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Le Web des Cheminots

Bandaa Bono

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Messages publiés par Bandaa Bono

  1. Vous trouverez le tableau des valeurs de chaque prime dans le RH389 qui est l'annexe 5 du RH 131. Dans cette annexe vous trouverez aussi la grille de rémunération et diverses primes des agents du cadre permanent.

    Pour les personnels contractuels c'est dans l'annexe 6 le RH390 qu'il faut regarder.

    ces deux RH se trouvent sur syspre dans l'intranet et son mis à jour à chaque augmentation donnée par l'entreprise.

  2. dernières nouvelles:

    jugement du Tribunal d’instance de Paris 14ème du 21 décembre 2010 sur le litige opposant la CFTC cheminots à la CFTC Transports.

    Dans le cadre de la préparation des élections DP et CE de mars 2011, la SNCF a saisi le TI de Paris 14ème afin de lui demander « laquelle des 2 organisations que sont la Fédération CFTC des cheminots et la fédération Générale CFTC des transports est habilitée à exercer les prérogatives attachées à l’exercice du droit syndical et notamment à présenter des listes de candidats au 1er tour des élections professionnelles à venir à la SNCF ». En effet, suite à des débats internes compliqués, notamment sur la question des alliances électorales, la Confédération CFTC a mis sous tutelle sa fédération des cheminots, retiré leurs mandats aux responsables nationaux de la CFTC cheminots et informé la SNCF que son seul interlocuteur serait désormais la Fédération Générale CFTC des Transports. La CFTC Cheminots a évidemment contesté cette position.

    Parce que 2 organisations relevant de la même confédération nationale ne peuvent présenter des listes différentes de candidats à une élection, et pour éviter des retards ou une contestation des élections de mars 2011, la SNCF a demandé au tribunal de trancher.

    La décision a été rendue le 21 décembre, et le Tribunal d’Instance a donné raison à la CFTC Transports contre la CFTC Cheminots : la Fédération générale CFTC des transports est seule habilitée à présenter des listes au 1er tour des élections à la SNCF.

    Le tribunal justifie sa décision par le fait que la mise sous tutelle de la fédération CFTC des cheminots s’est faite conformément aux statuts de cette confédération, et il n’entre pas dans les débats « de fond ». La CFTC cheminot a saisi la cour de cassation, mais cela n’est pas suspensif.

    Ce jugement ne sera pas sans conséquence pour la vie syndicale à la SNCF, et notamment concernant les élections du 24 mars 2011 :

    · Pour la CFTC Cheminots, celui-ci signifie l’impossibilité de mener campagne et de présenter des candidats qui ne seraient pas adoubés par leur Confédération…

    · Pour FO, cela veut dire qu’il n’y aura pas de listes communes avec la CFTC en mars prochain… et que dans ce cadre, les 10% nécessaires à la représentativité nationale semblent inatteignables !

  3. Bonjour,

    Je vous le dis de suite, je ne suis pas cheminot, mais j'aimerais avoir des précisions sur les grèves et sur ce que ça coûte aux grévistes.

    Alors :

    - comment sont calculé le nombre de jour de retenu pour grève ?

    - comment sont calculé le montant des retenus sur salaire ? C'est à partir de quoi ?

    Merci d'avance.

    les retenues sur salaires sont détaillées dans le RH131

    une journée de grève c'est 1/30eme du salaire ( cotisations sociales patronales comprises )

    pour les sédentaires :

    les 1/30ème de retenu supplémentaire au titre des repos périodiques sont appliqué comme suit :

    1 à 2 journées de service non travaillées aucune retenue

    3 à 4 journées de service non travaillées 1/30ème de retenue en plus

    5 à 7 journées de service non travaillées 2/30ème de retenue en plus

    à partir de 8 journées de service non travaillées tous les repos périodiques sont retenus en grève

    En gros c'est l'application du principe quand on ne travaille pas on ne gagne pas de repos donc ce sont aussi des journées non travaillées qu'il faut remboursées.

  4. Bonjour,

    A partir de Février prochain (c'est officiel), je ne travaillerais plus les S,D, et jours fériés ce qui entrainera une perte de salaire assez conséquente.

    Si quelqu'un a des informations sur ce processus et les moyens de compenser cette perte ce serait vraiment sympa car pour le moment c'est le "silenzio stampa"!

    Pour info je suis Ac en 2*8 sdf.

    Merci!!!

    La mise en place des agents en fonction des besoins est de la responsabilité de l'entreprise, elle n'est pas obligée de demander à l'agent ce qui lui plait ou pas ( même si c'est toujours mieux d'avoir des agents heureux de faire ce qu'il font ). Quand tu vend ta force de travail à un employeur tu accepte le lien de subordination qui va avec.

    Sur ton problème, tu as eu des réponses partielles, si la modification du roulement vient s'inscrire dans une restructuration d'établissement genre tu passe d'un EEX à un EIC ou E TER tu peux bénéficier de l'application du RH 910.

    Une autre disposition permet d'amortir la perte d'EVS lié à un changement de roulement, il s'agit de l'ITT ( indemnité temporaire de transition ). De mémoire, c'est une indemnité dégressive calculée par rapport à la moyenne mensuelle de tes primes sur l'année précédent le changement comparée à ce que tu aura en prime chaque mois. Dans un premier temps tu aura 80% de la différence entre les deux si la différence est négative, puis 60%, 40% jusqu'à plus rien. C'est intéressant quand on passe d'un 3x8 pur avec SDF à un régime de journée sans SDF, dans ton cas cela ne devrait pas donner grand chose. A vérifier tout de même, tu dois pouvoir retrouver cela dans le RH131 je suppose.

    Contacte un délégué du personnel compétent ne réglementation dans les deux cas.

  5. Merci à Bandaa Bono d'être passé aussi vite...

    Toutefois je suis sceptique sur ta notion de tableau de roulement : journées de Repos et Journées de travail, 

    en effet comme il est rappelé plus haut

    Dans l'article 23 du RH077, la définition de Tableau de roulement :

    le tableau fixant à l’avance la succession des journées de service et des repos.

    Ma lecture c'est que le tableau de roulement fixe la succession des différentes journées de service : matinées et soirées dans le cas qui nous concerne dans ce fil. Il définit ainsi le régime de travail, le nombre de RP annuels et RU etc...

    A mon sens et c'est la lecture que j'ai toujours eu quand j'étais en activité, à partir du moment où "le service" modifie  une journée de service, il modifie le tableau de roulement puisqu'il modifie la succession des journées de service donc le service doit un délai de prévenance d'au moins dix jours dans tous les cas de figure même si la modification du nombre de journées de service est inférieure ou égale à 5 journées consécutives (avec application de la notion figurant au RH 677). De plus cette situation concerne exclusivement les agents en roulement qui bien souvent ont une vision assez superficielle du contenu de la réglementation.

    j'ai l'impression que tu confond "journées de services" et "tableau de service". La "journée de service" est simplement une journée de travail, ses horaires à ce moment là ne sont pas considérés comme définis. C'est le "tableau de service" qui définis les horaires de service.

    la définition du tableau de roulement s'entend donc comme cela : "le tableau fixant à l’avance la succession des journées de travail et des journée de repos"

    J'ai bien entendu une lecture personnelle et très progressiste de la réglementation du travail. mais c'est sur des détails comme celui là qu'il faut faire bouger les taquets de la réglementation pour permettre une amélioration des conditions de vie des cheminots (c'est le cas aussi pour l'interdiction des Repos Périodiques Simples par exemple).

