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Le Web des Cheminots

Bandaa Bono

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Messages publiés par Bandaa Bono

  1. mais voir du jour au lendemain un secretaire générale adjoints qui se barre avec les troupes contre son secretaire général, sans débat !

    C'est quoi cette histoire ? du vieux du neuf ? des précisions svp

    Bon j'ai des infos de source sure qu'il y aurait eu du remue ménage dans le couple CFDT-FGAAC à l'occasion de ce mouvement. Il se dit que le secrétaire national de la CFDT arnaud Morvan n'aurait pas prévenu le secrétaire générale de sa section traction Mr Duchemin du dépot du préavis reconductible chez les ADC. Grosse colère de Duchemin qui exige le retrait du préavis charge à Morvan de trouver l'excuse pour justifier l'affaire. Pas étonnant que le justificatif soit bancal.

    Je ne sais pas si cela à eu un impact sur le retrait des deux autres préavis de la CFDT, mais on peut raisonnablement le supposer. Que ne faut il pas avaler pour garder les supplétifs qui permettent de surnager au dessus de la barre des 10%.

    Encore un effet néfaste de la loi sur la représentativité, qui met bien souvent les couleuvres au menu !

  2. les congés c'est dans le statut RH0001 et le RH 0143

    Normalement pour les sédentaires les congés sont traité le 20 du mois précédent puisque c'est le montage du planning des réserviste et la commande de leurs 2 RP dont un sur un WE. A cette occasion le planning prévisionnel de leur utilisation pour le mois à venir est réalisé avec les demandes de congés déjà connues. la CPS doit donc être en mesure de répondre aux demandes des agents en positif comme en négatif.

    dans les ET et ECT cela semble différent la réponse traine toujours, particulièrement dans les ECT ou la pratique du dernier moment semble s'être généralisée. Soit les CPS sont mauvaises soit c'est le manque de bonhomme qui fait que l'on traine pour donner les réponses.

    la deuxième solution me semble correspondre à la vérité.

  3. Je pense qu'il y a pas mal d'incohérence dans l'analyse de la situation.

    Tout d'abord personne n'a écarté Sud-Rail qui avait tout seul, décidé de ne plus faire l'unité syndicale dès le 23 mars.

    Ah la question de l'unité ! doit elle se faire sur les modalités ou sur l'action ?

    En tant que militant doit on gober toute cette réthorique sur le sujet, qui ne vise bien souvent qu'a désigner un bouc émissaire et masquer ses propres faiblesses et incohérences.

    Donc je vais préciser le contexte pour ceux qui ne le connaitraient pas. Lors de l'interfédérale qui à précédé l'action du 23 la CGT à commencé à dire qu'ils avaient de nouvelles propositions à faire mais qu'il ne les feraient qu'à ceux qui acceptaient le principe de la 24h carré le 23 ! Bien évidement ils savaient très bien ce qu'ils faisaient puisque lors de l'intefédérale qui à précédé l'action du 03 février SUD avait bien précisé que c'était la dernière fois qu'ils acceptaient la 24h carré. Pas d'innocence la dedans uniquement du calcul. Comme le mandat donné par les syndicats aux délégués SUD c'était uniquement une reconductible il a été facile aux 3 OS de demander à SUD de quitter la réunion. Pour nous il n'y a pas rupture d'unité syndicale puisque nous somme dans la lutte mais juste une divergence sur les modalités. après quand on veux tuer son chien on l'accuse de la rage n'est ce pas ?

    Bizarrement après le 23 il y a eu deux interfédérales ou SUD n'a pas été invité étonnant non quand on prône l'unité en permanence. Ces 2 réunions ont servi à caler les DCI communes par métiers proposé par la CGT et à préparer l'action suite au résultat négatif de ces DCI. Il est difficile de faire parti d'un processus quand on ne vous y associe pas on sera tous d'accord sur le sujet.

    D'ailleurs au départ Sud-Rail ne voulait pas partir le 6, mais c'est fait débordé par sa base, qui ne comprenait pas pourquoi.

    Le coup de la base qui déborde cela n'exista pas à SUD tout simplement parce que c'est la base qui décide !

    Après le 23 nous connaissions la stratégie à venir des 3 autres OS on c'est donc couvert par une DCI pour pouvoir agir. pour décider de ce que nous devions faire il y a eu un Conseil fédéral extraordinaire le 29 mars, ou les syndicats ont décidé de coller à l'action qui se préparait, sans savoir quand à ce moment là. Dès que nous avons eu vent des préavis déposés il y a eu une téléconférence des syndicats qui majoritairement ont décidé de coller aux préavis déposés mais en tous service dès le début. Et peut importe si cela plombe la stratégie de préavis progressifs et enchâssés de la CGT.

    Ensuite concernant la multitude des préavis, je pense que c'est quelque chose de lucide et responsable, tout les cheminots ne sont pas près à partir sur du reconductible, c'est une réalité de terrain. Pourquoi amené des services dans une grève alors que l'on sait dès le départ que cela ne fonctionnera pas ?

    Lucide et responsable ! Mais par rapport à quoi ? On veux bien toujours renverser la vapeur sur la gestion par activités ou on veux juste négocier l'adaptation pour les ET et ECT ? C'est sur si l'on pense que c'est perdu d'avance dans les métiers autres que roulants ce n'est même pas la peine de déposer un préavis pour eux puisque la gestion par activité c'est déjà une réalité dans leurs établissements. On defend le principe oui ou non ?

