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Le Web des Cheminots

Bandaa Bono

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Tout ce qui a été posté par Bandaa Bono

  1. plus d'infos par un acteur de ce mouvement social ? : lisez " mai 68 histoire sans fin" de Gérard Filoche. Je viens de le finir, c'est intéressant sur le déroulement des choses dans le millieu militant et sur la création et le fonctionnement de la LCR. Il faut dissocier le mouvent ouvrier du mouvement étudiant et la reprise en main de l'affaire par la CGT qui aboutira aux accords de Grenelle. Moi 68, ce que je me souviens, c'est mon père qui rentrait en pleurant tout les soirs, les lacrymo des CRS soignaient bien les manifestants. C'est le flic qui habitait dans mon immeuble qui rentrait tout les soirs en mobylette avec le casque et le bouclier sur le porte bagage.
  2. Bon, j'interviens car tu mélange un peu tout, le rôle de l'élu et le rôle du délégué syndical pour commencer, puis le rôle du syndicat et la vision que doivent en avoir les militants. les élus DP : ils sont élus par les salariés pour les défendres dans l'application des textes réglementaires " ils portent les réclamations individuelles ou collectives portant sur l'application de réglementation." Rien de plus. Ils sont en outre présent dans les commissions de notation, dans les conseils de discipline et les conseils de réforme. Leur rôle n'est donc pas de penser les actions syndicales, surtout celles d'ampleur nationale. Les élus CER : Hormis la gestion des activités sociales, ils ont un rôle consultatif sur les déclinaisons régionales des orientations nationales, avec tout les impacts que cela implique. Là encore, c'est bien souvent une verification de l'application des règles. Même s'il donnent leur avis sur chaque sujet par une déclaration. Les membres du CHSCT : sont désignés par leur organisation pour tenir le poste. Poste obtenu par l'OS au prorata des voix DP et CE qu'elle à recueuilli sur le périmètre concerné. Toujours un rôle d'application et de vérification de la réglementation sur l'hygiène, la sécurité du personnel et les conditions de travail. Nous voyons bien ici qu'ils n'ont pas pour vocation, sur le temps qui leur est imparti pour ces fonctions, de penser l'avenir et d'organiser les résistances et les luttes. C'est le rôle des Délégués syndicaux qui eux peuvent déposer les DCI et Préavis de grève. Les élus ne sont pas aux ordres des OS, puisque ceux-ci ne peuvent être démissionné par leur OS en cas de différent. S'ils sont bien élus sur une liste syndicale, ils sont avant tout élus en leur nom propre, ils peuvent garder leur indépendance de pensée et d'action. Mais bien évidement quand on choisit d'être élu sur une liste syndicale c'est que est d'accord avec les principes qu'elle défend, d'ou dans la plupart des cas pas de divergence profonde. Par contre celle-ci peuvent apparaitre en cours de mandat, suite à un conflit national, par exemple. Il n'y a pas de temps attribué par l'entreprise pour le Délégué syndical d'établissement ou de région, il agit sur un temps soit personnel, soit d'élu ou soit sur les moyens propres attribué au syndicat en fonction de ses résultats électoraux. Après quel est le rôle d'une OS : "de defendre les intérêts matériels et moraux des salariés" phrase basique que l'on retrouve dans le code du travail, et qui peut être interprété de différentes façons. Chaque OS précise dans ses statut le champ qu'elle investi et la manière dont elle perçoit la défense des salariés. Les stratégies qu'elle définira et les actions qu'elle menera, seront donc théoriquement en cohérence, avec les objectifs définis dans les statuts. Il y a donc fort peu de chance pour que les militants qui changent d'avis sur leur manière de voir le monde, arrivent à changer complètement l'orientation de leur syndicat, les évolutions qui se font naturellement se passent sur un temps relativement long. Par exemple, la CFDT qui hébergait trotkistes et libertaires en 68 à mis plus de 30 ans pour