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Le Web des Cheminots

Bandaa Bono

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Tout ce qui a été posté par Bandaa Bono

  1. il y a quatres problèmes dont il te faut tenir compte : Le commissionnement est quand même un objectif prioritaire à atteindre. Ce sont toujours les débutant qui sont envoyés dans les postes difficiles à pourvoir. Faire le trajet tous les jours est totalement déraisonnable, surtout si c'est en voiture, car en plus du cout il faudra aussi ajouter la fatigue et les risques de retard chroniques au boulot avec l'impact que cela pourrait avoir sur le commissionnement. Tu vis en couple, mais ce ne sont pas tes enfants, donc il te faudra au moins un Pacs ou un certificat de concubinage pour utiliser le rapprochement familial. Il est bien évident qu'il te faut d'abord tenir le poste ou l'on envoie et assurer un max au minimum jusqu'au commissionnement. En parallèle, faire une demande de mutation pour la zone de Marseille plus un dossier de rapprochement familial. ET je suis comme Dom, ne dis pas que tu accepterai une déqualification ce serait inutile à priori, garde éventuellement cela pour plus tard si jamais ton cas s'enlise.
  2. Ce doit être cela : http://www.liberation.fr/societe/010259854...terreur-de-1793
  3. Jeune embauchée cela veux dire quoi ? moins d'un an et pas encore commissionnée ? ou un peu plus ? 2 heure de trajets aller retour ou 2 h aller et 2 h retour ? Pour le refus du poste il faut d'abord que tu réponde à ces interrogations et OUI on peux demander un poste en dessous de sa qualification, mais en général l'entreprise n'est pas chaude surtout pour les jeunes embauchés, mais il faut en plus accepter la déqualification et donc la perte de salaire qui va avec. Et une fois cela fait il n'y a pas de retour en arrière possible.
  4. Je viens de tout lire et relire ce qu'il y a sur la CFTC et FO. J'ai l'impression que les divergences d'appréciation sur la représentativité entre les deux centrales sont à deux niveaux et buttent sur la problématique de la représentation de Branche ( 8%). Car si par exemple la CFTC cheminot donne 100% de ses voix à FO cheminot pour à la SNCF tenter de passer la barre des 10% cela revient à plomber la représentativité de la CFTC dans la branche puisque cette représentativité est déterminée par l'addition des scores fait dans chaque composante de la branche. C'est ce dilemme que la CFTC n'a sans doute pas pu résoudre avant les élections de mars 2009, parce qu'en interne il y a sans doute des partisans pour sauver la structure cheminot au détriment de la branche. alors que Bernard Aubin qui est cheminot mais dans la branche transport de la conf CFTC doit lui avoir penser aussi à sauver la représentativité de la branche. Or le deal qui était en train de se faire entre les orgas cheminots n'a sans doute pas son pendant dans une autre entreprise du transport ou ce serait là FO qui donnerait ses voix à la CFTC pour équilibrer l'échange. Résultat la Conf bloque le congrès fédéral pour empêcher l'accord d'être validé et avoir le temps d'en négocier un autre plus large. Mais l'équipe en place, mesurant les effets néfaste des non décision prise avant les élections de 2009 et n'ayant pas envie de revoir cela et de se retrouver dépossédée du pouvoir qu'elle possède, se barre vers le plus proche parent idéologique la CFDT pour être assuré d'avoir une place. Laissant ainsi la main aux pro Conf qui risquent de se retrouver avec une coquille vide, au rythme des départs actuels, quand ils auront mieux négocié l'accord donnant donnant qu'ils souhaitent. Je ne suis pas sur d'avoir tout bon dans mon analyse mais je dois pas être loin de la vérité.
  5. J'ai trouvé cela sur le hérisson écrasé : Une info les deux perdent des adhérents , on le sait pour la CFTC, mais pour FO j'ai pas d'infos : qui en a ? et ce que j'ai surligné en gras me parait évident, le mariage d'intérêt des deux structures est en contradictions avec les valeurs et le type de syndicalisme qu'elles portent.