    Je rappel quand même que c'est la seul CGT qui est à l'origine de ce futur mouvement: Sud c'est raccroché aux branches à cause de sa base mécontente

    C'st sur on peux le dire comme cela c'est la CGT qui est à l'origine de ce mouvement puisque SUD n'a pas eu son mot à dire et que les gentils partenaires prévus UNSA et CFDT l'on laissé tombée en cours de route ! il faut dire aussi qu'il faut en vouloir de travailler avec ces gars là, certains diraient "tomber bien bas".

    Je ne rajouterais rien sur la base mécontente, c'est trop drôle. Par contre c'est sur que si nous n'avions pas raccroché au mouvement en cours tout l'échec aurait été de notre faute. On l'a bien senti comme ça, alors on préfère être dedans que dehors, même si l'on peut penser que la préparation de l'action à été volontairement baclée pour des considérations stratégiques. Nous seront donc présent dans les AG pour faire entendre notre voix.

    CFDT/FGAAC a profité de la mobilisation impulsé par la CGT pour vendre les cheminots pour quelques €

    UNSA est un syndicat de cadre qui accompagne la direction dans toutes ses réformes depuis le début.

    Et juste comme ça, si la CGT n'appelle pas le 06, il ne serait rien passé de particulier dans l'entreprise.

    Il ne ce serait rien passé le 6 c'est sur, nous sommes d'accord. La précipitation de devrait pas être la règle, une fois tous le monde d'accord sur les modalités, si l'on veux vraiment gagner sur le fond ! Mais question est ce que tout le monde veux bien mener une bataille sur le fond ?

  4. Quoique fasse l'un ou l'autre ça parle toujours de manigances en vue des prochaines élections, arrêtez de relayer ces conneries, là l'heure est à la mobilisation et quand cela se terminera chacun pèsera les patates dans son coin et sera bien capable de voir où sont les felons

    Oui il faut arrêter ces histoires de compétition électorale, ce n'est ABSOLUMENT pas un objectif du quotidien des OS. Certes la compétition existe, mais pour autant aucune OS digne de ce nom n'agit en fonction de cela. Ce qui guide ses choix et ses actions ce sont ces textes de congrès, puis les évènements qui se succèdent à la SNCF qui enclenchent sa réaction en fonction de l'ampleur de l'attaque, de l'avis de ses adhérents et des remontés du terrain.

    Oui les conséquences de leurs choix et de leurs actions ont un impact à terme sur leur capital électoral, mais ce n'est pas un objectif en soit. Une OS qui n'aurait que les élections comme objectif verrait son capital de sympathie décroitre. Le travail du quotidien ne serait pas fait, les positions prises seraient trop soumises à l'air du temps. le manque de cohérence apparaitrait vite rédhibitoire pour ses listes aux élections.

    Dans le conflit à venir ce qu'il faut analyser ce sont les enjeux et les comportement propres à chaque OS sur un temps suffisamment long pour voir la continuité d'action et la cohérence de celles-ci, puis les décisions prises pour la grève à venir. Ces décisions sont elles en adéquations avec les objectifs à atteindre et s'inscrivent-elles dans une continuité d'action cohérente avec les décisions d'actions prises depuis quelques temps ?

    Allez petite analyse des forces en place :

    UNSA, accompagne toutes les restructurations tout simplement parce que l'appareil ex FMC est bien intégré à la structure de direction SNCF. Bien sur tout ne leur plait pas, et ils souhaiteraient sans doute des modifications mais leur capacité à construire un rapport de force étant quasi nulle ils privilégient les négociations informelles.

    CFDT, ne conçoit totalement son rôle que dans les contraintes imposées par le politique. N'étant pas en capacité de peser par elle même sur les décisions prises elle joue sa partition réformiste en négociant sa signature ou son retrait lors des conflits. Toutes ses actions s'entendent dans un objectif de limiter la casse dans un contexte économique défavorable sans jamais remettre en cause ce système économique. L'intégration de la FGAAC à renforcé son côté " donnez moi quelque chose pour que je me retire du conflit". Le pragmatisme prend le pas sur le principe.

    SUD, déroule son syndicalisme de lutte et de transformation sociale par rapport à ses principes sur le service public ferroviaire et l'entreprise intégrée. Ne tient pas compte du contexte en tant que tel, la défense du principe impose une position de principe. Cherche un affrontement dur sur le principe à chaque fois, même s'il n'est pas en capacité de le mener seul, les compensations et négociations ne sont pas considéré comme un objectif en soit, c'est un passage obligé et acceptable que si le rapport de force à été construit en leur faveur. Cela peut paraitre comme une position jusqu'au boutiste et comme un syndicalisme politique, mais il est difficile de transiger avec les principes qui sont le socle de son syndicalisme sans perdre son âme.

    CGT, l'analyse est difficile car il y a une vraie dichotomie entre les équipes de terrain et les équipes dirigeantes. La volonté de représenter un cheminot sur deux à conduit à ratisser large avec l'UFCM. la volonté de construire un syndicalisme de masse à détourné l'acte d'adhésion consécutif à l'émancipation vers une politique d'adhésion basée sur la quantitatif par rapport aux besoins de l'organisation. Extrait de la "tribune des cheminots" de mars n°878 :"Avec près de 5 000 élus et mandatés, nous avons des camarades disponibles et reconnus par les cheminots.

    Si chacun d’entre eux, dans le cadre de son mandat, réalisait une adhésion, nous pourrions faire exploser le nombre d’adhésions à la Fédération. Il n’est pas utopique de penser que cela est possible si chacun est convaincu que le succès revendicatif est indissociable du renforcement de la CGT. Mais oui, c’est possible ! Car quel que soit le mandat, DP, CHSCT, CE, CA, CCE, il est d’abord au service de l’action, de la CGT pour son renforcement."

