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Le Web des Cheminots

Bandaa Bono

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Messages publiés par Bandaa Bono

  1. Question : « Comment sortir de la guéguerre syndicale ? »

    Pour essayer de répondre sans prétention à cette question il faut d'abord déterminer les causes qui conduisent à cet état de fait. Elles sont nombreuses. Je donne ici une liste non exhaustive de ce qui me semble déterminant.

    Premièrement : La base politique sur lequel se construisent les syndicats et leurs objectifs in fine.

    Deuxièmement : Les moyens qu'ils se donnent pour y parvenir et les besoins qui en découlent.

    Troisièmement : Le processus de représentation et la compétition électorale qui en découle.

    Quatrièmement : la nature humaine, les rapports de pouvoir et les processus de décision internes.

    Cinquièmement : le fond culturel ethnologique.

    Premièrement : La base politique sur lequel se construisent les syndicats et leurs objectifs in fine.

    Pour bien comprendre le processus interne d'une OS, il faut comprendre qu'il existe deux manière de voir la chose syndicale, ceux qui pensent que pour améliorer durablement les conditions de vie du salarié il faut changer la société (les révolutionnaires) et ceux qui pensent que ce n'est pas le rôle d'une OS d'intervenir dans le champ politique (les réformistes). Les organisations syndicales ont toute une ligne directrice votée soit en préambule, soit dans leurs statuts. Cette ligne directrice définis le ou les objectifs finaux à atteindre, par exemple pour la CGT c'est la socialisation des moyens de production, pour SUD la réappropriation collective des moyens de production et l'autogestion, pour les réformistes je n'ai pas cherché mais cela existe aussi.

    Les OS catégorielles peuvent se situer dans les deux champs, cela dépend du choix d'objectif fait pour la catégorie concernée. A la SNCF il me semble que l'on peut considérer la FGAAC comme faisant parti des réformistes car elle ne semble pas souhaiter un changement de société.

    Les OS latines à la différence des OS alémanique n'ont pas souhaité créer des partis politiques pour les représenter et prolonger ainsi leurs actions dans un autre champ. Cela vient sans doute à l'époque ( fin du 19ème et début du 20ème ) de la prédominance des idées libertaires, pour qui la démocratie représentative était suspecte. A leur décharge, le comportement des « politiques » n'a pas toujours donné des gages de qualité et de constance et les répressions de la commune avaient marqué la conscience ouvrière. Leur développement c'est donc ensuite naturellement différencié du fait de ce choix, les OS alémanique sont plus des OS organisés par métiers et de service. Les OS latines plus généraliste et très peu de service.

    Donc, les OS de la SNCF ont toutes des différences dans leur manière de voir les choses que ce soit dans leurs objectifs politiques et les moyens d'action qui en découlent. C'est la raison de l'existence de 8 OS différentes. En fait, ils reproduisent dans le monde syndical la partition politique que l'on retrouve dans les partis traditionnels, ou plus exactement ils ont suivit la même évolution parallèle.

    Deuxièmement : Les moyens qu'ils se donnent pour y parvenir et les besoins qui en découlent

    Là encore plusieurs manière de voir les choses, le syndicalisme de masse et de classe et le syndicalisme ciblé, catégoriel ou le syndicalisme simplement généraliste. Le syndicalisme de service ou le syndicalisme d'émancipation, sans oublier le syndrome de l'avant-garde éclairée. En plus, le mixage est possible.

    Dans les actions possibles pour obtenir satisfaction il y a la grève, au début elle devait être générale pour initier le processus révolutionnaire. Maintenant elle juste un des éléments constitutif du rapport de force visant à satisfaire les revendications ordinaires.

    Les choix ainsi fait conditionnent souvent la capacité d'adhésion et donc la ressource financière. Il faut convaincre pour faire adhérer en masse et avoir les moyens de ses ambitions. L'objectif final étant en général assez lointain, on communique donc plus sur les actions quotidiennes et basiques pour susciter l'adhésion.

    En plus des besoins financiers à couvrir et ils ont aussi besoin de temps pour étudier les dossiers, organiser leurs actions. Le temps d'un militant n'étant pas extensible en dehors de ses heures de travail, très rapidement la revendication, pour les plus compétent, d'être dégagé de la situation de travail est devenue prioritaire. Problème que l'on règle au début en rémunérant le militant par les cotisations des syndiqués, puis les besoins augmentant la notion de permanent payé par les patrons mais détaché auprès de l'organisation c'est imposé. Le patronat étant lui aussi soucieux d'avoir la stabilité et de pouvoir négocier avec des représentants reconnus et légitimes, cette demande trouva une solution partagée.

    Ensuite, la reconnaissance des syndicats et de la possibilité d'avoir des représentants de salariés par le processus électoral à conduit les OS à phagocyter ces délégations pour récupérer le temps de représentation qui y est attaché.

    Troisièmement : Le processus de représentation et la compétition électorale qui en découle.

    Comme c'est les résultats aux élections professionnelles qui conditionnent les moyens supplémentaires donnés par l'entreprises ( en plus des obligations légales liés à la représentation CE, DP, CHSCT), il est bien évident que cela devient d'une importance capitale d'avoir de bons résultats aux élections.