    Bon courage à vous tous pour faire respecter et améliorer la réglementation du travail. Ne vous laissez pas faire et ne laissez rien passer.

    On peut toujours avoir une lecture très progressiste de la réglementation mais il faut que pour cela le français dans sa formulation le permette et que les interprétations faites soit validées par le représentant du gouvernement en CNM. Si tu as des décisions de la CNM qui vont dans ce sens je suis preneur :)

  6. Bonjour,

    Je n'ai pas trouvé la réponse en fouillant dans les archives de ce forum alors je me décide à poser la question.

    Je suis agent sédentaire (aiguilleur) sur un poste en roulement 2x8 (je suis titulaire et non réserviste).

    Mon DUO m'informe (hier vendredi à 14h30) que suite à manque de personnel (maladie + congés été), il modifie les horaires du tableau de service de mon poste poue la semaine prochaine : au lieu de travailler en matinée lundi matin (4h - 12h) et je passe en journée (9h 12h - 14h 19h) de lundi à jeudi soit pour une période de 4 jours consécutifs. Cela lui permet de faire tenir le poste par un seul agent (moi-même) et d'utiliser l'autre agent qui était en roulement de soirée (et qui est réserviste) sur un autre poste pendant ces 4 jours

    Je précise que le tableau de service ne prévoit, pour le poste, que des horaires 2 x 8 et pas de travail en journée. Il y a donc bien modification du TS.

    J'ai fait savoir à mon DUO que je n'étais pas d'accord sur ces horaires car j'ai des projets personnel pour les après-midis concernés et qu'il ne m'a pas prévenu suffisamment tôt. Il me répond qu'il peut parfaitement modifier le Tableau de service sans préavis si la modif porte sur maxi 5 jours consécutifs... et s'appuie sur le point 3 de l'article 24 du rh077.

    Ma question : Ne doit-on pas plutôt utiliser le point 2 de cet article qui impose un délai de 10 jours pour informer l'agent de la modification, en s'appuyant sur le fait que la modif du tableau de service modifie de fait mon tableau de roulement (ce dernier prévoit des matinées alors je serai en journée).

    Si j'ai tort et que mon DUO a bien le droit de modifier les horaires de travail à n'importe quel moment sans préavis tant que cela ne dépasse pas 5 jours consécutifs, alors cela voudrait dire que malgré le tableau de service on peut faire n'importe quoi avec les horaires pourvu qu'on ne dépasse pas 5 jours, ensuite on revient au tableau de service quelques jours, puis on re-modifie le tableau pour une période de moins de 5 jours etc... et on ne doit pas de préavis aux agents... ça me parait gros !

    Qu'en pensez-vous ?

    Merci pour vos réponses

    Cordialement

    criket69

    Salut

    j'aimerais juste avoir des précisions sur les horaires de ton roulement( à priori matinée 4-12 et soirée 12-20 ) et sur la suite des séquences c'est du 4/2 ou c'est différent. Savoir si aussi des cette séquence des repos supplémentaire RU existent et si on les as supprimés pour te faire travailler. Parce que avant de parler de savoir si c'est légal ou non sur le délai de prévenance et sur la possibilité de faire des modifications il convient de regarder si les autres critères du RH0077 sont respectés pour un agent en roulement. En premier lieu le repos journalier de 12h et en second la valeur du Repos périodique double de 60h ( 48h de rp + 12h de rj ).

    Si je prend tes horaires de soirée qui doivent être de 12-20 et l'heure d'embauche modifiée pour 4 jours à 9h, la valeur du repos périodique est donc de 61h ( 4+48+9 ) c'est donc 1h au delà du minimum légal. Pour la fin de la GPT si elle fait juste les 4 jours modifiés et si tu reprend en soirée, la valeur du RP est de 65h ( 5+48+12 ), là encore c'est bon.

    Pour les journées modifiées considérées 9h-12h/14h-19h l'amplitude est de 10h et donc correcte ( maxi 11h dans ton cas ) et le repos journalier est par conséquence lui aussi bon avec 14h. Ce n'est donc pas à priori là que l'on peut éventuellement contester la modification.

    Article 24 - Tableaux de service.

    1 - Pour tout établissement, partie d'établissement ou chantier, il est établi un tableau de service indiquant les heures de prise et de cessation de service et, le cas échéant, les heures de commencement et de fin de coupure.

    Les tableaux de service et les tableaux de roulement, ainsi que les programmes semestriels visés à l'article 25 (§5) du présent décret seront établis après consultation des instances de représentation du personnel concerné.

    2 - En cas de modification du tableau de roulement ou du programme semestriel, un préavis de 10 jours calendaires doit être respecté.

    3 - Toute modification à la répartition des heures de travail du tableau de service donne lieu, avant sa mise en application, à une rectification de ce tableau, sauf s'il s'agit d'une modification valable pour une durée au plus égale à cinq journées de service consécutives.

    4 - Ce tableau est affiché dans chacun des locaux de travail auxquels il s'applique ou, en cas de personnel occupé à l'extérieur, à l'unité d'affectation.

    5 - Par dérogation aux règles fixées aux paragraphes 1 et 2 ci-dessus, pour certains emplois et dans des conditions définies par arrêté du ministre chargé des transports, pris après avis de la commission nationale mixte prévue à l'article 57, pourront être pratiqués des horaires individualisés. La mise en application de ces horaires dans un établissement déterminé sera subordonnée, d'une part à une demande expresse des salariés intéressés, d'autre part à l'avis favorable du comité d'établissement.

    Pour bien comprendre la réglementation, il faut la lire dans l'ordre :

    le point 1 dit que les tableau de service et de roulement sont vérifiés par le CHSCT avant application. le but est que l'instance vérifie si les taquets du RH0077 et les prescription du RH0677 sont respectées.

    le point 2 dit que l'on à le droit de modifier un tableau de roulement si l'on respecte un délai de prévenance de 10 jours. Là cela renvoi à la définition du tableau de roulement que tu as mis en dessous. c'est la suite des GPT ( Grandes Périodes de Travail) et des RP. Exemple: 5 journées Travaillées, 3 repos, 4 journées Travaillées, 2 repos, 3 journées Travaillées, 1 repos et on reprend au début. Voilà un Tableau de roulement la valeur des journée de service ne sont pas définies il sert à caler les repos sur l'ensemble de l'année. la modification d'un tableau de roulement est donc une modification de la suite existante et non pas une modification de la valeur des journées de service. si l'on reprend l'exemple il y aurait modification du tableau de roulement si à la fin de la première GPT le DUO reprendrait un repos sur les trois programmés pour te faire travailler ou si à la fin de la troisième GPT il rajoutait un repos en diminuant la valeur de la GPT suivante.

    le point 3 parle des modifications du tableau de service donc de la répartition des horaires de service dans les GPT définies par le tableau de roulement. Il explique que toute modification doit donner lieu à une rectification du tableau affiché dans le chantier (en application de l'art 58 mesures de contrôle et du point 4) et donc de fait de repasser par le CHSCT avant application. mais il existe une exception à ces obligations quand les modifications ne dépassent pas 5 jours consécutifs. Cette exception est encadrée par l'art équivalent du RH0677 qui précise que cela doit rester l'exception et par la décision de la CNM qui confirme que "l'on ne peut remettre constamment en cause les données essentielles d'un tableau de service".