    L'action est donc au service de la structure et non des principes, ceux-ci restent la base de fond servant la mobilisation mais ils ne conduisent pas la stratégie mise en place. La stratégie est ajustée en fonction des besoins de la structure et de la capacité à mobiliser sur le terrain. Les objectifs consécutifs à l'action sont revus en fonction de ces deux critères. La volonté de préserver la structure conduit toujours finalement à des choix en demi teinte. Jamais en dehors de l'action et jamais totalement dedans, c'est aussi sans doute le reflet de la grande diversité des adhérents. Tenir compte de son électorat c'est aussi mettre en œuvre le tryptique : proposition, action et négociation, mais quand la mobilisation n'est pas au rendez vous on assiste à des contorsions particulièrement compliquées pour faire accepter les négociations à une partie de sa base. C'est à ce moment là que l'écart entre les principes qui ont conduit à la mobilisation et la réalité des actions entreprises est le plus grand. La clarification du discours en fonction de l'action conduirait sans doute à trop de perte en terme d'adhésion, que ce soit du côté de la fraction "raisonnable" si la CGT basculait dans l'affrontement pur et dur comme pour la fraction "pur et dur" si la CGT basculait dans le réformisme assumé. Mais tenir le grand écart avec l'immobilisme qu'il impose est aussi une forme de réformisme puisque la transformation sociale n'est jamais au rendez vous dans ce cas là.

    SUR L'ACTION RECONDUCTIBLE A VENIR

    L'UNSA à joué le jeu des 24h carré, des DCI unitaire mais pas de l'action après le 23. C'est donc que pour elle l'affaire de la restructuration de la SNCF par activité est plié. Il n'y a donc pas urgence de mobiliser pour négocier les ajustements tant que l'on ne voit pas ou l'on va en avoir besoin. Les ET et ECT étant les derniers établissement à faire exploser sont implantation dans ces unités étant quasi uniquement dans l'encadrement acquis aux objectif de l'entreprise et qui sert bien souvent de briseur de grève, elle n'a rien à perdre à ne pas être dans l'action.

    La CFDT et son syndicat de roulant sont aussi cohérents, dépassé sans doute par la précipitation de la relance de l'action. Ils ont cantonnés leurs préavis sur les 3 établissements les plus significatifs, Fret pour les problématiques de fillialisation et ET et ECT pour la séparation par activité à venir. L'intention devait être dès le début d'obtenir la plus grosse contrepartie possible de leur retrait d'un mouvement qu'il jugent sans doute impossible à mener à la victoire sur le principe du retour de l'unicité de l'entreprise et de la fin de la gestion par activité. Leur cheval de bataille à venir va sans doute être la négociation de la convention collective nationale du secteur ferroviaire. Nous somme toujours dans la pratique du "c'est mieux que rien" et dans l'abandon du champ de bataille avant le début du combat.

    SUD cohérent aussi, demande depuis très longtemps un mouvement reconductible dur contre la déstructuration de l'entreprise, veux un affrontement qui clarifie les choses et positionne tout le monde. A joué le jeu de l'unité avant de se faire exclure pour des questions de modalités de préavis sur la journée du 23 mars. Depuis à déposé sa DCI pour pouvoir agir. Son préavis reconductible tous service est conforme à la défense des principes qui la guide. Bon aurait certainement préféré que cette action se passe dans d'autres conditions, mais tente toute occasion qui se présente.

    La CGT encore une fois c'est plus dur à comprendre, il y a plusieurs facteurs qui entrent en jeu. La difficulté de garder l'équilibre interne impose de satisfaire une base qui en a plus qu'assez des 24h. L'obligation d'obtenir des résultats contre la désintégration de la SNCF, l'obligation d'obtenir de meilleures propositions sur les négociations salariales (ou du moins de faire retirer par la direction l'obligation de signature majoritaire pour l'application des propositions). Le retour des informations sur la mobilisation terrain. Avec tout cela il fallait donner une suite au mouvement du 23, qui n'a rien donné, pousser la direction à plus de concession sans donner l'impression de donner raison à SUD. D'ou cette stratégie d'inter fédérale à 3, de DCI commune par métiers et de préavis par métiers. Mais rien que la fait de faire 7 préavis différents avec des modalités différentes montrent qu'ils ne croient pas à une victoire d'une reconductible globale et qu'ils s'appuient plus sur un glissement vers deux grèves métiers ET et ECT. Les préavis reconductible fret et EEX sont plus là pour couvrir ceux du fret qui veulent en découdre et ceux des EEX qui n'ont pas été encore explosés en établissements d'activité. les autres n'ayant le droit qu'à une 24h sont considérés donc comme non mobilisables.

    Mon analyse: maintenant que la CGT est à la fois abandonné par la CFDT et l'UNSA et rejoint par SUD qu'elle avait tout fait pour écarter. Que la direction qui ne peux lâcher sur les négociations salariales sans perdre tout crédit et sur le fond des restructurations à tenté le coup de la division dans la fermeté dans la partie de poker menteur en cours. Qu'elle semble en position de force puisqu'elle à réussi à ne laisser que 2 OS dans l'action à venir. Peut être est ce même l'anticipation de ce qui allait venir (l'abandon de la CFDT et la rentrée dans l'action de SUD) qui à fait précipité le mouvement reconductible par la CGT. Elle satisfait ainsi sa base sans se donner le moyen de gagner tout en essayant de dévaloriser l'action reconductible prônée par SUD (j'imagine même pas ce qui aurait été dit si SUD n'avait pas rejoint le mouvement). Elle espère aussi sans doute gagner de quoi sortir la tête haute dans les conflits des ET et ECT. Reste maintenant une inconnue comment vont se comporter les cheminots et les AG

    Comme qui ne tente rien n'a rien, bonne AG !