s'en débarrasser complètement et terminer son virage réformiste. Concrètement dans une entreprise une OS ne s'adresse jamais à tout le personnel, même si son mode de communication est généraliste. Elle s'adresse avant tout aux personnels qui se reconnaissent d'une manière ou d'une autre dans les objectifs qu'elle cherche à atteindre. Exemple : SUD, FO et la CGT ne s'adresse pas à ceux qui veulent l'intéressement, puisque pour eux, ils est hors de question de mettre en place des outils capitalistes de management, qui viendraient affaiblir le système de protection social. Alors si pour toi, ils doivent "changer leur vision syndicale au lieu de faire perdurer des méthodes digne du siècle dernier", cela veux sans doute signifier qu'ils doivent adopter ta manière de voir les choses. Mais s'ils le faisaient, ils seraient sans doute obligé de quitter l'OS dans laquelle ils se trouvent, puisqu'il n'y aurait plus accord sur les objectifs. Le seul moyen de faire changer les choses, si dans l'offre syndicale qui existe tu ne trouve pas chaussure à ton pied, est de : soit créer un nouveau syndicat ou une nouvelle organisation collective de defense des salariés, soit entrer dans le syndicat qui t'es le plus proche et de participer activement à l'évolution de celui-ci. il n'y a pas d'autre solution, rester sur le bord de la route en rouspétant n'a jamais fait avancer le schmilblick ! Et pour finir si les élus ont des comptes à rendre à leurs électeurs pour les missions qui leur ont été confiés, les militant délégués syndicaux ont avant tout des comptes à rendre à leurs adhérents qui eux financent les actions menés, et votent les textes d'orientations et statuts. Et puis pour rire, je trouve bizarre que tu délègue à d'autres la fonction de "penser"
  3. Ce n'est que la première manif d'un nouveau combat, il faut laisser la rancoeur de côté et voir dans ce cas ou est l'intérêt de l'ensemble des salariés. L'intérêt de tous est de ne pas allonger le nombre d'annuité et de faire apliquer les préconisation du COR sur l'augmentation progressive des cotisations patronales et salariales. Et puis d'exiger par l'action une meilleure répartition des richesses pour augmenter le pouvoir non plus d'achat mais de vie tout simplement. Alors oui, ce sera dur de se relancer dans un nouveau combat, mais avons nous le choix ? Si l'on ne veux pas encore reculer à un moment ou à un autre il faudre donner un vrai coup d'arrêt à toutes ces politiques libérales ! Les cheminots n'auront sans doute pas la volonté d'être le fer de lance de ce mouvement, mais une fois celui-ci lancé, si nécessaire nous devrons bien le soutenir activement si l'on ne veux pas subir une nouvelle défaite. Demain avant d'aller bosser j'irais à la manif, car cela ne coute qu'un peu de temps et rien ne serait pire qu'un début de mobilisation raté.
  4. les deux fêtes sont le même jour Jours_f_ri_s.doc
  5. La généralisation et la simplification sont tellement plus facile quand on veux dénoncer ! La pénibilité n'as pas été vendue "par nos syndicats comme une avancée majeure" ! Lors du conflit, le gouvernement à accepté que la pénibilité fasse partie du programme des négociations du mois de décembre et à imposé cet item à la SNCF qui n'en voulait pas. Qui à demandé une négociation sur la pénibilité ? les OS qui voulaient négocier la contrepartie de la réforme, ce qui exclu FO et SUD. L'erreur est à mon sens d'avoir mélangé les deux négociations dans le même temps de négociation. Car lorsque les OS qui ont demandé les négociations de contreparties et l'étalement du calendrier on vu que ces négociations ne donneraient rien de bien substantiel, elle ont porté tous leur espoirs sur la négociation sur la pénibilité pour sauver les meubles. Et les cheminots eux aussi y ont cru. En effet, avec de bonne mesures ont peut espérer annuler les effets de la réforme non plus pour tout les cheminots mais pour leur plus grande partie. Pas de chance, la SNCF si elle veut bien reconnaitre la pénibilité ne souhaite pas la payer. Ce