    Le point 5 quant à lui est lié à l'art 49 et aux mesures dérogatoires qui ne concernent pas ton cas.

    à juju sotteville

    ok tu as parfaitement raison à propos de JOURNEE DE SERVICE et tu viens de m'ouvrir les yeux, je m'explique.

    Dans l'article 23 du RH077, la définition de Tableau de roulement : le tableau fixant à l’avance la succession des journées de service et des repos.

    Je faisais la confusion entre TABLEAU DE SERVICE et JOURNEE DE SERVICE.

    En modifiant mes journées de services (matinée devient journée), on me modifie de fait mon Tableau de roulement (puisque PS et FS sont modifiées)

    Donc, en application de l'article 24 du RH077 point 2 : En cas de modification du tableau de roulement ou du programme semestriel, un préavis de dix jours calendaires doit être respecté.

    Donc c'est beaucoup plus clair maintenant, le préavis de 10 jours est dû.

    Par ailleurs, le point 3 du même article (art 24) qui dit : "Toute modification à la répartition des heures de travail du tableau de service donne lieu, avant sa mise en application, à une rectification de ce tableau, sauf s’il s’agit d’une modification valable pour une durée au plus égale à cinq journées de service consécutives" que mon DUO utilise pour tenter de me convaincre n'est pas utilisable dans mon cas puisque :

    1- il n'est pas censé modifier le tableau de service puisqu'il s'agit d'une durée inférieure à 5 jours

    2- même s'il souhaite modifier le tableau de service (ce qui parait débile puisque ce n'est pas obligatoire), l'existence du point 3 se justifie à mon avis par le fait qu'on oblige la direction à afficher le nouveau tableau, avant sa mise en application sauf si moins de cinq jours consécutifs sont modifiés. Donc aucun rapport avec le tableau de roulement des agents qui, s'il est modifié, doivent être préavisés 10 jours avant...

    tu fait une mauvaise lecture, ton DUO peut modifier un tableau de service pour un, deux, trois, quatre ou cinq jours d'affilés au delà il doit avoir l'aval du CHSCT. Pour 4 jours il peut donc se passer de l'avis du CHSCT et modifier tes horaires s'il respecte les autres taquets du RH comme j'ai expliqué plus haut.

    Bonsoir à tous,

    J'ai écouté vos conseils et ai sollicité le secrétaire CHSCT ce matin.

    De prime abord, il estimait que la modification qu'on m'impose n'est pas règlementaire (délai de 10 jours à respecter).

    Puis il a questionné un certain nombre de personnes dans la journée en commençant par le président du CHSCT qui lui a répondu de même (non réglementaire).

    Or cet après-midi, après que bon nombre de personnes aient été sollicitées (les hautes instances j'entends : RH Paris, RH RS, etc), il s'avère que finalement mon DUO serait dans son bon droit de modifier mes horaires, même 24h à l'avance, puisqu'il ne touche pas à mes repos et qu'il a une raison valable (à savoir un manque de personnel pour cause de maladie).

    Le motif qui lui donnerait raison c'est qu'il ne fait que modifier (rectifier) le tableau de service du poste dans lequel je travaille et ce, pour une durée inférieure ou égale à 5 jours consécutifs. Mon tableau de roulement n'est pas modifié (mes journées sont les mêmes et mes repos sont intacts) bien que les horaires ne soient pas les mêmes...

    Alors là j'y perds mon latin...

    Donc, en clair, je n'ai rien à dire et mon DUO + le CHSCT me l'on confirmé cet après-midi...

    Avis aux spécialistes, moi je décroche...

    Merci quand même à tous ceux qui ont tenté de m'aider en m'apportant leurs réponses ce week-end.

    A+

    Je confirme, avec les éléments que tu as donné, du respect de la réglementation par ton DUO. Maintenant il faut que les élus DP posent des questions sur TOUTES les modifications qui auront été faites pendant l'été, pour voir s'il ne manque pas du personnel, si toutes les prescriptions du RH on bien été respectées dans tous les cas. Mais attention aux histoires de débricolages pendant l'été ou bien souvent les établissements donnent au maximum des congés protocolaires en juillet et aout sans garder un seul réserviste sous le coude. Contester revient à demander l'application stricte du statut pour les protocolaires : du 1er mai au 31 octobre et attribution au points ( les célibataires sans enfants ne te diront pas merci ).

    Le RH0077 est dans son ensemble un règlement qui offre beaucoup de flexibilité à l'entreprise, qui pour l'instant ne l'utilise pas à fond grâce aux OS qui font barrage du mieux qu'elle peuvent. c'est pour cela qu'il faut faire respecter les taquets de manière systématique et surtout donner les infos aux délégués ( ce qui bien souvent n'est pas fait par les agents ).

    Merci Dom Le Trappeur pour toutes ces précieuses précisions.

    Je n'ai pas tout compris à propos des repos mais je vais étudier ça.

    Je vais également faire toutes les démarches que tu me conseilles.

    Il est vrai que, devant les réponses du secrétaire du CHSCT cet après-midi, je me suis retrouvé un peu démuni à voir qu'on ne me donne pas raison alors que je suis justement convaincu d'avoir un peu plus de droit que veut bien l'entendre ma Direction.

    Je ne savais pas que cette instance CRT existait.

    Je vais donc faire ce que tu m'as dit et, même si c'est pas gagné, un grand merci pour ton intervention.

    C'est des élus DP qui siège au CT ( ex CRT comité régional du Travail )c'est donc à eux qu'il faut demander de poser la question de la lecture des article si des fois tu avait encore des doutes.

    voilà désolé de te décevoir avec mes réponses

    par contre ton DUO ne peut pas te jouer cela d'un manière ou d'une autre toutes les GPT cela doit rester exceptionnel ou il doit convoquer un CHSCT extraordinaire en respectant les délais réglementaires ( 15 jours mini entre l'envoi de la convoc et la date de la réunion )

    bonne semaine malgré tout à toi.

  7. Bonjour à tous,

    J'aurais une question précise en matière de notation.

    Cette année , nous sommes 15 a avoir été noté pour le niveau 2.

    Comment se décompose l'attribution du niveau en fonction des contingents?

    Est ce 4 en avril ,3 en juin , 4 en septembre et 4 en décembre?

    ou bien 3/4/4/4 ; 4/4/4/3?

    Si un collègue bien calé sur le sujet pouvait me répondre ce serait super sympa.

    ++ et restons soudés!!!