  5. Tiens un fil ouvert sur le mouvement à venir cela tombe bien car je voulais en ouvrir un à partir des deux éléments donnés à la reflexion des cheminots :

    lettre ouverte aux OS et plus particulièrement à la CGT sur la stratégie conduite

    http://www.cheminots.net/forum/index.php?showtopic=23661

    et tract interrogatif sur la multiplicité des préavis

    http://www.cheminots.net/forum/index.php?showtopic=23720

    je revient d'une tournée terrain dans un secteur ou l'implantation est uniquement CGT et un poil CFDT : pas un seul tract d'appel de ces deux OS sur tous les chantiers visités et des cheminots totalement dubitatif devant la multiplicité des préavis affichées par la direction. Personne ne comprend plus rien et pour les sédentaires ont un peu l'impression de n'être que les faire valoir des roulants. Quand on vient de voir appliquer l'EIC au 1er janvier ainsi que l'EEV et EE Ter au 1er avril sans réaction conséquente des OS on comprend mal la mobilisation générale décrétée 15 jours après le 23.

    L'urgence de la mobilisation n'apparait pas comme indéniable, par contre son impréparation apparait elle comme incontestable. Car avec seulement 3 jours cette semaine, depuis l'annonce des préavis, et un lundi férié la semaine prochaine on voit mal comment mobiliser efficacement.

    Personne ne conteste l'utilité de lutter dans le contexte actuel, mais la majorité ne semble pas convaincu par la stratégie développée. Maintenant que 3 OS sont d'accord sur le principe de reconductible, la précipitation parait contre productive.

  6. http://www.cheminots.net/forum/index.php?a...st&id=16620

    Voilà l'annonce officielle du mariage à trois. Petite dénonciation des 4 OS représentatives toutes mises dans le même sac pour passer comme une victime : passons cela fait partie du jeu. Alors pas de phagocytage entre nous promis, même si l'on peut en douter. Voilà tout il est beau chez nous, mais pas de précision sur l'accord cela laisse dubitatif.

    Qui profite de l'accord en premier et récupère 100% des voix ?

    Comment seront partagés les moyens temps ?

    Comment seront composé les délégations dans toutes les instances en cas de représentativité ?

    Comment définir une position commune quand le seul représentatif pourra signer ?

    Et comment se faire mutuellement confiance quand on défend des lignes radicalement opposée ?

    Prenons le cas amusant qu'à l'élection de 2011 l'objectif des 10% ne soit pas atteint, le mariage tiendra t-il jusqu'à l'élection suivante ? Si oui comment les trotskystes lambertistes du POI pourront accepter de voir les cathos plutôt à droite de la CFTC bénéficier à 100% des voix alors que l'implantation de la CFTC ne leur permettra jamais de passer la barre des 10% seul.

    Bref toujours pleins d'interrogations, surtout que la CFTC ne pèse plus ce qu'elle pesait aux élections de 2009 et que cela tangue chez FO maintenant. Quelques de militants de base ont un peu de mal avec cet accord ( c'est quand même l'alliance avec ce qu'ils dénoncent depuis des années eux les bouffeurs de curés ), aider à survivre la CFTC qui à porté la parole du pape à travers l'encyclique rerum novarum leur troue un peu le cul.

    Cet accord qui n'existe finalement que pour sauver les places de permanents des appareil syndicaux ( et plus particulièrement ceux des politiques du POI dans FO ) leur semble de plus en plus indigeste. La clarification va se faire au fil des mois et de la prise de conscience des réalités incontournables de cet accord.

    Attendons donc de voir, mais peut être que les militants FO et CFTC qui fréquentent ce forum vont éclairer notre lanterne ?

  7. Sur ce sujet on peu faire toute la littérature que l'on veux comme toutes les prospectives en inventant touts les modes de calcul qui nous arrangent, mais il y a une vérité incontournable : quel que soit le mode de calcul dans le système par répartition il dépend du nombre de cotisants, du % de la cotisation des salariés comme des patrons et du nombre et de la valeur des pensions à servir. Tout choc démographique ne peut être absorbé que par une augmentation des cotisations si l'on ne veux pas diminuer les pensions servies. Après la question porte sur la répartition des richesses produites, si elles sont en faveur du capital et non des salariés, qui de plus profite de diverses exonérations de cotisations, bien sur que le financement des pensions à servir devient difficile. Et la solution de la capitalisation, bénéfique à ceux qui géreront ce capital, peut paraitre comme une alternative. Mais cette solution est proposée par ceux qui détiennent le pouvoir économique, qui sont les bénéficiaires des exonérations et du bouclier fiscal et qui finalement ne veulent surtout pas partager les bénéfices produit par le travail des salariés.

    La question que le pouvoir en place ne pose jamais est la question du système économique qui permet ce type d'injustice. la satisfaction des besoins des populations nécessite de partager le travail pour produire ces besoins. La situation des travailleurs âgés ne doit pas relever de la pitié ou de la charité, ils doivent transmettre leur savoir et laisser la placer aux nouvelles générations dans les tâches productives, pour autant ils ne deviennent pas obsolète comme le conçoit le capitalisme qui ne donne de valeur à l'individu que dans sa capacité de production. ils ont une valeur et une utilité humaine et sociale qui est indéniable et consécutive à l'état d'être humain. C'est cette HUMANITÉ que le capitalisme nous déni en nous poussant au maximum de nos capacité productive tout en déniant à chacun le droit à exister, puisque ce système pour générer du profit, exclu une partie de la population jeune du droit à travailler tout en se délestant des plus âgés pour ne pas avoir à les payer au pris de leur expérience.

