal la pression continuera à s'exercer. Une fois le seuil atteint ( s'il n'est pas encore descendu par nos gouvernement libéraux qui tripatouillent constamment à la baisse le code du travail ), la pression s'exercera à ce moment là sur la rémunération et sur les primes que vous aurez obtenues en acceptant la dégradation de vos conditions de travail.

    Dans un contexte de libéralisation, il n'y a qu'une convention collective commune à toutes les EF, de préférence alignée sur la réglementation des cheminots, qui peut vous protéger du dumping social. De même que la pression que vous devez exercer sur les EF pour l'obtenir, devra faire l'alliance de toutes les OS et de tous les travailleurs intervenant dans le secteur ferroviaire et en particulier des mécanos.

    Faudrait-il que certaines OS arrétent de ne penser qu'aux élections du mois de mars,à ce jeu là c'est les cheminots et notamment les ADC qui vont morfler. Personnellement j'en ai ras le bol de cet attentisme ou le premier qui va parler se fait flinguer par les autres, et cette guéguerre Rouge/Vert par tract interposé c'est bigbisous , pas que j'y tienne à ces deux là, mais là ou les os devraient travaillaient pour les cheminots ils ne pensent qu'aux élections et leurs pourcentages! Et quand ils ne se battent pas entre eux c'est sur le dos de la FGAAC qu'ils vomissent, pourquoi d'ailleurs auraient-ils peur?

    C'est à celui qui va le plus flinguer et se montrer le plus radical comme-ci c'était la seule réponse à nos maux!

    Ne penser que la seule préoccupation des OS c'est le résultat qu'elle feront aux diverses élection, c'est faire faire de la démagogie facile et se donner le beau rôle en se mettant au dessus de la melée. Ce serait bien de dépasser ces constats faciles et essayer de comprendre que les réalités quotidienne du syndicalisme sont beaucoup plus relatives et complexes.

    Oui la concurence entre les OS existe, c'est une évidence, et c'est totalement lié au processus de représentation électoral qui détermine la représentativité (nationale et locale) et conditionne les moyens obtenus pour travailler. Pour autant, cette concurence, exacerbée en période d'élection, ne prend certainement pas plus de 10% de travail des OS.

    Les positions qu'elles prennent sont avant tout déterminés par leurs propres analyses (sociales, économiques et politiques) et non pas par la positions des autres. Ensuite, il peut y avoir affrontement si les positions et les actions d'une ou de plusieurs vont à l'encontre des positions et actions menées par les autres. C'est normal non ? il ne s'agit que d'expressions et d'actions situées dans un cadre démocratique.

    Que certains cheminots qui ne se projettent pas loin dans l'analyse économique et sociale, qui n'aime pas l'action radicale, souhaitent que des OS transigent et acceptent des reculs sur la réglementation en le négociant et en l'encadrant, est aussi normal. Mais ils ne peuvent pas demander cela à des OS dont le positionnement est contraire. Les OS ne sont pas des girouettes qui collent uniquement à la volonté du plus grand nombre, ce serait là faire de l'électoralisme.

    Chez les mécanos les OS principales (CGT,FO,SUD et FGAAC), à lire les communiqués ne semble pas prêtes à accepter cette régression sociale. Il ne restera donc pour ceux qui souhaitent transiger de voter pour celles qui ne sont actuellement pas représentative chez les mécanos ( CFDT, UNSA et CFTC ) en supposant qu'elle soit d'accord avec cette régression et qu'elle atteignent le seuil de représentativité pour valider un accord (30%).

    Mais posez vous la bonne question, si la majorité des OS de différentes sensibilités semblent considérer que cette régression n'est pas acceptable c'est peut être qu'ils en sont tous arrivés, par des grilles d'analyses différentes aux mêmes conclusions : que cela ne résoudra pas le problème !

  15. Cela est étrange car en allant sur le site du CER de Chambéry il disent que le catalogue des jouets 2008 est arrivé et que les commande sont à passer avant le 03octobre 2008 ....

    Adresse du site

    http://www.cer-sncf-chambery.com/

    Photo du catalogue

    http://www.cer-sncf-chambery.com/images2008/Jouet08.jpg

    tiens c'est marrant le catalogue de chambery et celui du CE clientèle ont le même fournisseur : "King jouet" (On le repère à leur lion qui leur sert de mascotte) le roi de la pub dans "la tribune du cheminot CGT" ! Etonnant non ?

    Depuis le début de l'année cette boite paye une page de pub tous les mois, elle ne ménage pas ses efforts pour avoir le marché du jouet des CER.