    Il y a toujours un décalage entre le travail produit par les équipes syndicales de terrain et la perception que peuvent en avoir les cheminots. Un bon travailleur qui serait un mauvais communiquant risque de voir son travail pas reconnu et donc perdre les moyens permettant de la faire.

    A l'inverse il n'est pas nécessaire d'être bon quand on possède des adhérents partout, un simple bon travail de relation permet d'assurer le résultat. Il est souvent plus facile d'organiser la sympathie à son profit en tournant sur le terrain, serrer les pognes, boire le coup, écouter les gens et mettre tout sur le dos du patron que d'être réellement pointu sur la réglementation et d'être percutant en réunion, puis d'assurer le suivit des dossiers.

    Alors certains cèdent à la facilité du clientélisme, par exemple en commission de notation, oubliant qu'ils là en tant que représentant des salariés et non pas en tant que délégué syndical. C'est aussi une forme de clientélisme qui peut sévir dans les CER quand les adhérents de l'OS qui gère sont bien souvent informé avant les autres des sorties intéressantes, et qui parfois peuvent pré réserver.

    Mais cela ne suffit pas pour se tranquilliser alors on prend le risque de juger le travail des autres OS au risque de voir le sien être jugé et de lancer ainsi un cycle de « jugement / contre jugement », « réponses / contres réponses », difficile à juguler.

    Mais la faute ne provient pas seulement des OS, une bonne partie des cheminots sont demandeurs de se clientélisme individuel, certains estimant que c'est la contrepartie de l'adhésion, d'autres estimant que justement pour les faire adhérer il faut d'abord leur rendre service.

    C'est cette nécessité d'avoir des moyens et donc pour cela d'avoir de bons résultats électoraux, qui conditionne la compétition pour séduire au-delà de ses adhérent et qui induit de fait une partie de cette guéguerre que certains désapprouvent.

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    Bon ça suffit pour aujourd'hui il y en a qui ne vont pas lire si c'est trop long j'écrirais la suite plus tard controleursncf

    et ce n'est que mon point de vue qui essaie d'être le plus exhaustif et impartial possible mais je ne prétend pas détenir la vérité.

  2. role économique certes

    mais

    pourquoi les cantines sncf sont elles deux à trois fois plus chères (et moins bonnes) que les cantines PTT ?

    pourquoi dans une cantine sncf trouve t on les patisseries au même prix, voire plus cher qu'en boulangerie ?

    en admettant que je sois responsavble de cantine, mon boulanger il me fait 30 à 50% de ristourne si je lui prend 50 ou 100 patisseries tous les jours.

    pourquoi les noel des enfants cheminots proposent ils TOUJOURS des spectacles nuls de troupes seulement connues des officines proches de la CGT/PCF ?

    Pour ce que je crois savoir : le budget cantine est totalement séparé du budget activités sociales et les deux ne sont théoriquement pas perméables. Pour les cantines les CER agissent par délégation de l'entreprise qui pour cela donne un budget de fonctionnement. Avec ce budget les CER sont donc obligé de fournir la prestation demandée par l'entreprise, mais ils sont libres dans le choix des fournisseurs et du volume de personnel necéssaire au service à produire.

    Donc il faut trouver l'équilibre entre des produits de qualité, des personnels qualifiés et une quantité à produire. Tous ces paramètres influent sur le coût total et donc sur la part supplémentaire que chaque agent doit payer. Il est possible aussi que les dotations de fonctionnement ne soit pas tout à fait les mêmes dans chaque région.

    Après pour les spectacles de fin d'années comme pour les jouets tu donne la réponse dans ta question, la plupart du temps on passe par les fournisseurs attitrés spécialisé dans le travail avec les CE. Là c'est bien un choix politique. Mais bon c'est un peu normal, puisque Fiterman quand il a mis en place les CE c'était quand même pour servir de pompe à finance pour le PCF.

    Mais bon tout cela n'est pas une spécialité de la CGT ou du PCF, cela se pratique aussi partout dès qu'il y a des relations clients/fournisseurs ou le client fait cela par délégation et n'engage donc pas ses fond propres mais en général des finances public. Attention je n'approuve pas, je constate.

    Pour info, puisqu'il ne gère plus de CE à la SNCF je crois, la CFDT à aussi sa centrale de service pour les CE c'est l'ACENER.

  3. C'est ahurrissant de lire cela, pourquoi lutte les OS? Pour la défense du salarié ou pour se pavaner avec des tracts qui enffoncent les stratégies des "concurents"

    Je suis de plus en plus désepérer en voyant que l'individualisme touche même les stratégies des OS koiquesse

    Pour ce qui est des notations, encore de l'individualisme. Qu'est-ce qui est le plus important en ce moment?

    Prend pas cela pour argent comptant ce n'est que supputation de ma part, mais perso j'ai pas fait 9 jours de grève pour avoir des négos en compensation, alors je me sens fort peu concerné par le problème puisque je n'attend rien de ces négos.

    Hé oui, les notations sont pour les cheminots le moment le plus important de l'année et aussi c'est le travail de base des élus DP titulaires membres des commissions. Traiter par dessus la jambe les notations et c'est une gamelle asurée aux élections suivantes.

