Autrement dit, nul ne connaît les responsables, nul ne sait ce qui s'est passé mais l'info est “livrée” par les médias de telle sorte qu'on pense qu'évidemment des cheminots “extrémistes” sont responsables. Merci à la gendarmerie de je ne sais plus où, à la radio ce matin, qui honnêtement dit qu'elle ne sait pas et qu'elle n'exclut pas la piste de voleurs de métaux. Non cheminot, je ne connais pas les lignes, les systèmes de sécurité, etc. Je ne sais pas s'il faut être obligatoirement dans le métier pour se livrer à ce type d'exaction… Je trouve cependant curieux que des actions de sabotage présentées comme “concertées” se produisent d'un bout à l'autre du réseau, la même nuit, à des centaines de km l'une de l'autre. Je pourrais comprendre (sans excuser ni absoudre) que quelques éléments, découragés, désespérés, dans une situation de pourrissement de fin de grève, se laissent aller par dépit… mais tel n'est pas le cas, les AG restent déterminées et rien n'est joué. Dans ce cas il s'agirait d'actions individuelles, spontanées, localisées et non concertées à des centaines de km de distance. D'autre part j'ai connaissance de la conscience professionnelle des employés des services public en général, c'est pourquoi je doute. Je n'accuse personne mais néanmoins ne pas mettre ça d'entrée de jeu sur le dos de cheminots. Et pour cause : ces malveillances ne profitent qu'à Sarkozy, la direction de la SNCF, l'UMP, etc.