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cheminot retraité

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Tout ce qui a été posté par cheminot retraité

  1. De tous les arguments hostiles qu'il peut y avoir, c'est le plus inopérant ! Aujourd'hui, un agent du cadre permanent qui souscrit à une Mutuelle (ou assurance) la paie avec quoi ? Avec son revenu, a priori issu de son activité professionnelle. Rémunération sur laquelle il a auparavant payé des cotisations sociales et été soumis à l'impôt sur le revenu (s'il y a lieu, la moitié seulement des foyers fiscaux), non ? A ce régime-là, autant revendiquer qu'il n'y ait jamais d'augmentation de salaire car ça va faire augmenter l'imposition sur le revenu...
  2. Combien de divisions ? Pas sûr que l'honorable association ait tout compris au modèle économique de financement du chemin de fer.
  3. Les cheminot(e)s qui s'expriment et crient le plus fort parfois (pas tellement ici mais sur d'autres réseaux sociaux qui leurs sont dédiés) sont de ceux qui régulièrement (à chaque fin d'année quand les Mutuelles annoncent les cotisations de l'année suivante) lançaient des appels à la cantonade pour trouver la complémentaire santé la moins chère qui rembourse le mieux. Or ça n'existe pas en contrat individuel. Ou alors la Mutuelle a des adhérent(e)s qui ne sont jamais malades (tant mieux finalement). Un contrat collectif (outre la participation légale de l'employeur) trouve surtout son modèle économique et social sur le volume. Versus la concurrence qui, pour avoir un adhérent de plus, conduit une Mutuelle (ou une assurance pour un client) à le piquer à une autre. La concurrence, pourtant un gros mot, dans le corps social cheminot ! Et sur un marché, celui de la santé, qui devrait rester préservé. Les agents du cadre permanent (puisque ce sont eux qui râlent essentiellement) n'ont pas choisi d'être affiliés ou pas à leur Caisse de Prévoyance. C'est d'office ! Il en est de même pour le personnel contractuel, les salariés en général, qui n'ont pas le choix d'être affiliés à la sécurité sociale. Pourvu que ça dure, car contre la restitution des cotisations, je suis sûr qu'il y en a qui trouveraient ça bien d'avoir le choix d'avoir une assurance maladie ou pas. La promesse est présente dans les courants politiques les plus libéraux.
  4. Les négociateurs du contrat collectif n'attendent pas autre chose de ta part et des cheminot(e)s en général que de faire le choix en complémentaire santé de la formule socle et de s'y retrouver. Le reste, des garanties sur-complémentaires, c'est somme toute dans le marché. Nul n'ignorera que, pour le groupement de mutuelles qui est derrière, le contrat socle est un point d'entrée vers ces formules sur-complémentaires. Pour revenir au contrat socle, communique ici trois ou quatre exemples, d'un parcours de soins habituel auquel tu es confronté : consultations de généralistes ou spécialistes avec dépassement d'honoraires de plus en plus souvent, soins dentaires en dehors du panier de soins en reste à charge zéro du Plan 100 % Santé, idem en optique pour un équipement de classe B (versus classe A), voire en appareillage audio (classe 2 versus classe 1) et on verra quelle formule est la plus avantageuse en termes de garanties : Ritmavie 300 (puisque c'est la tienne, la mienne aussi) ou le contrat collectif. Et le débat sera clos. Sinon, à défaut de manger mon chapeau, je veux bien manger ma carte de Mutuelle (retraité je ne suis pas concerné par ce contrat collectif à affiliation obligatoire, je peux seulement être éventuellement intéressé par la formule que le contrat propose facultativement aux retraités mais non... je vais rester chez Mgc, Ritmavie 300) *. _____ * Pourquoi ? Parce que dans ma tranche d'âge le contrat collectif me couterait 400 € de plus par an. Certes, je serais bien mieux remboursé d'à peu-près tous les soins courants mais je me dis qu'il vaut mieux que je garde ces sous là pour payer un dépassement d'honoraire... à condition qu'il n'y en ait pas trop. Comme je dis souvent, il n'y a pas de secret : ce qui est remboursé est cotisé par quelqu'un d'autre (c'est le principe de la Mutualisation) si ce n'est par l'intéressé lui-même.