  6. Quatres liens à lire : l'habituel Bernard aubin : http://aubin.blogs.nouvelobs.com/archive/2...e.html#comments Celui du Blog du journaliste du figaro sépcialiste du social : http://blog.lefigaro.fr/social/2009/10/snc...des-exclus.html Surtout celui là que je viens de découvrir, à priori des CFTC ou ex mais pas signé : http://leherissonecrase.blogs.nouvelobs.com/ Et celui de rémi aufrere : http://raufrere.blogs.nouvelobs.com/ et je met aussi miroir social le texte et le droit de réponse : http://www.miroirsocial.com/actualite/sncf...c-et-cftc-annon http://www.miroirsocial.com/actualite/droi...autre-precision
  7. Mais non ce n'est pas la gueguerre c'est un débat de fond : sommes nous pour la transformation sociale et la grève générale comme moyen d'y parvenir oui ou non ? je confirme nous ne sommes en général pas bon pour les grèves de 24h et le folklore des manifs qui ne sert bien souvent qu'à amuser la galerie, les troupes sont totalement indisciplinées pour ce genre d'amusements, au désespoir de beaucoup de militants fortement impliqué dans le fonctionnement des syndicats. Mais faut dire aussi que nous n'avons pas le même personnel : SUD rail c'est 8500 adhérents tous compris (retraités et actifs ) alors que la CGT c'est dans les 38000. Et puis, là les troupes sont habitués à plus de discipline, les restes de la structuration par le parti de la classe ouvrière. Et pour les 200 Solidaires, c'était une manif interpro industrie ce qui veux dire que les 18000 adhérents de SUD Ptt n'étaient pas concerné tout comme les 18000 adhérents du SNUI, et l'industrie c'est pas encore là que nous avons beaucoup d'adhérents. Mais pour SUD rail oui c'était raté comme je l'ai dis plus haut.
  8. Je suis assez d'accord avec toi, les structures ne font qu'entretenir la flamme entre deux incendies et quand il y a des incendies d'ampleur le feu vient de la base qui déborde le temps du conflit les structures. Celle-ci reprennent la main dès le feu éteint pour rejouer l'éternelle pièce de la comédie humaine. Mais nous les débordements et les coordinations on à rien contre bien au contraire. Ceci dis, depuis sa création, SUD à pris un peu près tous le monde sur la tronche et les procès en représentativité dès 1996 ont été majoritairement fait par les autres OS. Et puis ce n'est pas en tant que tel un duel, puisque nous sommes des frères ennemis ( même classe et mêmes combats), mais un différent profond sur la structuration et la démocratie interne, tout comme sur la stratégie et la manière de conduire les affrontements et de plus en plus sur les objectifs avec la Cfdétisation de la CGT. On va voir comment vont évoluer les choses à l'intérieur de la CGT, car c'est elle qui est au centre du jeu, c'est elle qui va avoir le temps passant de plus en plus de mal à concilier le grand écart entre ses réformistes confédéraux qui l'emmènent dans le sillage de la CFDT et les syndicats de base resté sur une ligne plus dure. Le congrès confédéral sera intéressant à suivre pour ce qui se passera dans les couloirs et à la marge, car pour le reste c'est plié puisque c'est la hiérarchie qui décide qui se délégué au Congrès. Quel impact cela aura in fine chez les cheminots et comment évoluera aussi la fédé FO impacté qu'elle sera par la représentativité, puisqu'il ya fort peu de chance qu'elle passe la barre des 10% en 2011. Ou iront les équipes qui finiront par la quitter. Et puis pour avoir vécu le duel CGT-CFDT chez les cheminots,ou dans tous les cas de figure le bouc émissaire était la CFDT, je peux t'assurer que cela ne se passera pas comme cela avec SUD pour la bonne et simple raison que les ex ont tiré la leçon de ses anciens duels et qu'il ne sera pas question de tendre l'autre joue. De plus, nous ne sommes pas placé au même endroit sur l'échiquier syndical, le centre c'est finis, l'extrême gauche nous va bien. ET si l'on doit s'affronter, parce que ce sera l'application de la loi sur la représentativité et l'électoralisme qui va en découler, cela change tout en terme de tactique nous n'avons rien à perdre nous.
