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Grève du 3 février (CGT-Sud Rail-USNA-CFDT)
DavidKorner a répondu à T2L situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Pourquoi ne pas citer en exemple les collègues ADC du RER B, de la RATP comme de la SNCF, qui ont obtenus satisfaction sur la plupart de leurs revendications? Pourquoi ne pas citer en exemple les travailleurs de la SBFM Renault qui ont obtenus l'annulation de tous les licenciements en 2009? Pourquoi ne pas citer en exemple ces salariés qui, malgré l'isolement dans lesquels ils ont été laissés, ont pu obtenir des augmentations salariales ici et la, ou pu faire mettre un genou à terre à des patrons qui voulaient les mettre dehors? Personne n'est assuré de gagner quand on s'engage dans un conflit. Chaque travailleur est assuré en revanche de tout perdre s'il ne bouge pas. Alors, que chaque cheminot qui n'est pas d'accord se manifeste pour marquer son opposition aux projets de la direction avec nous le 3 février. Que chaque cheminot fasse tout dans son service pour convaincre ses collègues, syndiqués ou pas, délégués ou pas, qu'il ne faut pas en rester la, mais qu'il faudra aller bien plus loi qu'une grève de 24H, même si les OS n'en veulent pas. Un tel mouvement se prépare et ne viendra pas du ciel. -
Grève du 3 février (CGT-Sud Rail-USNA-CFDT)
DavidKorner a répondu à T2L situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Bien sur, je comprend les doutes sur l'efficacité d'une grève de 24H. Je ne peux pas être décu par les OS, parce que j'ai aucune illusions sur elles, toutes confondues. Ce qui ne m'empêche pas d'être syndiqué et accessoirement délégué, comme d'autres sur ce forum. Ceci dit, un mouvement de grève reconductible ca se prépare. Ca ne tombera pas d'en haut, mais viendra d'une poussée de dizaines de milliers de cheminots. La situation justifierait en effet un niveau bien plus haut de riposte. Il se trouve un certains nombres de militants à la SNCF (comme dans d'autres entreprises) qui ont à coeur qu'un tel mouvement voit le jour. Il faut le préparer, le construire. A mon humble avis, je ne pense pas que ne pas être en grève (et en plus se moquer des grévistes comme le copain du Matériel!) prouve quoi que ce soit. Aller bosser quand il y'a un appel à la grève, il y'a pas de quoi être fier quand on prétend vouloir construire un mouvement reconductible. Un faible taux de participation à la grève du 3 (fort possible) ne sera pas une victoire pour tous ceux qui veulent construire un mouvement reconductible. Les seuls qui sortiront gagnants d'un tel scénario seront ceux qui ne veulent pas d'un mouvement reconductible. L'année 2009 a vu de nombreux conflits éclater dans des établissements autour des conditions de travail, rémunération, contre des suppressions de postes. Plusieurs d'entre eux auront imposés à la direction de la SNCF de faire des petits pas en arrière. Tous ensemble, les cheminots ont toujours les moyens de lui en faire faire un très grand. Reste maintenant à ce que ceux qui ont lutté dans ces sites prennent l'initiative (sans attendre sagement ce qui va se décider en haut lieu à leur place) de se mettre en relation, à se coordooner, à se mettre en mouvement. Pour entraîner bien au dela de leurs rangs et esperer renverser le rapport de force. Gueuler contre les OS c'est une chose, pas forcément mauvaise. Il serait temps maintenant de passer à une étape supérieure et proposer autre chose et de le mettre en pratique sur le terrain. -
Grève du 3 février (CGT-Sud Rail-USNA-CFDT)
DavidKorner a répondu à T2L situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Tant mieux. Moi aussi, je serais en grève et je participerai au rassemblement. Tu sens comment la participation au Landy? -
L'évidence voudrait qu'on réponde tous en coeur que l'homme est mort de soif, s'est débarrassé dans la chaleur étouffante de ses vêtements avant de succomber, avec une paille à la main qu'il utilisait quand il avait encore de l'eau. Mais bon, ce serait trop simple, il y'a donc sans doute une réponse complètement farfelue ....
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Mouvement de greve le 19 Janvier ?