    C'est simple tu divise le nombre de niveau par 4 ( 15:4=3,75 )

    le 1er avril on prend les 3,75 du trimestre et cela fait 4 entier car la fraction est supérieure à la moitié d'un entier.

    le 1er juillet on prend les 3,75 du trimestre - les 0,25 du trimestre précédent cela donne 3,50 donc on retient 4 ( entier supérieur à partir de 0,50) mais reste négatif de 0,50

    le 1er octobre on prend les 3,75 du trimestre - les 0,50 reste négatif du trimestre précédent cela donne 3,25 donc 3 ( reste positif de 0,25 )

    le 1er janvier on prend les 3,75 du trimestre + les 0,25 reste positif du trimestre précédent cela donne 4 on prend 4

    nous avons donc pour 15 niveaux : 4,4,3,4

  8. Il est où le REX de SUD ?

    Il arrive Dom, Gdem c'est juste enthousiasmé sur la compil des 3 avis

    je vais faire une analyse aussi complète que possible mais ça va me prendre un peu de temps car comme d'hab je ferais détaillé lotrela

    je suis un peu à block en ce moment, je soutien techniquement trois équipes syndicales débutantes dans le privé qui vont avoir leurs premières élections, et le soir j'ai le cerveau en décompression, pas facile de faire bien dans ce cas de figure.

    Donc dès que je retrouve suffisamment d'énergie je m'y colle

  9. Nous avons déjà eu l'article du journal les échos, qui malgré quelques défauts montrait que le journaliste est bien informé par des syndicalistes cheminots et par la direction. Je vais passer sur l'article du figaro qui à généré la réponse de la CGT, le figaro etant le figaro et donc le porte parole des possédants il n'y avait pas grand chose d'intelligent à en attendre.

    Pour les analyses de syndicalistes on va commencer par la CFTC et Aubin :

    http://aubin.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/04/23/greve-sncf-et-maintenant.html#comments

    Grève SNCF : Et maintenant ?

    L'Histoire est un éternel recommencement. Il suffit de regarder dans le rétroviseur pour entrevoir ce que l'avenir réservera aux cheminots au lendemain de 15 jours de conflit. En 2003, une majorité d'organisations syndicales avait appelé à la grève. Une grève essentiellement menée par solidarité et par anticipation. Le Gouvernement avait lancé la réforme du régime général de retraite, ménageant au passage les régimes spéciaux. Une stratégie redoutable, imparable,... et cousue de fil blanc. Au point d'entrainer la mobilisation des cheminots. Cette grève, il fallait sans doute la faire, mais aussi en sortir très vite : les salariés concernés ne s'étaient guère réveillés.

    Grave erreur de la CGT, à l'époque déjà. Le syndicat majoritaire a encouragé la poursuite du mouvement jusqu'à son pourrissement. Il ne pouvait en être autrement : l'action était dépourvue de tout point de sortie. Paradoxalement, alors que les cheminots s'étaient essentiellement mobilisés par solidarité envers les autres salariés, une grande partie de ceux-ci, et l'opinion publique dans sa globalité, commença à se retourner contre eux. Il a suffit au Gouvernement de jeter un peu d'huile sur les braises pour obtenir du plus grand nombre un soutien dans la réforme des régimes spéciaux, 4 ans plus tard.

    Autre impact de cette erreur stratégique majeure, un profond bouleversement des références au sein de la SNCF... et ailleurs. Dans les esprits, la démonstration d'échec a remplacé les craintes issues du conflit de 95. Après cette grève avortée, les cheminots n'ont plus fait peur. Ainsi, sont sortis de la poussière des dizaines de dossiers de réorganisation (comprendre réduction des capacités) qui dormaient jusque là. Dans les relations avec l'entreprise, le rapport de force a changé de camp, les représentants de la direction allant même jusquà afficher parfois une arrogance revancharde.

    Arès le conflit, des économies se sont imposées pour compenser les conséquences financières de la grève. 100 millions d'euros dans le cadre du plan « Stater ». Je crois d'ailleurs me souvenir que les performances réalisées avaient dépassé les objectifs. Une fois la machine en marche, difficile de l'arrêter. Ce conflit, les cheminots l'ont payé au centuple : blocage des salaires, fermetures de chantiers, dialogue social dégradé. L'attaque de leur régime spécial, 4 ans plus tard, en a été grandement facilitée.

    Guillaume Pepy vient de remporter le bras de fer qui l'opposait à deux syndicats contestataires. Une situation sans précédent dans l'entreprise publique. Fait inquiétant, la politique de fermeté du Président de la SNCF a même reçu le soutien de Dominique Bussereau. Un Secrétaire d'Etat pourtant toujours prompt à lui lancer des peaux de bananes, qui s'est particulièrement illustré pendant cette grève par des positions déplacées et provocantes. N'oublions pas que le Gouvernement et l'Europe ont instrumentalisé le déclin de la SNCF.

    La CGT n'inspirera désormais plus la crainte. Elle poursuivra sans doute son érosion aux prochaines élections professionnelles. Au profit de qui ? La négociation rapportera-t-elle au final vraiment plus que la grève, comme s'y est engagé Guillaume Pepy ? A vérifier dans les faits. De toutes manières, les agents y réfléchiront désormais à deux fois avant d'investir leurs forces dans n'importe quoi. Le cheminot qui sort de quinze jours de grève porte-monnaie vide et les yeux pour pleurer s'investira-t-il demain dans une action pour défendre des retraites ?

    Comme en 2003, les cheminots vont morfler. A la différence près qu'à l'époque, la concurrence ferroviaire n'existait pas, le démantèlement de la SNCF n'en était qu'à ses balbutiements, et les effets de la grève ont pour certains été limités dans le temps. Dans quelques jours, les cheminots paieront le prix fort. Certains s'en chargeront avec délectation. Les économies, la rigueur, les contraintes, les salariés en baveront. Et sans doute sous les applaudissements du plus grand nombre.

    Puis une analyse de la CFDT et Aufrère :

    http://www.miroirsocial.com/actualite/conflit-sncf-raisons-syndicales-et-solutions

    EXTRAIT

    Début de conflit...

    La CGT s'est retrouvée dans une position qu'elle ne souhaitait pas : un tête à tête avec SUD Rail

    L'organisation cégétiste dirigée par Didier Le Reste a une confiance (très) limitée dans les positionnements et dans les évolutions très erratiques dans la stratégie du syndicat sudiste. Ce dernier faisant souvent appel au « mouvement social » avec les dérives habituelles liées à l'agitation d'associations diverses plus proches de la gauche radicale et libertaire que de l'action syndicale « classique ».

    D'où les propos assez violents utilisés par le secrétaire général de la CGT contre d'abord l'Unsa porté par un « réformisme d'acceptation préalable du dialogue » et la CFDT qui muscle son discours devant le conflit à venir des retraites et son pragmatisme (par sa signature pour un accord salarial allant bien au-delà de l'indice des prix).

    Un président de la SNCF au verbe (trop) fort et (trop) pressé ?

    Guillaume Pepy s'est engagé dans une confrontation frontale avec le dirigeant cégétiste et leur détestation réciproque est connue de tous. Mais cela ne doit pas être l'excuse pour deux propos forts discutables car méprisants pour l'organisation cégétiste.

    Tout d'abord, déclarer que l'on ne négocie plus après le démarrage d'un conflit ne semble pas judicieux dans la mesure où un conflit mal mené peut connaître un processus dangereux pour les deux parties. Il faut donc ne rien présumer de l'avenir.

    Subsidiairement, indiquer que le conflit débutant, pouvant ne durer que deux jours tout au plus, avive une tension déjà trop importante.

