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VSG
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Etonnant la partie technique qui reprends quasi point à point les explication de VSG, aussi bien sur le boudin sur l'éclisse intérieure; que la canne à boule des cantonniers
Le desserrage et la cassure des boulons parce que le boudin monte sur l’éclisse intérieure est, le mot est un peu fort, un classique du genre, en pleine voie ; sur un appareil de voie, je me demande si c’est inédit.
La rupture d’éclisses en pleine voie n’a aucune conséquence sur la sécurité.
Je me demande si, à partir du moment les boulons ont commencé à se desserrer, la cassure intervient très rapidement, 1 ou 2 jours après, ce qui fait que ça ne peut pas être détecté entre 2 tournées, sauf coup de pot.
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En plus, si des techniciens vérifient les quelques 5000 éclisses comme c'est dit dans la presse, ils font quoi ?
Il les désserent, vérifient l’état des boulons et des éclisses et éventuellement changent les pièces défectueuses ou ils se contentent de "mettre un coup de clé' pour voir si c'est bien serré ?????
Je pense que ça va être fait sérieusement, car il va y avoir sûrement des mises en examen.
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Une autre image trouvée sur le web
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Le terme existe (évidemment traduit mot à mot de l'anglais nord américain). Voir fiche métier jointe
http://www.metiers-quebec.org/transport/chef_train.html
Le syndicat professionnel (aux USA et au Canada, les syndicats sont par profession) s'est longtemps appelé FIL Fraternité des Ingénieurs de Locomotives
Ingénieur est une mauvaise traduction. Engineer doit être traduit par conducteur d'engins.
Il y a longtemps, un article de LVDR avait traité du sujet des traductions.
Par exemple : Fireman (homme du feu), c'est le chauffeur de locomotive à vapeur aux USA, est souvent traduit par pompier !
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Une étude sérieuse montre que les gens partagent un article ou y répondent souvent sur la foi de son titre, ou de quelques lignes lues en diagonale (moi le premier !).
Mais ce qui est bien sur les forums, c'est qu'on peut ensuite ajuster, préciser,... Et c'est bien :-)
Ça m’a permis de mettre votre blog dans mes signets et devenir un lecteur.
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Bonjour
Je suis désolé que vous preniez l'article ainsi, il ne s'agit évidemment pas de relativiser cette tragédie, mais la conclusion de l'article est de me demander quels sont les effets du processus de privatisation et de démantèlement des entreprises publiques, qui est à mon avis une cause mécanique de dilution de responsabilité. Exemple dans le nucléaire (où les effets délétères sont forcément extrêmes) : il y a depuis quelques années un bras de fer entre EDF et Areva, deux sociétés capitalistes anciennement publiques, pour savoir qui doit récupérer certains déchets nucléaires dont le statut, en conséquence, est pour l'instant de n'appartenir à personne.
Si on parle de la SNCF, strictement, j'observe les changements de ma gare depuis des années et je dois dire que ce n'est pas glorieux : trois guichetiers ramenés à un (très fréquemment indisponible, du coup), remplacés par des machines souvent en panne, une gare automatisée qui fonctionne comme une prison (je raconte ça sur un autre blog), un affichage "temps réel" qui n'indique plus des horaires mais constate des passages de train, et avec tout ça, des usagers en colère de tout qui s'en prennent à la malheureuse employée sans pouvoir qui se trouve derrière son guichet et sur qui ils viennent se défouler verbalement. J'ai le souvenir d'une SNCF qui fonctionnait bien mieux que ça, même si je reconnais d'autres progrès (propreté et uniformes élégants des contrôleurs).
Bien sûr, le cœur de l'article est surtout de parler de la peur irrationnelle de la banlieue par les parisiens, qui se manifeste assez fortement dans le fait que tant de gens aient cru de bonne foi que les banlieusards vivaient dans Mad Max.
Je vous présente mes excuses car j'ai lu votre l'article en vitesse, et c'est l'image de relativisme qui m'était resté.
Je sais que j'ai été injuste car votre article est le fruit d'un travail.
C'est le gros problème du web, des forums ; il faudrait prendre du temps pour répondre.