DavidKorner a répondu à km315 situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Que tu le veuilles ou non, la CGT n'est pas près de disparaitre du paysage syndical. Je pense que tu mets un peu rapidement tout le monde dans le même sac. A la CGT, il y'a beaucoup de dirigeants qui n'ont plus grand choses à voir avec la défense des intêrets du monde du Travail. Il y'en a un paquet à la base qui se battent dans leurs établissements, prennent en charge la défense de leurs collègues, essaient comme ils peuvent d'organiser des bagarres contres les projets de la boite. A SUD, il y'a un paquet de militants intègres, sincères et combatifs. Il y'a aussi des pourritures qui n'ont rien à envier à ce que tu peux reprocher à la CGT, à savoir qui préfèrent les "magouilles" et les "combines" politiciennes. Comme dans toutes les OS. Aujourd'hui encore, j'étais avec d'autres collègues de ma gare pour manifester notre soutien à des salariés de Continental qui passe en "justice" suite à leur grève hautement symbolique et médiatisé de cet été (dont un délégué local CGT, Xavier Mathieu, parmis ceux qui "servent à rien" selon toi) contre leurs licenciements. Parmi le petit millier de salariés ayant fait le déplacement, on comptait bien heureusement des non-syndiqués, beaucoup de militants des différents syndicats CGT, de Solidaires etc. Heureusement que la tonalité des participants à ce rassemblement ne fut pas la tienne!!! -
Ta date de commissionnement est repoussée en fonction du nombre de jours que tu as posé en arrêt maladie. De mémoire, c'est dans le RH001 que tu retrouves ça. Si ce n'est que quelques jours, ca n'aura pas d'incidence réelle sur ta date de commissionnement. Si tu peux éviter, c'est mieux, mais se mettre en arrêt maladie quelques jours ne te vaudra pas non-commissionnement... Pour rappel, le commissionnement intervient après 1 an de service dans l'entreprise avec effet rétroactif au 1er du mois sur lequel tu as été embauché. Ex : Tu es embauché le 15 Mars 2009, le commissionnement interviendra le 15 Mars 2010, avec effet rétroactif au 1 Mars 2010.
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Magazine Capital de Janvier 2010
DavidKorner a répondu à km315 situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Rien de nouveau sous le soleil : dans l'ensemble des grandes entreprises du privé comme du public, les syndicats assument des responsabilités de gestion économique d'une véritable "entreprise dans l'entreprise" et se plie au exigences du système capitaliste que ses militants peuvent par ailleurs, combattre avec beaucoup de bonne volonté et sincérité. Mais rien de bien nouveau. C'est partout pareil. Partout bien sur, il faut dénoncer ces pratiques qui consistent à assumer la gestion économique d'une entreprise, y compris au sein des syndicats. Il existe également un syndicat CGT du personnel technique employé par la confédération CGT à Montreuil. Qui a du par le passé revendiquer des améliorations des conditions de travail et de rémunération. Ca doit être pareil dans les autres OS. Capital a cru bon cibler en particulier la CGT - cheminots puisqu'il y'a eu des mouvements de grève en particulier sur le RER A, des menaces de grèves reconductibles où la CGT a pu jouer un certain rôle. Il était donc logique que Capital sorte de son chapeau un reportage à charge maintenant alors que Capital n'a jamais eu rien à cirer du sort des salariés et revendique au contraire une destruction des 35H, du CDI, des conventions collectives etc.etc. -
Il me semble que dans le fret, par le biais de sa filiale (encore une oui) Akiem, la SNCF loue son matériel de Traction à l'EPIC et ses filiales mais envisage également de le faire pour les concurrents. Si ce n'est déja fait. Peut être que quelqu'un pourra en dire plus sur l'étendue de ces pratiques, si certains trains de la "concurrence" sont tractés par du matériel SNCF ou pas?
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Grève régionale reconductible (PACA)
DavidKorner a répondu à patrice situé dans Actualité ferroviaire générale
C'est pas vrai. L'année dernière la grève des ADC de Nice (décembre 2008 - février 2009) a permis d'obtenir les embauches revendiquées. C'est bien la seule façon, qu'on travaille en PACA ou ailleurs, d'obtenir satisfaction. Bon courage aux grévistes! -
C'est en partie exact. Face aux difficultés croissantes à trouver des candidats pour la Traction en IDF, la direction essaye d'attirer des provinciaux à coup de (grosse) prime le temps de la formation (presque 1 an) pour les inciter à se reconvertir en ADC ... Sans trop de succès pour l'instant ...