    Regarde l'UNSA c'est leur activité principale mais dans les notations maitrise et cadre ils assurent un max, résultat ils sont troisième OS avec seulement cela.

  4. Le problème avec les CER c'est que les gérants qui sont aussi militants peuvent être tenté par ce biais de subvenir à certains besoins de leur OS.

    la chose fait tout à fait légalement et sans aucune malversation, mais dans ce cas là on oublie un peu l'éthique et puis de toute façon le syndicalisme "c'est fait pour aider les cheminots alors l'un dans l'autre ..."

    Exemple, le militant responsable des achats "papiers, fournitures de bureau, imprimantes et photocopieuses" du CER peut très bien passer un accord avec un fournisseur "je prend tant de volume papier pour le CER à un prix intéressant pour toi, mais en échange pour mon OS tu me fait un prix défiant toute conccurence". On peut pratiquer la même chose pour l'achat d'une photocopieuse, d'un ordinateur ou d'un duplicopieur.

    Variante on loue pour le CER un duplicopieur à un prix fort pour 5 ans, on laisse au bout de trois ans le fournisseur nous fourguer son dernier modèle avec incorporation du reste de la créance de l'ancien dans le nouveau contrat et en échange il oublie de venir reprendre l'ancienne machine, que lui a réformé dans ses stock et qui comme par miracle va tourner au syndicat.

    Le truc est toujours le même, en fait négocier une marge arrière qui sera servie ailleurs ou sous une autre forme. Tant que l'on abuse pas c'est quasi indécelable, pour les autres on passe juste pour un mauvais acheteur.

    En fait, comme les besoins en fonctionnement matériel d'un CER sont les mêmes que ceux d'un syndicat c'est facile faut juste prendre le même fournisseur et faire pression dessus.

    On peut aussi louer un car pour emmener et rapatrier des cheminots d'une manif et faire passer cela pour une sortie des CLHS.

    Plus tactique on se déclare incompétant en plein de choses et on fait appel à des cabinets de conseils genre "nutriconseil" ou "secaphi alpha", on utilise des société d'assurance comme "socassur" ou des organisme de vacances comme "loisir soleil" ou des prestataire de bouffe comme "prestarest". toutes ces sociétés sont dans l'orbite d'un parti et servent de pompes à finances pour les besoins de la cause.

    Cela ne veux pas dire que le service qu'elle offre ne vaut rien, mais l'objectif est bien de dégager de la marge. Le rapport qualité prix pour le CER est rarement intéressant il peut trouver aussi bien voire mieux ailleurs pour moins cher. Mais là encore nos élus ne sont pas des spécialiste c'est normal qu'il ne savent pas ! hein koiquesse

    Donc je soutient totalement les militants qui luttent contre les dérives dans la gestion des CER au sein de leurs OS. Pour autant je soutient que les CER n'ont pas vocation à se transformer en simple distributeur de services pour des consommateurs dans une société marchande, ils ont un rôle social à garder et assumer.

  5. il a du se planter car c'est une réponse qu'il a posté dans le sujet pour ou contre, puis ensuite quand il a vu son erreur il a du mettre un titre pour faire joli koiquesse

    le topic vide devait etre le triplon de la réponse, encore un coup du vilain web qui plante au mauvais moment alors on clic comme un fou et on envoi trois fois le truc.

    en tous cas à virer

  6. Je pense que les militants de FO et SUD pensent que comme la CGT à suspendu le mouvement c'est qu'elle avait des billes pour la suite des négos. Puis il y a eu cet épisode de la détente du calendrier pour éviter d'avoir à tirer le bilan de la négo avant les fêtes. Maintenant nous sommes quasiment à la fin du calendrier détendu et rien de bien terrible en résultat ( et je suis gentil là ).

    Tout le poids de la négociation repose sur la CGT puisque c'était elle la demandeuse de négocier à froid. Bien évidement ceux qui n'étaient pas demandeur observent. Et puis se lancer dans un mouvement pour "sauver le soldat CGT" c'est peut être trop demander non ? Car si la mobilisation permet un résultat inespéré cela valide "à posteriori" la stratégie de la CGT. Or je doute qu'elles souhaitent que la stratégie de la CGT sur le conflit des retraites soit validé.

    Pour les autres OS, j'ai plus de mal à deviner, attentisme du même type ? peu de capacité de mobilisation ? les personnels concernés par la pénibilité ne sont pas majoritairement dans leurs électeurs ?

    En tous cas une chose est sure les cheminots sont en ce moment plus mobilisé par les notations que par le reste et comme la plus grosse partie des équipes militantes aussi. Je crois que la date est mal choisie le mois de mars est fort peu propices aux mobilisations avec les notations et les reliquats de congés.

    Je sens comme un remake du 13 décembre, des agents peu mobilisés, une nouvelle loi non maitrisée par les cheminots qui va perturber la mobilisation et le résultat chiffré de la grève. Bref, pour moi, une gamelle annoncée.

    dernière question : Pepy va t-il donner une porte de sortie permettant la levé du préavis ?