    Ca me rappelle le chapitre SNCF du livre "l'argent noir des syndicats" ou l'on parle de page de Pub payé par les prestataires spécialisés dans la fourniture au CE.

    D'autre CER qui font aussi appel à "King jouets" ?

  16. Mais des volontaires qui travaillent hors RH à la SNCF, j'en connais,

    Moi aussi, mais c'est le choix d'individus, principalement des réservistes, qui s'arrangent en échange de contreparties et souvent la demande de l'entreprise est lié à des absences inopinées. Je ne dis pas que c'est bien, ni que c'est mal. C'est une certaine souplesse supplémentaire que certains accordent. Mais ce n'est pas la règle et la règle est principalement là pour définir les manières d'utiliser le personnel, de monter ainsi les roulements et d'éviter les abus en protégeant tous le monde de pression individuelles.

    utiliser l'article 49 pour contourner les taquets du RH n'est pas dans l'esprit de la réglementation du personnel.

    et, là c'est des délégués que l'on s'est foutu.

    je comprend pas ta phrase.

    Pour te donner un exemple, tu me trouveras où dans le titre 1 tu peux etre appelé, pour venir travailler sur tes Repos Periodiques.

    désolé je ne connais pas le titre 1 je suis un réserviste titre 2 moi koiquesse

    mais au titre 2 c'est l'article 35 qui traite des cas de dérangement pendant les repos

  17. Sans avoir d'avis tranché sur l'article 49 (j'ai encore besoin de lire et comprendre) cette phrase (en gras) me dérange....

    Comment pourrions-nous travailler sans vouloir améliorer la production ????? Ce n'est pas notre intérêt ???

    On s'en fout de la production ???? Il n'y a que les conditions de travail qui comptent ? Bref, je résume sur un point du texte - toujours riche - de Bandaa mais ça m'agace : un jour toutes nos conditions de travail seront sauvergardées/améliorées/extra sauf que l'on ne produira plus rien parce que l'on ne sera plus dans le coup non ?

    Je rappelle que je ne suis pas une fanatique de la dégradation des conditions de travail ! Je l'ai déjà dit ici mais... m....e la production aussi cela devrait être une préoccupation !

    je lis l'alinea 1 de l'art 49 du RH0077

    1 - En vue de permettre d'établir des conditions de travail répondant aux aspirations du personnel,

    Je doute fort que les personnels aspirent à des conditions de travail inférieures à celle qu'ils connaissent actuellement.

    Personnelement je n'ais rien contre l'amélioration de la production mais elle ne doit pas se faire au détriment des conditions de travail. Or c'est souvent le cas des propositions patronales. Propositions qui sont en général faites par des gars qui n'en subiront pas les inconvénients.

    Et je suis contre les contreparties financières qui viendraient soit disant compenser l'acceptation de la perte de la situation actuelle. Ce n'est que de la pommade pour mieux faire passer l'affaire, mais une fois tout le monde aligné en conditions de travail sur les boites privées, sur quoi s'exercera à votre avis le dumping social si ce n'est sur la rémunération et les primes ?

  18. moi je lis sur le site "vous pouvez rejoindre la FGAAC - ACTE" l'asociation des deux semble dire que l'organisation ACTE fait parti de la FGAAC. Cela ressemble à une branche catégoriel ACT dans la FGAAC qu'un syndicat totalement indépendant avec ses propres statuts.

    On va attendre la clarification.

    Pour l'instant les règles de représentativité n'ont pas été modifiées, il faut faire la preuve de son existence par son activité, attendons les premiers tracts de ce collectif. Le parcours de représentativité ne leur permettra pas d'être présent aux élections professionnelles de 2009. On verra donc en 2012, si l'on ne passe pas à 4 ans, s'ils engrangent plus de 10% aux élections ce qui leur permettrait d'être considéré représentatif avec l'application de la nouvelle loi.

    Mais, d'ici là les négociations FGAAC / UNSA auront certainement abouti en fusion ou non et cela impactera automatiquement l'avenir d'ACTE.

  19. T'as un peu de retard.

    S'il n'y a pas concensus, l'entreprise créera une filiale, qui sera régie par le code du travail. C'est pas de la science fiction, c'est ce qui a été fait avec Naviland.

    J'ai pas de retard j'intervient sur un post qui parle de l'article 49 et dont pour l'instant nous n'avons pas la proposition de réécriture de l'entreprise. qui est donc applicable en l'état.

    Il est vrai que si elle ne trouve pas un accord interne la direction cherchera à refiler le boulot à Naviland ou VFLI, pépy l'a clairement dis.

    Maintenat qui acceptera ou refusera les dérogations, tu t'avances un peu, wait and see.