  5. À bien y regarder, les garanties Ritmavie 300 sont globalement inférieures à celle du contrat collectif d'entreprise. La Mgc est à dessein pingre en matière de dépassements d'honoraires (car ce qui est remboursé est nécessairement cotisé et ça a donc un effet inflationniste sur le montant des cotisations qu'elle souhaite contenir). Le contrat collectif est beaucoup moins regardant. Ce qui est un problème d'ailleurs puisque ça encourage le recours à des médecins de secteur 2 (cela dit ça devient difficile d'en trouver, surtout des spécialistes, en secteur 1). La différence sur le montant de la cotisation viendra, comme déjà développé, de l'adhésion (facultative) du conjoint tarifée à 2,25 % du plafond de sécurité sociale, c'est à dire une cotisation dans le marché en contrat individuel. L'orientation prise (par la SNCF, les négociateurs n'ayant pas pu infléchir) c'est d'orienter le conjoint d'un cheminot vers la couverture collective de son propre secteur professionnel. Évidemment, si ce conjoint n'a pas d'activité professionnelle, ça coince. La SNCF a freiné des quatre fers pendant 8 ans (la loi est de 2016) pour ne pas mettre en place une couverture complémentaire santé pour le personnel du cadre permanent. Il doit bien y avoir une raison. Lu ceci (SUD Rail, je cite car c'est l'une des organisations syndicales qui était le plus susceptible de ne pas trop gouter à une mutuelle obligatoire) :
  6. La règle qui guide ce choix est celle-ci : Si un postulant est insatisfait du classement (ou de ne pas y être), idéalement il réclamera donc sur la base de ces deux critères statutaires : expérience (d'où une certaine notion d'ancienneté) et la maitrise de l'emploi tenu (l'entretien annuel va parler !). Pour le reste (l'article L. 1152-2 du Code du travail cité), force est de constater que les réclamations reposent souvent assez peu, faute de maitrise du sujet juridique sans doute, sur les interdits légaux cités ou alors parce qu'il n'y a pas trop matière (?) ce qui est heureux. Ce qui va donner de l'importance à une réclamation reposant sur de tels éléments de manière étayée. Ça met de l'embarras chez les notateurs. A minima, la réclamation ainsi suffisamment étayée, pèse assez souvent sur la notation suivante, les notateurs ayant une sainte horreur qu'on parle d'eux au-dessus d'eux. J'ai toujours rêvé qu'en matière de notation des notateurs il soit tenu compte d'un objectif de non réclamation dans leur équipe, gage de management de grande qualité. Le paradis socialiste quoi !
  7. C'est loin de moi mais, sauf si l'art de la statistique RH a changé, le délai moyen est calculé sur ceux qui passent d'un niveau à l'autre. Autrement-dit, combien d'années ces agents promus au niveau 2 de leur classe / qualification ont séjourné sur le niveau 1. Si on intégre dans le calcul tous ceux qui ne sont pas (encore) promus, ce délai augmente significativement. Si un garde-fou a été placé à 12 ans, c'est bien que c'est au-delà de ce délai que ça commence à devenir anormal en terme de déroulement de salaire (car ce n'est pas du déroulement de carrière puisque c'est pour tenir le même emploi aux mêmes fonctions et qualifications... mais payé un peu plus cher). A la manière de Michel Galabru dans Bienvenue chez les Ch'tis : c'est du choix ! Lorsque le corps social est interrogé sur critères de choix ou d'ancienneté, paradoxalement dans les enquêtes de l'entreprise c'est le choix qui ressort comme préférence !
  8. Oui peut-être. Vu de l'extérieur, ça semble être dessous du délai moyen avant le passage en niveau 2 d'une classe / qualification. Si vous constatez qu'une ribambelle d'autres agents moins anciens que vous sur le niveau 1 sont déjà passés au niveau 2 vous pouvez considérer que c'est la conséquence d'une mauvaise notation, toujours discutable par nature (au sens que ce n'est pas forcément une science exacte) puisque c'est au choix des notateurs. Mais si vous êtes encore en-dessous du délai moyen, vous vous torturez pour rien. Si vous étiez mieux vu par votre notateur vous seriez peut-être déjà au niveau 2 mais comme ce n'est pas le cas...