    L'économie de ces formules aurait (peut-être) permis de créer le climat favorable pour répondre sur quelques points à l'ouverture de négociations avec toutes les organisations syndicales représentatives (CGT, CFDT, SUD et UNSA) en prenant soin, jeu d'équilibriste, de constater l'action de la CGT et de SUD et la ferme volonté de la CFDT de défendre une politique contractuelle permettant l'obtention de revendications bien concrètes (exemple du projet d'accord salarial) en poursuivant les négociations pour améliorer le quotidien des cheminots (obtention d'un code prime augmenté entrant dans le calcul de la pension de retraite etc.).

    Alors pourquoi ce verbe présidentiel très fort, voire brutal?

    Nous ne pouvons le résumer à l'opposition des dirigeants. Le président de la SNCF est aujourd'hui soutenu par son autorité de tutelle (le gouvernement et certainement par le Président de la République). Mais jusqu'à quand ? Ce soutien politique ressemble fort à la corde qui soutient... le pendu !

    Car devant les perturbations dans certaines régions, nombreux sont les élus de tout bord politique qui devraient monter au créneau devant la colère des usagers.

    Les principaux atouts du président de la SNCF demeurent sa grande connaissance (avec son expérience) de son entreprise et... l'absence de candidats à son poste. Depuis son arrivée à la présidence de la SNCF, personne (y compris ceux qui ne l'apprécient pas) n'a été capable de prononcer un nom crédible pour la direction de l'entreprise publique, motrice des évolutions sociales dans notre pays.

    Un conflit qui se localise et se transforme

    La CGT et SUD n'ont pas aujourd'hui réussi leur pari d'entraîner plus de cheminots dans la grève, à l'exception des agents de conduite et des ASCT (contrôleurs) qui connaissent une augmentation de 2 % depuis hier dans la participation qui s'établit dans ces professions à près de 30 % !

    Mais la participation globale (tous salariés) est inférieure à 15 %, ce qui aurait été présenté comme un résultat « modeste » pour une autre grève.

    C'est donc pour éviter de reconnaitre la faiblesse de la mobilisation dans tous les autres secteurs de la SNCF que le mouvement se transforme. Des préavis de grève sont à nouveau déposés pour des durées variables allant de 59 minutes à la journée (reconductible ou non), avec des dépôts de préavis différents selon les lieux, unitaires CGT-SUD ou non selon les ententes locales, parfois additionnés de syndicats non représentatifs nationalement mais actifs dans deux ou trois régions (comme FO à Paris Nord, Paris Est, Marseille, Limoges et Montpellier).

    C'est la voie d'un conflit plutôt localisé qui se dessine (sous réserve d'une évolution contraire) avec des régions très mobilisées particulièrement dans le sud (Marseille, Montpellier, voire Bordeaux, Chambéry).

    Quant à la forme, elle est multiple et dépend des mobilisations locales.

    C'est donc plutôt la confusion dans l'organisation de la grève qui semble répondre à la mobilisation de haut niveau du personnel roulant (avec des revendications métiers très fortes et très affirmées) et à la faiblesse des autres métiers et filières.

    Quid des syndicats « non-représentatifs » nationalement (FO, CFTC, CFE-CGC) ?

    Ils ont été exclus des discussions et des interfédérales nationales mais ont des contacts avec les syndicats locaux CGT et SUD.

    Dans une « lettre ouverte à Didier Le Reste, secrétaire de la CGT Cheminots », en date du 13 avril, le secrétaire de FO cheminots (E.Falempin) n'hésite pas dans une dynamique très provocatrice à re-proposer à l'organisation cégétiste la « co-organisation ...d'une mobilisation » (en rappelant son invitation formulée par un courrier en novembre 2009).

    Force Ouvrière cheminots (7,98 % alliée à la modeste CFE-CGC lors des dernières élections de mars 2009) n'hésite pas à appeler « à l'unité de toutes les organisations syndicales... pour une grève franche, interprofessionnelle, pour bloquer le pays... ». On remarquera le langage habituel emprunté à l'extrême gauche (tendance ex-P.T. lambertiste P.O.I.) utilisé par les dirigeants de la fédération cheminote de FO.

    Le positionnement très activiste des cheminots FO est un nouveau coup de hache dans l'accord portant désigné comme « historique » entre FO et CFTC.

    Car simultanément, la fédération CFTC des cheminots a diffusé un tract pédagogique expliquant dix points pour ne pas participer au mouvement de grève en cours.

    Les voici (extrait intégral des dix points) :

    « 1) Le mouvement a été décrété par la seule CGT, sans concertation avec l’ensemble des organisations syndicales. Comme à son habitude, l’organisation majoritaire a exclu CFTC, FO et la CGC des rencontres interfédérales. Fait nouveau, elle vient d’en éjecter Sud-rail.

    2) L’action n’est pas unitaire. L’Unsa, sollicitée par la CGT, a refusé de s’y associer. La CFDT, qui se présente comme syndicat « réformiste », s’est jointe en partie au mouvement. Et pour ne pas être en reste, Sud a déposé son propre préavis avec des modalités propres…

    3) Les modalités de la grève sont illisibles et confuses : mobilisation par secteurs d’activités le 7 avril selon des préavis divers et variés, appels à la grève pour le 8 pour les autres métiers. Grève reconductible pour les uns et carrée pour les autres : les cheminots n’y comprennent plus rien.

    4) L’appel à l’action survient quelques jours seulement après un mouvement plus large et des expressions couronnées de succès. À quoi bon appeler à une nouvelle grève dans un délai aussi court ? L’appel sera-t-il entendu ?  

    5) Quelles sont les véritables raisons qui ont poussé la CGT à appeler à la grève ? Ses rivalités avec la direction de la SNCF, la concurrence de Sud-rail, l’ultimatum de la SNCF sur les augmentations salariales ? Les intérêts des cheminots ? À chacun de se forger sa propre opinion. Si règlements de comptes il y a, la CFTC ne s’y reconnaît pas.  

    6) La confusion qui entoure les appels à la mobilisation, la division syndicale organisée par la CGT risquent de compromettre l’efficacité de l’action. Une démonstration de faiblesse ne serait pas très profitable en ce moment.

    7) D’autres préavis ont été déposés sur des sujets ciblés, dans certaines régions et dans certains chantiers. La multiplication des préavis nationaux et la juxtaposition des revendications ne risquent-elles pas de nuire à l’efficacité des actions locales, ou portant sur des sujets particuliers ?

    8) Quel intérêt pour les cheminots de se mettre en ce moment l’opinion publique à dos ?

    9) À la veille d’une réforme des retraites, et de nouvelles attaques contre les régimes spéciaux, est-il judicieux de tirer les cartouches dans tous les sens ? Gardons nos forces pour demain, nous en aurons bien besoin !

    10) L’avenir de la SNCF s’assombrit. Les inquiétudes des cheminots sont légitimes. Des mouvements successifs désordonnés offrent-ils la meilleure solution au problème ? Aux salariés de juger. »

    Quelles sorties de crise possibles ? Les dangers ?

    Les forces militantes perdues dans ce mouvement seront difficiles à remobiliser dans un conflit social pour les retraites qui s’annonce.