qui n'est pas étonnant en soit, vu que le RH0077 qui compense déjà une partie des pénibilité subies, et qu'elle souhaite le faire péter. Elle n'est donc pas pour l'améliorer. En plus, les mesures prises à ce titre à la SNCF ne devaient pas être transposable dans le reste de la population, puisque le MEDEF fait tout pour que les négo ouverte en 2003 sur la pénibilité n'aboutissent pas. Résultat quasiment que des déçus. Alors après stigmatiser les OS : "qui ont mal négocié, qui se débrouillent mal, qui ne pense pas à tous les cheminots, qui ne s'occuppent que de leurs affaires, qui oublient le plus important, et patati et patata" c'est tellement facile quand, pour la plupart, on n'est pas syndiqué et que l'on veut tout sans rien payer ! Les OS ne sont pas omnipotentes, elle n'ont pas le pouvoir de faire aboutir ce qu'elles revendiquent sans un soutien fort de ceux qui profiteront du résultat des actions qu'elles engagent. Si l'on veut que les choses avance, on se prend en charge, on se syndique ( puisque pour pouvoir "bien" négocier il faut faire parti d'une OS ), on n'hésite pas à perdre de l'argent ( en faisant grève ) pour faire valoir des droits, voire en gagner de nouveaux. Et surtout, on arrête les excuses à deux balles, du genre : "moi je peux pas, j'ai blablabla" quand on fait le choix de ne pas agir on ne peut reprocher aux OS de ne pas réussir. Ou celle du genre : " je ferais grève quand il ya aura unité des OS" ce qui est l'attitude du "chien de faience" je ne bouge que si les autres bougent et comme tout le monde attend la même chose ... Et puis l'unité et le résultat ne s'obtiennent justement que si l'on s'engage que si l'on fait un choix clair qui poussera justement les OS timides à agir. Alors des avancées sociales sur la pénibilité oui je suis prêt à lutter pour en avoir, mais pas dans un contexte de compensation de la réforme de nos retraites. Car si séduisant que ce soit pour ceux qui peuvent y prétendre, ce sera toujours insuffisant au global et cela divise les salariés. C'est un miroir aux alouettes qui nous détourne de l'objectif principal : quelle compensation financière obtenir pour toujours partir à 55ans sans perte sur nos pensions.
  6. Oh putain ! ça casse ! C'est pire que ce que je croyais, nous ne sommes plus dans le financement occulte des OS, mais dans la prise illégale d'intérêt et l'abus de bien social. Normalement il y en a qui devraient finir en taule ou du moins payer une forte amende.
  7. comme c'est les notation en ce moment, il vont peut être nous donner tout plein de positions et de niveaux en hors compte ! Et puis tout plein de qualif à titre individuel ! il est tellement gentil notre nouveau boss, puiqu'il accepte que nicolas pompe 120 millions sur les bénef, qu'il va bien faire quelque chose pour les pauvres Comment ça vous n'y croyez pas !!!!!
  8. Tu es formidable, tu serais prêt à cautionner toute les dérives du moment que cela sert à la presse syndicale !!! La presse indépendante genre canard enchainé ou autre presse alternative pour rester justement crédible et indépendante refuse toute publicité. Les OS devraient faire de même dans leur publication même si pour cela elle doivent rogner sur d'autres dépenses ou augmenter les cotisations. Mais bon c'est vrai qu'à la Conf CGT les comptes ne sont pas équilibrés avec les seules cotisations, alors si elle pompe trop les fédé pour faire vivre la boutique elle prend le risque des petits arrangements entre donneurs d'ordre et fournisseurs qui décridibilisent à terme ses actions. Je te rassure quand j'étais à la CFDT il y avait aussi des pub de ce genre dans le mag confédéral, mais je ne m'en souvient pas en avoir vu dans la mag fédéral, va faloir que je descende à la cave Pi tiens j'ai aussi des mag de la CFTC et de l'UNSA faudra que je jette un coup d'oeil. Pour le mag fédéral de SUD jamais vu de pub dedans, mais il ne gèrent rien donc moins de risque. Mais globalement il n'y a que ceux qui passent des appels d'offres qui peuvent bénéficier de ces largesses !