  9. Du nouveau à ce sujet. Un agent réformé vient de poser la question à son agence famille (celle des retraités) dans la perspective d'une reprise d'activité. Il lui a été répondu ceci :
  10. Je n'ai pas connaissance d'un seul CSE ou d'un seul CASI (qui agit par délégation d'un ou plusieurs CSE) qui n'ouvre pas aux retraitiés l'ensemble des prestations financées sur le budget des activités sociales et culturelles. Cela fait partie de l'ADN du corps social. Une ouverture des droits qui se fait néanmoins sans dotation financière de l'entreprise car elle n'est calculée que sur la masse salariale des actifs (1,721 %). C'est considéré comme de la solidarité intergénérationnelle. La difficulté pour un retraité c'est parfois de s'inscrire au bon CASI, subventionné par le CSE dont il relevait en activité. Un retraité ne continue pas forcément à résider dans le périmètre de son CSE. S'il relève d'un CSE qui mutualise avec les autres (c'est de là que vient le i de CASI, comme comité d'action sociale interentreprises) il n'y a pas de problème. Si ce n'est pas le cas, le retraité pourra être éconduit. La plupart ne le font toutefois pas. Ce n'est pas parce qu'un retraité fréquentera par exemple la bibliothèque Sncf du coin ou commandera des billets de spectacle que le coût de gestion en sera affecté. Charge plus significative en restauration. Il y a les CSE et les CASI riches qui n'ont pas de restaurant(s) d'entreprise et les autres qui doivent y laisser au moins la moitié de leur budget (ces derniers seront plus enclins à proposer des voyages au bout du monde pour pas cher que les premiers).
  11. Peut-être que parler d'une convention collective n'est pas approprié ? Etes-vous agent du cadre pemanent ou contractuel ? Quoiqu'il en soit ce n'est pas une question dont la réponse est dans une convention collective, s'il y a lieu. Ce sont des dispositions dorévant de source légale et jurisprudentielle codifiées dans le RH0001 (Statut) pour le personnel du cadre permanent et dans le RH00143 (congés) pour l'ensemble du personnel, cadre permanent et contractuel. Par principe les périodes de suspension du contrat de travail en raison d'un accident du travail sont assimilées à des périodes de travail effectif, lesquelles génèrent donc les congés annuels que de droit dans aucune réduction. RH00143 (Congés) Le seul point de friction entre cet article du RH00143 et la lettre de la jurisprudence (européenne) ou son esprit c'est la limitation de l'acquisition de tous les congés à un an. Et attention à la limite du report par période de 15 mois. Dans une note RH, il est précisé ceci :
  12. Ce ne sont certainement pas des forfaits mais des simulations. Les cotisations de la formule socle (celle qui est obligatoire) sont celles-ci : La tranche 1 ou le plafond mensuel de la sécurité sociale (c'est la même chose) est actuellement de 3925 €. Plafonnement qui concerne certainement assez peu de monde.
  13. Eh bien on peut en penser que l'agence famille revient à une position plus souple ou nuancée. La suspension des facilités de circulation en cas de reprise d'activité était quelque chose qui était apparu subrepticement au détour d'un rectificatif au référentiel RH00246 (vers 2017 de mémoire). Autant ça ne choquait pas forcément le corps social pour le commun des retraités, autant pour une réforme ça faisait double peine. Car vu le montant pingre de certaines pensions de réforme, de fait il faut bien envisager une reprise d'activité. Par ailleurs l'interdiction d'utiliser les F.C. pour une activité professionnelle est de portée générale que ce soit dans le RH00400 (actifs) que le RH00246 (pensionnés). Ce qui n'empêchait pas que cohabitent dans le RH00246 un article qui rappelait à bon droit l'utilisation prohibée et un autre qui suspendait les F.C. Si c'est suspendu il n'y a pas besoin de préciser que l'utilisation à des fins professionnelles est interdite. Et si c'est la seule l'utilisation à des fins professionnelles qui est interdite, il n'y a pas besoin de prévoir la suspension des droits en cas de reprise d'activité. Tout ça ressemble à une nouvelle règle écrite sur un coin de table par un auteur inconnu. Mais bon puisque c'est écrit et de source officielle... Même si ça ressemble ici à une réponse au cas par cas dont beaucoup de titulaires d'une pension de réforme frappés par la suspension de leur F.C. resteront ignorant. A moins que du coup leurs droits soient réouverts sans démarche de leur part (et qu'ils en soient informés) ? Ça sera peut-être creusé dans les instances de représentation du personnel. Pour la petite histoire, Optim-Services avait un accord avec un organisme de sécurité sociale pour que lui remonte l'information d'une perception de cotisations sociales sur un revenu, synonyme d'activité professionnelle.