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Le ministre des Transports a seulement fait état d’ »actes isolés », d’ »une personne interpellée », d’ »une tentative de vol de portable » au préjudice d’un secouriste, de « pompiers qui, par petits groupes, ont été accueillis de façon un peu rude ». Mais de « véritables actes commis en bande, non », a dit Frédéric Cuvillier sur I Télé,
Quel langage châtié, ce ministre.
Pourtant, il n'y a pas longtemps, les autorités nous ont enseigné qu'il n'y avait eu que des bousculades au Trocadéro, mais les assureurs, eux ont fait remarqué qu'il y avait pour 100 000 euros de dégâts, et qu'il ne voulaient pas tout payer.
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Salut ,
Cette analyse pose une question de fond ; trains ou montages commerciaux ???
L’auteur de l’article se fout de nous, avec son analogie faite entre le caillassage des pompiers et les centrales nucléaires qui ne sont plus aux normes.
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C'est l'accident de Chasse sur Rhône 4 juin 2000, et ce n'était pas un jeune qui avait mis la pièce sur le rail et le décédé était bien un ferrovipathe, mais pas un jeune
Par contre Saint-Leu-d'Esserent ( 1 décembre 1993) , avec le déraillement d'un autorail dans l'entre voie percuté par un train croiseur
Merci pour l'info
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Un joint brûlé peut être ? Et un joint brûlé est un joint qui n'existe plus car les deux barres de rail sont arrivées en contact. Le joint a "brûlé", il a disparu.
Un joint brûlé peut être ? Et un joint brûlé est un joint qui n'existe plus car les deux barres de rail sont arrivées en contact. Le joint a "brûlé", il a disparu.
Je ne me rappelle plus exactement, mais il s’agit de joints (éclisses) qui ont été martelés parce qu’il y a de la danse sous les traverses, ou un gauche.
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Ben pourtant, à lire certains forums, on constate que des jeunes ( de couleurs bien sur) sont venus avec une clé à molette, et ont dévissé l'éclisse en prenant en otage le gars du poste.
Ben pourtant, à lire certains forums, on constate que des jeunes ( de couleurs bien sur) sont venus avec une clé à molette, et ont dévissé l'éclisse en prenant en otage le gars du poste.
Il y a une quinzaine d’années, un train corail avait déraillé parce qu’un « jeune » avait placé une pièce d’acier sur la voie, la BB26000 s’était couchée et un jeune ferrovipathe qui était en cabine a été tué ; c’était la seule victime, et je crois qu’il n’avait pas l’autorisation du secrétariat général d’être à bord.
Quelqu’un pourrait-il retrouver le sujet, je n’y arrive pas.
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Et pourtant, ma vocation de cheminot du Dimanche m'a amenné à faire la même constatation que ce que decrit VSG... ce n'etait nullement un sabotage, mais le resultat d'un joint sur un point dur ( un pont ). le differentiel de tenue de l'appui du joint a créé un defaut dans le sens vertical, et l'eclissage subit de legers mouvements de rotation, qui ont pour tendance à desserrer le boulonnage.. l'eclissage ne tenait plus que par un seul boulon trouvé lui aussi desserré... c'etait sur une voie principale où des TER circulent à 100 Km/h...
Fabrice
Il me semble que les gars de l’Équipement appellent ce que tu décris un joint « cuit »
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tu viens de donner une cause très plausible de cet accident.
Cela me rappelle celui de l'accident ferroviaire d'Eschede en Allemagne où un ICE s'est encastré dans un pont en béton (+120 morts);
c'était quasi imprévisible, et un film de National Geographic nous explique à postériori le problème (acier de bandage de roue défectueux 46e min).
Aucun ingénieur n'aurait pu imaginer un tel scénario catastrophe qui pourtant s'est produit au plus mauvais endroit, sous un pont en béton.
Ici, le problème à résoudre est comment surveiller, après chaque passage de train l'état des éclisses, puisque visuellement c'est dificillement détectable (maintenance le 04/07)
Et ceci dans tout pays utilisant ce type d'aiguillage.......(--> UIC)
Il fût un temps éloigné où des équipes de cantonniers, mal payés, en bas de l'échelle, étaient affectés à une portion de voie qu'ils parcouraient chaque jour.
Et ils faisaient le ménage des objets susceptible de se loger là où il ne faut pas.
C'était une sécurité quasi absolue contre ce problème.
Mais c'était un temps ancien, fort lointain...