    Vu que viens au boulot pour gagner des sous, une fois que ton roulement aura été dépouillé par les premiers volontaires qui auront tout fait exploser; On verra bien si tu acceptes les dérogations, où si tu preferes aller à l'autre bout de la France , faire du voyageur au titre2.

    Je ne m'avance pas, la première OS dont les délégués accepterons ces dérogations, sera au millieu de la cible. De plus, comme cela aura un impact national sur l'image de l'OS qui acceptera ces dérogations, je vois mal les OS laisser leurs délégués de terrain décider tous seuls de l'affaire. Pour la CGT, FO et SUD cela se passera au niveau des groupe, commission ou liaison techniques nationales ADC.

    Politiquement, je ne vois pas ces trois OS céder au dumping social sans subir un contre coup terrible en interne et des attaques en externe.

    Et pour finir, tu lis fort mal la réglementation, les volontaires on s'en contrefout ! l'accord des délégués du personnel est impératif pour que ces roulements dérogatoires s'appliquent. Donc on va attendre de voir, si l'article 49 n'est pas modifié, quels sont les suicidaires qui vont oser valider les dérogations.

  20. Article 49 - Modification du régime de travail.

    1 - En vue de permettre d'établir des conditions de travail répondant aux aspirations du personnel, les roulements de service, tableaux de service et tableaux de roulement peuvent être modifiés au plan local, en aménageant certaines limites fixées par le présent décret. A cet effet, le chef d'établissement est habilité, sur la demande du personnel et en accord avec les délégués du personnel concernés, à réaliser de telles modifications. Celles-ci sont portées à la connaissance de l'inspecteur du travail des transports.

    2 - Par ailleurs, pour permettre de diminuer le coût de l'exploitation des lignes de faible importance, l'inspecteur du travail des transports peut, après avis du comité d'établissement, admettre dans certains roulements de service, tableaux de service ou tableaux de roulement, des dérogations aux limites fixées par le présent décret.

    La direction et les OS ne trouvent pas un accord commun, le RH reste en l'état, des roulements déragatoires sont montés afin de couvrir, dans un premier temps, la charge inter-hub. L'accès à ce type de roulement se fait sur la base du volontariat et de l'ancienneté. Il va se soi que ces roulements piocheront dans la charge des roulements RH, l'ambiance dans les dépôts risque d'être houleuse, excécrable, etc...

    On assistera aussi à une concurrence entre dépots couvrant le même type de charge, les trains iront là ou le personnel est le plus flexible.

    En tout état de cause, la solution de rechange - art 49 - est déjà mise en place, manque plus que les volontaires, dont je ferai parti sans aucun état d'âme.

    Des roulements dérogatoires sont peut être déjà monté sur le papier, mais en aucun cas il ne peuvent être appliqués si les conditions prévues à l'article 1 ou 2 ne sont pas remplies.

    premièrement la demande de montage de roulement dérogatoire doit venir des agents et non pas de la direction et le but est d'améliorer les conditions de travail et non pas la production.

    Cela sous entend aussi que tous les agents concernés doivent être d'accord avec la dérogation, c'est le minimum pour que les délégués du personnel puissent donner leur accord.

    Pour autant, même si les agents concernés sont d'accord, les délégués peuvent aussi décidé de ne pas donner leur accord pour éviter justement de créer un précedent, et surtout refuser si cela n'améliore pas les conditions de travail des agents.

    L'article 2 permet à la direction sur les lignes à faibles trafic de s'affranchir de l'avis des agents et des délégués du personnel, mais pas de l'avis du CER. Celui-ci engagera sans doute la bataille d'expertise via les CHSCT avant de donner son avis, puisqu'il y aura modification importante des conditions de travail pour les agents concernés.

    Donc, tu peut avoir des volontaires pour aller dans un roulement dérogatoire, ce n'est pas pour cela que c'est bon. L'article 49 en l'état protège les agents de l'abus. S'il reste ainsi, pour l'appliquer en force en cas de désaccord, on est dans l'interprétation et c'est le tribunal qui trancherait.

    Avec expertise, avis, jugement, appel et contre appel puis cassation il y a de quoi faire trainer les choses avec des OS motivés et performantes.

    De plus je ne voit pas les délégués CGT ou SUD accepter ce genre de dérogation, il n'y aurait a priori que des délégués FGAAC pour le faire. Et là il faut dans la lecture de l'article, à mon sens, aussi l'accord de la totalité des délégués d'un établissement. Dans combien d'établissement va t-on trouver cette unanimité ?