  14. Au niveau psychotechnique, se poser cette question c'est déjà... ne pas réussir le test ! Peu importe dans quel sens va le curseur, ce qui est observé c'est la capacité mentale d'adaptation qui est censée être rapide. Un petit arrêt et hop ça repart dans le bon sens jusqu'à l'erreur suivante. Il est impossible qu'il n'y ait pas d'autres erreurs. Idéalement, elles seront à chaque fois rattrapées. C'est comme le sens de l'équilibre. Chacun l'a sauf pathologie sous-jacente. Pensez aux premiers tours de roue sur une bicyclette. Ça a tangué dans tous les sens. Et puis très rapidement, l'équilibre s'est installé. A tel point même de pouvoir rester à la verticale à l'arrêt. Et dès que cet équilibre est acquis, la rumeur publique dit que ça ne s'oublie pas... La pyschomotricité c'est ça : coordonner l'état émotionnel avec la motricité. Ce que les psychologues maison rechercheront c'est bien évidemment la capacité à gérer l'émotion (d'autres diront le stress). L'échec à ce test vient quand le candidat est complètement tétanisé par les erreurs qu'il commet et que son mental est incapable de lui donner les instructions nécessaires pour refaire le mouvement, amélioré cette fois. Rédhibitoire.
  15. Non, pas forcément. La procédure de réforme peut être engagée pendant l'arrêt de travail si le médecin-conseil de la Caisse de Prévoyance le juge ainsi. Les avocats qui y connaissent quelque chose au régime spécial (cf. Statut) se comptent sur les doigts d'une main. Les dérogations avec le droit social commun sont nombreuses. Et le cheminot lambda surestime souvent les droits qu'il tient du Statut et du régime spécial du moins en matière de maintien dans l'emploi. La procédure de réforme est dans le référentiel RH00665. Guide pratique en pièce jointe. Nombreux sujets sur la procédure de réforme sur ce forum. guide-procedure-reforme-juin-2.pdf
  16. Si c'est ça la question, il n’y a pas de délai de carence en cas de reprise d'activité entre deux arrêts de travail n'ayant pas dépassé 48 heures.
  17. Je vois nécessairement tout ça maintenant de l'extérieur mais je trouve ces approches et analyses intéressantes et pertinentes. Mes dernières fonctions professionnelles (Service Relations Clients) m'amenaient à repasser après réclamation derrière des régularisations ou procès-verbaux dressés à l'encontre de voyageurs : des clients, également usagers, contribuables. Ils s'étaient trouvé en situation irrégulière sans forcément être des fraudeurs. Mais ils avaient enfreint, parfois à leur corps défendant et en parfaite ignorance, à la sauvegarde des recettes. Passant mon temps à tolérer ce qui était interdit et à rembourser ce qui, je le savais pourtant, avait pu être difficile à régulariser ou verbaliser, c'est plus d'une fois que je me suis mis en conflit (professionnel) avec les Asct, leur hiérarchie et leurs formateurs. Mais chacun son boulot, sa mission. La mienne était de considérer un voyageur de bonne foi et de lui accorder le droit à l'erreur. Ça faisait parfois hurler mais j'avais pour moi que c'était écrit noir sur blanc dans un référentiel qui dictait la doctrine de mon service. Un référentiel signé Mireille F. en son temps directrice générale de Sncf Voyages. Intervenant à l'occasion dans les formations d'Asct, je prônais donc le discernement. Une notion difficile qui a toujours eu du mal à prendre sa place dans le contenu de la formation. Les Asct sont plus ou moins réceptifs à cette notion de discernement selon les critères dominants sur lesquels ils ont été recrutés. C'est bien là l'une des difficultés. Recruter un Asct c'est chercher quelqu'un capable d'être rigide pour tout ce qui relève des fonctions de sécurité. Là il n'est pas question de faire preuve de discernement et de se mettre à appliquer à géométrie variable selon leur humeur du jour. C'était assez difficile à trouver sur le marché du travail avec la génération X puis Y. La génération Z aujourd'hui je ne saurais trop dire. Mais les qualités recherchées pour l'emploi d'Asct, ce sont aussi celles du sens commercial. Ce n'est pas la même zone du cerveau. Et c'est plus ou moins en opposition avec les caractéristiques du profil précédent. Les candidats qui, au fil des tests psycho, arrivent à se présenter comme suffisamment compatibles avec les deux profils sont rares. Et comme au