    Toute réforme dans le contexte de ce système économique n'a pour but que de diminuer les pensions servies au titre de la répartition, pousser à la capitalisation avec les aléas que cela suppose et surtout ne pas remettre en cause le système et les profits qu'il génère pour une minorité.

    Les salariés n'ont rien à y gagner et tout à y perdre !

  8. aux PC (enfin le CRO) ou les zones FRETS.........alors tu reves toujours?

    Moi qui suis agent de réserve depuis fort longtemps et qui à un peu épluché le RH0077 je suis étonné. La prime de réserve est attribuée aux agents des entités opérationnelles. Que les agents des CRO qui dépendent maintenant des EIC et les agents FRET des DF la percoive rien que de plus normal. Mais j'aimerais connaitre le pourquoi de la différence et quelle réglementation le permet... J'ai comme une furieuse envie de la lire moi cette réglementation qui autorise la discrimination.

    Ou alors c'est un accord local consécutif à une lutte... ce qui m'étonnerait un peu, les gars qui bossent dans les CRO ou les ZF sont quand même pas connu pour être des foudres de guerre.

    Bref je suis dubitatif et interressé :)

  9. Il s'agit d'un post sur la gréve du 3 fev ,pas des blaireaux qui veulent pas faire !!!!

    C'est dingue comme la mauvaise foi fait causer !!!

    La mauvaise foi et les mauvais argumentaires ne te donnent pas le droit d'insulter pour autant !

    Nous sommes tous le blaireaux de quelqu'un, alors relativise et contrôle toi dans l'expression.

    De plus, un forum est un endroit d'échange ou des points de vues et des opinions différentes se confrontent voire s'affrontent. Tenter de faire taire ceux qui ne sont pas de ton avis relève de pratique autoritaire antidémocratique que tu ne supporterais pas si tu en était la victime.

    Si nous étions tous du même avis, participer à un forum n'aurait plus aucun intérêt.

    signé : un cheminot syndicaliste contre cette grève de 24h qui néanmoins la fera en attendant mieux.

  10. Trouvé ici : http://raufrere.blogs.nouvelobs.com/archiv...e.html#comments

    Congrès CFTC cheminots: avoir la foi pour y croire ?

    Le Congrès de la fédération CFTC des cheminots s'est tenu récemment à Châtenois (à proximité de Sélestat, en Alsace).

    C'est dans une atmosphère difficile qu’a eu lieu ce congrès après l’échec de l’organisation chrétienne lors des élections professionnelles à la SNCF le 26 mars 2009 (avec 5,3%).

    Le congrès de la CFTC cheminots était initialement prévu début octobre 2009. Suite aux interventions de la fédération CFTC des transports et de la confédération (appuyée par les responsables régionaux de la CFTC cheminots de Strasbourg), le congrès a été reporté.

    En effet, l’équipe de direction souhaitait poser clairement la question de la continuité de la CFTC devant les propositions et rumeur de partenariat avec FO cheminots et le syndicat national CFE-CGC de la SNCF. La majorité des dirigeants de la CFTC cheminots ont alors décidé de démissionner de l’organisation chrétienne fin septembre dernier pour rejoindre les rangs de la fédération CFDT des cheminots.

    Une nouvelle équipe s’est présentée au Congrès en indiquant qu’elle était porteuse « d’un projet de partenariat électoral… » dont « ... le texte vise à unir les efforts de la CFTC, de FO et de la CFE-CGC pour gagner les élections de 2011 ».

    Un projet qui, selon la communication du syndicat chrétien, « … a fait l’objet de très larges échanges et a été plébiscité par les Congressistes ».

    Précisons que la loi dite de modernisation sociale qui précise les nouvelles conditions pour accéder au statut d’organisation syndicale représentative impose un seuil minimal de 10% (élection Comité d’Entreprise) au sein de l’entreprise et 8% au niveau de la branche.

    La seule possibilité réaliste pour obtenir la représentativité réside donc dans un accord entre syndicats actuellement non représentatifs (FO-CGC a obtenu 7,98% en mars 2009 à la SNCF) en accordant à l’une des organisations l’intégralité des suffrages obtenus par les listes de l’alliance électorale.

    C’est donc un accord de « survie » (terme qu’elle emploie elle-même) qui est envisagé et la nouvelle équipe de la CFTC cheminote est réaliste en déclarant qu’il « …n’y aurait pas de salut à moyen terme pour les organisations syndicales ayant perdu leur représentativité nationale lors des élections professionnelles de 2009 ».

    Elle se voit aussi à l’avant-garde d’une nouvelle recomposition interne en indiquant que « la CFTC Cheminots joue le rôle difficile de précurseur au sein de sa Confédération. Elle a décidé de signer l’accord de partenariat dès lundi (18 janvier) ».

    Un « partenariat » qui, selon elle, se présente sous les meilleurs hospices puisque « FO et CGC ont déjà reçu l’aval de leurs instances respectives » et que « le texte sera ensuite présenté au Bureau Confédéral CFTC de février. La CFTC Cheminot souhaite que sa confédération jusqu’alors très hostile (Confédération qui n’a pas hésitée a trainée en justice les précurseurs dans la structure cheminot lors des élections 2009) valide son projet et que sa démarche serve d’exemple à l’ensemble des structures CFTC ».