  9. Ouais on va dire, que l'argent des CE paye partiellement l'édition de la tribune du cheminot par prestataires interposés ! j'ai fait une petite recherche dans les numéros que j'ai, on trouve des pubs de "multirail" et de "agihr" encore des prestataires de service au service des CE. Le problème que j'aimerais que l'on m'explique c'est en quoi le prestataire à intérêt à faire de la pub dans une telle publication ? Aucune ! c'est pour lui de l'argent foutu en l'air, d'ailleurs vu la gueule des pub de prestarest on voit bien qu'il s'en fout. Ces pubs ça sert à "fluidifier" les relations commerciales avec les élus ! Il y a comment dire : "risque de confusions d'intérêts pour les élus" non ? Si elle veulent être clean les OS doivent refuser toute pubs dans leur publications, surtout celles qui viennent de prestataires avec qui elles travaillent par ailleurs !
  10. Stp ne mélange pas les comportement locaux de mlitants ou d'équipes syndicales avec la position politique de leur OS, des blaireaux il y en a partout et s'ils plombent l'image de leur OS dans le secteur ou ils oeuvrent la position de leur OS est rarement déterminée en suivant leur avis. En revenant au fond du sujet : SUD n'a jamais, selon mon souvenir, demandé une négociation sur un mois, pas plus que de négociation sur la pénibilité d'ailleurs. La seule négociation qu'ils acceptaient portait sur le cadrage de la réforme. Et c'est cette négociation qui aurait du se maintenir sous la pression des grévistes les réunions sur la pénibilité, c'est la sucrerie mise en avant par le gouvernement et imposé à la SNCF pour aider à la reprise du travail. Alors qu'ils pensent que l'on s'est fait blouser dans l'affaire est logique non ?
  11. Tu lis un peu trop en diagonale Dom dans le tract SUD il est écrit exactement : " les "résultats" des réunions autour de la pénibilité, organisées "à la va-vite" dans le cadre de la contre réforme du régime de retraite, montrent qu'en l'absence d'un véritable rapport de force et de réunions placées sous la surveillance directe et réelle des cheminots, la direction ne négocie pas : elle fait juste semblant" C'est un constat et non pas un appel à mettre telle ou telle journée de négociation sous la pression et le contrôle des cheminots. A mon sens la lecture doit se faire uniquement comme un rappel de ce qu'ils avaient dit lors de la suspension du mouvement : que des négociations à froid ne donneraient rien. Le seul moyen pour les cheminots de contrôler les négociations est de rester en grève durant le processus. Pour ce qui est de ta réponse dans ton post précédent à celui-ci, tu ne nous dis pas la raison du maintient de la journée d'action et de l'échec de celle-ci, si tu les connaient ? pas plus que les eclaircissements qui seraient utiles sur le processus de décision interne à la CGT pour lancer des journées d'action ?
  12. Tout à fait d'accord avec toi Dom J'ai lu le tract CGT de lyon, s'il met en avant le mélange constaté dans l'émission entre la récupération par les OS des frais de formation CHSCT et le budget de fonctionnement d'un CER. Il n'apporte aucune réponse sur le fond d'un fonctionnement sujet à caution, comme la salarié du CER qui sert de secrétaire au seceur CGT. Tout comme accuser le militant CGT d'être revenchard parce qu'on ne le représentera pas aux élections prud'hommale est trop facile, même si c'est le cas, les exemples qu'il dénonçaient restent bien réel. Ce n'est pas non plus parce que des gens sont élus ou réélus que cela les rend d'une probité à tout épreuve ! balkany en est un exemple flagrand. Le fait de n'avoir que la majorité relative au bureau du CER n'empêche pas non plus de passer des contrats avec des prestaires de l'orbite du PCF, il suffit qu'à l'appel d'offre ils soient les moins cher sur le papier pour que le bureau qui ne connait pas spécialement ces entreprises ( ils y en plusieurs par activité sous différents noms ) avalise le contrat. Pour qu'il y ait une véritable confrontation entre les différentes entreprises de sous traitance il faudrait que chaque membre de la commission budget soit un spécialiste des études de marché et fasse ses propres investigation sans délégation aux membres de l'OS majoritaire, ce qui est rarement le cas. Après même si les comptes du CER arrivent sur les chantiers, ils seront de toute façon simplifié et clean ! le compte détaillé est incompréhensible pour qui n'est pas de la partie ou formé à cela. Et même si l'on ne découvre rien dans les comptes, cela ne veux pas dire qu'il n'y à pas eu prise d'intérêt détournée par les marges arrières ou les ristournes sur volumes. Alors M6 à fait dans l'amalgame à sensation oui certainement, mais ce qui est dénoncé existe et il conviendrait de traiter le problème, pas qu'à lyon, dans tous les CER !