final il faut bien mener à bonne fin les recrutements nécessaires, l'entreprise fait avec ce qu'il y a. Tantôt des psycho-rigides. Tantôt des trop laxistes. Idéalement des candidats au milieu. Mais, comme on dit, chassez le naturel et il revient vite au galop. Une des difficultés avec les premiers (les rigides) c'est que leur énoncer une règle commerciale ou de sauvegarde des recettes, c'est risquer de les voir l'appliquer puissance 10. Sans aucun discernement donc. J'ai aimé ce passage de ta publication : "acheter 2 billets, un pour soit et l'autre pour sa compagne et que du coup les deux sont à son nom". Ça me parle car ça m'est arrivé il n'y a pas longtemps. Le titre de transport de mon épouse était à mon nom. Je ne sais pas comment j'ai fait, où j'ai manqué d'attention mais il y avait deux places à mon nom et donc potentiellement mon épouse était sans le titre de transport nominatif qui allait bien ! Ça c'est bien passé lors du contrôle avec une explication qu'il nous fallait faire davantage attention. La faute à Google qui mémorise les saisies. C'est noté ! Les deux places ayant été payées ce que de droit, il n'y avait évidemment aucune démarque inconnue et la sauvegarde des recettes était sauve. Mais bon, la situation n'était pas régulière ! Cette mésaventure m'a rappelé cette règle développée aussi au sein du Service Relations Clients : on ne peut pas demander au client de tout faire lui-même (sa commande avec ses propres outils, son itinéraire, le choix de son tarif, l'idendification des voyageurs, jusqu'à l'impression ou l'enregistrement sur un support numérique) et lui reprocher ensuite d'avoir commis une erreur ! Du discernement que ça s'appelle. Plusieurs dispositions règlementaires et tarifaires ne sont pas forcément faites pour être appliquées, en tout cas pas sans le discernement nécessaire. Règle de doctrine : chaque règle a sa finalité. L'exigence de l'application parfaite et complète d'une règle sans incidence sur sa finalité (la sauvegarde des recettes dans notre propos) n'a pas lieu d'être. Pas trop sur ce forum car c'est filtré et tempéré, mais sur un autre (Facebook) c'est souvent que des collègues jettent en pâture à la vindicte publique des membres du groupe (c'est un groupe normalement fermé aux extérieurs) des Asct pour leur manque de discernement. Jugement que je ne partage pas toujours mais assez souvent. Par définition, on ne parle que de ce qui pose problème pas de ce qui est et reste peut-être une majorité silencieuse. La soumission (aveugle ?) au notateur, c'est le début des problèmes. J'étais partisan que les notateurs reçoivent sur leur bureau les réclamations les plus inacceptables et qu'elles soient prises en compte pour apprécier la qualité de leur management. Combien de fois ne me suis-je pas irrité de régularisations erronées qu'il fallait donc bien rembourser avec les plus plates excuses de l'entreprise. A n'en pas douter ces régularisations qui n'avaient pas lieu d'être comptaient dans l'atteinte des objectifs fixés. Et quand on sait ce que ça représente en coût de traitement pour rembourser et surtout en image pour l'entreprise, c'était vraiment contre-productif. Mais je revoyais toujours repasser les mêmes cas, venant des mêmes endroits et des mêmes équipes.
  18. https://www.deplacementspros.com/transport/sncf-plus-besoin-de-presenter-son-billet-et-sa-piece-didentite-lors-dun-controle
  19. Sciences et technologies de l'agronomie et de l'environnement
  20. J'ai trouvé que la question était suffisamment claire. Un agent de retour d'arrêt maladie, long nécessairement (par hypothèse un an). Pendant cette suspension du contrat de travail il a continué à acquérir des congés payés. Il en a donc 20 au compteur au moment de la reprise. A sa reprise (en ce moment ou récemment), la CPS l'invite à les poser rapidement, pour a priori qu'ils soient programmés avant le 31 mars. Comme ça ne l'arrange pas de les prendre en ce moment entre mi-février et fin mars, il s'interroge de savoir si la règle de report n'est pas en fait de 15 mois. Sur ces 15 mois, il n'a pas totalement tort mais il n'a pas totalement raison non plus. J'ai conclu (et toi aussi précédemment) que rien n'empêchait sa CPS de vouloir programmer d'ici le 31 mars ces congés n'ayant pas pu être pris du fait d'une impossibilité dûment constatée.
