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Le Web des Cheminots

Bandaa Bono

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Messages publiés par Bandaa Bono

  1. http://www.monde-diplomatique.fr/2007/12/REMOND/15439Ultime « réforme » des retraites... avant la prochaine

    <h1 class="crayon article-titre-15439 title">Sondages très spécieux</h1> Cinq sondages concernant la réforme des « régimes spéciaux » ont été publiés avant la grève du 18 octobre dernier. Le principe de la réforme n’a été évoqué que dans une question relative à l’alignement des régimes spéciaux de retraite sur le régime de la fonction publique. Elle a été posée dans deux sondages (BVA -Le Figaro - LCI et Ifop-Metro). En dehors de cette question, les personnes qui ont accepté de répondre aux enquêteurs ont été interrogées pour savoir si elles trouvaient la grève justifiée ou non, ou, variante, si elles soutenaient le mouvement (CSA-L’Humanité). D’autres énoncés du type « Qui du gouvernement ou des syndicats est le plus moderne ? » nous ont assurément un peu éloigné de l’objet du conflit...

    La deuxième vague de sondages commandés à la veille de la grève du 14 novembre organise un bras de fer entre syndicats et gouvernement, arbitré par des journaux télévisés caricaturalement hostiles aux grévistes. Dans les cinq enquêtes réalisées, aucune question n’a fait référence aux mesures de la réforme ni au sujet des retraites. Et trois relevaient du pronostic. Par exemple : « Selon vous, ce conflit et ces grèves vont durer... un ou deux jours ? quelques jours ? une semaine ? deux semaines ou plus ? » (Ifop-Metro)

    L’appréciation du caractère (justifié ou non) du mouvement a fait l’objet de trois enquêtes (Ifop-Metro, BVA - Les Echos - BFM, Opinion Way - Le Figaro). Les autres sondages ont traduit une logique d’affrontement, accentuée par le caractère fermé des questions posées. Ainsi, LH2 a demandé aux Français, pour le compte de Libération, s’ils se sentaient « du côté des grévistes et des manifestants » ou « du côté de Sarkozy et du gouvernement ». Opinion Way, pour Le Figaro, et BVA, pour L’Express et Orange, ont préféré sonder les personnes qui acceptaient de répondre sur leur pronostic, ou sur leur souhait : le gouvernement allait-il céder aux grévistes ?

    La mise en avant et le matraquage d’autres questions (et donc d’autres réponses) auraient pu susciter une interprétation différente du sentiment de l’« opinion publique ». Ainsi, dans le sondage BVA du 18 septembre dernier, 49 % des personnes interrogées se déclaraient plutôt d’accord et 44 % plutôt pas d’accord avec l’énoncé : « La réforme est dangereuse car elle constitue une première étape avant une remise en cause plus générale du système de retraite actuel. » Et, puisqu’il s’agissait de l’âge de départ à la retraite des salariés des régimes spéciaux, les instituts de sondage et leurs commanditaires auraient également pu demander aux Français à quel âge ils souhaitaient eux-mêmes arrêter de travailler. Un sondage CSA l’a fait... le 7 juin 2006. Il apparaissait alors que 3 % des personnes interrogées souhaitaient partir à la retraite avant 50 ans, 38 % entre 50 et 55 ans, 38 % entre 56 et 60 ans, 12 % entre 61 et 65 ans, 3 % au-delà de 65 ans. L’écart entre une telle aspiration et les orientations de politique publique n’a pas fini de se creuser...

    <h4 class="signature">Antoine Rémond.</h4>

  2. C'est aussi le cas pour les 7 autres OS y compris SUD d'ailleurs, non ?...

    Comme c'est le cas aussi pour nombre de syndicats patronaux, partis politiques, d'associations...

    mais aussi parfois de structures professionnelles

    et chez nous à la sncf pour certains services qui vivent souvent sur eux mêmes et pour eux-mêmes...

    Oui mais dans toutes les communications interne depuis la rentrée la élection du CA reviennent. Ce doit être la seule OS qui y attache autant d'importance. Plus généralement on retrouve là les deux réccurences des permanents de la CGT, les élections et le recrutement.

    Ces leitmotiv incitent à penser que la structure pense avant tout à faire perdurer les moyens qui lui permettent de vivre plutôt que de rester conforme aux objectifs définis à l'originepar les adhérents du syndicats.

    Bien sur avec le temps le seul moyen de rester cohérent c'est de mettre les textes en conformité avec les pratiques. C'est là que la confisquation du pouvoir en interne prend toute sa saveur, on pratique la cooptation de permanents, on organise la modification des statuts, on verrouille les congrès ou l'on envoi tout plein de jeunes militants inexpérimenté porter le vote des syndicats à la place des vieux qui pourraient deviner les manoeuvres et poser des problèmes.

    Voilà les pratiques générales des structures syndicales d'apparatchiks pas seulement limité à la CGT, la CFDT à pratiqué ce genre de manipulation avec Notat pour éradiquer l'opposition interne.

    Une des armes imparable est la centralisation de la perception des cotisation à la Conf avec redistribution ensuite des fonds spécifiques par la Conf. Les opposants sont vite sans le sous. Cela ne vous rapelle rien lors des deux derniers congrès confédéraux CGT les histoires sur les sous des fédé ?

    Enfin logiquement, aucune organisation syndicale ne devrait hésiter une seul instant à sacrifier des adhésions et des résultats aux élections pour rester en cohérence avec les objectifs fixés par les textes de congrès et les statuts !

    si l'on sort de cela on rentre dans la compromission, et l'argumentaire avancé par les permanents de sacrifier l'objectif intermédiaire pour mieux défendre d'autres buts plus important plus tard est le paravent qui masque avant tout la defense de la structure. Car de mauvais résultats aux élections, c'est des moyens en moins et donc des postes en moins au final. Ce serait dommage que des copains soient obligés de retourner au travail non ?

  3. Le samedi 17 novembre (donc au 4ème jour de la grève) lors de l'AG à laquelle je participais (on était une trentaine) des militants SUD se sont mis à distribuer un texte que le responsable sud du coin a proposé au vote des cheminots. Il a présenté ça comme une démarche proposée à toutes les AG pour peser sur les négociations. Les cheminots présents ont refusé de voter en majorité en estimant qu'il fallait reporter ce texte à l'AG du lundi vu le manque de participants.

    Le lundi à l'AG (130 cheminots)il a été présenté par le secrétaire CGT du coin le "projet de socle revendicatif" et les militants sud ont rediffusé leur texte qui renvoyait aux trois points (37,5 annuités, désindexation, décote), le secrétaire du syndicat sud a défendu ce texte en appuyant fortement ce coup là sur le fait que "ce texte serait remonter à toutes les OS pour qu'elles respectent les décisions des AG" (sic). Les cheminots présents à l'AG ont voté "le socle de revendications" mais ont refusé de voté le texte proposé par les militants sud.