Je n'étais pas au service de l'équipement, mais eux sont bien au courant des problèmes de desserrage des boulons : dilatations + rétractation métal (la température du rail peut monter à 50 degrés en pleine chaleur) + vibrations entraînent nécessairement le desserrage.
Tu as parfaitement raison de rappeler qu'à une certaine époque des équipes de cantonniers mal payés parcouraient régulièrement leur canton, il me semble avoir connu le sous-chef de canton qui faisait sa tournée voie avec la canne à boule pour sonder le dessous des traverses.
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Sur le web, il y avait eu une discussion (en 2012) sur les désagréments causés par les cales anti dérive oubliées sous les roues des wagons en stationnement sur voie de service.
Lorsque le train ou la manœuvre se met en marche, la cale oubliée sous la roue glisse sur le rail et puis va se coincer dans la lacune du premier cœur d’appareil de voie rencontré.
Sur voie de service, cela entraine un petit déraillement.
Sur voie principale à 140 km/h et une éclisse d’acier !!
Les photos sont de Archange57
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Durant ma carrière, je me souviens avoir vu en pleine voie une paire d’éclisses couchée de chaque côté du joint et les boulons cisaillés.
Je n’en croyais pas mes yeux et je pensais à un sabotage. Le chef de section nous a expliqué (ça avait été signalé par une tournée voie) que c’était explicable par le fait que les boulons s’étaient desserrés par les vibrations répétées, que les éclisses se sont écartées du rail jusqu’au moment où le boudin d’une roue a appuyé sur l’éclisse intérieure entrainant le cisaillement des boulons.
J’ai vu aussi des entretoises d’aiguilles desserrées qui empêchaient la bonne manœuvre de l’aiguillage.
Le sabotage n'est pas crédible.
Le croquis n'est pas au top
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À cette époque, la SNCF veillait à ce que son personnel ait une bonne connaissance de la géographie et nous étions bien servi. Pour l’équivalent de quelques euros, nous pouvions acheter des ouvrages (dit ouvrages didactiques) de géographie économique et ferroviaire de France et même d’Europe.
Sur la photo, à gauche les 3 tomes que nous devions apprendre, très succinctement, sur l’économie des régions SNCF (apprendre celles de notre réseau), et on nous invitait pour notre culture personnelle à acheter des tomes sur les chemins de fer des grands pays de l’Europe de l’Ouest (Italie, Suisse, Benelux, Allemagne…).
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Salut !
Je crois que VSG est d'une époque où l'on apprenait par cœur tous les départements et leurs chefs-lieux à l'école primaire. On en est loin maintenant...
C'est exactement ça. Je me souviens que des conducteurs (j'ai été quelque temps aide-conducteur (AICR) au dépôt de Chalons/s/Marne) étaient capable de réciter le titre I des signaux, par numéro d'article. C'est vrai aussi que les règlements étaient moins épais que le RGS.
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Mon dieu impossible d'apprendre tt ça, comment fais tu ? Lol par ou commencer, chacun sa méthode je pense de haut en bas, gauche droite, un labyrinthe
C'est comme un squelette. Tous les cheminots de l'Est connaissaient la ligne 1 (appelée aussi PA), la ligne 2, la 3, la ligne 4, et l'ossature du réseau était tracée.
En dessinant plusieurs fois par jour, pendant plusieurs semaines, on y arrivait.
Je me souviens avoir laissé tomber toutes les lignes secondaires des Vosges en faisant le pari, qu'à l'examen ou aux examens blancs, on n'aurait pas un itinéraire tordu passant par les Vosges.
Il faudrait qu'un ancien témoin confirme, mais je crois que les formateurs nous recommandaient de mettre de la couleur et même indiquer les fleuves traversés, pour épater l'examinateur.
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Rétro
Je ne peux pas m’empêcher, pour la petite histoire.
Dans les années 70, à l’époque du certificat d’études pour tous, à l’époque du « par cœur », il nous fallait connaître (pour ceux du réseau) la carte complète du réseau Est : toutes les gares indiquées, toutes les bifurcations, tous les points frontières internationaux, inter-régionaux, les relations des trains de voyageurs, trains-couchettes internationaux et inter-réseaux, les TAC + la géographie économique (succincte) des régions traversées.
