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Le Web des Cheminots

palatino

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Tout ce qui a été posté par palatino

  1. Et ben on est en forme à la traction en ce moment! :valoche: Je suis entièrement d'accord. D'ailleurs ça serait pas mal que de temps en temps, sur les journées de formation, on consacre un peu de temps pour expliquer certains aspects et certaines contraintes des différents métiers que l'on cotoie, et dont on a pas forcément idée. Un ami qui a été embauché au transport me racontait que dès le départ, certains formateurs expliquaient aux futurs aiguilleurs ou agents de manoeuvre que les mécanos, en résumés, étaient tous des cons et des fainéants... Pas étonnant après que les relations entre services ne soient pas toujours terribles avec ce genre de mentalité à la con... Gagné! :blush2:
  2. Salut! Voilà donc l'autre déraillement de Masséna de dimanche dernier... Le même jour y'a un 63000 qui a rallongé un tiroir en enfonçant un buttoir côté Ivry... Comme ça y'a 1 point partout dans le très enrichissant combat mécano versus aiguilleur... A+
  3. Pour mes débuts sur le forum, j'en profite pour raconter à mon tour ma première fois. C'était en octobre 2002 (le temps passe vite...), bien sûr je me pointe 20 minutes avant la prise de service, un poil nerveux. Au programme, un MA100 Gevrey-Macon, et retour en voiture, plutôt sympa pour une première. Pendant un moment la mode à Perrigny était de refiler pour la première une tournée Lyon avec au retour le cargo d'essence de 2400T (il était encore à 3200T avec UM 8100 il y a 3 ans...). C'est ce qui est arrivé à un collègue de mon école, l'aller était supprimé, il a donc fait son premier train avec le cargo, j'aurais pas voulu être à sa place! Bref, j'ai eu la 26232, engin de base sur lequel j'ai passé l'examen, la PC connue sur le bout des doigts, on fait trois fois le tour de la loc en attendant l'heure de sortie, et là, un coup d'oeil sur le siège de droite avant de se lancer: il est vide! Evo jusqu'au triage sans souci, le complexe dijonnais est connu par coeur (nettement moins à l'aise pour les premières traversées de Lyon!), mise en tête, essais de frein, puis vient l'heure du départ. On sort tranquilement du triage, et au moment de prendre l'aiguille pour s'engager sur la voie 1 de la ligne Impériale, grande ligne droite, signaux à voie libre, là je me suis dit: ça y est mon gars, cette fois-ci, c'est parti... Un petit train pas trop lourd, garage à Tournus pour laisser passer un voyageur, arrivée à l'heure à Macon, bref, une tournée tranquille sans gros coup de sueur. Les premiers grands moments de solitude viendront plus tard, avec les premiers incidents. Par exemple 6 mois plus tard, deux serrages dans la même semaine! Le premier, à peine quitté Lyon, on me signale un wagon qui crache des gerbes d'éteincelles. Visite à 1h du mat, des essieux chauffés au rouge sur un wagon chargé de 55t d'acétone, que du bonheur! :teddy: En fait le premier train de voyageurs, un an après, aura été nettement plus stressant. Après un RHR Les Laumes (si si ça existe! :valoche: ), PS à 2h50, pas beaucoup dormi, premiers galops à 140 dans le brouillard sur la 8500, et une belle fuite CG d'origine inconnue... (panne fugitive sur la 8500) Là j'étais pas très fier... Mais bon j'ai quand même fini à peu près à l'heure et sans louper une gare. Finalement c'est dans les mauvais coups qu'on voit si on est vraiment au point...
  4. Salut! Une personne qui faisait du vide dans son grenier m'a fait dont d'une colletion de Notre Métier/LVDR qu'elle tenait de son grand-père ancien cheminot. Ca va des tous premiers numéros (mai 1938!) jusqu'a la fin des année 80. C'est sûr, ça n'avait rien à voir avec ce que l'on trouve dans LVDR depui 10 ou 15 ans. Il y avait des articles passionnants et très détaillés. On pouvait suivre mois après mois par exemple la progression des grands travaux d'électrification dans les années 50/60. Il y avait aussi nombre d'articles qui relataient le travail quotidien des cheminots. Par exemple je suis tombé sur un article des années 50 ou deux journalistes avaient passé la nuit de la St-Sylvestre, l'un avec un mécano sur un express de Paris à Dijon en 2D2, l'autre au PC de Dijon avec le régulateur. Le tout relatait parfaitement l'ambiance qui pouvait régner dans une cabine de conduite ou de régulation. Ce genre d'article est inimaginable de nos jours, les aspects technique et métier ayant quasiment disparus... Bien sûr dans les anciens LVDR, on sentait bien le contrôle exercé par la grande maison, on vantait dans chaque numéro les exploits quotidiens du progrès technique et des cheminots, mais à côté de ça pas un mot sur les incidents et les catastrophes... Aujourd'hui les journalistes doivent (devraient?) être plus libres, mais ce n'est pas devenu plus intéressant pour autant. La qualité des journalistes a peut-être aussi changé... @+
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