    Il s'avère depuis que ce texte a été présenté un peu partout lors des AG.

    Il y a même quelque part sur le forum un document qui reprend une liste des AG et qui fait référence à cette motion surtout là où elle a été refusée voir rejettée.

    Sud utilise ce texte pour s'en prendre aux autres OS aujourd'hui de ne pas respecter les décisions des AG au niveau des négociations...

    les tracts distribués ne portaient pas d'en tête, ni de sigles syndicaux mais la mention " l'Assemblée Générale des cheminots de..."

    j'ai pas eu cela chez moi, donc je ne pense pas que ce soit une initiative fédérale mais plutôt des initiatives locales, mais j'ai vu un truc comme cela qui venait d'une AG de paris Nord.

    Bon qui à des trucs la dessus ?

  4. Je ne vois aucun scoop dans ce rapport.

    Pour tout vous dire, grace au net, de plus en plus de syndiqués reçoivent ce type de documents. Je l'avais pour ma part déjà reçu, lu, et transféré à des collègues.

    Ce document permet d'ailleur de constater qu'il n'y a pas de comité secret concoctant des stratégies indiscibles, comme le prétendent certains -d'ailleurs les mêmes qui commentent le présent rapport.

    Sur ces commentaires, justement: une explication de texte ne consiste pas à en reformuler des passages afin d'en modifier le sens et qu'ils correspondent à nos propres idées préconçues.

    (Souhaiterais-tu que l'on fasse pareil avec tes propos, que l'on modifie les mots afin de leur donner un sens différent ?)

    Tu as raison pas de scoop, une confirmation écrite de ce que l'on devinait ou constatait à travers tout les documents internes que nous pouvions lire et en regard des positions de la Conf CGT.

    Et s'il n'y à rien d'important dedans tu aurait pu le mettre en ligne bigbisous

    Qui à prétendu qu'il y avait un comité secret à la CGT ? je n'ai rien vu de tel ici. Ce que je lis c'est des avis sur les directions bureaucratiques déconnectée du terrain qui décident à la place des cheminots en grève, rien de plus.

    Moi ce que je dis c'est juste que la CGT cheminot n'as pas été honnète avec sa frange d'adhérent qui voulait un rapport de force dur. Elle aurait du lui dire dès le début qu'elle n'avait l'intention de mener la lutte jusqu'au bout comme cela nous n'aurions pas fait 9 jours de grève pour obtenir un calendrier qui était déjà donné avant la grève. Alors certe les OS ont pu évoquer les points du cadre en réunion, mais résultat rien. Et là quelle réaction de la CGT : obtenir la détente du calendrier sans avoir la garantie que le décret ne sera pas promulgué avant la fin des négociations et que l'on pourra enfin négocier les points du cadrage !

    Si ce n'est pas se moquer de ses adhérents qui ont cru à la suspension en pensant que la CGT allait pouvoir obtenir des choses sur les 3 points de cadrage en réunion, cela s'appelle comment ? Il semble que le seul objectif de ces manoeuvres est d'éviter une perte trop importante d'adhérent qui aurait suivit l'annonce du choix de ne pas défendre à tout prix le régime spécial des cheminots.

    Mes commentaires sont des commentaires, je ne réécrit pas le texte, je ne modifie pas le texte, j'en propose une lecture critique, après chacun fait ce qu'il veux.

    Non, pas tout à fait. Vous êtes actuellement plusieurs à faire feu de tout bois pour laisser entendre que c'est la CGT qui serait seule responsable de la suspension de la grève pour mille et une raisons relevant selon vous de desseins obscurs que vous auriez percé à jour !

    Bref, certains cherchent uniquement à accuser la cgt de haute trahison: et ceux là, en ne recherchant rien d'autre, en n'alysant pas les comportement des autres OS, n'auraient-ils pas une attitude réductrice ?

    Si ce n'est pas simple, il convient également de ne pas proférer d'accusations simplistes bizarrement ciblées sur une seule OS.

    Le thème de l'OS dont les responsables auraient vendu la retraite des cheminots au profit de la leur, le truc du pot-au-rose enfin découvert qui explique enfin tout : tu touve pas que ça fait un peu cliché éculé ?

    (même si, malheureusement, y'en aura toujours qui tomberont dans le panneau )

    Non la CGT n'est pas la seule OS qui a appellé à la suspension l'UNSA, la CGC et la CFTC aussi. Mais les AG qui ont repris le taf dès le mercredi l'ont fait sous l'impulsion de la CGT dans des secteurs ou elle est majoritaire, en impactant ainsi le chiffres des grévistes, elle entraine les autres AG à reprendre en appelant à la responsabilité des cheminots compte tenu de la baisse des chiffres.

    Le comportement des autres OS n'as que peu d'importance ! une seule OS à la SNCF est incontournable avec ses 44% aux élections c'est la CGT. Rien ne peut se faire sans elle et contre elle. Elle est au centre du jeu et donc attaquée de toute part, mais c'est elle qui le veux de rassembler le plus largement possible, à elle d'en assumer la responsabilité. D'ailleurs elle n'hésite pas une seconde de profiter de sa postion dominante pour imposer aux autres ses stratégies et ses points de vue à chaque fois qu'elle le peut. Mais Elle ne doit pas non plus croire que tout le monde va dire amen à ses désiderata !

    D'ailleurs on le voit bien dans le rapport : c'est la citadelle assiégée !

    Tous le monde lui en veux ou veux profiter d'elle ! Aucune analyse sur le fond politique que défend chaque OS, le seul jugement c'est pour dire que les solutions de SUD sont simplistes. Qui peut imaginer un seul moment que les autres OS ne pensent qu'a profiter de la CGT d'une manière ou d'une autre ?

    Quand à la phrase : "NON nous n'avons pas de leçon à recevoir de ces deux OS" en parlant de SUD et de FO c'est une défense à priori alors que personne ne cherche à leur donner de leçon ( tous les tracts fédéraux de ses deux OS durant le conflit sont resté conforme à leur positionnement ). Ne serait ce pas justement parce que l'on est mal à l'aise sur son positionnement que cette phrase est là ?

    Sur le Duigou j'ai pas d'avis particulier c'est sans doute un haut fonctionnaire qui dans son déroulement de carrière normal aurait sans doute pu prétendre à ce poste. J'en sais rien et finalement je m'en fout. Seul la position politique et stratégique de la CGT cheminot m'intéresse parce que je suis concerné au premier degré, ses choix percutent automatiquement tous les cheminots. Ce qui me donne le droit il me semble d'émettre un avis critique sur ses stratégies.