  13. Je m'interroge, maintenir une action alors que l'on sait que les conditions de sa réalisation seront difficile, c'est au moins qu'il y a une très forte demande en interne. Demande forte qui serait compréhensible de la part de ceux qui auraient cru à la justesse de la tactique employé et qui exigeraient une action pour avoir un résultat plus probant. Or, si la CGT qui revendique 23000 syndiqués actif n'est pas en mesure de passer la barre des 10% c'est qu'une bonne partie de ses adhérents n'ont pas fait grève. Donc la demande ne devait pas être si forte que cela ??? Ou alors elle ne venait que de la partie militante ??? Et donc l'avis de tout les adhérents n'avait pas été sollicité ? Je n'ais pas la réponse à ces questions, mais une chose est sure cette action de grève à été une belle erreur ! Souhaitons que de cette erreur sorte une nouvelle manière d'agir et surtout de concevoir l'unité d'action dans l'intérêt de tous.
  14. tourner la page d'une action raté pour relancer les mobilisations unitaires : OUI tourner la page pour oublier : jamais Jamais je n'oublierai la trahison de la CFDT en 2003 et déjà le manque de volonté de la CGT de se lancer partout au même moment dans l'action, pas plus que je n'oublierai ou pardonnerai le renoncement de 2007 de la part de la Conf CGT de mener la bataille pour gagner. Maintenant oui, il faut aller de l'avant pour remobiliser mais pas pour se faire mousser ou faire oublier ses erreurs.
  15. arrête avec cela, regarde le rapport introductif de la Comission Exécutive fédérale CGT du 5 décembre. A la fin tu verra que les chiffres de la syndicalisation de 2006 ( FNI ) était en recul par rapport à 2005 et que ceux de 2007 l'étaient par rapport à 2OO6. Alors libre à toi de croire au joli compteur qui apparait sur le site CGT cheminot, mais ce qui compte à la fin c'est le différentiel entre les entrées et les sorties ! Bien sur vous syndiquez comme toutes les OS, mais il est OU le compteur des départs de ceux qui ne supportent plus la stratégie developpée ? C'est vrai que dire la vérité sur les chiffres n'est pas des plus facile, quand j'étais à la CFDT il y avait plus de 10000 adhérents, ilssont moins de 5000 maintenant après les départs de 2003. Combien la CGT va enregistrer de perte suite au conflit de 2007 ?