  7. Je l'ai vu cela parle du salarié du CER de lyon qui a porté plainte pour des chèques signés de son nom ( à l'époque ou il avait sans doute le droit de signer des chèques ). Mais là pas de bol, il n'a jamais signé ces chèques là et la signature est totalement différente de la sienne. les chèques auraient servis à rembourser des frais. Sur ce sujet la justice suit son cours et le trou du CER est toujours là.

    Après nous avons eu l'étude des remboursement des frais des élus CER, entre ceux qui se font rembourser des repas les jours fériés et ceux qui bouffent trois fois au restos dans la journée.

    Puis on est passé à l'étude de la liste des salarié du CER pour découvrir qu'une secrétaire payé par le CER sert en fait de secrétaire au secteur CGT.

    Pour finir interwiew d'un militant CGT en rupture avec son secteur régional à qui il reproche des pratiques totalement en contradiction avec l'éthique CGT.

    J'ai été averti de l'émission par un tract distribué par les personnels du CER à la cantine, je vous le joint car il parle du collectif REVES et du blog "mille euros".

    J'ai été faire un tour sur le blog, j'ai pas tout lu, mais ça fritte dur du côté du CE clientèle entre le personnel CE CGT et le syndicat CGT.

    Collectif_REVES.pdf

  8. D'après les infos que j'ai récupérées, la CGT en ce moment invite à une interfédérale tous les 3 jours et propose des actions qui essaient de coller avec leur calendrier interpro et le calendrier des négos.

    les autres OS n'ont : soient pas envie de coller au calendrier CGT, soient n'ont pas de mandat pour accepter une action, soient trouve les délais trop court, soient pense que la mobilisation sera faible, soient trouvent que le sujet n'est pas porteur, soient trouve qu'une 24h ce n'est pas à la hauteur du sujet, soient que c'est une action à mener en interpro mais organisée sur un temps plus long.

    Bref construire une action unitaire dans un temps court est toujours un vrai problème, car il faut trouver un compromis sur la date, sur le sujet et sur les modalités. Et aussi avoir letemps ensuite de construire la mobilisation pour pas se ramasser.

    J'ai un peu l'impression que la CGT essaye, maintenant que l'élection CA est passé, de relancer la mobilisation pour sauver les meubles et pas se retrouver à poil à la fin des négociations détendues. Et que les autres OS, qui en ont sans doute un peu marre que ce soit la CGT qui impose en permanence son calendrier et ses actions, la laisse lanterner pour lui apprendre l'humilité.

    Je crois aussi, que beaucoup attendent des négociations sur la pénibilité pour compenser le fait que la réforme soit passée, et particulièrement la décote. Ben ils vont être déçu, la direction obligé par le gouvernement à traiter un problème qu'elle ne souhaitait pas aborder, freine des 4 fers, et toutes les mesures proposées ne sont "intéressantes" que si l'on fait du rab.

    Donc il est fort peu probable qu'une simple 24h permette de faire prendre en compte la pénibilité dès que l'on rentre dans l'entreprise. Mais bon comme il n'y a pas de socle revendicatif commun des OS sur le sujet ( d'après ce que je sais mais je ne suis pas au courant de tout koiquesse ) cela va être dur de mobiliser les cheminots sans lisibilité sur le sujet.

    Je crois que l'on prend le problème à l'envers, il faut d'abord définir la base revendicative commune, communiquer dessus et ensuite mobiliser unitairement pour obtenir satisfaction. Et non pas se lancer dans une action pour juste montrer que l'on fait quelque chose avant une date de réunion.

    Aller on demande de détendre le calendrier et d'avoir des réunions supplémentaires ! nonmais

  9. Mahieux... okok

    Mais ils sont capables de voter contre... zzz

    Au fait quelqu'un aurait-il la nouvelle composition du CA de la SNCF...?

    Le seul président qui pourrait leur convenir serait un qui ne serait pas aux ordres du gouvernement et qui referait l'unicité de la SNCF.

    Mais bon c'est sur que Gallois freinait Pépy, là il va se lâcher et sont truc à lui semble plus la com. Mais à lire son discours aux managers on sent aussi qu'il veux accélerer la division de l'entreprise.

    Pour Dom ya un temps réel avec la composition du CA

    Discours_P_rpy_Janv_08.pdf

  10. La Fgaac exclue...??? controleursncf

    qu'est-ce qu'elle a encore fait ? helpsoso

    Je plaisante...

    Je croyais que vous aviez tout réglé le 18 Octobre au soir ?

    (bon là j'enfonce le couteau dans la plaie encore béante...) LOL :blush:

    Allez soyons sérieux : c'est très bien de s'apercevoir que la direction tente d'enfler les ADC

    ce n'est pas la peine pour autant de chercher à mettre ça sur le dos de toutes les autres OS...

    Quand vous aurez compris que les cheminots lambdas qui représentent la majorité de cette entreprise en ont marre de cette gueguerre

    on pourra peut être avancer...

    Bon y'a une intersyndicale le 25 février...

    Peut être une unité d'action sur tous les sujets liés à la pénibilité et aux contraintes de service ?

    chui d'accord avec le trappeur on fera le bilan final à la fin des négos pour l'instant si on veux avoir des compensations à la hauteur de nos pertes va faloir se bouger sans se tirer dans les pattes.

    pour moi la pénibilité c'est simple : à pénibilité identique reconnue compensation identique !