    Et puis dans le rapport pas une once de doute et de critique sur leurs actions, nous sommes les plus beaux et nous avons raisons sur tout. C'est être lucide cela ? Ou ce n'est le reflet que de permanents déconnecté du terrain ?

    Enfin pour finir, cette fixation sur les élections du CA qui ne sont sommes toutes que des élections mineures. C'est bien le reflet d'une structure syndicale qui ne vit plus que pour faire perdurer cette structure, en considérant tout leurs objectifs de lutte comme des moyens de renforcer la structure et non pas comme une fin en soit !

  5. Ce qui joue le plus le jeu du patronat c'est de se tirer dans les pattes au lieu de se concentrer sur la lutte.

    Et une fois que l'on à affirmé avec force son petit cliché on fait quoi ?

    c'est tellement bateau ce que tu dis, tellement facile et tellement réducteur que j'en tombe sur le cul !

    Nous sommes plusieurs à essayer de montrer que les choses ne sont pas si simples qu'elle n'y paraissent et cela finis toujours par ce genre de raccourci qui donne le beau rôle mais évitent de penser plus loin que l'apparence.

    Pour la forme je rappelle toutes les différences et je vais certainement en oublier :

    - 8 OS = 8 analyses différentes = 8 objectifs différents = 8 stratégies différentes

    - 165 000 cheminots ne pensant et ne désirant pas tous la même chose.

    - des structures syndicales différentes = des rapports à la démocratie interne différents

    - Une implication des cheminots des plus faible en général dans les OS surtout ceux qui rouspètent contre les défauts des OS

    - Une participation des adhérents au processus interne faible aussi en général

    - l'impossibilité d'évacuer comme si cela n'existait pas les rapport de pouvoir entre les individus d'une même organisation et des luttes qu'elle provoquent entre les OS

    - le fait que toutes les OS sont en conccurence élective quasi permanente

    - un gouvernement qui applique les prescription du Medef et souhaite liquider les acquis du CNR de 1945

    - des citoyens plus intéressés par leur possibilité de consommation que par la participation citoyenne aux jeu politique démocratique et par leur bulle personnelles que de lutter contre les dérives de la démocratie actuelle

    - etc ...

    Par contre si l'on tient compte de tout ces paramètres et de leurs interactions, les choses deviennent moins simples non ?

    Allez un petit effort, on sort des clichés !

  6. Note interne SUD accompagnant le relevé de décision de la réunion du 14

    ----- Original Message -----

    From: sudrail

    To: undisclosed-recipients:

    Sent: Friday, December 14, 2007 10:08 PM

    Subject: tr: relevé d'étape n° 6 de la table ronde du 14 décembre

    Ci-joint le compte rendu de la réunion de ce jour.

    Rien de passionnant : l'accord CPA sera renégocié début 2008, il y aura une négociation salariale début 2008, on aura plein de réunions début 2008 pour arrêter des mesures "pénibilités" ... uniquement pour les agents de plus de 55 ans (plus de 50 ans pour les ADC), pour les autres on va crééer un observatoire, faire des études, etc., chaque année le CA de la CPR pourra voter une motion sur le niveau des pensions mais, en réponse à SUD-Rail le gouvernement a bien précisé que cela ne remettait pas en cause la désindexation par rapport à nos salaires à compter du 1er janvier 2009.

    Précisions sur les "acquis" du préavis CGT retiré pour le 13 : l'échelon 10 à compter du 1er janvier, ça veut seulement dire que l'échelon 10 sera donné aux agents retraitables au cours du premier semestre 2008 et qui rempliraont les conditions ; ça ne veut pas dire que la mise en application générale est avancée du 1er juillet au 1er janvier. La table ronde fret est celle pour laquelle nous sommes convoqués depuis deux semaines. Les embauches 2008 avaient fait l'objet de la même annonce lors du CCE avant le préavis...

    SUD-Rail et FO sont intervenus à plusieurs reprises pour que le gouvernement dise ce qu'il entendait faire pour les décrets entérinant la contre-réforme (allongement durée de cotisation, décote, désindexation, double statut) : les publier comme annoncé fin décembre/début janvier ou les repousser à la fin des "négociations" ? Sur notre insistance, le gouvernement a fini par répondre "je n'ai rien à vous dire sur le sujet". Hormis CFTC et UNSA qui ont posé la question une fois dans une déclaration plus générale, les autres fédérations ne sont pas du tout intervenues sur ce sujet. La CGT n'a pas prononcé une seule fois le mot "décret" !

    A croire que gouvernement, direction, certaines organisations syndicales veulent taire ce sujet ... jusqu'à la publication qui pourrait être très prochaine ! Nous essayons toujours d'en savoir plus.

    Concernant une interfédérale, cette fois en réponse à une intervention de FO, la CGT a indiqué qu'elle n'était pas mandatée pour une telle réunion.

    Comme annoncé, nous adressons aux syndicats un tract faisant le point de la situation, pour lundi matin au plus tard.

    Le Bureau Fédéral

    -----------------------------------------------------------------------------------------------

    Comme vous pouvez le constater la réalité est bien différente de l'affichage officiel en particulier pour la recherche de l'unité d'action de la part de la CGT

  7. Pour DOM

    Pour avoir les documents interne des OS ce n'est quand même pas si facile et toutes ne sont pas aussi organisée ( bureaucratique ? ) que la CGT et ne produisent pas ce genre de rapport pour chaque réunion fédérale.

    Le plus facile à avoir c'est SUD suivit de FO ensuite pour la CFDT, CGT et FGAAC c'est plus dur. Pour l'UNSA et la CFTC quasi impossible pour moi. Mais c'est vrai que le compte rendu des débat du congrès CFTC qui les a vu changer d'avis et poser une reconductible serait interessant.

    Enfin je constate qu'à part la FGAAC personne ne censure les notes interne, mais aussi que ceux qui en ont ne les postent pas systématiquement, des soucis avec la transparence ?

    Pour les communiqués officiels ou l'on voit selon les circonstances plus ou moins d'OS mettre leur nom dessus. Il faut quand même savoir que ces textes n'ont qu'une importance relative et que tous le monde n'y voit pas la même valeur.

    D'abord ils sont forcément le fruit d'un compromis dans l'écriture comme dans la stratégie qui est sous entendue ( l'affichage aux cheminots et la volonté d'être ou de ne pas être dedans ).

    En général l'OS Majoritaire propose la trame écrite selon ses choix et l'acceptation ou le refus des modifications proposées par les autres OS sont aussi le reflet du rapport de force du moment et du besoin d'unité nécessaire aux futures stratégies de chacun.