  16. Je respecte le travail militant que tu as du fournir pour l'occasion, mais si l'absence d'unité est certainement une des raisons qui ont fait que les cheminots ne semblent pas avoir adhéré au mouvement de grève, elle n'est pas la seule raison. Pas d'unité globale mais aussi aucune autre OS avec la CGT sur ce coup là, que ce soit du côté réformiste comme du côté syndicalisme de lutte. il sera facile de jeter la faute sur les autres pour s'exonérer d'une analyse approfondie de sa propre démarche, j'espère que ce ne sera pas le cas. Dans les interfédérales à la SNCF, et ce depuis toujours, l'OS majoritaire impose son calendrier, ses objectifs et le type d'action pour y parvenir. Le tout au nom de l'unité nécessaire et en laissant entendre que ceux qui ne la suivraient pas seraient jugé négativement par les cheminots ( sous entendu en général on fera passer le message ). La menace implicite qui à fonctionné pendant des années fonctionne de moins en moins, tot d'abord parce que des OS à 15% et moins ont infiniment moins à perdre qu'une OS à 23 % ( pour la CFDT d'avant 2003 qui était le partenaire captif de la CGT et son bouc émissaire préféré ). Chaque OS va réagir avant tout en fonction de ses adhérents et de son champ syndical. Dans le champ réformiste seules la CFDT et l'UNSA ont une couverture nationale, mais principalement centrée sur les personnels maitrise et cadres moins impacté par la pénibilité et en général moins mobilisé dans les grèves que le personnel exécution. Elle s'affirme plus facilement dans le refus du suivisme car leur existence n'est pas remise en question par leur participation ou non à des mouvements de 24h. Elle réfléchissent avant tout en terme de leadership sur leur champ syndical et regardent plus facilement ce que fait l'autre pour le marquage à la culotte. La CGC et la CFTC ne comptent pas trop faible et pas de capacité à mobiliser, le FGAAC ne concerne que les ADC et ne réagis qu'en fonction des problèmes liés aux ADC, on va surement la voir plus active dans les négos mécanos qui arrivent. Reste FO et SUD pour faire les supplétifs dans la lutte, mais bon là ils sont de moins en moins docile, car ils ont depuis longtemps exprimé un refus des 24h qui ne servent à rien. Les refus de la CGT de fin décembre ne sont pas encore digérés tout comme le plombage de la lutte d'octobre. Alors pas étonnant qu'ils ne soient plus sensible au forcage de mains. La CGT va devoir revoir sa manière d'agir en interfédérale si elle souhaite voir l'unité aboutir, monter une action prendra plus de temps pour espérer une réussite. Fini les actions lancées avec moins d'un mois de préparation si l'on souhaite avoir un résultat probant. De plus, le paysage cheminot évolue et maintenant que ce soit les non adhérents comme les adhérents, plus personne ne suit un appel à l'action s'il n'est pas convaincu du bien fondé de la revendication et des moyens mis en place pour parvenir au résultat. Toutes les OS on une obligation permanente de convaincre ce qui est infiniment plus complexe qu'il y a 10 ans. Et je ne parle pas des conditions d'endettement des cheminots, les jeunes veulent maintenant avoir tout tout de suite : maison et profiter des "avantages" de la société de consommation, et pour cela ils s'endettent. Conclusion ils pesent les patates avant de se lancer, leurs marges de manoeuvres financières sont plus réduites que leurs ainés. Maintenant il tout à fait dommage que l'OS majoritaire montre ainsi sa faiblesse, la direction pourrait avoir envie d'en profiter. Qu'une OS comme SUD qui ne pèse que 15% se ramasse sur un préavis solo ce n'est pas grave, au pire cela conforte ceux qui pensent que son radicalisme est contre productif. Mais que l'OS majoritaire à plus de 40% se ramasse et cela peu conduire beaucoup à penser que se battre ne sert plus à rien et les envoyer ainsi dans les bras du syndicalisme d'accompagnement qui ne négociera que des reculs, cela étant considéré du coup comme la moins pire des solutions. L'OS majoritaire ne peu en aucun cas agir comme une petite OS qui n'a rien à perdre, ce qu'elle vient malheureusement de faire.