    Les congressistes ont donc validé les nouvelles orientations de la CFTC cheminote pour les prochaines années à savoir :

    * « Gagner le pari de la représentativité à la SNCF, en partenariat avec FO et la CGC

    * Pratiquer un syndicalisme proche des attentes des cheminots, dans le contexte de profondes mutations qui touche la SNCF.

    * Défendre l’avenir du régime de retraite, qui sera en proie à des attaques dès 2010

    * Restaurer par tous les moyens le pluralisme syndical à la SNCF, et offrir aux cheminots une alternative à la « pensée unique » en vigueur dans l’entreprise depuis les dernières élections professionnelles ».

    Hors un discours logiquement mobilisateur et inhérent à tout congrès syndical, de nombreuses interrogations et critiquent demeurent chez les militants chrétiens.

    Selon l’équipe dirigeante élue, « l’accord intersyndical (CFTC-FO-CFE.CGC) prévoit de totaliser les voix des 3 syndicats qui pourront ainsi franchir, au niveau national, le seuil de représentativité de 10 % (les 3 syndicats représentent aujourd’hui ensemble environ 14 % des cheminots) ».

    Elle complète en ajoutant que « les structures et le fonctionnement des syndicats partenaires ne seront pas remis en cause. L’accord définit la réparation des moyens-temps (chèques-congé) entre syndicats au lendemain des élections professionnelles. Il répartit entre les 3 syndicats les désignations de militants dans les instances SNCF. Il plaide en faveur de la recherche de synergies communes, dans le respect de l’identité de chaque syndicat ».

    Tous les observateurs attentifs du monde syndical des transports et notamment ferroviaires ont constaté une évolution rapide de la centrale chrétienne, à la SNCF plus particulièrement.

    Ainsi, les 5,3% obtenus le 26 mars 2009 ont probablement connus une forte érosion depuis cette élection par le départ massif des adhérents de la Région de Lyon (auparavant 15% au CE, et qui représentait environ 1,2 point du score national de 5,3%), de Lille (avec départs vers SUD et CFDT), Metz-Nancy (vers la CGT et l’UNSA et dans une moindre mesure CFDT, et qui risque fort de passer en-dessous de la barre des 10% en 2011), Bordeaux, etc…

    Ce qui au final est plus proche d’une réalité égale à 8,5 ou 9% plutôt que des 14% annoncés lors du congrès de la CFTC cheminote.

    Demeure relativement peu altérée la région de Strasbourg, fief traditionnel du syndicalisme chrétien, qui devrait être modérément affectée par l’alliance culturelle et politique très détonante avec une fédération FO des cheminots connue pour son compagnonnage avec l’extrême gauche « lambertiste » (ex-P.T.) et un syndicat CFE-CGC presque virtuel à la SNCF avec des effectifs adhérents inférieur à 80 membres (pour un EPIC SNCF de 160 000 salariés !).

    Les deux seuls points de convergence « solides » de ce partenariat sont une opposition farouche à la position commune CGT-CFDT-MEDEF avec la loi de juillet 2008 sur la représentativité, et la préservation absolue des moyens syndicaux (en particulier les postes de permanents et le temps syndical) obtenus par l’octroi de la qualité d’organisation syndicale représentative nationalement.

    Cela fait peu pour un « projet syndical » commun mais semble être l’essentiel pour les deux organisations CFTC et FO. Surtout quand on se souvient des grandes divergences concernant les revendications chrétiennes pour l’intéressement et le chèque vacances et la farouche opposition de FO sur la première notamment (la liste des « différences » étant loin d’être limitée à cela).

    Une récente communication par tract CFTC au sein de la SNCF a précisé que si l’accord pour les élections prévues en 2011 prévoyait d’accorder tous les suffrages obtenus à la seule fédération FO des cheminots, l’élection qui suivrait inclurait la disposition inverse au profit de la CFTC.

    Quelle lisibilité pour le cheminot ? Quelle pérennité dans les revendications et le suivi des dossiers ?

    La CFTC semble donc redécouvrir les éléments fondamentaux de sa création en 1919. A savoir que le récent congrès des cheminots fut d’abord le lieu pour réaffirmer sa foi et en débattre histoire de croire en l’avenir, mais en le confiant à une autre organisation syndicale.

    Côté nouvelle équipe dirigeante, Georges NOWAK (services centraux SNCF) prend la Présidence du Mouvement. Bernard AUBIN en sera le Secrétaire Général. Ce dernier avait été mis en minorité par plusieurs congrès cheminots. Ils seront entourés de 2 Vice-présidents et de 6 Secrétaires Généraux Adjoints.

    Rémi AUFRERE

  11. tu n'as rien d'autre à me sortir que ça ?

    S'il faut penser à la place des syndicats, tu peux me dire à quoi ils servent et pour quoi ils ont étés élus ?

    On croit rêver ....

    Si tu délègue aux autres la responsabilité de penser à ta place, il faut en accepter la contrepartie : on suit les mots d'ordre sans se poser de question !

    mais si comme tu le fait, tu pense par toi même, alors soit acteur et force proposition et ne te comporte pas comme un consommateur.

    Car jusqu'à preuve du contraire voter ne coute rien, c'est l'adhésion qui coute un peu d'argent. L'on ne peux donc exiger des résultats, dans un système marchand, qu'en payant le prix. Si le syndicat était un service payant je ne suis pas sur que tu serait prêt à payer le juste prix du service. Mais la question ne se pose pas, un syndicat n'est pas un prestataire de service, ou s'il le fait pour partie, cela ne s'adresse qu'à ses adhérents. Comme tu ne semble pas être adhérent....