    Vouloir en faire des textes qui lient comme le présente la CGT dans son rapport est réducteur, mais c'est de bonne guerre d'utiliser cela comme moyen de pression sur les autres OS, par contre c'est naif d'y croire et d'utiliser cela pour accuser les autres de ne pas respecter sa parole. Car comme ce qui est écrit est en général le plus petit dénominateur commun, il est quand même difficile d'interdire une expression des OS différente apportant un plus dans leur vision de l'expression commune.

    Sur l'unité, là encore faut arrêter d'être naif la CGT en tant qu'OS incontournable fait tout que l'unité se fasse sur les bases qu'elle propose voire qu'elle impose. Revoyons l'interfédérale du 6 de plus près, SUD écarté pour éviter d'avoir une OS qui n'accepte que la reconductible et isoler FO, ensuite on propose une carré pour le 12 avec obligation de decider dans la journée pour le dépot du préavis, donc pour les OS aucune possibilité de consulter leurs instances. C'est la stratégie du tout ou rien vous êtes avec moi ou contre les cheminots, en un mot de leur forcer la main. Cela avait quasi réussit même sans la CFDT, mais une crise interne à la CFTC fait péter l'affaire puisqu'ils préfère une reconductible, ce qui fait sortir FO et par effet domino abandonner l'UNSA qui du coup préfère avoir le temps de réfléchir.

    a mon sens il est normal que les autres OS renaclent sur cette façon de voir l'unité puisque bien souvent leurs analyses et donc leurs choix d'action sont différents de ceux de la CGT. Mais d'un autre côté leur faiblesse individuelle les condamnes à ne peser qu'à travers l'unité. On peut considérer la chose différement pour SUD et dans une moindre mesure pour FO, se situant à la gauche de la CGT et sachant qu'ils peuvent peser sur la base de celle-ci, ils n'hésiteront pas à lancer des actions minoritaire pour rester conforme à leurs analyses, tout en cherchant ainsi à influencer la base CGT qui peut les rejoindres sur leurs positions.

    D'ou la guerre permanente que la CGT livre à SUD seule OS qui lui rapelle en permanence son changement d'orientation politique et qui peut lui faire perdre beaucoup d'adhérents et d'influence.

    Pour finir DOM de quel texte SUD parle tu ? je n'ai pas souvenir d'un texte présenté en AG par eux ? Si tu donne plus de précision ( date, titre ) je vais essayer de l'avoir.

  8. Trouvé sur :

    http://ouvalacgt.over-blog.com/article-14005888.html

    L'art et la manière d'appeler à la reprise sans le dire clairement...

    1) Il faut commencer à préparer les esprits dès avant le début de la grève, en affirmant, l'air optimiste, que « la grève pourrait être raccourcie » alors qu'elle n'est pas encore commencée (B.Thibault).

    2) Au fur et à mesure des jours de grève, répétez que les grévistes doivent préserver leur unité et leurs forces (D. Le Reste), alors que la CFDT appelle à la reprise, et que Chérèque se fait honteusement expulser de la manifestation du 20 novembre par des syndicalistes décidés. Syndicalisme rassemblé, vous avez dit ?

    3) Toujours au fur et à mesure de la grève, empêchez à tout prix les rencontres entre dépôts, la convergence des luttes, l'apparition des cheminots en cortèges dans les manifestations : le 20, les cheminots étaient éparpillés dans les UD et les UL pour éviter qu'ils se retrouvent ensemble et renforcent ainsi leur détermination collective. Pour briser une grève (n'ayons pas peur des mots), il faut diviser les grévistes, les isoler, les parcelliser… Même technique que les patrons !

    4) Le lendemain de l'ouverture des négociations, faire assaut de démocratie, mais surtout sans s'engager ouvertement :

    - lister tous les prétendus aspects positifs avancés par la direction (en fait déjà annoncés avant le début de la grève).

    - Soigneusement passer sous silence tous les aspects négatifs, à savoir les points qui font clivage parmi les grévistes : les 40 ans, la décote, l'indexation des retraites sur les prix. Ou ne plus en parler qu'en (très très) général !

    - citer sans explication et sans analyse le nombre de grévistes (qui parait faible), sans montrer son impact réel sur la société ;

    - Se montrer extrêmement sérieux et responsable. « Vous comprenez, il y a des dossiers complexes, comme la pénibilité, qui ne pourront pas être traités en quelques jours. Et on ne va tout de même pas faire grève un mois ! » (JC Le Duigou, le brave homme, il s'est beaucoup donné ces jours-ci en ce sens…).

    - Insister sur la durée des négociations, qui va durer « un mois, voire plus »

    - Insister à nouveau, communiqué après communiqué, sur la nécessité de l'unité et de conserver ses forces (pour quoi, pour quand… on n'ose pas imaginer après 10 jours de grève !)

    - « continuer à débattre des enjeux à venir et des conditions les plus appropriées pour conserver le rapport de forces dans le cadre des deux négociations qui vont s'engager »...

    - Ne surtout pas donner de consigne de vote. Affirmer haut et fort que la CGT laisse les AG décider souverainement (D. Le Reste). Alors qu'en fait une position a été prise en haut lieu, celle de la reprise, mais qu'il ne faut pas la faire savoir publiquement.

    - Mobiliser les délégués et responsables syndicaux dans les dépôts pour, toujours sur cette base, mener tout doucement les grévistes à reprendre le travail sans ouvertement appeler à la reprise et en affirmant au contraire sa détermination à continuer la lutte (bien entendu « sous d'autres formes ») pour les revendications des grévistes.

    Tout cela résumé par Libération de ce jour (22/11) en un paragraphe bien senti :

    « La CGT a elle aussi présenté hier soir, sous un jour aussi positif que possible, les premiers éléments des négociation. Pour le secrétaire général de la CGT-cheminots, Didier Le Reste, «des premiers points ont été marqués». Selon son habitude, la CGT n'a pas explicitement appelé à la reprise du travail, s'en remettant à la sagesse des assemblées générales. Mais le premier syndicat de la SNCF (40%) et de la RATP (37%), a donné à ses délégués l'argumentaire pour faire voter la suspension de la grève et éviter l'enlisement. »

    Et le mal se répand, de dépôt en dépôt, impulsé par quelques AG particulièrement molles, bien sûr encouragé par les médias qui n'attendaient que cela. Au lieu de s'appuyer sur la détermination des secteurs les plus combatifs pour entraîner les hésitants, on s'appuie sur ces hésitations pour isoler les combatifs et faire reprendre le travail…

    Il y a de très fortes résistances à la base et dans certaines sections syndicales, heureusement, en particulier quelques résistances historiques chez les cheminots. Mais ce soir, il semble bien que la trahison soit consommée. Gageons qu'on va hélas voir des cartes déchirées à la CGT…

  9. Nouvel obs N° 2248 la parole aux lecteurs

    Régimes spéciaux : équité ou égalité ?