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Déraillement transilien à Choisy le Roi
DavidKorner a répondu à Nipou situé dans Actualité ferroviaire générale
Selon info laissée par la direction d'Austerlitz aux CHSCT, 32 blessés, dont apparemment 1 agent de l'UO circulation. L'état du mécanicien ne m'est pas connu à ce jour. Ces infos seront donc à confirmer au cours de la journée. Visiblement, les chiffres concernant les blessés divergent selon les sources ... à prendre donc avec des pincettes. Première prévisions : pas de trafic sur Austerlitz pour au moins les deux jours à venir sur l'axe Austerlitz - Juvisy. Ce qui ne manquera pas de perturber fortement les trains GL comme banlieue. -
Week end noir (18/19 décembre 2009)
DavidKorner a répondu à assouan situé dans Actualité ferroviaire générale
A Austerlitz aussi, grève bien suivie (100 %) chez les agents de manoeuvre. Grève reconduite jusqu'à lundi minimum. Cela, ainsi que la mise en place d'une nouvelle organisation dans la mise à quai des rames complètement baclée (fin des refoulements en mode manoeuvre, passage en évolution) sans les moyens matériels et humains nécessaires, ont contribués au bazar sur Austerlitz. Un article dans le Parisien du vendredi et du samedi dernier en parlent. -
Le communiqué de la CGT - cheminots de Paris Austerlitz Invalides. Paris, le 17 décembre 2009 Les Syndicats CGT Cheminots de Paris Austerlitz, Paris Invalides et le Syndicat CGT des Maitrise et Cadres de Paris Sud Ouest, appellent à la grève l'ensemble des Cheminots de l'Établissement Exploitation de Paris Austerlitz Invalides sur les journées du vendredi 18 décembre et samedi 19 décembre 2009 (Le préavis de grève couvre la période du 18/12 à 00h01 au 19/12 à 20h). L'Établissement Exploitation de Paris Austerlitz Invalides regroupe près de 1000 agents : - L'ensemble des agents commerciaux Transilien de la ligne C entre les gares de Choisy le Roi Porte de Clichy et Viroflay (soit 24 gares), - L'ensemble des vendeurs de billets grandes lignes de la Gare d'Austerlitz + 12 boutiques dans Paris Intramuros + 8 Bureaux d'information Réservation sur la ligne C, - L'ensemble des agents d'Accueil et du Transport de la Gare d'Austerlitz, - Les agents des postes d'Aiguillage des Gares d'Austerlitz et d'Invalides. Depuis le début de l'année, les cheminots se sont fortement mobilisés pour dénoncer les dérives de la gestion de l'Entreprise et ses déclinaisons localement. Celle-ci, guidée par la seule logique économique et financière, contribue à une forte dégradation des conditions de travail et de vie des agents ainsi qu'une sensible dégradation des conditions d'accueil et de transport des usagers. Par les suppressions d'emplois (prés de 44 en 2ans), la désorganisation de la production, ce sont des postes non tenus entraînant des fermetures de guichets ou de gares, des temps d'attentes insupportables dans les points de ventes, des retards de trains souvent pas nettoyés, non chauffés, etc… Autant de dysfonctionnements consécutifs de la gestion a moindre coût que subissent quotidiennement les usagers et les cheminots. Depuis le 13 décembre, la direction a décidé, dans la précipitation, d'une nouvelle organisation de mise en place des trains. Malgré les alertes formulées par les agents et leurs représentants CGT, cette organisation provoque depuis plusieurs jours d'importantes perturbations sur le départ des trains Grandes Lignes en gare d'Austerlitz. Nous ne pouvons l'accepter ! Ce n'est pas aux cheminots et Usagers de subir les choix désastreux de la direction. Les actions menées jusqu'à ce jour ont permis de freiner les mauvais coups de la direction. Cela c'est traduit notamment par l'arrêt de la précarisation de l'Emploi et l'embauche des nombreux CDD au Cadre Permanent. Pour la CGT, les luttes menées par les cheminots ont un double objectif : Gagner des moyens pour l'amélioration des conditions de travail des Cheminots, Gagner pour renforcer le Service Public Ferroviaire et pour une qualité de service de haut niveau pour les Usagers. Nous réaffirmons la nécessité de débloquer en urgence des moyens humains pour répondre aux réels besoins des usagers et de revoir l'ensemble de l'organisation de la production. Ce que nous gagnerons pour les Cheminots, nous le gagnerons pour les Usagers ! Syndicat CGT de Paris Austerlitz Syndicat CGT de Paris Invalides Syndicat UFCM CGT de Paris Sud Ouest 7 boulevard de l'hôpital 75013 PARIS Paris le 17 décembre 2009 La C G T Paris St Lazare appelle les cheminots de St Lazare à faire grève vendredi 18 décembre. Alors que le chômage bat des records, ce sont des réductions d’effectifs à la SNCF entraînant la dégradation des conditions de travail et des services rendus aux usagers. Sur l’établissement exploitation de St Lazare c’est moins 50 postes en une année. Les conditions de sûreté, sécurité des voyageurs ne sont pas prises en compte à la hauteur des problèmes (un voyageur est décédé après avoir eu la tête coincée dans les portes d’un train,…) Les tarifs complexes de la SNCF, les dysfonctionnements du système Internet SNCF enveniment le relationnel entre les cheminots des guichets et les voyageurs. Et pendant ce temps là, la direction SNCF se préoccupe de désorganiser l’entreprise pour accueillir la concurrence (privatisation du service « renseignements téléphonés »). Ce qui ne laisse rien augurer de bon, en termes d’améliorations pour les usagers comme pour les travailleurs du rail. L’état des chemins de fer en Angleterre en est le triste exemple ! L’argent donné aux banques, avec les scandales révélés sur son utilisation, serait plus utile pour faire vivre et améliorer les transports publics, où nombreux sont ceux qui doivent y passer 3 ou 4 heures de leur quotidien. Sur la gare St Lazare c’est 450 000 voyageurs par jour avec depuis une semaine environ 100 000 usagers de plus, du fait de l’arrivée des utilisateurs de la ligne A du RER.