    Et puis pour finir, nous n'avons pas obligation de penser pour satisfaire les désirs incompatibles de tous, ni en tant qu'élus obligation de résultat, puisque nous n'avons pas en, propre les moyens qui permettrait les résultats. Il est clair que si j'avais les moyens d'obliger en tant qu'élu le patron à augmenter les salaires des cheminots, je ne m'en priverai pas !

    mais la loi est mal faite les élus n'ont pas ce pouvoir !

  12. C'est rassurant de voir que certains ici ont tout compris et osent dire ce qui est politiquement incorrect à la SNCF : "critiquer les syndicats" !

    Artidam ne critique pas pour critiquer ( même si on en a le droit ) il rapporte ce qui se dit et se qui est en débat dans les syndicats SUD Rail. Nous avons des procédures démocratiques qui doivent être respecté mais qui sont difficiles à mettre en oeuvre dans des temps courts.

    Lors du dernier Congrès, puis du dernier Conseil fédéral tout comme de la dernière téléconférence quasiment tout les syndicats ont exprimés leur ras le bol de la base et des militants des 24h carré. Le mandat donné pour l'interfédérale était reconductible et unitaire, car nous ne sommes non plus pas idiot, personne n'est dans la capacité de mener seul une grève reconductible. Les 3 autres OS ont préféré dans un premier temps passer par la case 24h avant d'aller plus loin tout en affirmant que si on n'avait rien on monterait d'un cran dans la mobilisation ( pour nous c'est clair c'est reconductible impératif la prochaine fois ). Pour garder la dynamique de mobilisation et préserver l'unité nous avons accepté à contre coeur la 24h. Ce choix est un choix stratégique pour préserver l'avenir, pour finalement obtenir le mouvement que l'on souhaite pour faire stopper les restructurations, obliger la direction à ouvrir les négociation sur la nouvelle grille et la rémunération et poser plus généralement la question du service public, de l'application ferroviaire du grenelle de l'environnement, etc...

    L'on peut penser que telle ou telle tactique syndicale est totalement dépassée ou totalement inadaptée au contexte. mais j'aimerais dans ce cas que tu nous dise à nous syndicalistes quel est la bonne tactique ? Parce que là, soit nous sommes tous très con toutes OS confondues soit nous essayons de faire du mieux que l'on peux avec l'obligation de construire l'unité que demandent les cheminots pour se bouger (tout en sachant que l'unité d'action se fait toujours dans un premier temps sur le type d'action le plus classique et bien souvent le moins efficace ).

    J'attend tes propositions avec impatience :)

    c'est un peu facile comme discourt et on commence à en avoir l'habitude.

    N'inversons pas les rôles. Les syndicats sont élus pour défendre les salariés et leur proposer des moyens efficaces pour y parvenir.

    Maintenant, si ils en sont incapables, ils ne se présentent pas aux élections et restent chez eux !

    Mais les places sont tellement ... Bonnes !

    là c'est un peu réducteur, les syndicat existent sans élection, c'est avant tout un groupe de pression constitué de personnes ayant les mêmes intérêts à défendre et les mêmes objectifs à atteindre. Les élections ne sont que les conséquences de la légalisation de l'action syndicale, la tentative pour les dominants d'assimiler la contestation dans le système et de la contrôler en lui octroyant des droits particuliers attaché à des contraintes (entre autres les élections).

    "Les moyens efficaces pour parvenir à défendre les salariés" sont fonction de la manière de voir de chaque syndicat, de la perception du monde qu'ils ont. Il n'y a aucune homogénéité en la matière, les syndicats sont hétérogène tout comme les salariés cheminots. Comment concilier tout les points de vues des cheminots ? C'est impossible bien sur, alors demander aux syndicats de le faire c'est un peu fort de café non ?

    Ce qui fait la force des OS c'est l'adhésion aux stratégies qu'elle développent seules ou conjointement. pas d'adhésion pas de rapport de force (au propre comme au figuré ) pas de résultat. On ne vis pas dans le monde des bisounours, il n'y a pas coopération harmonieuse dans la société ( sinon tous le monde mangerait à sa faim et aurait un travail ) il y a affrontement et compétition. En tant que salarié l'on ne peux espérer avoir des résultats pour soit en étant juste spectateur de ce combat permanent. Il faut choisir, prendre parti, s'engager et agir.

    Je passe sur l'attaque basse et à force de répétition ridicule "des places si bonnes". Si c'était vraiment le cas, nous ne devrions pas, toutes OS confondues, avoir tant de mal à boucler nos listes électorales et à trouver des agents pour être en place éligible. Or c'est pourtant une très grosse difficulté pour nous à chaque élection, preuve s'il en est besoin que les places d'élus ne doivent pas être si bonne que cela ! Et que les militants ne sont pas les opportunistes et profiteurs que certains se complaisent à décrire.

  13. Le texte ci dessous à été trouvé ici : http://raufrere.blogs.nouvelobs.com/

    RETRAITES : la CFDT-FGAAC (cheminots) s'oppose à l'allongement de la durée de cotisation!

    Le débat sur les retraites prend une ampleur médiatique de plus en plus importante suite aux récentes déclarations de plusieurs responsables politiques.

    La presse économique et généraliste en fait largement écho.

    Par un raccourci forcément rapide, un quotidien économique a indiqué que l'organisation CFDT souhaité l'alignement des conditions du privé sur le public.

    Or la CFDT-FGAAC cheminots vient de diffuser sa position à la presse (lundi 25 janvier).