  21. Attention, mon raisonnement (et c'est sans doute celui de la CPS aussi) c'est que dans la mesure où il est encore possible de programmer avant fin mars les congés payés acquis mais non pris du fait de l'arrêt, le choix ne va pas être laissé. Sinon, comme relevé, ça va être sans fin ! On est bien ici dans une impossibilité dûment constatée d'avoir pris ces congés (puisque arrêt de travail). Et ça rentre donc dans le programme d'attribution à dresser pour la prise de ces congés jusqu'au 31 mars. Je ne suis pas le dernier à pourfendre les interprétations réglementaires approximatives et autoritaires mais infondées de certains acteurs RH et autres gestionnaires, mais là, ça m'a bien l'air d'être dans les clous.
  22. La période de report (lire congés non pris à prendre plus tard) est bien ici de 15 mois. Ce qui se heurte à la règle maison du régime spécifique et dérogatoire au droit commun des congés payés à la Sncf, justifié par la nécessité de l'organisation et de la continuité du service public ferroviaire qui, selon le Statut et le RH00143, implique la programmation (et la prise effective) d'un reliquat de congés avant le 31 mars. Tel que je le lis ou le comprends, c'est pour ça que l'entreprise dans sa note à ses acteurs RH leur précise qu'il va falloir modifier les usages internes en matière de report. Et donc, en lisant entre les lignes, substituer la limite de report de 15 mois à celle au 31 mars du Statut et du RH00143. Mais, tel qu'exposé, rien ne semble empêcher de programmer dans les prochaines semaines (et avant le 31 mars) ce reliquat de congés. Dans l'esprit de la règlementation, l'entreprise (la CPS) sollicite les desiderata de l'agent. C'est bien. Mais elle peut aussi certainement programmer ce solde de congés d'office. On peut comprendre que ce n'est pas très sain en gestion opérationnelle des ressources que de reporter trop loin un solde de congés. Du coup, les congés de l'exercice en cours (voire ceux du suivant) ne vont pas non plus être pris en temps et en heure et ce sera sans fin. Au bout du bout, c'est l'employeur (et ça c'est partout) qui fixe les périodes de congés et l'ordre des départs dans la limite des dispositions légales (Code du travail) et du Statut qui déroge assez largement ici.
  23. C'est à dessein que j'ai repris en citation un extrait d'une publication antérieure (juillet 2024). C'est donc aujourd'hui l'heure des notations, un vrai foklore d'entreprise (j'ai pratiqué et parfois bénéficié aussi). Pour un évaluateur / notateur, l'absence de mobilité et le refuge dira-t'il dans une zone de confort sont des éléments à prendre en compte pour un déroulement de carrière. Le changement de classe / qualification impliquant d'ailleurs en général un changement de poste (à un moment il va falloir choisir), ça peut être une occasion d'envoyer un(e) indésirable à Pétaouchnok. S'il s'agit de déroulement de salaire (les positions de rémunération), une partie est à l'ancienneté (sauf veto) et l'autre "au choix". Un veto ce serait des représailles. S'il n'y a pas eu de procédure disciplinaire pendante, c'est assez invenvisageable. Le "choix" par contre, eh ben c'est du choix. Celui ou celle qui aura été choisi à ta place, trouvera ça très bien. Dans la procédure de notation, il y a tout un processus de réclamation possible. Il n'est pas dit que les échelons notateurs intermédiaires avant la direction de l'établissement aient forcément envie d'attirer de nouveau l'attention sur une situation managériale conflictuelle qui aurait pu déjà être peu ou prou jugée de leur responsabilité car, à bien lire, les points sur les i ont dû être remis. Les notateurs sont eux-même notés. La validité de leurs appréciations et de leurs propositions de déroulement de salaire ou de carrière est examinée à l'aune de la confiance que leurs propres dirigeants leur prêtent.
  24. Les régimes horaires prévus dans l'accord collectif sur l'organisation du temps de travail de 2016 sont les suivants : - 7h25 ou 7h45 (ce sont les emplois qui ne sont pas soumis à contraintes, ce n'est pas le sujet ici) ; - 8h02, 8h23, 8h53 voire même 9h23. Mais rien à 6h57 (les 7h27 évoqués ici moins une heure de coupure). Il est dit dans la publication qu'il y a un accord local. Le retrouver et le relire car un accord local, plus ou moins rapidement plus personne ne sait ce qu'il y a écrit dedans (perte de la mémoire collective) et ça devient le domaine de toutes les dérives et adaptations à l'emporte-pièce pour que ça rentre dans les cases d'une grille de roulement avec ses contraintes opérationnelles. Ceci faute de suivi quand les signataires (direction et mandatés des organisations syndicales locales) ne sont plus là pour refaire l'explication de texte.
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