  17. Bienvenue à toi, un nouveau est toujours le bienvenu bon une fois cela dis, je ne crois que finir son premier post par un MDR après s'être moqué de la CGT soit la meilleure entrée en matière. Je lis dis gentiment, moi qui suis un des premiers à contester la stratégie que la CGT à dévelloppé depuis la rentrée 2007. Affirmer ses opinions est une bonne chose, surtout si c'est le fruit d'analyse de faits et si cela permet de dégager des perspectives d'avenir pour les cheminots et le mouvement syndical. Si cela permet juste au non du droit d'opinion à se moquer des erreurs des autres c'est dommage. Il y a déjà ici sur ce forum pas mal de membres qui pratiquent ce sport, amusant par moment, agaçant très souvent et puéril toujours. Mais tous le monde à le droit à l'erreur okok
  18. Ouais, si critique il y a elle doit se faire sur le fond, pour ce qui est de la réalité des choses on constatera cela demain soir. De toute façon il n'y a aucune raison sur le fond de se réjouir de la désunion syndicale, même si l'on ne partage pas les stratégies developpés, car c'est nous qui morflons au final.
  19. Pour revenir au sujet initial, je viens de lire "la Tribune des cheminots" de février et qu'y trouvons nous ? une double page de pub ! Page de droite : "King jouet" qui ne semble avoir que des magasins dans un seul endroit à Paris, page de gauche : "Prestarest" le prestataire de service d'achats groupés pour la restauration. Etonnant non ? En quoi ces deux prestataires de service qui travaillent pour les CE peuvent avoir le moindre intérêt pour les adhérents CGT ? réponse : aucun pour les adhérents mais beaucoup pour leur syndicat. décryptage de la mécanique : le CE utilise les service du prestataire après un appel d'offre bidon, qui facture des services supplémentaires sans grand intérêt mais qui rapportent, le prestataire renvoi l'ascenseur en achetant des pages de pub dans la publication de l'OS majoritaire qui lui à confié le contrat. Conclusion : l'édition de "la Tribune du cheminot" est payé avec l'argent des CE. A titre d'information d'échelle, les conseils de la société "Nutriconseils" qui bosse avec quasi tout les CE se facturent entre 12000 et 16000 € par an, pour des conseils que tout bons chefs cuistots qui se respectent doivent connaitre puisque cela fait parti de leur formation. Prenez la fourchette basse multipliez la par le nombre de CE, multipliez le tout par le nombre de prestataires différents possibles pour chaque activité du CE et vous obtenez la valeur totale des économies substantielles qui pourraient être faites.
  20. Si vous pouviez arrêter de vous chicaner un peu ce serait reposant ! Car chaque OS semble continuer à dérouler sa propre logique pour l'instant. La CGT est logique elle à misé sur les négociations à froid elle essaye de peser dessus. FO et SUD sont aussi logique ils sont contre les négos à froid et ne pensent pas qu'une 24h puisse inverser le cours des choses, surtout sans l'unité syndicale. Pour les autres CFTC, CFDT, CGC et UNSA le moment leur semble mal choisi et ils préfèrent attendre. La FGAAC continue son parcours solo, rien de bien nouveau. Et les cheminots qui eux veulent l'unité syndicale pour se relancer dans l'action, pour l'instant digèrent la perte des 50 ou 55 ans. La mobilisation sera faible si l'on en croit les prévisions de trafic de la direction. La bonne question est : pourquoi la CGT à décidé d'agir seule alors qu'elle savait qu'elle n'avait pas l'unité et que donc la mobilisation ne permettrait pas de peser sur le contexte ? Que de plus c'est une première nationale pour l'application de la loi " continuité de service public" et que le rodage va manquer aux agents sur les bonnes pratiques à avoir ? La volonté de montrer que l'on agit n'est elle pas avant tout à usage interne, pour faire taire les doutes des adhérants en fustigeant les autres OS qui ne veulent pas agir de concert ? Quand on voit le nombre de revendications du préavis, on doute sur la volonté d'aboutir sur l'ensemble des sujets. Et si ce que dis le tract CGT de marseille sur l'éclatement de la boite est vrai, nous n'avons pas besoin de journées d'actions solitaires vouées à l'échec et démobilisantes pour les luttes à venir. L'unité d'action est à reconstruire avant tout, sujet par sujet, point par point, OS par OS en oubliant pour l'instant qu'il y aura des élections professionnelles en mars 2009.