  9. la suite : Et oui, le seul truc à même de mobiliser les adhérents SUD Rail c’est la grève reconductible avec des AG décisionnaires. Alors comme on sait que seul ce sera dur, il parait normal de le proposer non ? Les interrogations qu’il y a dans nos rangs c’est surtout à quoi cela sert d’être à SUD si c’est pour suivre la stratégie et le calendrier CGT. Nous ne devons pas avoir les mêmes informations J Oui là on le reconnaît, nous avons du mal à mobiliser et le 22 nous n’avons pas été à la hauteur de nos souhaits, sans doute encore un effet pervers du Congrès et de la difficulté à mobiliser dans l’urgence. Petite correction sur les 200 solidaires, il y avait au moins 80 SUD rail, les parisiens sont arrivés à la fin et tous n’avaient pas de drapeaux. Nous n’avons pas tenté de semer le trouble mais de pousser vers l’interpro et la convergence des luttes. La démonstration c’est la CGT qui la fait avec son point de vue, beau retournement de choses. On clarifie : affrontement dur par la grève reconductible pour faire plier la direction et négocier à chaud et non pas à froid comme pour le conflit des retraites de 2007. Tiens d’ailleurs on devrait reprendre ce mouvement suspendu ! L’unité bien sur et toujours ! mais sur les positions et actions de la CGT. Après nous avoir demandés « de nous reprendre » dans un précédent courrier hilarant voici « l’invitation au sursaut », c’est gentil de nous prendre pour des demeurés. Et puis ce grand frère qui sait si bien ce qui est bon pour nous et les cheminots ça nous touche, si si je vous l’assure. Attention, ça rigole pas dans les chaumières, on sent bien l’autorité naturelle qui émane du futur chef. Nous devrions sans doute faire allégeance, mais désolé la vassalisation ce n’est pas notre truc il va falloir qu’il s’y fassent à la CGT
  10. Tiens je vais commenter la lettre des camarades Oui c'est mieux de ne pas y revenir, parce que nous avions été clair que le sujet. Nous déposions une DCI pour couvrir la journée du 22 jour du CA qui parlait du fret et jour de la manif des postiers tout en restant disponible pour une DCI unitaire, chose qui à été oublié ( Ca devait arranger tactiquement ). Ce qui nous permettais de faire le rassemblement et la manif, donc jouer aussi l'interpro et la convergence des luttes. Nous étions 300 et non 150 et le taux de gréviste on s'en fout, le préavis n'étais là que pour couvrir ceux qui voulaient participer, nous n'avions pas fait d'appel ferme. Vrai, l'objectif était là de faire encore une fois converger les luttes sur la même date Donc, si on suit la CGT les cheminots ne devront jamais faire grève en même temps que les autres travailleurs quand il y a manif nationale à Paris. Ben nous on a pensé qu'il y aurait suffisamment de jaunes pour tirer les trains. Mais les copains de la CGT m'ont dis, on ne pouvait pas la direction menaçait de ne pas faire rouler les trains de manifestants. La bonne blague ! ce n'était pas des trains spéciaux et les manifestants sont des usagers normaux qui payent leurs billets en conséquence de quoi ils auraient eu les mêmes droits que les autres voyageurs. Hé oui encore une obligation de la démocratie interne à SUD rail, nous consultons nos syndicats en téléconférence, car faut-il encore une fois le rappeler à nos camarades : Il n’y a pas d’autorité hiérarchique dans SUD Rail ! Les membres du bureau fédéral ne sont que l’exécutif des syndicats et n’ont de ce fait aucun pouvoir de décision. Alors oui cela prend du temps, mais si nous acceptions le principe de la structure pyramidale du pouvoir nous serions tous à la CGT ce serait plus simple. Encore une particularité SUD Rail, nos syndicats et nos adhérents sont autonomes et font bien au final ce qu’ils veulent. Alors le but n’était certainement pas de briser le grève, mais quand on est absolument pas convaincu par les 24h on ne les fait plus et on va bosser. La décision prise de participer à la 24h du 20 reflétait une position majoritaire des syndicats pour préserver l’unité mais tout en étant convaincu que les 24h ne servent pas à grand-chose. Je dirais même plus, si nous obligions nos adhérents à faire des 24h nous les perdrions à coup sur. Autre problématique non prise en compte, il est fort possible que nos syndicats n’aient pas fait le maximum en terme de mobilisation, mais nous rappelons à nos camarades que les militants les plus actifs ( animateurs de syndicats et animateurs de section ) étaient pour la plupart au Congrès fédéral SUD rail qui s’est tenu du 12 au 16 octobre 2009, ce qui peut aussi expliquer pour partie la difficulté à mobiliser. Quand on veux tuer son chien on l’accuse d’avoir la rage. Ah le bon vieux bouc émissaire ! Parce que évidement il n’y a que nous de fautif. Dans le rassemblement local auquel j’ai participé il n’y avait que les habituels, le noyau dur CGT et SUD, communauté des plus réduite, mais pas de Cédétiste comme quoi….