C’était, il est vrai, pour l’examen dit de barrage, donnant accès à la maîtrise, et la géographie ferroviaire donnait un bon coefficient.
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Ça n’apportera pas tellement à la réponse, tout a été dit par PN407.
Le calcul de la charge remorquée des voyageurs et marchandises est différent, donc nécessairement les règles de freinages sont différentes.
Le poids brut d'un wagon de marchandises peut varier de 20 tonnes à vide à 80 tonnes à charge.
Pour l’anecdote : du temps de l’ICT, on devait savoir poser une règle de trois pour trouver le pourcentage d’essieux freinés ; c’était l’époque du certificat d’études. Plus tard, à l’époque des 80 % de Bac, il fallait un tableau de conversion pour calculer le pourcentage.
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Je ne sais pas si c’est donné à tous les citoyens de se foutre de la gueule du monde comme ça.
« Au cours de l’instruction, Julien Coupat et yldune n’ont jamais nié se trouver en Seine-et-Marne, dans leur voiture la nuit des sabotages, rappelle une source proche du dossier. Ils ont même revendiqué y être allé dans le cadre d’un week-end amoureux et avoir fait l’amour dans leur voiture !". Interrogé sur procès-verbal, Julien Coupat avait en effet déclaré : "Les hôtels étaient de l’ordre de 65 à 70 euros. Dans ces conditions, nous avons décidé de dormir dans la voiture devant le routier, et nous avons été réveillés par le froid. Nous avons eu envie de faire l’amour et nous sommes allés sur un des endroits reculés à l’écart de tout, en pleine campagne", au Trilport . »
source : http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20121023.OBS6696/info-obs-tarnac-la-derniere-cartouche-de-julien-coupat.html
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Le juge d'instruction était sûrement un gaucho-écolo, en plus d'être diplômé de l'école de la magistrature.
Sinon, je ne comprends pas bien ton point de vue :
- Quelqu'un (Coupat) a un peu d'argent de côté (sans doute moins que DSK et les élites chères à JLChauvin) et se retrouve accusé, à tort ou à raison, de faits très graves : il faudrait lui reprocher de se payer des avocats ?
- De fait, le "clampin de base" n'a effectivement pas les mêmes moyens pour se défendre que les "élites" : plutôt que de permettre à chacun d'avoir effectivement droit à un procès équitable, on devrait interdire aux gens de se défendre et coller n'importe qui au trou sans preuve ?
Je ne vois pas ce que je pourrais dire de plus. Je pense que Coupat bénéficie d’une grande indulgence dans l’opinion publique parce qu’il a les médias (les faiseurs d’opinions) avec lui, comme il aurait été condamné d’avance par l’opinion si la presse l’avait lynché.
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Sans compter qu'aller à la pêche en passant au dessus d'un panneau grillagé , pas simple
Avec une corde, sur du 25 KV, t'es mort
A-t-on retrouvé un cadavre carbonisé à proximité ?
Sans compter qu'aller à la pêche en passant au dessus d'un panneau grillagé , pas simple
Meme en Nylon, t'es mort avec ce procédé, n'oublies toujours pas le panneau grillagé vertical qui ne doit pas aider à la manoeuvre
Comment ils font, ceux qui balancent des caddies par dessus les ponts de chemin de fer ?
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Sans compter qu'aller à la pêche en passant au dessus d'un panneau grillagé , pas simple
Avec une corde, sur du 25 KV, t'es mort
A-t-on retrouvé un cadavre carbonisé à proximité ?
Sans compter qu'aller à la pêche en passant au dessus d'un panneau grillagé , pas simple
Meme en Nylon, t'es mort avec ce procédé, n'oublies toujours pas le panneau grillagé vertical qui ne doit pas aider à la manoeuvre
Il y pas mal de gars des caténaires à qui c'est arrivé de poser une perche de mise à la terre sur le 25000 sous tension, et ils ne sont pas morts ; ils se sont retrouvés sur le cul.
Déraillement d'un train Intercités à Brétigny-sur-Orge
dans Incidents et perturbations en France
Publication:
La cassure était peut-être préexistante, elle était cachée par les éclisses.
Chaque roue tape comme sur une enclume sur le bout du rail au franchissement du joint, surtout s’il y a un peu de danse.
Les boulons ont cassé par traction.