    Enfin ! Il était temps que ces grèves finissent. Comme le président de la République Fa dit et les médias l'ont obligeamment relayé, les usagers n'en pouvaient plus d'être pris en otages. Quant à la présidente du Medef, elle y a vu rien moins qu'une catastrophe. Faire grève dans les services publics, a-t-on idée ? Peu importe que pour trouver une voie de sortie à ce conflit qui a été sciemment voulu, il faille consentir des contreparties sur les carrières, qui annuleront le bénéfice financier ostensiblement recherché. Peu importe, en effet, car le vrai enjeu n'était pas financier : il fallait que «l'équité» puisse spectaculairement triompher, que les derniers «privilèges» soient abattus et que les syndicats, corporatistes, forcément corporatistes, en rabaissent. Voilà, c'est réglé, la «rupture» promise est donc bien en marche. Mesure-t-on bien, toutefois, le sens et les conséquences de cette inversion des mots et des valeurs qu'ils portent ? «Equité» pour qui et avec qui, quand rien n'est envisagé sur les «retraites-chapeau» des cadres dirigeants et que la taxation des stock-options est remise à (beaucoup) plus tard ? Ceux-là, il convient, au contraire, de les protéger par un bouclier fiscal et de les exonérer d'une solidarité que l'on veut faire passer pour confiscatoire (merci Johnny !) . Le progrès social ne s'est jamais construit par des avancées immédiatement universelles mais particulières, parce que permises par des rapports de force locaux; leur généralisation venait ensuite. «L'équité», c'est la négation de ce mouvement; c'est l'égalité par le bas.

    Jacques RIGAUDIAT

    Vient de publier «le Nouvel Ordre prolétaire», aux Editions Autrement.

  10. Nouvel obs n°2248 page téléphone rouge :

    CGT : le temps des cadeaux

    Les ministres en charge de la réforme des régimes spéciaux assurent que les négociations dans les entreprises publiques de transport sont des plus ouvertes. Elles pourraient même déboucher sur des gestes «particuliers», résume l'un d'entre eux. La preuve : «Pour l'instauration du droit d'alerte à la RATP, le PDG Pierre Mongin a accepté de financer 50 permanents de la CGT...»

  11. Régimes spéciaux: FO et Sud-Rail n'obtiennent pas de réponse sur la publication des décrets

    source : Associated Press le 14/12/2007 11:16

    Les fédérations FO-cheminots et Sud-Rail n'ont obtenu aucune réponse quant à la date de publication des décrets d'application de la réforme des régimes spéciaux, a-t-on appris vendredi auprès du syndicat Sud.

    FO et Sud-Rail brandissent la menace d'une nouvelle grève, y compris prendant les fêtes de fin d'année, si ces décrets venaient à être publiés avant la fin des négociations internes à la SNCF sur l'application de cette réforme, qui doivent se dérouler jusqu'en février prochain.

    Une nouvelle table ronde se tenait vendredi au siège de la SNCF à Paris sur ce dossier en présence de la direction des syndicats, et de trois représentants de l'Etat.

    "Dans ce cadre, les fédérations Sud-Rail et FO ont interpellé fermement les représentants du gouvernement, demandant le report de publication des dits décrets à la fin des négociations. Les représentants du gouvernement refusent de répondre et de prendre le moindre engagement", assure Sud-Rail dans un communiqué diffusé vendredi.

    "Si les décrets étaient publiés fin décembre-début janvier, à quoi serviraient les futures réunions avec la direction puisque les points contre lesquels les cheminot(e)s étaient en grève seraient définitivement adoptés?", s'interroge l'organisation syndicale.

    "Si les représentants de l'Etat venaient à confirmer l'annonce faite par le Premier ministre François Fillon d'une publication des décrets début janvier, soit avant la fin des négociations, nous serons amenés à proposer une nouvelle réunion interfédérale et à lancer une action, y compris durant la période de Noël", a déclaré le secrétaire général de FO cheminots, Eric Falempin, mercredi soir.

    "Les décrets d'application posant les principes de la réforme seront publiés au tout début 2008", avait annoncé le Premier ministre dans un entretien au journal "Les Echos" de lundi.

    Force ouvrière et Sud sont les deux dernières organisations syndicales à brandir la menace d'une grève à la SNCF.

    Mardi soir, la CGC puis la CGT avaient levé leur préavis de grève pour la journée de jeudi après avoir obtenu notamment l'allongement du calendrier de négociation lors d'une réunion de conciliation avec la direction de la SNCF. La CFTC a levé mercredi matin sa menace d'une grève reconductible à compter du 17 décembre au soir.

    La CFDT, qui a déposé un préavis pour des arrêts de travail de 59 minutes au moment des prises de service pour la journée du 20 décembre, devrait faire de même lundi prochain lors d'un conseil national du syndicat, selon le secrétaire général de l'organisation syndicale Arnaud Morvan. AP

  12. C'est bien connu que la paritarisme sert à financer les OS de toutes natures par la redistribution des jetons de présence et par l'entretien de permanent.

    Pour exemple le conseil d'administration de la CPR au début c'était 5 sièges pour les administateurs salariés proportionnel aux résultats électoraux ( 3 CGT, 1 SUD et 1 UNSA ). Pour faire passer la pilule de l'extrnalisation de la caisse on à finis à cela (source légifrance) :

    Article 5

    I. - La caisse de prévoyance et de retraite du personnel de la Société nationale des chemins de fer français est administrée par un conseil d'administration de 26 membres comprenant :

    - un président ;

    - 19 membres représentant les affiliés, dont 17 représentant les agents du cadre permanent de la Société nationale des chemins de fer français et 2 représentant les anciens agents du cadre permanent titulaires d'une pension servie en application du règlement des retraites ;

    - 6 membres représentant la Société nationale des chemins de fer français, chaque membre portant trois voix lors des délibérations du conseil.

    II. - Les représentants des agents du cadre permanent sont désignés par arrêté conjoint des ministres chargés du budget, des transports et de la sécurité sociale, sur proposition des huit organisations syndicales les plus représentatives mentionnées au chapitre 1er du statut des relations collectives entre la Société nationale des chemins de fer français et son personnel, défini en application du décret n° 50-637 du 1er juin 1950.