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L'article cependant, résume les positions des plateformes à bien peu de choses. La position B par exemple, met surtout l'accent sur la nécessité de donner le plus rapidement que possible une impulsion réelle à une campagne (avec intervention militante directe dans les entreprises) pour organiser des bagarres, contre les licenciements, pour des augmentations de salaires, pour la convergence des luttes. En cela interprété comme une "chevauchée solitaire" du NPA. Il est utile, dans ce contexte, de rappeller que Marianne est un journal dirigé politiquement par des "centristes" proche de F. Bayrou notamment. Le capital de ce magazine est détenu à 40 % par Marianne Finance incarné par Jean-François Kahn (un des portes-parole du MODEM lors des dernières élections) et Maurice Szafran, ce dernier étant un ancien journaliste du Point. Yves de Chaisemartin détient environ un quart du capital, ce dernier étant un ancien PDG du Figaro. Cumulard et un des hauts conseillers de Carlyle. Egalement chef d'un groupe (j'ai oublié le nom) de haute technologie ... Marianne étant un magazine "ouvertement" politique dirigé par ce type de personnes, il n'est pas étonnant qu'il ne soit pas empreint de sympathie pour des militants ouvriers. OB n'est pas une exception. J'ai relevé plusieurs fois dans ce magazine que je lis régulièrement des crapuleries sur des ouvriers comme Xavier Mathieu de Continental par exemple.
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Communiqué CGT - CFDT - Sud Rail - UNSA en direction du personnel des ECT en pièce-jointe. Extrait d'un tract de SUD-Rail en ce qui concerne les ADC. CGT - CFDT/FGAAC - Sud Rail - UNSA appellent également à la grève à la Traction. Les Agents De Conduite en grève à compter du samedi 12 décembre, 20 heures. Les revendications exposées dans le préavis de grève national, reconductible : Arrêt immédiat du processus d’éclatement de l’entreprise en activités autonomes avec toutes les conséquences que cela entraîne sur la filière traction et l’ouverture d’une véritable négociation sur le projet d’entreprise. Arrêt du processus de déqualification des métiers, le respect du dictionnaire des filières et de la réglementation du travail. Moratoire sur les augmentations de productivité et prise en compte des risques santé et sécurité pour les ADC dans la construction des enchainements de journées de service. Arrêt immédiat des processus de fermeture des sites ferroviaires, notamment Somain, Chalindrey, Miramas, Maurienne, Thouars… par une répartition géographique équitable des charges de travail avec un retour à la multi activité pour les sites de production traction et les roulements ADC et un arrêt des délocalisations de charge de travail vers les filiales du groupe. 105348_20091203_asct_communique_unitaire.pdf
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A. Bebel, un des dirigeants du mouvement ouvrier allemand il y'a plus d'un siècle, écrivait déja que la peur de la "surpopulation" (ce qu'on connait aussi sous le nom de politique malthusienne) se manifeste « toujours dans les périodes de décadence de l’ordre social[...]Le mécontentement général qui prend alors naissance est attribué alors en premier lieu à l’abondance d’hommes et au manque de vivres, et non pas à la manière dont on les obtient et les divise ». Je pense que tout était déja dit à l'époque et qu'il s'agissait autant de bêtises alors qu'aujourd'hui. C'est toujours dans ces périodes qu'on voit un certain regain de ce type de courant (réactionnaire au vrai sens du terme) ainsi que les courants "décroissants".
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Deutsche Bahn accuse la SNCF de dumping dans le fret
DavidKorner a répondu à fby situé dans Actualité ferroviaire générale
Pourtant, on entend régulièrement que les prix de FRET SNCF serait de 25 à 30 % plus élevé qu'ECR? -
Il y'avait surtout ce que subissaient les travailleurs français comme allemands sous le joug du nazisme. Encore une fois, il y'a différentes façon de "résister" et la façon de faire des uns et des autres étaient bien différentes. Certains mettaient l'accent sur la nécessité d'organiser la résistance en premier lieu dans les entreprises contre le patronat, d'animer des journaux clandestins à destination des travailleurs français comme allemands (ex : la feuille Arbeiter und Soldat édité par le groupe Barta) qui dénoncaient les horreurs nazis comme celles des Alliés (bombardement massifs de civils allemands, la colonisation brutale des pays africains ou asiatiques par des pays qui n'avaient rien à envier au fascisme etc.) L'internationalisme est toujours difficile à assumer quand la "patrie" est en guerre, que ce soit en 1914-1918, 1939-1945, guerre d'Algérie, Indochine etc. Il s'est cependant trouvé des militants pour essayer de défendre cette ligne. Dire cela ne veut pas dire refuser tout contact avec d'autres courants, encore moins les attaquer, mais cela a impliqué pour eux de ne pas se mettre à la remorque par exemple du militaire particulièrement nauséabond de Gaulle. ( ) Ce que je retiens de cette épisode, c'est que la "gauche" est resté dans le cadre d'un capitalisme qu'il n'a pas fondamentalement remis en cause, si ce n'est en paroles lors de meetings le dimanche. Je refais le parallèle avec les institutions "sociales", ex : CE, CHSCT, DP etc. Bien sur qu'il faut y participer pour défendre nos intêrets et voter tout ce qui peut aller dans notre sens. C'est mon cas. Mais ces "institutions" ne permettront pas aux travailleurs de changer leur sort et ont bien peu de pouvoir en réalité. Accepter ce cadre voudrait dire par exemple accepter des licenciements ou des suppressions dès lors que les institutions ont été "consultées" comme le prévoit le "cadre". Ce "cadre", il faut se mettre en dehors quand c'est nécessaire et ce serait mentir que de dire que même si des "bons" délégués sont majoritaires, ce sera comme ca qu'on fera "bouger les lignes". Il en est exactement de même pour les institutions purement "politiques" et nos élus (notamment dans les conseils municipaux) agissent en ce sens.