  11. il y a déjà un fil sur le sujet dans la partie SNCF : http://www.cheminots.net/forum/index.php?showtopic=21389 et un plus général sur la représentativité traitant aussi de l'affaire : http://www.cheminots.net/forum/index.php?s...mp;#entry277007
  12. mon point de vue dans le fil sur la représentativité : http://www.cheminots.net/forum/index.php?s...mp;#entry277007
  13. L'annonce faite sur le site "miroir social" d'un possible rapprochement entre FO/CGC et CFTC semble se confirmer : Toutefois cela reste de la pure fiction compte tenu de l'éclatement de la CFTC ( voir les posts précedents ). Car les dernières informations que j'ai sur le sujet ( à confirmer ) disent que suite au départ des dirigeant vers la CFDT, l'UNSA et SUD, les équipes de base CFTC, hormis celle qui passent à SUD rejoignent aussi la CFDT ( a priori sur lyon et lille) et l'UNSA ( sur dijon et autres ). Ce qui revient à dire que le potentiel CFTC est largement entamé, sur le potentiel CGC comme il est proche de zéro ce la ne compte plus depuis déjà quelques temps. FO va donc se retrouver avec un accord ou elle prendra 100% des voix contre redistribution des moyens, mais avec deux coquilles quasi vides qui n'apporteront pas l'électorat indispensable pour passer la barre des 10%. Ce communiqué de presse relève plus de la méthode Coué qu'autre chose, reste à savoir qui signera l'accord pour la CFTC puisque la direction à démissionné en bloc ? Sans doute, toujours une initiative de FO pour montrer à ses troupes qu'elles est confiante et empêcher les fuites. Mais bon cela ne durera qu'un temps, la réalité du quotidien frappera les plus aveugles à un moment ou à un autre. PS: j'ai bien vu qu'un autre fil avait été ouvert, mais l'information placé ici me semble plus facile à suivre dans son contexte.
  14. sur le site de france 3 il y a des extraits et autrement si tu paye tu peux le voir en VOD. J'ai vu aussi que sur you tube il y a des extraits. N'oubliez pas la suite ce soir à 23h c'est l'entreprise Fenwick qui est étudiée
  15. Pour tous ceux que les histoires de salaires intéressent lisez l'annexe 5 ou 6 du RH131 le RH389 ( RH390 pour les contractuels ) Vous y trouverez tous les salaires par position et par échelon et la valeur de toutes les primes. Bon c'est un truc qui change souvent deux fois par an au minimum et avoir la dernière version n'est pas toujours facile En faisant vos calcul vous même vous saurez ce que perçoivent vos chefs. Utilisez pour cela les listing de notation régional du groupe 319 ( cadres ) vous y trouverez tous les éléments permettant de calculer à un poil près ce que vous désirez savoir. ----------------------------------------------------------------------------------------------------- Maintenant pour revenir au sujet le PEE en cours ne vaudra jamais l'ancienne CLEF et maintenant en plus vous jouez en bourse. Donc comme dis précédemment cela pose un problème moral. Pour pouvoir servir votre dividende on devra presser des salariés quelque part. Chacun jugera à l'aune de se sconvictions. j'ai résolu le problème : pas de PEE, pas d'assurance vie, pas d'argent placé, juste un salaire d'avance sur mon compte courant pour pouvoir faire grève comme je veux. Et syndicalement je lutterais toujours contre l'intéressement et le PERCO parce que le premier plombe les cotisation sociales et le second la retraite par répartition. Mais ceci est une autre histoire.