    Pas de mesures par métiers visant à nous diviser.

    C'est marrant quand même il me semble que dans les premières mesures proposée lors des tables rondes du mois de décembre, il y avait des mesures CET, spécifiques pour les ADC, supérieures à ce que les autres cheminots pouvaient prétendre avoir, même si c'était loin d'être acceptable. Et là j'ai pas vu de tract FGAAC hurlant à la discrimination !

    Marrant non ?

  11. La présentation de SUD est plus que tendancieuse, c'est une manipulation intellectuelle!!!

    Quand tu dis que la présentation de la CGT est mensongére, je ne suis pas d'accord avec toi, la CGT n'a écrit aucun mensonge dans son comparatif!!

    C'est la référence des élections comparées qui crée polémique. Comparer CA par rapport au CE est évidemment un acte de communication mais pas un mensonge.

    ok je retire le mensonge, effectivement techniquement il n'y a pas mensonge, la comparaison est annoncée.

    Mais comparer ce qui n'est pas comparable n'est ce pas, pour reprendre tes termes, une "manipulation intellectuelle" ?

    Le fait est là, il faut trouver un résultat positif sur l'élection pour introduire l'argumentaire qui suit, alors que le comparatif honnète CA/CA ne montre qu'un recul.

    Et pour SUD depuis leur première participation aux élections CA de 2003 ils ont bien progressé de 18 pts ? tu le mets ou toi le point de départ 1996 ( date de la création ), 1998 ( date du premier CA ou ils pouvaient participer) ou 2003 ( date de leur première participation ) ?

  12. La présentation est peut-etre un brin tendencieuse mais elle n'est pas faussse si on part du principe suivant;

    - en 1998 SUD ne présente pas pas de liste donc résultat 0% (tu as d'ailleurs noté la FGAAC a 0% pour les CA de 2008, donc même principe)

    - en 2008 SUD obtient 18.65 % donc on peut effectivement parler d'une progression de +18.65

    La présentation est discutable. Le chiffre représentatif est bien 2003/2008 soit +5.23% ce qui est a rapproché des -2.69% de la CGT.

    je crois savoir la raison de la non participation de 1998 de SUD : il se sont créée en 1996 donc première participation au election CE/DP en 96 pas beaucoup d'élu surement. Or pour les OS n'ayant pas la représentation irréfragable ( comme les 5 conf ) il faut présenter le parrainage d'un certains nombre d'élus de l'entreprise , je crois que cela doit être dans les 10 % . En 98 les élections CA on du avoir lieu avant les CE/DP de 98 si on suit le calendrier, donc pas suffisament de parrainage pour se présenter ( les autres élus des autres OS n'ont pas du signer pour eux ). Donc plus d'élus en 98, puis plus d'élus en 2000 et 2002, alors en 2003 ils doivent être assez fort pour se parrainer tout seul et se présenter.

    la présentation est peut être comme dis Vince un brin tendancieuse mais pas mensongère puisque 98 est la première élection CA ou ils aurait pu participer puisque juste créé avant, c'est leur point zéro.

    Et pour une fois je vais être d'accord avec Vinces, la présentation de la CGTdu résultat des élections CA est mensongère car pour afficher une progression est compare des élections non comparables.

    D'ailleurs elle avait aussi reculé en CE/DP de 2006 en comparaison avec 2004 tout comme SUD d'ailleurs.

    voici des chiffres la récap CE total que j'ai prise sur le site CGT

    en 2006 CGT 40,14%

    en 2004 CGT 44,06%

    en 2006 SUD 14,97%

    en 2004 SUD 15,53%

    Je crois qu'ils veulent voir une progression pour comme l'explique le beau texte en langue de bois syndicale faire croire que les cheminots adhèrent à leur stratégie et à l'attitude qu'ils ont eu lors du conflit des retraites.

    C'est partiellement vrai, une majorité des cheminots croient encore en la CGT mais moins qu'avant

    , je ne comprend pas ce refus d'afficher honnètement les choses.

  13. Oui moi aussi, par contre il se plante aussi sur l'orientation. De l'orientation "Thibault" (contestation, action, proposition, négociation) la fédé des cheminots ne retient vraiment que les deux premiers termes. Une action nationale tous les trois mois, telle est l'orientation actuelle... "mets toi en grève tous les jours, si tu ne sais pas pourquoi, ton patron le sait".

    Au niveau national, le dialogue avec la direction est quasiment rompu depuis 2002. Il y a une part de responsabilité des deux côtés, mais quoi qu'il en soit on ne peut pas dire que la CGT ait cherché à renouer les relations qui existaient auparavant. Elle a même laissé filer une belle opportunité sur la convention collective des cheminots des futures EF... (la direction proposait de la négocier "entre soi", avant que d'autres partenaires n'arrivent autour de la table. L'idée était bien sûr de durcir un peu les conditions d'accès au réseau des futurs concurrents. Mais la CGT a estimé que négocier une convention collective c'était déjà remettre en cause le statut! Elle a refusé d'en parler. Résultat : les EF sont là et les nouveaux cheminots n'ont toujours pas de convention collective...)