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En effet, le débat s'éloigne mais il aura permis au moins de constater qu'il y'a bien des divergences politiques derrière, pas juste des "appareils sclérosés". Un point, l'ex LCR/LC n'a pas "envoyé" de militants au PS depuis les années 50. Pas plus que le NPA a "envoyé" la "Gauche unitaire" (la mouvance de C. Picquet, anciennement du NPA ) au Front de gauche. Il s'agit dans ces cas de ruptures politiques, pas d'entrisme. Idem pour Filoche, il a rejoint le PS pas par entrisme. Il a quitté la LCR puis a pris ensuite sa carte au PS. Il n'y a donc pas dans ces cas de "feuille de route", ce sont des choix politiques qui leur sont propres. Je parle du moins pour ce que je connais mieux, c'est à dire LO (qui n'a jamais pratiqué cela) ainsi que l'ex LCR puis le NPA. Sur l'autre point vis-à-vis de la "résistance", la mouvance "trotskyste" a également participé à la résistance et compte beaucoup des siens qui ont péri dans les camps de concentration où sur le poteau d'éxecution nazi. Certains ont survécu aux camps de concentration nazi, comme par exemple David Rousset. Mais aussi au mains du PCF d'ailleurs en 1943. Ils ont bien "mouillés la chemise", mais pas sous la ligne ultra-nationaliste de la direction du PCF de l'époque, et au péril de leurs vies pour certains. En tout cas, il est vrai que ces faits ont peu d'importance sur la situation actuelle. La jeunesse présente incontestablement des spécificités. Elle n'a pas vécu les mêmes "séquences" que les anciennes générations, n'a pas forcément subi les mêmes reculs, ce qui pèse globalement "positivement" dans sa perception du monde et sa volonté de le changer. Cependant, je pense qu'il faut faire attention à "trop" focaliser sur un clivage entre "vieux" et "jeunes". J'ai eu l'occasion de constater qu'il y a des militants dans le mouvement social de tous âges. Des jeunes, lycéens, étudiants ou travailleurs révoltés, qui ont envie de consacrer leur énergie de jeunesse à agir pour changer le monde. On en retrouve un nombre - modeste mais significatif - à l'extrême-gauche. Il y aussi des militants aguerris, expérimentes, plus âgés, qui m'ont formés à la théorie politique comme à la pratique militante concrète. On en trouve un certain nombre dans les rangs cheminots. Ces militants m'ont prouvés que très très loin des clichés, on peut être un "vieux" par l'âge de ses os et de ses veines tout en ayant gardé sa fougue militante, sa capacité à s'indigner, à vouloir changer le monde et a le réinventer... Je pense personnellement que la seule solution pour changer le monde, c'est une révolution sociale et politique. Une révolution sociale pour arracher aux capitalistes la gestion des banques et des industries, des transports afin que toutes les richesses, les infrastructures publiques soient utilisées dans l'intérêt de la majorité. Une révolution politique pour mettre fin à un système institutionnel opaque où le pouvoir est toujours détenus par les mêmes et fonctionne de façon verticale, du haut vers le bas, où la "démocratie" s'arrête aux portes des entreprises. C'est seulement la qu'il deviendra possible de réfléchir collectivement à la meilleure manière de gérer les immenses richesses dont regorge la planète. Un mouvement qui nécessitera un affrontement social de grande ampleur contre l'Etat et le patronat. Si un nombre importante d'organisations se rassemblaient autour d'un tel projet politique, alors oui, cela pourrait servir de perspectives à toutes les luttes en cours et encourager la mobilisation. En revanche, je pense que les autres voies, notamment celles qui prônent la transformation de la société par le biais de réformes lentes (c'est à mes yeux ce que propose les organisations du FdG) par les institutions mènent dans une impasse. Ces deux projets politiques sont bien différents. D'où le fait qu'ils se présentent (par exemple) aux élections séparément les uns des autres, sans pour autant se présenter l'un contre l'autre... Je pense que tout a été dit maintenant ...