  16. Tu as été formé à CATI alors pas de problème refuse tout changement et reste dans ton poste, tu es en position de force. Puisqu'il n'ont pas de place à te proposer, prend la QC et prépare TGM. Tu commence à m'agacer un chouia ( je le dis gentiment ) car il me semble avoir été clair dans mes précédents post. Personne ne peux t'obliger à une mutation latérale sans ton accord, même si on te propose quelque chose correspond à ce que tu avait exprimé à un moment donné. Ta situation personnelle peut avoir changé, tu as le droit de changer d'avis. Les choses ne deviennent définitives que lorsque tu as signé ton formulaire 630 de mutation. Donc ne signe rien si tu ne souhaite pas muter. Et arrête d'avoir peur, de te soumettre à l'autorité ! Les chefs de toutes natures ne sont que des salariés comme toi à la SNCF. Il n'ont pas le pouvoir de disposer des personnes comme ils l'entendent. Tu as des droits fait les valoir et surtout respecter
  17. Hue là faut vraiment faire un choix : soit tu te bat pour avoir ta mutation près de chez toi, soit tu te bat pour faire respecter ton droit à être requalifié puisque titulaire du poste. Mais tu ne pourra pas avoir les deux dans un même temps. Une fois le choix fait il détermine la stratégie à suivre, soit je négocie pour ma mutation soit je n'exprime pas de désidérata et j'annule même ma demande de mutation ( quoi que ce n'est pas nécessaire personne ne peux t'obliger à muter si tu ne signe pas de formulaire d'acceptation ) avec pour but de rester sur mon poste en prenant la qualif C ( ce qui implique ensuite d'y rester un bon moment, car même si tu refait plus tard une demande de mut, ils vont te laisser là ou tu es un bout de temps ). Mais si la volonté de progresser dans la boite est plus forte que le confort du quotidien ( si tu arrive à avoir TGM, il te faudra sans doute bouger, et donc cela irait peut être à contrario de ton envie d'être plus près de chez toi dans l'avenir ) et bien joue la carte de la qualif pour gagner du temps. Mais dans les deux cas fait toi aider par des syndicalistes COMPÉTENTS Tant que tu n'exprime pas le souhait d'aller ailleurs tu reste sur ton poste, si on te vire de ton poste pour le requalifier il sera facile de prouver que c'était uniquement pour ne pas te donner la qualif. Tu es rentrée en 2006 oui et alors, la question n'est pas la jeunesse mais la compétence. La tenue de ce poste ne nécessitera sans doute qu'une apprentissage du nouveau logiciel, tout le monde y passera que l'on soit jeune ou vieux, QB ou QC n'a pas d'importance, ce qui compte c'est l'aptitude à tenir le poste, or qui est mieux placé pour avoir les compétences que ceux qui le tiennent déjà ? Ne t'occupe pas de savoir pourquoi il ne veulent pas te la donner : en tant que titulaire du poste tu es prioritaire Le seul souci pourrait être que tu soit attaché OMS avec donc un déroulement privilégié de B1-5 à B2-8 en 3ans et que tu ne soit pas arrivé au bout de ce parcours.
  18. Les délégués auquel tu t'es adressé font mal leur boulot (sans doute parce qu'il ne le connaissant pas ) mais il est totalement anormal que l'on t'évince de ton poste parce qu'il est requalifié ! Ils doivent te défendre sur cette base : tu peux en tant que titulaire du poste prétendre à la requalification, maintenant si tu souhaite échanger cette requalification contre une mutation plus près de chez toi ils doivent aussi t'aider à trouver une solution dans ce sens. Et surtout une solution avec engagement écrit de la direction sur le poste et la gare concernée et la date à partir de laquelle tu y sera effectivement. Une demande de mutation de plus de 2 ans n'est plus valable et doit être théoriquement reformulée, donc si tu ne l'a fait que par oral surtout ne confirme pas par écrit. Qu'ils prennent mal ton revirement on s'en fout nous ne sommes pas au travail pour faire plaisir à l'encadrement. Il y a des règles on doit les respecter. Là il y a moyen d'avoir satisfaction des deux parties, de toi qui veux se rapprocher de chez toi et d'eux qui ne veulent pas te donner la QC ( sans doute parce que cela va bousculer le tableau d'aptitude, et peut être aussi parce qu'il y a des syndicalistes que cela défrise, d'ou l'intérêt de faire jouer plusieurs syndicats ). Maintenant, faut pas avoir une attitude défaitiste, faut pas donner prise à la direction et être ferme en négociation : soit vous me donnez ma mutation dans le secteur que je demande soit je reste et je prend la QC en tant que titulaire du poste. Explique leur qu'il n'y a aucune raison que tu te fasse harakiri financièrement si tu n'y trouve pas ton compte. Allez on ne se laisse pas tondre. :Smiley_35:
  19. Je ne résiste pas au besoin de poster cette autre intervention, car je ne conaissait pas cette expérience terrifiante : Bonjour a tous, je viens de voir le reportage " La Mise a mort du Travail ", et je voulais réagir sur le sujet en offrant aux internautes ce qui, je pense , peut constituer une clé de compréhension importante dans les mécanisme, la théorisation et la mise en pratique du management tel qu'il est de plus en plus pratiqué de nos jours. Je vous invite a lire une page sur Wikipedia, sur une expérience menée aux Etats Unis, entre 1960 et 1963. " Cette expérience cherchait à évaluer le degré d'obéissance d'un individu devant une autorité qu'il juge légitime et à analyser le processus de soumission à l'autorité; notamment quand elle induit des actions qui posent des problèmes de conscience au sujet. " En voici le lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C [...] de_Milgram Voila déjà plusieurs années que j'ai eu connaissance de cette expérience et que je réfléchit a ses implications, et de plus en plus j'ai le sentiment que ce qui aurait du être un avertissement, la mise en avant d'une limite, morale, psychologique, de l'être humain, est utilisé aujourd'hui par certaines décideurs comme un moyen de pression, voire disons le carrément, comme une arme, afin d'obtenir un maximum sans cesse redéfini, et surtout en niant les conséquences terribles qu'elles peuvent engendrer. Que dit cette expérience ? D'abord que la psychologie, les convictions d'un être humain sont fragiles voire malléables. En effet, selon cette expérience, un être humain, soumis a une pression appropriée et en constante augmentation, peut être amené a prendre des décisions, a agir , et cela a l'encontre même de ses convictions profondes. On a vu dans le reportages des gens qui avaient été amenés a maltraiter, a humilier des collègues, ayant été mis sous pression par leur hiérarchie, et je pense que cela rejoint tout a fait ce cadre la. La deuxième chose intéressante a observer est le transfert de la culpabilité, par rapport a la souffrance engendrée, de ceux qui prennent la décision, qui sont a l'initiative de la souffrance, envers ceux qui en deviennent les executants. Il y a un écoulement de la culpabilité du haut vers le bas, a tel point que ceux qui devraient se sentir coupables, ceux qui sont a l'origine de la souffrance infligée, n'éprouvent plus aucune culpablité, au mieux une vague gène, au pire un sujet de plaisanterie. Je ne suis pas du tout surpris d'avoir vu durant le reportage cette séquence aux prudhomme, ou la nouvelle gérante de cet intermarché, face aux cinq ex-salariées qui portent plainte successivement contre leur direction, défends son point de vue au travers de son avocat, mais dont on a le sentiment qu'elle joue un rôle comme au théatre, et aussi qu'elle ne se sent pas responsable du traitement infligé a ses salariées, elle hausse les yeux avec un sourire en coin ! Mais en fait elle ne se sent probablement effectivement pas coupable, la décision de mettre sous pression ses salariés ayant, probablement, été prise en amont. Finalement on rentre un système ou une souffrance est infligée mais ou il n'y a aucun responsable, ce qui revient presque a nier, finalement, que cette souffrance existe réellement. Ce qui amène finalement a l'aspect que je trouve le plus terrible dans cette expérience. C'est aspect, c'est que la Vérité n'est pas nécessaire pour créer et maintenir un système, ce dont le nazisme, dans la forme la plus extrême d'un système, avait donné l'exemple quinze an auparavant. Cette expérience nous enseigne que peu importe si les motivations, la logique, l'idéal poursuivi par l'experience, ou dans notre cas l'environnement de travail, et j'irais même jusqu'à dire le cadre politique, est vrai ou faux, même si tout est faux, un système peu fonctionner. Orwell, dans "1984", illustre parfaitement ce fait, en mettant en scène un individu dans un système ou absolument tout est faux. Et dans le reportage, on sent parfaitement bien le décalage entre "l'idéal de société" décrit par le PDG de Carglass, et la réalité dans les centre de réparation et les call-centers. Pire encore ! On sent l'absurdité de ces séances de "remotivation" entre managers ou on se fait de fausses félicitations, de faux compliments etc, et l'énorme différence par rapport à leur propre ressenti de leur travail, ce dont ils sont eux mêmes conscients ! Je suis inquiet, et effrayé, de voir les pires travers que j'avais pu percevoir dans cette expérience, se mettre en place en tant que principes de société. Et je me sens coupable aussi, car j'ignore comment je peux y remédier, y mettre fin. Coupable ? Encore ? Mais qui nous condamne donc ainsi ? On peut le voir en image dans le film "I comme Icare" très intéressant http://www.youtube.com/watch?v=5Sqqhr4_J28
  20. Je suis en train de lire les interventions sur le forum de F3 : ça déchire ! Entre direction de carglass qui postent masqués, aliénés par le travail qui défendent leur entreprise, salariés exploité qui y voit leur réalité, réalisateur du docu qui défend sa vision des choses et salariés lucides sur le monde il y a de quoi faire. Je retiens une intervention d'un gars qui cite une pensée d'André Gorz : Dans son dernier article, le 26 septembre 2007, André Gorz écrivait : « L’imaginaire marchand et le règne de la marchandise empêchent d’imaginer une quelconque possibilité de sortir du capitalisme et empêchent par conséquent de vouloir en sortir. Aussi longtemps que nous restons prisonnier de l’imaginaire salarial et marchand, l’anticapitalisme et la référence à une société au-delà du capitalisme resteront abstraitement utopique et les luttes sociales contre les politiques du capital resteront des luttes défensives qui, dans le meilleur des cas, pourront freiner pour un temps, mais non pas empêcher, la détérioration des conditions de vie. » Tout est dis et synthétise bien le constat que l'on fait quand on lit les interventions du forum, l'incapacité du plus grand nombre à penser en dehors de l'existant est faramineuse et inquiétante. Pour le syndicaliste que je suis je vois ou doit être l'axe principal de travail de ceux qui défendent un syndicalisme de transformation social : Apprendre aux gens à penser en dehors des clous.