    La situation est difficile mais pas désespérée ! Il y a bien sûr les egos des dirigeants qui s’affrontent. On peut souhaiter que leurs équipes respectives leur indiquent les limites entre l’expression des personnalités et la recherche de solutions permettant aux deux parties de ne pas perdre la face. Car cela serait négatif à court ou moyen termes pour tous, le vainqueur du jour devant plus tard connaître le prix de sa « victoire » qui ne pourrait être que courte et relative.

    Le secrétaire général de la CGT cheminots, Didier Le Reste, qui connait ses derniers mois à la tête de son organisation pour cause de retraite prochaine, ne souhaite sans doute pas quitter l’activité syndicale militante sue ce qui pourrait apparaître comme un échec.

    Côté milieu syndical, certains dirigeants CFDT, tout en reconnaissant la validité de nombreuses revendications, n’hésitent plus à indiquer que les forces militantes perdues dans ce mouvement seront difficiles à remobiliser dans un conflit social pour les retraites qui s’annonce. C’est aujourd’hui la question de la meilleure stratégie par un calendrier adéquat qui est posée.

    * La fermeté du président Pepy (à poursuivre son action de transformation radicale de l’entreprise publique) soutenue par la détermination gouvernementale peut naturellement être la stratégie pour épuiser les cheminots avant l’ouverture de la vraie négociation pour les retraites.

    Rien que sur ce sujet, il n’est pas certain que le positionnement de la CGT (et de SUD) ne soit pas contraire aux… retraites des salariés.

    Quand au président de la SNCF, il paraît nécessaire qu’il permette l’ouverture de négociations par quelques gestes concrets permettant dès maintenant de désamorcer le conflit, en accompagnant ces propositions par la reconnaissance appuyée aux deux organisations qui ont signé le projet d’accord salarial positif sur l’année 2010 (CFDT et UNSA).

    À défaut, la multiplication des arrêts de travail, les recours juridiques contre les grévistes, la dispersion des actions produira un pourrissement augmentant le sentiment de confusion qui prévaut actuellement.

    On monte en gamme avec l'analyse d'Andolfatto le sociologue spécialiste des syndicats sur le site de l'IST :

    http://www.istravail.com/article478.html

    La grève préemptive de la CGT

    Le conflit social à la SNCF vient de s’achever. Les motivations de la CGT, première organisation syndicale dans l’entreprise, demandent a être décryptées. La concurrence avec SUD-Rail n’explique pas tout.

    En 2003, George Bush justifiait l’intervention américaine en Irak comme étant une " guerre préemptive ". Il s’agissait de prendre de cours l’Irak, qui menaçait la paix dans le monde selon le gouvernement américain, en l’attaquant le premier et donc avant qu’il ne lance lui-même l’offensive. C’était affirmer une sorte de droit de préemption sur le déclenchement de la guerre. Dans un contexte évidemment très différent, la fédération CGT des cheminots n’aurait-elle pas mis en œuvre une stratégie comparable à l’occasion de la longue grève qui vient de s’achever à la SNCF ?

    Pourquoi ce conflit qui a démarré le 6 avril dernier ? Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, interviewé par Jean-Michel Apathie, a éprouvé bien des difficultés à l’expliquer aux auditeurs de RTL le 15 avril dernier. Après un silence, il improvisait : " ...euh... je pense que l’essentiel maintenant c’est de savoir si on peut sortir d’un conflit qui pose des revendications depuis de nombreux jours... " Le conflit allait durer encore plus d’une semaine sans que l’on connaisse précisément ses raisons mais, sur les ondes de RTL, le secrétaire général de la CGT, se rendant compte subitement que lui-même ignorait ou préférait ignorer les motivations de cette grève, invoquait dans la précipitation les " effectifs ", les " moyens ", les " choix concernant le transport marchandise "...

    Avec des arguments si globaux, la SNCF se trouve en réalité sous la menace permanente d’un conflit social. Cette situation apparaît symptomatique d’un type de relations sociales : la " gréviculture " devait déclarer François Nogué, le DRH de l’entreprise ferroviaire, à la mi-avril. Mais cela explique également pourquoi la grève, si galvaudée sinon gaspillée, a perdu de son impact. La plus grande partie des cheminots - de l’ordre de 87 à 96% d’entre eux (selon les jours) à l’occasion de ce conflit - s’est refusé à entrer dans un jeu qui ne paraît produire que des résultats incertains voire nuls.

    Mais pourquoi la CGT a-t-elle lancé ce mouvement social ? Elle exigeait à l’origine 2 000 nouvelles créations d’emplois, l’arrêt des restructurations effectivement très importantes et en train de reconfigurer l’entreprise, des augmentations de salaires (il convient probablement de parler ici d’un effet EDF où, malgré la " crise ", des augmentations substantielles viennent d’intervenir mais direction et CGT y pratiquent de longue date une sorte de " cogestion "), sans oublier des revendications plus catégorielles. Tout cela expliquait des mots d’ordre et des modalités de grève spécifiques selon les catégories de personnel de la SNCF.

    Recherche d’alliance avec CFDT et UNSA

    Sur cette base revendicative complexe, la CGT a également cherché à construire une alliance avec la CFDT et l’UNSA. Il s’agissait en quelque sorte de fixer les deux " pôles " syndicaux habilités à produire le dialogue social, sinon de placer en orbite autour d’une CGT majoritaire les organisations plus " réformistes " si ce dernier terme pouvait justifier encore un clivage bien souvent éculé en raison de la professionnalisation des organisations syndicales.

    Si l’UNSA, forte de sa seconde place dans la hiérarchie des organisations syndicales de la SNCF, est restée en dehors de ce jeu, tel n’a pas été le cas, dans un premier temps, de la CFDT, aux positions beaucoup plus fragiles. En effet, lors des dernières élections professionnelles à la SNCF, en mars 2009, la CFDT n’a sauvé que de justesse son statut d’organisation représentative, étant obligée de s’allier avec l’organisation la plus catégorielle de l’entreprise ferroviaire : la FGAAC, syndicat autonome des agents de conduite. La CGT et la CFDT-FGAAC s’apprêtaient donc à construire ensemble le mouvement social. Mais cette alliance apparaissait elle aussi assez incongrue car, si au plan confédéral, on a assisté à des retrouvailles, depuis 2006, entre les deux centrales, rien de tel à la SNCF. La fédération CGT des cheminots, critique à l’égard de la ligne Thibault, cultive un certain radicalisme, apparemment fidèle à la CGT " de classe et de masse " tandis que la CFDT constitue un partenaire privilégié pour la direction. Ce choix du syndicalisme intégré explique-t-il que la CFDT ne soit pas allé jusqu’au bout du chemin avec la CGT ? Après des négociations avec la direction, le syndicat estimait en effet avoir obtenu suffisamment de garanties concernant les parcours professionnels, des promotions supplémentaires pour les conducteurs, des augmentations de rémunérations. Elle préférait se retirer du préavis du grève.