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FEDERATIONS SYNDICALES DE CHEMINOTS CGT-UNSA-CFDT-SUD Rail - APPEL AU RASSEMBLEMENT POUR LE 17 NOVEMBRE 2009 (09/1 /2009) Les Fédérations syndicales de cheminots CGT, UNSA, CFDT, SUD-Rail constatent le refus de la direction, à tous les niveaux de prendre en compte les justes revendications des cheminots de l'Exploitation par la voie du dialogue social. Elles appellent donc les agents concernés à contraindre, par la manifestation du 17 novembre 2009, les directions des activités voyageurs (SNCF Voyages et Proximités), à ouvrir de véritables négociations sur les 4 revendications nationales suivantes : 1.Reconnaissance de la pénibilité des métiers pour l'Escale et la vente Ces cheminots sont exposés au travail décalé, 7 jours sur 7, à l'extérieur pour l'escale, aux difficultés de la relation avec les voyageurs lors des situations perturbées, de l'affluence dans les trains ou dans les files d'attentes. Les agents commerciaux gare sont de plus en plus incorporés dans des équipes mixtes comprenant des agents de la filière Transport mouvement et des agents commerciaux trains. Ces deux filières ont eu la reconnaissance de la pénibilité pour l'exercice des fonctions de sécurité pour la première et pour la particularité du travail dans les trains pour la seconde. La non reconnaissance de la pénibilité pour les agents commerciaux des gares est donc vécue comme une injustice par ces agents qui sont, en plus de leurs conditions de travail difficiles, harcelés pour obtenir des objectifs quantitatifs ou qualitatifs dans leur travail par un management agressif et infantilisant. 2.Revalorisation de la prime de travail pour tous les agents de l'exploitation (hors filière Transport Mouvement). Nous demandons l'attribution du code prime 3, qui représenterait une progression annuelle de l'ordre de 560€ en moyenne pour un agent d'exécution. Avec la reconnaissance de la pénibilité, cette somme passerait à 740€ pour 20 ans de pénibilité reconnue et 860€ pour 25 ans. Pour mémoire, le montant moyen des sommes versées aux vendeurs était de 219€ pour la GIPEC et 134€ pour le commissionnement à l'acte en 2008. Contrairement aux primes versées pour l'atteinte des objectifs fixés par la direction, la prime de travail est pérenne, compte pour la retraite et compte pour le calcul de la prime de réserve. 3.Arrêt d'une politique de management agressif et culpabilisateur. En lien avec l'atteinte des objectifs en termes de chiffre d'affaire ou de quantité de travail à réaliser, la direction met en place un management pyramidal où chacun fixe des objectifs et contrôle leur réalisation. C'est ce type de fonctionnement qui déshumanise les relations de travail puisque la valeur du travail des salariés n'est pas reconnue par le professionnalisme, mais par l'atteinte d'objectifs fixés unilatéralement par la hiérarchie. Ce type de relation managériale produit du stress, de la souffrance au travail génératrice de troubles et de maladies et peut conduire jusqu'au suicide des salariés. Oui, ce qui se passe actuellement à France Télécom n'est pas un cas isolé ! 4. Maintien d'Établissements Exploitation transverses. Après la création des structures dédiées au Fret, la direction prend le prétexte de la création des Etablissements Infra Circulation (EIC) pour spécialiser les EEx. Elle souhaite transformer les établissements exploitation qui, historiquement travaillaient pour le transport des voyageurs et des marchandises, en établissement multi métiers, mono activité. Différents projets de création d'établissements TER regroupant les agents d'exploitation, les ADC et les ASCT spécialisés sur des roulements dédiés à cette seule activité, voient le jour dans plusieurs régions. A l'occasion, la SNCF fait coller le périmètre de ces nouveaux établissements dédiés au territoire géographique de la région administrative qui est l'autorité organisatrice pour le TER. Ainsi, la SNCF serait prête pour répondre aux éventuels appels d'offre en cas de modification de la LOTI. Cette dédicace d'agents à une seule activité nuit à l'efficacité du service public, entraîne de la monotonie dans le travail, l'enfermement professionnel. Ces réorganisations fragilisent un peu plus l'entreprise intégrée et le statut des cheminots. Pour gagner des mesures améliorant les conditions de travail des agents des services commerciaux des gares, la rémunération à l'Exploitation et le service public, les Fédérations Syndicales de Cheminots CGT, UNSA, SUD-Rail et CFDT appellent les cheminots du commercial voyageurs de l'Exploitation à s'inscrire massivement dans le rassemblement du mardi 17 novembre 2009, jour de la CPC Voyageurs, à 11h00, devant la Tour Traversière à Paris.