  21. Source : http://www.lexpress.fr/culture/tv-radio/la...e-3_823930.html La mise à mort du travail, sur France 3 Par Marion Festraëts, publié le 26/10/2009 09:35 - mis à jour le 26/10/2009 09:59 Une passionnante série documentaire ausculte des entreprises et décrypte ces maux qui rongent les salariés. Un réquisitoire accablant, à voir sur France 3. C'est l'histoire d'une caissière rendue chauve d'angoisse parce que sa direction la force à tourmenter ses collègues. Celle d'une cadre harcelée par son patron, qui se retrouve debout au bord d'une voie ferrée à attendre de se jeter sous le prochain train. Ou celle d'un cadre sup qui, du jour où il crée un syndicat dans sa boîte, s'entend dire par son boss qu'il mérite "une balle dans la tête au parking". Ces récits presque ordinaires de gens justement sans histoires, collectées par la journaliste Alice Odiot et par la caméra de Jean-Robert Viallet, forment le premier volet d'un triptyque choc, La Mise à mort du travail, diffusé sur France 3. Un documentaire exceptionnel, fruit de trois ans de tournage aux prud'hommes, à la consultation Souffrance au travail de la psychologue Marie Pezé, à Nanterre (Hauts-de-Seine), et surtout au coeur de l'univers le plus secret qui soit : l'entreprise. "Il n'y a pas de monde plus difficile à pénétrer, constate Christophe Nick, producteur, à l'origine du documentaire. Pour ma série Chroniques de la violence ordinaire, j'avais pu filmer au commissariat, sur une base militaire ou au tribunal des enfants. Mais aucune entreprise n'avait voulu nous laisser entrer. Pourtant, il y a bien un rapport entre le boulot qu'on fait et l'état dans lequel on rentre chez soi le soir." Cette fois, la journaliste Alice Odiot a convaincu une dizaine de sociétés d'ouvrir leurs portes à Jean-Robert Viallet. Pour le réalisateur, "le travail représente une des grandes zones de fracture de la société contemporaine. Nous voulions comprendre quels sont les invariants qui en régissent l'organisation." Pour rendre la chose plus édifiante, il choisit d'ausculter des boîtes "normales" : "Au bout d'un an de tournage, nous nous sommes concentrés sur deux standards de la mondialisation, Carglass et Fenwick Linde." Toujours plus d'isolement et de détresse On y voit un fringant manager rongé peu à peu par les cadences intenables ; des télétravailleurs sommés d'aimer une entreprise qui les traite comme des robots ; un patron débiter au kilo des axiomes sur l'excellence et le dépassement de soi ; une paire de consultants mandatés pour faire de "l'extraction de connaissances", ou comment percer les secrets des meilleurs pour en tirer des normes - version ultralibérale du stakhanovisme. Objectif du réalisateur : pointer les idéologies dominantes en matière de management, qui conduisent depuis vingt ans les salariés à toujours plus d'isolement et de détresse, et montrer comment on invite des ouvriers à optimiser leur production pour pouvoir mieux les virer ensuite. Démonter, enfin, le cynisme des mécanismes financiers qui poussent des fonds d'investissement géants à s'offrir des sociétés à crédit pour leur faire cracher toujours plus de cash. "Ça ressemble beaucoup à la décadence d'une civilisation", juge le psychiatre Christophe Dejours. On en sort glacé d'effroi. Initialement commandée par France 2 pour sa case documentaire Infrarouge, en deuxième partie de soirée, La Mise à mort du travail est finalement diffusée (pour les deux premiers volets) à 20 h 35 sur France 3. "L'actualité dramatique de ces dernières semaines a imposé l'idée de le programmer à une heure de grande écoute, explique Patricia Boutinard-Rouelle, directrice des documentaires de France Télévisions. La nouvelle émission documentaire de France 3, le lundi soir, nous semblait tout indiquée." Un choix courageux, qui a demandé de raccourcir légèrement les deux premiers épisodes du triptyque. Les scènes coupées, d'ores et déjà visibles sur le site de France 3, seront présentes sur le DVD, bientôt disponible. La Mise à mort du travail. Lundi 26 octobre, 20 h 35, et mercredi 28 octobre, 23 h 5, France 3.