    La CFDT est favorable à un grand débat national sur les retraites, avec examen de toutes les solutions et de tous les paramètres (durée de cotisation, âge de départ, mode de calcul, assiette et montant des cotisations.).

    Elle ne veut pas d'un énième bricolage qu'il faudra revoir dans 3 ou 4 ans.

    Cela signifie un système, qui assure la retraite à toutes les générations, à ceux qui partiront dans 20, 30 ou 40 ans, et qui ont les plus grandes inquiétudes sur le système actuel (53% n’ont pas confiance dans le système par répartition selon un sondage publié par l’Humanité).

    La CFDT veut préserver le système par répartition, gage de solidarité entre les générations, et souhaité par l'immense majorité de salariés.

    La CFDT souhaite des mesures équitables. Carrières longues et pénibilités doivent permettre un départ anticipé. Mais avant tout, il faut résoudre la question du chômage et donner du sens au travail!

    Mais auparavant, selon l'organisation cédétiste, il faudra que le gouvernement revienne sur les engagements qu’il n’a pas tenus : Pénibilité et poly-pensionnés (salariés ayant travaillé sous plusieurs régimes), sont des sujets qu’il est primordial de traiter avant de commencer toute négociation !

    Rémi AUFRERE

    Pour faire le pendant réformiste l'avis du chef CFTC cheminot trouvé ici : http://aubin.blogs.nouvelobs.com/

    PS et CFDT à l'assaut des retraites

    Ils ont fait fort. Le PS tout d'abord. Juste avant les Régionales, le parti déjà déstabilisé se tire une belle balle dans le pied en lâchant du lest sur l'âge de la retraite. Une erreur stratégique momumentale. Certaines idées peuvent être abordées. Mais il y a peut-être des sujets à débattre en priorité sur la place publique avant de reculer. Par exemple, celui de la contribution des recettes du capital au financement des retraites.

    Les réformes de 1993, 2003 et 2008 ont toutes un point commun. Elles font porter les efforts essentiellement, voire exclusivement, sur les salariés. En amont de toute réflexion, le Gouvernement érige en dogme toujours le même postulat : les français vivent plus vieux, et nous devons donc travailler plus longtemps. Histoire de verrouiller les débats et surtout, de protéger les intérêts financiers des entreprises.

    L'approche est simpliste mais elle a prouvé son efficacité. Elle fait fi de tous les bénéfices que l'Homme pourrait tirer des progrès technologiques. Pour peu que la répartition des richesses issues de la productivité soit enfin favorable aux salariés... C'est bien là que le bât blesse. En éludant cette reflexion fondamentale, le PS risque de glisser lui-même sur la peau de banane qu'il pensait jeter à l'UMP.

    Pas piquée des hannetons, elle non-plus, l'intervention de François Chérèque et de ses sbires. Reprenant à son compte l'approche qui permit au Gouvernement de mettre à mal les régimes spéciaux, à savoir l' « équité sociale », le Secrétaire Général du syndicat « opportuniste » français veut aligner le calcul de toutes les pensions sur les 25 meilleures années. Un réel progrès social !

    Si les prédécesseurs syndicaux de M. Chérèque avaient tenu, à la CFDT comme ailleurs, le même raisonnement, on s'imagine aisément les conséquences sur les salariés français. Tous seraient « équitablement » rémunérés au SMIC. Cela pour partir ensemble « équitablement » à la retraite à 65 ans, après une vie de labeur alignée « équitablement » sur les plus mauvaises conditions de travail. Idem pour les acquis sociaux.

    Nicole Notat n'a pas réussi à devenir Ministre. Avec de telles propositions, François a toutes ses chances. Son soutien aux réformes des retraites, en 2003 comme en 2007, n'a-t-il pas déjà été royalement récompensé par une loi modifiant les critères de représentativité syndicale à son avantage ? Allez, encore un petit effort. Il y a bien une petite place pour ce valeureux dirigeant dans un Gouvernement d'ouverture.

    Il n'a même pas besoin de retourner sa veste : elle est déjà du bon côté !

  14. Cela va être l'épreuve de vérité pour les ex FGAAC et jeunes CFDT sur ce dossier qui s'annonce brûlant.

    C'est une chose d'intégrer pour continuer à exister l'OS qui à été partie prenante dans la création de la loi sur la représentativité. Cela va en être une autre d'accepter de se faire trouer par sa confédération et d'avoir à se défendre de ses positions en permanence sur le terrain. J'en sais quelque chose, c'est une position que j'ai personnellement vécu à la CFDT pendant plusieurs années sous l'ère notat et chérèque.

    Un tel dossier traité en 2010, avec les tensions et les conflits qu'il va créer, va forcement avoir un impact sur les élections professionnelles de 2011. Bref de l'empoignade en perspective....

  15. pour les contractuels la réglementation c'est le RH 254 et pour la rémunération le RH 390. Mais je ne sais pas si vous allez y trouver réellement ce que vous cherchez, je ne connais pas de classe E dans leur rémunération cela s'arrête à D. Après à priori c'est du gré à gré pour ce que j'en connais avec les reclassés de WL, de CNC ou du SERNAM.

    En plus vous c'est particulier parce que les Att TS on un déroulement privilégié comme tous les attachés avec une position par an. Comment la transposition à été faite pour vous, il doit bien y avoir un truc la dessus dans votre contrat. Le mieux est peut être de demander à passer au CP le plus vite posible, vu que maintenant il n'y a plus la limite des 30ans puisque le départ en retraite n'est plus bloqué et qu'il suffit donc de faire 25 ans au CP pour prétendre à la retraite SNCF.

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