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Sur la parenthèse vis-à-vis de l'entrisme "récent". L'ancêtre trotskyste "historique", le PCI que tu cites, a effectivement acté dans les années 50 une stratégie officielle "d'entrisme" dans les partis communistes "staliniens". Ne voyant pas de possibilité de militer en dehors de ces partis de masses (vu la répression physique des staliniens au sein des syndicats et devant les entreprises), la direction du PCI a fait le choix de "l'entrisme" pour être plus "près de la classe ouvrière". Je pense que c'était une connerie, et d'autres groupes ont refusés de faire ce choix. Dont le groupe de Barta, qui s'est distingué par sa capacité - malgré sa très petite taille - a animer de grosses grèves dans les forteresses du PCF (contre son avis) comme à Renault Billancourt en 1947. En revanche, la LC, puis la LCR ont progressivement abandonnés cette stratégie d'entrisme. C'est plutôt la mouvance "lambertiste" de laquelle est à priori issu L. Jospin qui a maintenu sur la durée cette stratégie. J. Dray, Weber et cie font partie de ceux qui ont claqué la porte de l'extrême-gauche définitivement dans les années 80 pour rejoindre les (hauts!) rangs du PS, suite à une rupture politique publique. Personellement, je me reconnais bien plus dans ces mots d'ordre que dans le slogan du PCF "à chacun son boche". Ce qu'a essayé de faire (encore une fois, très modestement) le groupe de Barta, c'était d'organiser une "résistance" sur une base de classe. En soutenant matériellement la résistance en territoire allemand, en encourageant les désertions (voir les mutineries si possible) dans les casernes allemandes, en participant aux grèves ouvrières dans les territoires occupées, en appellant à se battre contre la bourgeoisie qui a bien su s'accomoder et collaborer avec le nazisme. Ce que disait en somme le groupe Barta, c'est que le monde du Travail ne devait pas se mettre à la remorque d'une fraction particulière de la bourgeoisie, qu'elle soit incarnée par Pétain ou Hitler. Résister ne devait pas vouloir dire se mettre à la remorque d'un général de Gaulle réfugié à Londres, qui ne prétendait pas représenter les intêrets du monde du Travail. Une politique dans laquelle je me reconnais bien plus que l'appel nationaliste à "tuer de l'allemand". En fait, elle était dans la ligne de ce que défendait les bolchéviques en 1917. Pour aller très vite : "fraternisation entre tous les soldats d'un côté comme de l'autre des tranchées, cette guerre n'est pas la nôtre, paix immédiate, nos ennemis sont dans nos propres pays, unissons nous par dela les frontières pour renverser ensemble nos dirigeants qui nous utilisent comme chair à canon." D'où la révolution de 1917 en Russie, suivie par la tentative (échouée) de faire de même en Allemagne en 1918. Bref, une tentative concrète "d'internationalisme prolétarien", quitte à se faire taxer de "défaitiste, traître aux patries etc." par la bourgeoisie. La différence avec le groupe Barta étant qu'il comptait ses militants en dizaines, alors que le parti bolchévique et ses alliés dans le monde en dizaines de millions ...
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Marc, que les choses soient clairs, les gens que tu cites ont bien retournés leur veste pour intégrer la gauche institutionnelle, dans l'objectif de "faire carrière". La vague a été particulièrement forte dans les années 80, période de forte reflux du mouvement ouvrier à l'échelle mondiale (Mitterand, Thatcher, Reagan etc.) ou la LCR discutait même à l'époque de sa dissolution, suite à des désaffectations massives dans ses rangs. Ce n'est pas la première fois que cela arrive et on a observé des parcours bien "pire" dans le passé. Par exemple dans les années 20-30, Jacques Doriot est passé d'un statut de "héros" du PCF (notamment pour son passage en prison suite à ses positions contre la guerre du rif) a une des figures de proue du collaborationisme, du fascisme en France. Ce genre de "retournement de vestes" s'inscrivent dans des évolutions politiques globales, des rapports de forces sociaux. C'est le choix de ces personnes qui renient ainsi un engagement. Il en existe d'autres qui ont fait le choix de rester fidèle à leur engagement (ex : Alain Krivine, Arlette Laguiller, Olivier Besancenot etc.) dans une période pour le moins difficile. Quant au nouvelle génération de militants, j'en fais partie (né en 1989, au moment de la fin de la guerre froide) et estime -très modestement- être de ceux qui portent le "renouveau", bien loin des anciennes configurations "union de la gauche", "programme commun" etc. Ce n'est pas pour rien que (encore une fois, très modestement mais pas de façon négligeable) que l'extrême-gauche rencontre un écho particulier auprès de la jeunesse. Non, on peut considérer que les élections sont une tribune supplémentaire pour faire connaitre sa politique, ses revendications. Les élections sont un moment ou ca discute un peu plus politique que d'habitude dans les milieux populaires, et c'est donc normal qu'on y soit présent pour se faire entendre. Elles peuvent servir de thermomètre. Comme toi sans doute, je suis élu/mandaté syndical. Ce n'est pas pour autant que j'accepte (et je ne suis pas le seul) le cadre que l'entreprise veut imposer et je pense qu'il est parfois tout à fait nécessaire de militer et agir en dehors des règles, des cadres qu'essaient de nous imposer les patrons. Idem pour la sphère des élections. De toute façon, je pense qu'on a fait le tour et qu'on se répète tous. Inutile sans doute de polémiquer plus. Certains débats ne se tranchent que par l'expérience de chacun et les bilans qu'ils en tirent. Certains beaucoup plus vite quand des évènements très importants dans la lutte des classes font irruption sur la scène politique et balaient d'un revers de main toutes les discussions qu'on peut avoir maintenant ....