    Il est attribué un siège à chaque organisation syndicale, et la répartition des neuf autres sièges est proportionnelle aux résultats obtenus par les organisations syndicales lors de la dernière élection des représentants du personnel aux comités d'établissement de la Société nationale des chemins de fer français, suivant la règle de la plus forte moyenne.

    Pour chaque siège, il est désigné un membre titulaire et un membre suppléant.

    Article 8

    Il est interdit à tout administrateur de demeurer ou de devenir membre du personnel de la caisse ou de recevoir, sous quelque forme que ce soit, des rémunérations à l'occasion du fonctionnement de la caisse. L'administrateur qui ne respecte pas cette interdiction est déclaré démissionnaire d'office par le conseil d'administration ou, à défaut, par le ministre chargé de la sécurité sociale.

    Les fonctions des administrateurs sont gratuites. Toutefois, ceux-ci ont droit au remboursement par la caisse des frais de déplacement et de séjour motivés par l'exercice de leur mandat. Les modalités de remboursement des frais de déplacement et de séjour sont fixées conformément à la réglementation en vigueur pour l'indemnisation des administrateurs des organismes de sécurité sociale.

    La caisse rembourse à la Société nationale des chemins de fer français les salaires maintenus aux administrateurs pour leur permettre d'exercer leurs fonctions pendant le temps de travail ainsi que les avantages et les charges sociales y afférents.

    La Société nationale des chemins de fer français est tenue de laisser à ses agents, membres du conseil d'administration de la caisse, le temps nécessaire pour se rendre et participer aux séances plénières de ce conseil ou des commissions qui en dépendent, ainsi que pour l'examen des dossiers qui leur sont soumis, dans des conditions fixées par la Société nationale des chemins de fer français.

    Le temps passé hors de la Société nationale des chemins de fer français pendant les heures de travail par les administrateurs pour l'exercice de leurs fonctions est assimilé à une durée de travail effectif pour la détermination de la durée des congés payés, du droit aux prestations d'assurances sociales et aux prestations familiales ainsi qu'au regard de tous les droits que le salarié tient du fait de son ancienneté dans la Société nationale des chemins de fer français.

    Les absences de la Société nationale des chemins de fer français des administrateurs, justifiées par l'exercice de leurs fonctions, n'entraînent aucune diminution de leurs rémunérations et des avantages y afférents.

    La Société nationale des chemins de fer français est tenue d'accorder à ses agents, membres du conseil d'administration de la caisse, sur leur demande, des autorisations d'absence pour leur permettre d'assister aux sessions de formation organisées pour l'exercice de leurs fonctions.

    L'exercice du mandat d'administrateur ne peut être une cause de rupture par l'employeur du contrat de travail, à peine de dommages et intérêts au profit du salarié.

    ---------------------------------------------------------------------------------------------

    Et voilà comment on gratte des des remboursement de frais et de formation, du temps syndical, du temps de trajet, etc etc la tout au frais de la CPR

    Je rappelle que l'UNSA et SUD n'étaient pas demandeur de l'élargissement du nombre de représentant au conseil d'administration pas plus qu'ils ne voulaient l'externalisation. Les autres OS n'on pas du tout été contre l'élargissement du fromage à bouffer ( surtout la CGT qui y gagne le plus ).

  13. " Pourquoi la Cgt s’intéresse-t-elle aux questions de logement ? "

    Interview de Gérard Laugier Conseiller confédéral de la Cgt, pour la revue « vivre ensemble » No :11 de Septembre 2006

    1-. Vous êtes responsable à la Cgt du secteur logement. Pourquoi la Cgt s’intéresse-t-elle aux questions de logement ?

    Parce que le logement est constitutif de la vie des salariés au même titre que l’emploi, le salaire, la protection sociale… Pas d’emploi, pas de logement. Mais pas de logement conduit rapidement à ne pas pouvoir assumer un emploi. D’autre part, le 1%logement provient des richesses créées par les salariés dans l’entreprise. Celui-ci participe au financement de la production de logements sociaux et répond à certains besoins des ménages par des aides spécifiques (loca-pass, pass-travaux, mobili-pass, prêts accessions…). Il a créé et finance la Foncière logement qui permet une offre nouvelle et supplémentaire de logement pour les salariés et il apporte sa contribution financière au renouvellement urbain. Tout cela décidé et sous le contrôle rigoureux des partenaires sociaux.

  14. La Foncière Logement dans le collimateur de la Cour des Comptes

    Challenges.fr | 14.12.2007 | 12:15 |

    Huit des vingt administrateurs, en théorie bénévoles, ont reçus des rémunérations allant jusqu'à 91.890 euros.

    La Cour des comptes s'intéresse de près à la Foncière Logement, révèle Le Parisien, vendredi 14 décembre. Il y a trois semaines, on apprenait que trois administrateurs -en théorie bénévoles- de cet organisme recevaient de juteuses rémunérations.

    Or un document confidentiel, que s'est procuré le quotidien, montre que "ce ne sont pas trois comme le tolère la loi sur les associations, mais bien huit des vingt administrateurs qui ont été rétribués plusieurs années durant". L'enquête de la Cour devrait être rendue début 2008.

    320.000 euros de budget "rémunération"

    En 2006, le président du conseil d'administration, Alain Sionneau, tout comme le directeur administratif du Medef, Etienne Guéna, et le Monsieur Logement de la CGT, Christian Chevé, ont chacun perçu la somme de 91.890 euros, poursuit le journal.

    De plus, 10.560 euros ont été alloués au représentant de FO, le même montant à un autre administrateur du Medef, et à un représentant du de la CFDT. Enfin deux autres administrateurs de la CFE-CGC et de la CGT ont touché respectivement 9.000 euros et 4.500 euros. Si ces deux derniers ont une fonction précise définie, quid des autres?

    Le quotidien précise que le budget "rémunération" de la Foncière à dépassé 320.000 euros en 2006… alors que le bénévolat reste le principe.

    Situation régularisée

    Un administrateur répond qu'après s'être fait rappeler à l'ordre par le ministère, "nous avons régularisé la situation". Désormais, une rétribution n'est allouée qu'à trois personnes -un peu plus de 7.600 euros par mois pour chacun, soit quasiment le plafond prévu par la loi.

    La révélation de l'affaire n'avait pas manqué de faire violement réagir Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT. En effet, les administrateurs du syndicat qui perçoivent une indemnité sont tenus de reverser une partie de leurs rémunérations à leur maison-mère… Laurence Parisot, présidente du Medef, avait également vu rouge.

    La Foncière Logement est chargé de promouvoir la mixité sociale. Elle est gérée par les partenaires sociaux.