    Un tête à tête avec SUD Rail

    La CGT se retrouvait alors dans un tête-à-tête qu’elle avait résolument chercher à éviter : un tête-à-tête avec SUD Rail. Les militants SUD ont régulièrement dénoncé la stratégie de la SNCF, la " casse " de l’entreprise, l’abandon du service public. Et de s’étonner, avec la même constance, de l’isolement dans lequel les tient la CGT alors même qu’il serait nécessaire d’ " agir ensemble ". Fin mars 2010, dans une lettre ouverte, SUD Rail interpelait les responsables de la CGT et rappelait cet impératif d’ " unité " et d’ " action " à la fédération cheminote de la CGT si celle-ci entendait effectivement lutter " contre le démantèlement de la SNCF et pour les revendications des cheminots ". Dans cette même perspective, elle s’étonnait de " la pertinence des modalités d’action " proposée par la CGT. Pour SUD, c’est un mouvement massif, national et reconductible qu’il importait de lancer. En d’autres termes : la lutte ou la mort contre le double langage ?

    Ne serait-ce pas cette concurrence qui constituerait la clé de ce long mouvement social ? Depuis les deux dernières élections des comités d’entreprise et des délégués du personnel, la CGT voit ses positions s’éroder (39,3% des voix lors du scrutin de 2009, soit en recul de 1,5 point par rapport à 2006) tandis que SUD progresse (17,1% des voix lors du même scrutin, soit un gain de 2,6 points). Certes l’écart entre les deux organisations est encore important. Mais les électorats (d’abord le personnel d’exécution), tout comme les thématiques sont assez comparables alors que l’UNSA ou la CFDT s’adressent en priorité au personnel d’encadrement. L’échec de deux journées de grève depuis le début de l’année a manifestement fait monter la pression dans les états-majors. Il importait de reprendre en main la situation. La CGT se serait donc résolue à une " grève préemptive ", visant d’abord à prendre de vitesse SUD, à réaffirmer sa dynamique et sa primauté.

    La CGT, seule organisation à plus de 30% d’audience

    Sans doute, la CGT était elle d’autant plus convaincue de son " droit de préemption " sur le rapport de force - ou les relations sociales à la SNCF - qu’elle est la seule organisation syndicale de cette entreprise à dépasser les 30% d’audience. Compte tenu des nouvelles règles de démocratie sociale (la loi du 20 août 2008), elle est donc la seule à pouvoir signer des accords sans s’allier à une ou d’autres organisations. La CFDT et l’UNSA, même ensemble, ne le peuvent pas, sauf à se placer sous l’aile de la CGT... ou celle de SUD. La grève d’avril pourrait donc s’interpréter comme un effet pervers de cette loi. La CGT devenue - légalement - le seul partenaire social possible à la SNCF (parce que le seul à disposer du pouvoir de signer des accords), aurait cherché à réaffirmer une hégémonie que les autres organisations comme la direction - au contraire de ce qu’on observe à l’EDF par exemple -, tenterait de contourner.

    La lutte était donc double pour la fédération CGT :

    - d’une part, endiguer SUD et tenter de reprendre le contrôle du champ contestataire. Dès lors, deux stratégies de grève se superposait : celle de la CGT et celle de SUD, fragilisant d’autant plus la grève, sa légitimité et sa lisibilité par les personnels ;

    - d’autre part, se repositionner comme pivot d’un dialogue social dont les autres acteurs - syndicats ou employeur - déplorent en réalité l’inefficacité et les blocages.

    Jeux de pouvoir

    On a évoqué aussi un baroud d’honneur du secrétaire général de la fédération CGT des cheminots, Didier Le Reste, qui prendra prochainement sa retraite. Cette grève aurait constitué une nouvelle occasion pour lui et pour sa fédération de se démarquer de la ligne confédérale de la CGT, jugée trop modérée au moment où la réforme des retraites exigerait plus de combativité. Il existerait aussi une lutte personnelle entre le leader fédéral et le secrétaire général de la CGT qui avait marqué de son empreinte le mouvement social de 1995. Quelle trace laissera Didier Le Reste ? Enfin - dernière hypothèse - ce dernier, par un coup d’éclat, aurait cherché à rebondir sur le plan politique. Dans l’immédiat, il a donné l’impression à plusieurs reprises que le mouvement lui échappait. Comme lors du petit automne chaud de 2007, lors de la réforme des régimes spéciaux de retraite, la grève a été prise en main par des assemblées générales, souvent très minoritaires et incontrôlables. La direction de la CGT, comme celle de l’entreprise, ont donc joué le pourrissement, la première se félicitant finalement du résultat de la " table ronde " du 21 avril dont elle ne voulait pas initialement. Pourtant cette table ronde s’est essentiellement bornée à confirmer 460 embauches déjà programmées, loin des 2 000 nouveaux recrutements revendiqués par la CGT début avril.

    Sur Europe 1, le 25 avril 2010, le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque évoquait sans détour une " grève inutile ". Bernard Thibault ne paraît pas loin de partager le même point de vue. En tous les cas, ce mouvement a révélé une fois de plus d’étranges relations sociales, avant tout le jeu de relations et de tensions intersyndicales... sous le regard passif et décontenancé des personnels, l’impatience de la direction, la fatalisme des usagers.

    Bonne lecture et donnez votre analyse personnelle détaillée et étayée sur cette grève et les stratégies mise en places pour les objectifs possibles ciblés.

    Bien sur la question des raisons et des rapports de pouvoir est inévitable :)

  10. As tu lu le tract de la fédé Sud?

    N'y a-t-il aucune attaque?

    Ben je viens de les lires j'en ai même mis deux en ligne, franchement je ne voit pas ou sont les attaques ???

    Dire que la négociation sous la pression de la grève est meilleure que la négociation après la reprise du travail est un point de vue qui se défend non ?

    pas d'attaque à mon sens, et si on doit considérer cela comme une attaque, c'est sans commune mesure avec l'artillerie lourde de la fédé CGT.

    Maintenant la question est puisque demain ya pas de négo mais des bilatérales, est ce que la CGT va accepter d'y aller ensemble comme on le propose pour faire l'unité à la tête comme elle se fait à la base ?

  11. c'est sur que ton post respire le désir d'unité...bigbisous

    As tu lu le tract de la fédé Sud?

    N'y a-t-il aucune attaque?

    Ps tu n'as pas répondu à mon MP!

    j'ai aucun problème pour l'unité quand on bosse en commun en amont d'une action et qu'on défini ensemble des modalités tactiques.

    j'ai beaucoup plus de réserve sur la conception de l'unité que défendent ceux qui sont en position de dominant et qui imposent leur manière de voir, à fortiori quand ils vivent de la structure qui leur donne ce pouvoir de dominer.

    J'ai pas lu les deux dernier tract sud je vais voir cela de plus près ( en général nos tracts de grève sont édités après avoir vérifié ce qu'il y a d'écrit dans ceux de la CGT pour éventuellement réagir, la communication est adaptée selon le besoin )

    Et je vais te répondre t'inquiète pas, c'est que je suis un peu occupé ces temps ci, chui pas un retraité moi bigbisous (bisous aux forcenés du forum qui font parti de cette heureuse catégorie )

  12. Communiqué Fédération des Cheminots Lundi 19 avril 2010 - 20h30 -

    C'est tout un poème ce texte ! on sent tout l'amour qui "fraternellement" jaillit entre camarades de luttes. Je doute que ce soit fortement apprécié par les équipes qui sur le terrain font face ensemble à la désintégration de l'entreprise. Vous me direz que bien entendu dans ces secteurs ce n'est pas tiré et distribué, mais cela va sans doute circuler dans les Établissements non mobilisés ou dans le réseau adhérent pour être sur qu'ils comprennent bien la parole venue d'en haut.