    Si Thibault avait été encore secrétaire général des cheminots à cette époque, je pense qu'il n'aurait pas laissé passer une telle occasion.

    Bref, juste un exemple pour montrer que les analyses qui expliquent l'érosion de la CGT cheminot par "la ligne Thibault", se plantent complètement.

    désolé je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi, même si dans l'exemple que tu donne on peut peut-être considérer qu'il y a eu une erreur de tactique ( je ne juge pas j'ai pas assez d'éléments ). La fraction de l'électorat CGT qui ne vote plus pour la CGT est la fraction qui estime, que les choix tactiques de celle-ci vont à l'encontre de leur intérêts.

    S'ils font partis de ceux qui estiment qu'il n'y a pas assez de négociations et de choix judicieux dans le contexte imposé, il doivent se reporter plutôt sur la CFDT ou l'UNSA. Comme la CFDT et l'UNSA chassent plutôt sur les collèges Maitrises et Cadres, c'est pas facile à lire dans les résultats qui ne sont pas séparé de l'exécution pour les maitrise, et dans les cadres la CGT progresse. Donc ..... moi je dirais plutôt que cet électorat à l'air plutôt satisfait de l'évolution de la CGT vers la négociation. Et puis pour pouvoir affiner les choses il faudrait que les maitrises et cadres soit séparé entre les opérationnels qui travaillent en décalé et ceux qui font la régulière. on y verrait surement des comportements différents.

    Par contre ceux qui estiment qu'il y a justement trop de compromis et de renoncements, principalements situés dans le collège exécution, eux votent ailleurs comme l'explique la progression de SUD.

    De toute façon, il y a une frange de cheminots situé aux alentours des 30% qui sont pour l'action, pour l'affrontement qu'il soit catégoriel ou idéologique. C'est pour cela que je pense que la radicalisme, dans un contexte de libéralisme aggravé, à de la marge de progression.

    Les cheminots que je fréquente au quotidien, escale et postes, ne reprochent pas le manque de négociations ou le trop de lutte, ils reprochent pour l'instant le manque de résultat !

  14. Voilà mon analyse des résultats :

    L'election CA est la seule élection ou les OS sont totalement à égalité puisque quel que soit leur implantation locale les cheminots ont la possibilité de voter pour toute OS de leur choix ( sf la FGAAC, mais sabs doute parce qu'elle est catégorielle ). En ce sens l'élection CA, qui n'est pas aussi importante que les élections CE et DP car à part les 6 places de permanents qui vont aux élus CA, cela n'a pas d'incidence sur les moyens temps des OS, reflète principalement l'implantation des OS dans le paysage.

    J'ai pas réussi à retrouver le résultat du CA de 1993 pour pouvoir comparer sur un temps plus long juste après le passage de la FMC en UNSA et avant la création de SUD.

    D'après la comparaison faite dans le tract SUD depuis 1998, date de sa première participation aux élections du CA, la CGT perd 9 pts, la CFDT 11, l'UNSA prend 2 pts et SUD passe de 0 à 18 pts, les autres OS restent stablent.

    Ce qui se lit c'est l'implantation d'une nouvelle OS qui se fait en premier lieu au détriment de la CFDT en 1996 (première participation aux élections après la scission de 1995 ) puis ensuite au détriment de la CGT en 2002 ( choc de l'accord 35h ) puis encore au détriment de la CFDT en 2003 ( départ des derniers oppositionnels à la conf vers la CGT, UNSA et SUD suite au conflit des retraites ) et pour finir un peu au détriment de la CGT en 2008 ( encore un conflit sur les retraites ).

    Pour bien lire les chiffres, et le mauvais résultat de la CFDT, il faut savoir que là, il subissent encore les départ de 2003. Les élections CA de 2003 avaient eu lieu avant le conflit à l'origine des départs. Mais d'une certaine manière, il ont un peu absorbé le choc car il ne perdent là que 6 pts alors qu'ils en avaient perdu 9 en 2004 aux élections CE.

    Le score de la CGT est aussi à lire avec attention, la perte est relative (presque 3pts ), mais si l'on croise la lecture avec celle des élection CE 2004, on constate qu'ils ont perdu le bénéfice de + 5pts des départ CFDT de 2003. Bénéfice qui leur avait permis de se refaire une santé apres le choc de la sanction de la signature de l'accord 35h.

    Dans le même temps SUD qui n'avait progressé que de 3 pts en 2004 progresse là de 5 pts, le différentiel de 2 pts est de l'électorat pris sur la CGT, puisque la CFDT refait une partie de ses pertes.

    La CGT progresse chez les cadres mais recule à l'exécution. Alors qu'il ya eu en 5 ans une perte de 17500 agents SUD progresse de 3000 voix quand la CGT en perd 10000 et la CFDT 9000 et que l'UNSA ne bouge pas.