  15. Allez ... on y va (enfin.. j'y vais) !

    1/ qui pourrait me dire (parce que j'ai pu rater l'information) OU le gouvernement a signifié son intention de reporter le passage de la loi ??? Le fait que les négociations - à la Sncf !!!! - aient été reportées en janvier/février n'a - à mon avis - rien à voir avec le planning législatif. La loi sera passée pour le 1er janvier 2008 comme prévu, les négociations reportées portent bien sur des accords d'entreprise (internes). Sauf donc - je me répète car j'ai pu ne pas lire le contraire - sccop : la loi sur les régimes spéciaux sera votée avant la fin de l'année, les discussions direction/OS à la Sncf seront simplement dans la marge des négociations intra-entreprise...

    2/ Joli concours de langue de bois qui n'a rien à envier à nos technocrates de la célèbre "direction" dans ce sujet... Aveuglement ? Méthode Coué ? Croyance pure et dure dans le discours des fédés ? Les bras m'en tombent... 2 exemples (au hasard merci aux auteurs de ne pas se sentir visés personnellement c'est juste que ...)

    Je suis bien contente que tu en sois convaincu mais de manière surprenante, voire incroyable, la détente du calendrier n'a jamais été abordée - à ma connaissance - sur le terrain... Les annuités, la décôte, etc : oui, la détente du calendrier ... on ne serait pas dans du très haut niveau de revendications là ??? (comme d'autres ici je suis preneuse d'un discours un peu plus étoffé : des chiffres, des consultations, des tracts, etc...).

    Un grand moment... syndiqué Sud Rail notamment pour échanger avec des cheminots de toutes tendances politiques ???? Bel effort de démagogie mais je me demande si voter PS est suffisamment à gauche pour Sud alors je n'ose envisager la multitude de tendances politiques qui s'y cottoient... (ah oui : LO, LCR et PC cela en fait 3 en effet mais sérieusement : Sud Rail et toutes tendances politiques ????)

    1/ Tu as raison la question de la date de la promulgation du décret n'est pas tranchée FO et SUD devaient demander des précisions au représentant du gouvernement aujourd'hui

    2/ bien sur les AG n'ont jamais du beaucoup parlé de la détente du calendrier, pas les miennes en tous cas okok

    Sur les tendances politiques à SUD pour ce que j'en sais, selon mes amis qui y sont, cela commence à l'aile gauche du PS passe par des verts, des altermondialistes, des bovéistes, des LO, des liguards, des anars d'Alternative libertaire et finis avec les OPNI ( objets politiques non identifiés )

  16. Je n'ai jamais dit que toutes les OS devaient avoir les mêmes revendications.

    Mais plutot que de se battre pour savoir qui a la meilleure revendication elles feraient mieux d'utiliser cette énergie à défendre leur revendication.

    En bref j'en ai marre d'entendre dire que SUD a été créer pour détruire la CGT ou que la CGT est l'ennemie à abattre si l'on veut avancer ou bien que la CFTC est responsable de la fin de l'unitaire....

    Essayons d'avancer ensemble et ne nous trompons pas d'adversaire même si l'on n'a pas les mêmes idées, les buts doivent être les mêmes à savoir -et j'insiste- la défense des intérêts des salariés. Cela devrait être l'objectif principal des OS.

    Manifestement je ne dois pas parler ni écrire français ou alors tu m'as lu trop vite, relis moi moins vite ça ira mieux okok

    tu répond à des choses que je n'ais pas dites ou sous entendu, par contre sur la manière dont on doit interpréter la defense des intérêts des salariés j'ai émis une analyse qui à mon sens permet de comprendre l'apparente cacophonie syndicale sur tous les gros dossiers.

  17. Les directions syndicales, y compris la mienne ( syndiqué à SUD-Rail ), ne pensent pas à l'intêret des cheminots.

    Si je suis syndiqué, c'est avant tout pour avoir un cadre de discussion, de coopération, de militantisme entre cheminots de toutes tendances politiques. C'est pour avoir une organisation qui facilite ( tracts, locaux, matériel, infos etc. ) nos tâches quotidiennes de défense de nous mêmes et nos collègues.

    Mais quant aux directions syndicales, elles pensent avant tout à préserver leur position d'interlocuteur du gouvernement et du patronat, leurs privilèges liés à leur fonctions de bureaucrates syndicaux. Ils doivent se prouver utile aux yeux du gouvernement.

    En effet, il ne sert à rien de négocier avec un bureaucrate syndical qui n'a pas d'emprise sur le mouvement.

    Les directions syndicales cherchent donc avant tout à controler et encadrer le mouvement et ne veulent surtout pas se faire déborder.

    Elles ne pensent pas qu'un affrontement de longue durée, interprofessionel avec le gouvernement correspond à leurs intêrets de bureaucrates. Elles ne pourraient pas le contrôler.

    Un tel mouvement serait pourtant bien nécessaire pour ne pas laisser les cheminots isolés et nous permettre de gagner, comme en 1995, comme en 2006.

    Ce n'est pas vers elles qu'il faut se tourner si on cherche des perspectives de luttes.

    Je ne voudrait pas être méchant mais la généralisation telle que tu la fait est une réduction de la pensée !

    "Les directions syndicales, y compris la mienne ( syndiqué à SUD-Rail ), ne pensent pas à l'intêret des cheminots."

    Cette réflexion montre le mépris que tu as en généralisant ainsi pour tous les militants qui donnent de leur temps et qui ont des convictions. Car si dans toutes les organisations il y a des profiteurs de moindre conviction, l'immense majorité des militants pensent oeuvrer dans l'intérêt des cheminots. Qu'ils s'aveuglent ou qu'ils se trompent est une autre chose, mais dire qu'ils ne pensent pas à l'intérêt des cheminots est un mensonge.

    "Si je suis syndiqué, c'est avant tout pour avoir un cadre de discussion, de coopération, de militantisme entre cheminots de toutes tendances politiques. C'est pour avoir une organisation qui facilite ( tracts, locaux, matériel, infos etc. ) nos tâches quotidiennes de défense de nous mêmes et nos collègues."

    Tu es donc un profiteur qui détourne les moyens du syndicat et donc de ses adhérents pour des objectifs qui ne correspondent pas aux textes de congrès et aux statut ?

    "Mais quant aux directions syndicales, elles pensent avant tout à préserver leur position d'interlocuteur du gouvernement et du patronat, leurs privilèges liés à leur fonctions de bureaucrates syndicaux. Ils doivent se prouver utile aux yeux du gouvernement."

    la encore la généralisation du propos rend ridicule l'affirmation, comme si toutes les OS fonctionnaient sur le même modèle et n'étaient dirigées que par des arrivistes !