    Je sais qu'aujourd'hui il y a eu la téléconférence des secteurs régionaux CGT, pour mettre la bureaucratie en ordre de bataille pour sauver le soldat Le Reste : voici leur ordre de mission ! La grosse Bertha tire à vue. C'est tellement risible et pathétique que j'ai honte pour eux. Qui peut croire cela ???

    Qui va oser distribuer cela dans les AG sans casque lourd et garde du corps ? Dans mon secteur les trois derniers tracts sont déjà passé à la trappe par les sections locales CGT, celui là va faire des dégâts c'est sur !

  13. J'aurais quand même une question a te poser.

    Comment se fait-il que le préavis tous service de Sud n'est pas été suivi ne serait-ce que par les militants de ce syndicat?

    Pourquoi dans certains endroits ou Sud est majoritaire, les chiffres de grévistes sont si bas?

    Perso, je pense qu'il y a eu des ratés au niveau des prévis de la Cgt et de l'organisation de ce mouvement (qui n'est pas encore terminé, loin de là pour certaines régions) et je compte bien faire remonté tout cela à la fin du conflit.

    J'espère que certains militants de Sud feront de même car, pour moi, il est grave d'appeler les cheminots à la grève et de voir des militants au boulot.

    je répond car j'ai fait parti de ceux qui étaient à écouter la téléconférence qui a décidé du dépôt du préavis tous services. Cela c'est fait au consensus comme nous le pratiquons habituellement. Les premières interventions des syndicats pointaient toutes la carences visibles, nous subissions le calendrier imposé par la CGT, nous n'étions pas invité à participer, que le délai pour préparer la mobilisation était trop court, que des secteurs comme les EEX n'avaient plus de raison visible de se battre les EIC E tgv et E ter étaient déjà en place, etc...

    Puis sont venues des interventions pour dire qu'il valait mieux être dans l'action que dehors, que globalement les ET et ECT avaient bcp d'équipes prêtes à y aller, qu'un dépot de préavis nous permettais de participer aux AG, que puisque la CGT faisait enfin une reconductible il fallait saisir cette chance. Ce n'étaient pas des interventions de syndicats contre d'autres syndicats, puisque l'on retrouvaient toute les positions et appréciations dans chaque syndicats avec des proportions différentes bien sur.

    Au final nous avons décidés d'un préavis tous services, sans réfléchir vraiment sur la date de départ, pour participer aux AG dire notre analyse et notre ressenti, puis voir comment les choses allaient évoluer. L'ambiance était quand même morose, ce n'était pas l'ambiance survolté des grands jours, nous sentions bien que tout n'était pas calibré pour avoir le maximum de chance de notre côté.

    D'où sans doute la grande différence, de mobilisation selon les équipes et les régions. je doit quand même dire que pas grand monde dans les équipes autres que ECT et ET ne pensaient passer le premier WE. D'ailleurs nous avions tous repris pour la plupart le vendredi ( CGT comme SUD) nos AG étant squelettiques. Nous avons donc été fort étonné de voir les roulants passer le WE et reconduire le lundi. Après sous la pression de ceux qui luttent on essaye de relancer un mouvement qui n'avait pas démarré ou pris dans les ex EEX, Even, Elog, technicentres, DR et autres entités. Je ne sais pas si la mayonnaise va finir par prendre on va voir lundi ce que les appels de fin de semaine donneront aux AG. Voilà la réalité.

    Après sur la réalité de la mobilisation par rapport aux implantations des syndicats, cela ne veux pas dire grand chose. On peux faire un bon score aux élections sans avoir bcp d'adhérents ou militants. Et en plus il peuvent être convaincu que cela ne sert à rien de se battre dans de mauvaise conditions. Je retourne aussi l'argument sur certaines équipes CGT qui ne se sont pas du tout mobilisé sur la 24h que leur fédé leur donnait. Les choses ne sont pas si simples.

    Je confirme les propos de Jean Louis sur le fonctionnement de SUD Rail, il n'y a pas de structure bureaucratique qui décide à la place des syndicats. Notre mode de fonctionnement non hiérarchique fait que l'efficacité est parfois difficile à mettre en œuvre. Si ce sont nos principes qui guident nos décisions, n'oubliez pas non plus que nous sommes quand même beaucoup moins nombreux que d'autres, et que comme toutes les OS nos adhérents ne sont pas tous des militants. Il y a donc de la perte au feu dans l'action.

    Maintenant pour penser en dehors du chemin balisé posons nous les bonnes questions :



    • Si la CGT à déposé son préavis seule c'est qu'elle comptait bien y arriver seule sinon c'est une connerie ( elle ne croyait pas garder l'UNSA et la CFDT avec elle, aucun militant sensé n'y aurait cru ) ?
    • Mais les dirigeants de la CGT qui ne sont pas des imbéciles ne font pas de telles erreurs tactiques, serait ce donc que c'est voulu ?
    • Si c'est voulu sans avoir la capacité de gagner n'est ce pas que l'on souhaite que ce soit court ?
    • Si l'on souhaite que ce soit court n'est ce pas que l'on se bat sur la forme et non sur le fond ?
    • Si l'on ne se bat plus que sur la forme cela veut-il dire que l'on ne pense plus être en capacité de gagner sur des affrontements avec le politique ( la remise en cause de la gestion par activité c'est quand même l'affrontement contre les directives européennes ) ?
    • Si l'on refuse l'affrontement directe, ne joue t-on pas la montre sur le calendrier et ne lance t-on pas des actions à contre temps ?
    • Si l'on ne se bat plus pour gagner ne se bat on pas que pour ne pas perdre ( des positions, des adhérents, des moyens ) ?
    • Si l'on ne se bat plus que sur la forme ne se bat on pas uniquement pour préserver l'outil syndical et la bureaucratie qui va avec ?
    • Et si tous cela est vrai ne faut-il pas toujours avoir de bons ennemis qui servent de bouc émissaires pour détourner l'attention ?
    • Et si tous cela est vrai n'est ce pas une forme de "collaboration de classe" tant décriée il y a quelques temps ?

    Je dis tout cela sans aucune animosité envers quiconque et surtout pas envers ceux qui luttent, c'est juste qu'il faut toujours être lucide sur son environnement, toujours douter, et toujours remettre en cause les structures de pouvoir et ceux qui en profitent.

  14. et bien que SUD va se faire enfler une fois de plus ( mais quand on aime on compte pas plus) par la CGT qui veut la reprise , car elle reproche a SUD de faire croire que le mouvement grossi !

    j'ai bon ?

    Sur le recherche de bouc émissaire bien sur que tu as raison, mais rien de neuf sous le soleil, c'est une tactique vieille comme le syndicalisme. Avant que Sud existe c'était la CFDT qui était la cible préférée, le FGAAC à aussi souvent servi pour les mécanos. Là au début de ce conflit on à ciblé la FGAACFDT puis depuis quelques temps on se concentre sur SUD. Il suffit de lire les 3 derniers numéro de "conflit social à la sncf" les 8, 9 et 10. Non l'essentiel n'est pas là.

    Devinez juste comment elle compte organiser le reprise du travail

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