    On peut penser que les retraités parti durant ces 5 années étaient plus favorables à la CGT et qu'elle n'arrive pas à pénétrer aussi bien chez les nouveaux arrivant, même si elle doit aussi être majoritaire chez les jeunes. Dans le même temps il y a du avoir un glissement du corps électoral, les voix radicales qui traditionnellement se portaient sur la CGT la quittent de plus en plus au profit de SUD, voir de FO. Par contre elle a du garder une bonne partie des voix issues de la CFDT de 2004. la CFDT elle se refait une sante principalement chez les maitrises et cadres. L'UNSA semble atteindre les limites de sa percée à 'exécution barré qu'elle est par l'implantation CFDT restante dans ce secteur. Ne pas oublier aussi que les collèges maitrises et cadres progressent en nombre quand le collège exécution diminue.

    Le corps électoral cheminot ne doit pas être très différent du corps électoral français dans ses comportements, même si sociologiquement il doit être plus à gauche si l'on tient compte du résultat des OS ( CGT, FO et SUD plutôt à gauche, UNSA et CFDT plutôt au centre, CGC et CFTC plus à droite ). On peut donc dire qu'en fonction des orientations politiques de chaque cheminot et des affichages de chaque OS il y a un choix possible pour chacun.

    Les OS radicales ( SUD et FO ) ont du champ de libre devant elle car elle capitaliseront sur tout les reculs sociaux annoncés. Les OS réformistes ( CFDT, UNSA, CFTC et CGC ) ont encore une marge de progression sur l'aile droite de la CGT, mais elle est faible, ils vont donc plutôt se cannibaliser. la CGT, au centre du jeu, est en permanence sur le fil du rasoir avec la nouvelle stratégie qu'elle développe depuis l'arrivée de Thibault à la tête de la Conf. Elle paiera cash le moindre faux pas. Cette position n'est pas sans rappeller celle de la CFDT avec l'arrivée de Notat, on a constaté depuis les dégats que cela à fait chez les cheminots CFDT.

    Ce que l'on constate globalement c'est que la CGT recule depuis 2 élections ( 2006 et 2008 ) une troisième reculade en 2009 et un passage sous la barre des 40% sera considéré par tous comme une grosse défaite de la nouvelle stratégie CGT. Surtout si dans le même temps SUD continue de progresser, entre autre dans les secteurs tres combatifs des roulants.

    Je ne pense pas qu'il y ait eu un véritable effet sanction pour les OS sur cette élection, beaucoup de cheminots attendent la fin des négociations pour se faire un jugement. On peut donc raisonnablement penser que le problème de la retraite restera central dans le vote de 2009.

  15. Je suis d'accord avec le sentiment général : les copiés/collés de tract c'est pas terrible !

    d'abord par ce que cela fout la mise en page en l'air et que c'est chiant à lire ainsi dans un post. Mets le tract dans la partie communiqué on ira le télécharger pour le lire, si c'est juste de l'info.

    en second parce que ce qui est surtout intéressant dans un forum, qui n'est pas un assemblage de tous les communiqués et tract officiel des OS, c'est ton avis à toi sur un sujet donné.

    Donc lance un sujet, met le tract en pièce jointe si tu veux mais surtout, donne ton analyse personnelle que l'on puisse discuter dessus.

    koiquesse

  16. Personnelement j'ai envie d'alliance car je suis pour desideratas, je veux pouvoir choisir certains de mes horaires, de plus moi qui suis à la reserve je toucherais une prime.

    tu as l'air faché avec alliance, pourtant on m'avait dit que sur Metz vous avez obtenu des améliorations?

    (pour l'encadrement, c'est vrai j'ai voulu mais j'ai loupé l'examen, je vais réessayer)

    mes petits désiderata à moi et ma petite prime

    mon petit égo et la carotte que l'on agite devant mon museau

    il est vrai que tes préocupations et motivations sont forts éloignées d'une réflexion collective. il ne t'es jamais venu à l'idée que si le patron file une prime pour faire passer une réorganisation c'est qu'il y a anguille sous roche ? Car si c'était si formidable il n'aurait pas besoin d'appater le chaland avec une prime !

    Et puis tiens rien que sur les désiderata, si tout le monde demande le même jour, tous le monde ne l'aura pas non ? on ne plombera pas la production pour respecter vos desiderata on refusera certaines demandes. il traiteront sans doute la demande par antériorité dans la demande, comme actuellement quoi ! mais cela n'empêchera pas d'avoir des déçus, par contre le patron il aura la souplesse voulu, puisque vous serez tous plus ou moins des réservistes avec alliance.

    Alors que une grille de roulement vous apporte la garantie d'avoir des repos programmés lisible sur l'année et donc d'organiser sa vie sociale et familiale plus facilement. Cette grille, même si elle n'est pas parfaite apporte des garanties pour le plus grand nombre. Or, a moins d'être volontaire pour la réserve à vie, un jour ou l'autre tu bénéfiera de cette garantie.

    Par contre il est clair que l'on doit revoir les compensations des agents de réserve pour la sujétion spécifique de ce type d'emploi.

  17. J'ai voté blanc, je ne me sens pas concerné par ce genre de mesures.

    Bon comme ce n'est pas de l'intéressement et donc que cette prime est chargé socialement, elle ne concourre pas à plomber les comptes sociaux. Et comme il y a un effort pour les bas salaires l'on peut considérer que c'est plutôt positif.