  21. Bandaa Bono, tu m'as habituée à des analyses de qualité que j'ai tendance à apprécier...

    Là tu es dans le pur discours politique de base.... Où est passée ta capacité de réflexion, ton recul vis-à-vis des dogmes, ton sens des réalités ???

    Faire dans l'incantatoire c'est un grand classique sur ce forum mais pas de ta part.... helpsoso

    désolé de te décevoir, mais le sujet est tout de même éminement politique.

    Dans une société basée sur la relation marchande et le profit, sans contrat social fort protégeant les salarié c'est la loi du plus fort qui s'exprime. Et le plus fort est celui qui à le pouvoir économique, le patronat. Je sais que cela peut faire convenu mais c'est la réalité des faits.

    Le problème n'est pas tant d'essayer de trouver une position médiante acceptable par tous à la SNCF, que de savoir si elle sera pérenne dans un contexte de dérégulation et de conccurence sauvage ? non bien sur !

    Alors, je ne vois que la négociation de convention collectives par métiers et par branche pour assurer à tous un cadre qui évite que les conditions de travail soient l'enjeu d'une logique de profit.

    Maintenant, je vais vous raconter une anecdocte sur les négociation 35H et l'histoire des 52 repos périodiques doubles. Les OS essayaient d'avoir le plus de repos de toutes natures possibles en compensation et la direction le plus de souplesse possible : les discutions coinçaient. Les négociateurs de la direction, qui bien sur étaient des cadres spécialistes en RH et calcul de coût, reviennent un jour apres une interruption de séance avec une proposition pour débloquer la situation, dans cette prosposition il y avait les 52 repos doubles périodiques. Les OS n'avaient jamais demandé cela mais elles ont sauté sur l'occasion proposé, car elle avaient bien compris elle qui avaient des négociateurs qui bossaient en service décalé, l'impact que cela allait avoir dans le montage des roulements et sur le calcul de la réserve.

    Alors, la seule adaptation acceptable que je vois moi qui suis au titre II du RH0077 c'est celle-ci passer de 52 repos double périodiques à 52 repos doubles de toutes natures. Pour le reste le RH0077 est comme l'on dis les OS dans la lettre à pépy sufisamment souple comme cela si l'on utilise tous les taquets.

    Après chez les roulants, je ne crois pas que la dédification de ceux ci dans des activités séparés ou des roulements séparé soit productif en terme de rationalisation dans l'utilisation du personnel, puisque avec moins de possibilité d'utilisation cela laisse une réserve Fac parfois sous utilisée. C'est d'ailleurs la principale raison de la demande de souplesse faite par la direction, puisque ça logique de dédification va à l'encontre d'une gestion rationnelle dans le cadre réglementaire actuel.

    Par contre, mais là je vais me faire des ennemis, la rationalité commande de diminuer les coûts annexes et donc les RHR. Je sais que l'entreprise essaye de la faire à chaque changement de service, mais sans grosse volonté sur le sujet, puisque les attaques servent avant tout de diversion et de monnaie d'échange dans la négociation des 7èmes.

    Quand on défend les conditions de travail, on devrait prioriser le couché tous les soirs à la maison au détriment d'une rémunération annexe qui n'est que la contrepartie d'une sujétion que tout agent devrait souhaiter voir disparaitre non ?

  22. Moi je trouve assez hallucinant la formulation de la question : "que serait on prêt à perdre dans le RH"

    Cela veux dire que l'on accepte la logique de compétition et le dumping social qui va avec dont la déreglementation est une partie.

    Et une fois que vous aurez accepté de descendre au niveau des plus bas, que faudra t-il encore accepter pour sauver le fret et les bénéfices espéré ? peut-être qu'il faudra aussi accepter une réduction du salaire pour rester compétitif non ?

    Si on ne comprend pas que c'est une réglementation de haut niveau qui protège les salariés c'est inquiétant.

    La question devrait être : "que pouvons nous faire tous ensemble, avec les cheminots des EF privés pour avoir une réglementation commune de haut niveau qui nous protége tous du dumping social ?"

    J'ajouterais qu'une convention collective reprenant tout les métiers du transport aligné sur le haut en prenant le meilleur de chacun serait la continuité d'une convention ferroviaire de qualité. Mais pour cela il ne faudra rien attendre du patronat et des politiques, il faudra se bouger collectivement.

    Et là, même si les syndicats ont des défauts il peuvent être nos négociateurs, mais pour être sur que cela aille dans le bon sens ils auront besoin du rapport de force, de l'appui de tous les salariés concernés et de la nécéssaire pression que l'on doit aussi exercer sur eux.

    Alors qu'êtes vous prêt à faire et à mettre dans la balance pour obtenir un résultat dans ce sens ?

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