    "En effet, il ne sert à rien de négocier avec un bureaucrate syndical qui n'a pas d'emprise sur le mouvement."

    Quel l'interlocuteur valable selon toi qui aurait de l'emprise sur un mouvement d'ampleur national ? un lider maximo ? Et le "bureaucrate syndical" élu par un congrès il n'est pas légitime ?

    "Les directions syndicales cherchent donc avant tout à controler et encadrer le mouvement et ne veulent surtout pas se faire déborder."

    Il me semble que ton organisation n'a rien contre les comités de grève et les coordinations, non ?

    "Elles ne pensent pas qu'un affrontement de longue durée, interprofessionel avec le gouvernement correspond à leurs intêrets de bureaucrates. Elles ne pourraient pas le contrôler."

    Là tu prend tes rêves pour des réalités ! avant de constater que toutes les OS bloquent pour organiser une grève illimitée, ils faudrait déjà que la demande des salariés sur le sujet soit très forte. Ce n'est malheureusement pas ce que j'ai pu voir depuis que je travaille et que je lutte !

    "Un tel mouvement serait pourtant bien nécessaire pour ne pas laisser les cheminots isolés et nous permettre de gagner, comme en 1995, comme en 2006."

    tu peux le mettre au passé : "aurait bien été nécessaire" mais bon c'est vrai les Conf n'ont pas voulu organiser l'affaire et les Unions n'ont pas été à la hauteur. Et pour la victoire de 2006 contre le CPE tu ira sans doute dire à SUD étudiant qu'ils n'y sont pour rien ?

    "Ce n'est pas vers elles qu'il faut se tourner si on cherche des perspectives de luttes."

    Et vers quelle miraculeuse organisation faut il se tourner camarade FALOCR ? okok

    FA Fédération Anarchiste ?

    AL Alternative Libertaire ?

    LO Lutte Ouvrière ?

    LCR Ligue Communiste Révolutionnaire ?

    ou autre organisation encore plus à l'avant garde des lendemains qui chantent ?

  18. Je suis entiérement d'accord avec toi, les fedes se payent le luxe de taper sur leurs homologues alors qu'elles feraient mieux de se concentrer dans la lutte pour défendre les intérêts des salariés. okok

    Cela me fait penser à la guerre civile espagnole qui a été perdu en partie à cause des divergences entre les communistes, les libertaires et les trostkistes.

    La dérive de la gauche dans notre pays est aussi du à cette désunion. Il faut s'unir pour gagner. Quand nos dirigeants auront enfin compris cela cela ira beaucoup mieux, en attendant serrez les fesses parcequ'en face ils l'ont bien compris (cf le Medef et le droite autour de Sarko même s'ils ne sont pas tous d'accord avec tous)

    Je pense aussi écrire à ma fédé pour leur faire passer le message.

    A+

    Arrêtez un peu avec ce cliché éculé des OS qui doivent s'unir dans l'intérêt supposé identique de tous les cheminots !

    Pensez un peu que si les OS font des analyses différentes de la situation, les cheminots en font aussi et en plus certainement avant tout catégorielle, les gens pensent d'abord à leur situation avant de penser à celle des autres.

    C'est la même chose pour les solutions choisies en fonction de l'analyse faite. Les OS ne défendent pas les mêmes objectifs pour les salariés, mettez vous cela dans le crâne une bonne fois pour toutes.

    Exemple, l'UNSA souhaitait la cristalisation des acquis et n'était pas contre la mise en place du PERCO (qui est de la retraite par capitalisation) pour compléter la pension des cheminots. La CFDT refuse le PERCO mais n'est pas contre la réforme et mais demande un indice mixte pour l'augmentation des pensions. SUD et FO luttent pour le retrait de la réforme avec comme idée sous jacente de faire sauter la décote et l'indexation. Et la CGT depuis le début essaye de sauver la boutique puisqu'ils ont choisit de ne pas mener une lutte dure, de ne pas s'arc boutter sur la défense des régimes spéciaux et de négocier au mieux les compensations, mais sans le dire ouvertement pour ne pas perdre la frange dure de ses adhérents et militants, d'ou la valse a plusieurs temps dans lequel elle s'est engagée.

    Toutes les OS pensent à l'intérêt des cheminots mais toutes ne le voient pas de la même manière !

    L'unité de lutte, de communiqué et les interfédérales ne sont que les moyens d'essayer de defendre les intérêts des cheminots dans la manière dont ils voient tout en essayant d'amener les autres OS sur leur terrain.

    Mais au contraire rien n'empêche les cheminots syndiqués d'écrire à leur fédé pour donner leur avis sur les stratégies dévelloppées.

  19. L'autre interet d'avoir obtenu la détente du calendrier jusqu'en février ,voir mars , ce sont les élections au conseil d'administration qui ont lieu ...en février .Donc , au pire , il y aura une perte de 2 ou 3 % pour la cgt (fggac absente de cette élection ) puisque dans cette cacophonie syndicale , je pense à un taux d'absention chez les jeunes et les anciens continueront à voter "comme avant " même si....!Et comme les élections professionnelles auront en 2009...ça laisse du temps pour modifier l'histoire des luttes contre cette réforme .Car les échéances entre chaque élection pro est passée à 3 ans donc comme une réforme était prévisible..Le silence suite à cette modif 'élection ) est maintenant compréhensible !

    Putain c'est vrai, les élections du CA c'est le 5 fevrier !

    Avec la détente du calendrier au delà de cette date ils évitent d'avoir à faire le bilan de leur action sur la réforme avant le vote.

    Surtout cela va limiter la perte de siège, puisqu'il en ont actuellement un qui était à la CFDT et qu'ils n'avaient pas gagnés par le processus électoral. En effet le titulaire du siège CFDT en 2003 quitte la CFDT pour passer à la CGT mais jugeant que le siège appartenait à la CFDT il démissionne, le suppléant qui prend sa place n'as pas cette pudeur malgré le fait que lui aussi est passé à la CGT !

    Donc ce siège devrait revenir à une autre OS et s'il y avait un vote sanction le risque était d'en perdre un second. Avec cette manoeuvre stratégique ils limitent la casse.

    Le seul truc qui peut plomber ce beau coup tactique c'est si le gouvernement promulgue le décret avant la fin des négociations et les obligent à reprendre la grève sous la pression de FO et SUD tenus par une suspension de mouvement qu'ils ont initié et qui ne portaient que sur la possibilité de parler en réunion des points du cadrage.

    dans ce cas là FO et SUD auront beau jeu de les mettre en porte à faux.

    Mais une chose est sure la conjonction des deux calendrier négociation et élection ne vas pas simplifier les rapport des OS dans les interfédérales et l'unité sera dure à faire.

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