    Par contre, comme la direction utilise ce genre de prime, non pas pour rémunérer un travail correctement effectué, mais comme outil de management en augmentant la part variable de la rémunération je reste dubitatif.

    L'objectif est bien par ce biais, comme avec la GIR, la GEXCI, GEXPER et autre primes de toutes natures basées sur un objectif à atteindre, d'augmenter le lien de subordination du salarié par la soumission à des objectifs que l'on module en fonction des évolutions de l'entreprise.

    Si l'entreprise voulait redistribuer aux salariés une partie des bénéfices ( pour autant qu'un service public ai pour objectif d'en faire ) il lui suffirait d'augmenter l'envelloppe salariale de l'année suivante du bénéfice fait en modulant entre augmentation générale et avancements en grade. Ce serait la manière la plus simple et la plus juste.

    Au lieu de cela, elle instrumentalise un "bénéfice" (qu'elle peu aussi bien créer que faire disparaitre) pour organiser la désintégration de l'entreprise en achetant la soumission des salariés avec la complicité ( plus ou moins aveugle ) d'organisations syndicales qui n'existent bien qu'a travers leur signature.

    Sur la rémunération, il faut revenir à la base du travail salarié. Comme tout le monde n'a pas la possibilité de confondre passion et travail rémunérateur la majeur partie des salariés louent leur forces de travail et leurs compétences pour un prix de départ fixé par contrat et dont l'évolution est soumise à un accord d'entreprise cadré par les partenaires sociaux. Tout l'intérêt du salarié est de rester dans le cadre de cet accord collectif ou le rapport de force serait plutôt en sa faveur ( s'il ne la joue pas indivduel ). Et le patronat depuis toujours essaye en permanence de reindividualisé la rémunération de toutes les manières possible, car là par l'intermédiaire du lien de subordination il est le plus fort et impose ses choix.

    Le salarié même s'il prend l'argent ( les carottes ? ) qu'on lui tend ne doit pas perdre de vue que le patronat ne cherche ( quasiment ) jamais à le rémunérer justement par ces biais, mais à acheter sa soumission aux valeurs qu'il souhaite imposer. Plus globalement, si ces mesures ne sont pas chargés socialement cela lui permet de faire des économies ( pour rémunérer le capital ) tout en donnant l'impression aux salariés qu'il recoivent plus.

    Mais c'est un marché de dupes, puisque les compte sociaux étant plombés ce sont les prestations servies qui diminueront ou les cotisations qui augmenteront. Donc à long terme, le salarié perd plus qu'il ne gagne à court terme.

  18. D'après ce qu'on m'a dis de l'interfédérale du 16 pas d'unité des OS, le problème de la parution du décret et donc de la validation du cadrage semble avoir été accepté par la majorité sauf FO et SUD.

    CGT,CFDT,CFTC,UNSA et CGC vont faire une manif le 22 sans appel à la grève

    FO et SUD feront les manifs interpro du 24 sans appel à la grève tout en regrettant que personne en soit venu à leurs interfédérales pour réagir avant la parution du décret.

    FGAAC ne fera pas les manifs

    Pour la suite c'est à dire la prévision de passage à 41 : ce serait un problème interpro maintenant !

    Donc ceux qui croient qu'en participant aux manifs il vont faire bouger le décret croient encore au père noël ! (mais y en a t-il encore ? ). Nous sommes donc bien dans la compensation de la réforme pour les négos détendues, pour ceux qui auraient suspendu en croyant à l'utilité de l'évocation du cadrage en réunion à froid, la désillution doit être sévère.

    Là je vais rejoindre la FGAAC, ça va leur faire plaisir ( même si leur stratégie nous a bien plombé), mais ce n'était pas la peine de faire 9 jours de grève pour accepter de s'assoir en négociation, si l'on avait rien obtenu par avance en négo de couloirs ( pour les OS qui ont les oreilles du gouvernement ) et finir gros jean comme devant !

  19. le problème est qu'il faut absolument faire du rab ( excepté pour ceux qui partent en 2008 et début 2009 ) pour garder une pension équivalente à ce que nous aurions eu sans réforme, ensuite vient se greffer dessus l'âge pivot qui bougera ( pas dans le bon sens ) si les évolutions du dossier retraite vont vers l'allongement des annuités.

    Donc les simulations actuelles ne refletent pas totalement la réalité des choses pour les couillons qui partent après 2014 ( c'est mon cas ).

    Le but est soit de diminuer les pensions servies, et pour les petits salaires cela va les amener près du minimum de pension même avec une carrière quasi pleine, soit d'obliger tout le monde à faire du rab pour garder un niveau de pension acceptable.

    Ne pas oublier l'indexation des pensions sur les prix qui conduit à une perte de pouvoir d'achat au fur et à mesure de l'avancement des années. Ce constat fait cela nous oblige en fait pour compenser à rechercher le plus haut niveau de retraite possible et donc de faire du rab !

    Bref on va continuer à passer notre vie à gratter pour assurer notre subsistance, comme si le progrès et l'objectif d'une vie ne consistait pour l'immense majorité des salariés qu'à travailler plus !

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