  22. Je pense que tu es en train de te faire avoir. Ton poste évolue et va passer à la QC, rien ne t'oblige à en partir puisque tu es dans le roulement depuis plus de 6 mois. La procédure normale est que les agents en roulement sont reclassé en même temps que le Poste et le fait d'être jeune n'a rien à voir la dedans. Un accord cadre réorganisation à mon avis cela n'existe plus, il n'y a plus que l'accord mobilité le RH 910. Mais ton cas n'entre théoriquement pas dans ce cadre puisque ton poste n'est pas supprimé mais requalifié. Pareil pour l'ITT elle ne s'applique qu'en cas de modification d'organisation ce qui n'est pas le cas. Et surtout tu ne pourra prétendre à quoi que ce soit s'ils acceptent de te bouger puisque ce sera une mutation pour convenance personnelle. Donc surtout ne pas faire de demande de mutation officielle et négocier s'ils souhaitent te voir partir et toi ne pas prendre la QC pour des raison de rapprochement. Cela te permet de rester en position de force. Tu es titulaire dans ton roulement tu y reste et n'acceptera d'en sortir que lorsque l'on te proposera un poste qui te convient avec le formulaire d'acceptation de mutation à signer ( 610 je crois ). Comme cela s'ils ne trouvent pas de poste te convenant tu reste dans ton poste et tu prend la QC, s'ils te virent d'office demande à une OS efficace de te défendre pour le cas échéant faire valoir tes droits au prud'hommes. Alors si tu à fait une demande de mutation officielle retire là, si tu ne le peux pas renvoi un courrier disant que tu annule ta demande de mutation. Bien sur comme l'a dis Dom garde des photocopies de tout et si on te propose un poste ou fait des promesses, demande systématiquement des engagements écrits de la direction. Car tu as bien compris que l'invitation à la demande de mutation faite par ta hiérarchie c'était surtout pour ne pas te donner la QC auquel tu as droit et y a des risque de se faire mener en bateau. N'accepte surtout pas de sortir de ton roulement si tu le fait de ton plein gré tu ne pourra plus faire valoir tes droits ensuite. Si l'on te vire, fait immédiatement un courrier à la direction RH refusant ce changement de poste, le mieux c'est avec accusé de reception. envoi aussi des copies à ton DPx et aux OS ayant des élus DP dans ton secteur et demande leur de poser une question à ton sujet en DP. le but est toujours d'avoir un dossier bien étoffé sous le coude pour les forcer à te donner un poste dans le secteur qui te convient soit à te filer la QC. Bonne chance
  23. Rediffusion demain soir à 0h50 sur France 3 En lire plus, donner son avis et lire celui des autres : http://programmes.france3.fr/mise-a-mort-du-travail/ la suite ce soir à 23h selon F3 Résumé de la deuxième partie Alors que la crise fait vaciller le capitalisme financier, La Dépossession raconte l’extraordinaire pouvoir des actionnaires sur le travail et les travailleurs. L’histoire nous transporte d’une usine Fenwick – un fabricant industriel de matériel de manutention implanté dans le centre de la France – jusqu’aux arcanes de la finance new-yorkaise. Petite entreprise française née il y a 150 ans, Fenwick est racheté en 2006 par l’un des financiers les plus redoutés des États-Unis, Henry Kravis. Un homme à la tête du fonds d’investissement KKR, dont les ventes annuelles dépassent celles de Coca-cola, Disney et Microsoft cumulées. Avec ce rachat, pour les salariés français de Fenwick, la donne va radicalement changer. Cette même histoire se déroule dans des dizaines de milliers d’entreprises à travers le monde…
  24. Par contre je ne dirais pas la même chose du débat, il s'arrête justement avant d'avoir commencé ! Au moment ou tous le monde à bien lancé l'affaire et ou l'on doit parler du fond et des mesures à prendre la Drucker clos l'affaire ! Quelle tartufferie, il ne faut sans doute pas parler des choses qui fâchent ! Le documentaire va sans doute faire crier le patronat et il ne faudrait pas fâcher la talonnette élyséenne !
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