  21. On est un peu hors sujet là, on part de malversation de gestion dans les CER pour toujours finir sur les cantines et le ticket restaurant, qui ne sont pas du tout lié au fonctionnement normal d'un CE mais bon. D'accord avec toi, théoriquement l'entreprise devrait prendre en compte les besoins des salariés et le prix du repas ne devrait pas avoir de trop grosses disparité en fonction des cantines. Ce qui reviendrait en fait à ce que l'entreprise reprenne la main sur l'affaire ce qu'elle ne souhaite pas puisque elle à choisit la délégation par la convention de restauration. Sur les disparité de prix entre les cheminots en fonction du CE auquel ils sont rattaché, je crois que cela ne touche les personnels des directions centrale à cause du CE clientèle qui ne veux pas reverser une quote part de la dotation qu'il reçoit aux CE qui ont des personnels des directions. Là du coup c'est un problème lié à la délégation de gestion avec un CE qui ne joue pas le jeu de la péréquation. Sur le ticket restaurant, pour qu'il existe il faudrait que l'entreprise le souhaite. Ce n'est pas que du ressort des CER ou du CCE, or à priori l'entreprise ne le souhaite pas. je suppose que reprendre la gestion tout comme instaurer le ticket restaurant lui couterait plus cher que la délégation. Après pour acceuillir des extérieurs dans les cantines, je crois que c'est avant tout un problème de prévision et de volume de repas à servir, sans parler des règles d'hygiène et de sécurité. Pour une bonne gestion et pas préparer plus de repas que nécessaire il faut pouvoir prévoir le volume du passage journalier et avoir des locaux en capacité de recevoir. Nous n'avons pas cela. La cantine n'est pas un avantage acqui en tant que tel, c'est juste la continuité de ce qui se faisait avant la création des CE à la SNCF et à cet époque elles étaient ouverte le soir en plus. Le passage de la gestion au CE permet à la SNCF de n'avoir pas à traiter le côté social des choses et de s'en tirer à bon compte. C'est pour cela que si certaine OS reprennaient la gestion des CER elle refuseraient de prendre celle des cantines.
  22. Non ce n'est pas le but, mais cela permet de garder tous le personnel des cantines au sein des personnels CE/CCE. Pour ce qui est de la convention de gestion de la restauration, toutes les OS ne la signent pas, considérant que la gestion des cantines ne fait pas partie du rôle des CER. Que cette activité faite par délégation à la place de l'entreprise lui permet de ne pas la prendre en charge correctement, et entretient la confusion entre les activités sociales et les cantines qui sont deux choses différentes et séparées financièrement.
  23. Le ticket restaurant n'a pas pour but d'augmenter le pouvoir d'achat, c'est juste une aide fournie à l'origine pour tous ceux qui n'avaient justement pas de cantine d'entreprise et qui étaient obligé de bouffer le midi au restau, puis ça a évolué dans le mauvais sens je dirais puisque ce sont les grands groupes d'hyper qui récupèrent la manne des tickets, au lieu des petits restaus. Ensuite je ne crois pas que l'entreprise souhaite voir la dotation qu'elle donne au titre de la restauration se transformer en ticket restaurant. Ce qu'elle veux c'est avoir un service de restauration dans l'entreprise pour faciliter la vie des cheminots des grands centres ( surtout ses cadres) et les voir reprendre le boulot plus vite. Elle n'a pas volonté de partager la dotation entre tous les cheminots étalé sur le perimètre géographique de la région, c'est juste un service de proximité qui l'arrange et qu'elle choisit de faire ou de ne pas faire. Je crois que vous mélangez pas mal de choses, si des OS choisissent de signer la convention de restauration avec la SNCF, en dehors des avantages liés aux prestataires, c'est aussi pour garder un emploi aux salariés des cantines. Si la SNCF reprenait le bébé elle déléguerai certainement la gestion à des sociétés spécialisées en bouffe sous vide réchauffée ou en ligne chaude. Les salariés y perdraient tous ou pour partie leur emploi, et vous n'auriez pas plus de ticket restau pour cela.
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