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Sans préjuger de ce que peut penser JLChauvin, je suis d'accord avec l'idée qu'il faut rassembler autour d'un projet. Mais rassembler autour de qui et pour quoi faire? Rassembler autour du PS pour se soumettre à sa politique qu'on ne connait trop bien? Rassembler autour du PS pour permettre à des anciens ministres de la gauche plurielle de repasser à la soupe? Faire du neuf, c'est pas répéter encore une fois (avec les mêmes têtes en plus des années 80!) le programme commun, "l'union de la gauche", la "gauche plurielle". Le projet incarné aujourd'hui par le PCF, le PG et Gauche Unitaire (fraction qui a fait le choix de quitter le NPA) n'a rien de neuf. C'est la même musique maintes fois éprouvé. Cet "aperçu" est d'actualité depuis un bon bout de temps déja. Les inégalités, les bas salaires, les licenciements et le chômage sont au coeur des préoccupations ouvrières depuis les débuts du capitalisme industriel... Malheureusement, les années 80 et 90 ont été synonymes de reculs sociaux (contrairement à la vague précédente d'acquis) durs qui ont pesé sur le moral, la combativité et joue beaucoup dans le manque de perspectives politiques. A mes yeux, la "gauche" en est en grande partie responsable, de part sa politique menée au gouvernement. C'est pour cela que je n'ai aucune confiance en elle, encore moins pour recréer du "neuf" quand elle parle de reproduire la même chose, voir se rapprocher encore plus ouvertement de la droite. La politique de l'extrême-gauche de l'ex LCR a souvent été caractérisé par un suivisme vis-à-vis de la gauche institutionelle. Dans les années 80 et 90 en particulier, où il n'était pas question par exemple, sur le terrain des élections, de se présenter par peur de se "couper de la classe ouvrière" etc. La "gauche unitaire" (une des composantes du Front de gauche, fraction d'ex-membres du NPA) était majoritaire à la LCR par exemple, jusqu'à la fin des années 90. Un congrès (1997) en particulier renverse l'ancienne majorité adepte de cette politique (se fondre dans le magma de la gauche, espérer peser de l'intérieur des appareils, mettre de côté l'intervention politique propre) et lance la nouvelle politique. La décision de présenter un jeune travailleur à une élection présidentielle en 2002, de mettre en avant des objectifs de luttes pour les travailleurs (+300 € net d'augmentation, SMIC à 1500 € net, interdiction des licenciements, ouverture et publication de la comptabilité des industriels et banquiers etc.) , d'intervenir directement et politiquement dans les luttes du monde du Travail, puis de former un nouveau parti pour essayer de regrouper/influencer/organiser directement les travailleurs les plus déterminés en vue d'oeuvrer à la convergence des luttes, c'est, à mes yeux, un renouveau. D'autant plus que cela a signifié la dissolution d'une organisation trotskiste au profit d'un nouveau parti ouvert à d'autres sensibilités. Un parti pour rassembler ceux qui veulent un cadre d'organisation pour essayer de renverser le capitalisme. C'est pour cela que je suis attaché à ce que ce courant s'exprime et se fasse entendre. C'est pour cela que je ne veux pas qu'il soit bradé pour aider des anciens ministres à retourner au gouvernement! S'il y'a une "désunité" que je regrette, c'est celle entre LO et le NPA, tout en refusant d'en faire un plat parce qu'il y'a des choses bien plus importantes que ces élections. Comme par exemple essayer de coordooner les luttes en cours contre les licenciements dans l'industrie, faire démarrer un mouvement à La Poste, contribuer à la victoire des travailleurs sans-papiers, gagner des travailleurs à l'idée que la construction d'un mouvement d'ensemble est à l'ordre du jour, pour gagner sur nos revendications.
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Sauf que la privatisation/libéralisation des TER sera menée conjointement par la "gauche" comme la "droite", à l'image de ce qui s'est fait dans les télécoms, Air France, La Poste, création de RFF et j'en passe et des meilleurs. Quand la libéralisation du TER se précisera, il faudra essayer de mobiliser dans les rangs cheminots. Oui, le PS est le 1er parti de "gauche". Et alors? Si je ne place pas ses sympathisants, voir certains de ses militants sur le même plan que la "droite", je ne pense pas qu'il représente mes intérêts de classe, bien au contraire. Je ne prétend pas être plus "éduqué" politiquement et je ne donne de leçons à personne. Mais je n'ai pas à en recevoir non plus. J'insiste bien sur la liberté de chacun de faire leur choix. Si tu te sens représentés par le Front de gauche (par exemple), et bien, je le dis et je le répète, je pense que tu dois avoir la possibilité de voter pour eux, et même faire plus. C'est ton choix et c'est normal qu'il soit représenté. Que chacun fasse ses expériences et qu'il en tire ses propres bilans. Non, on peut l'étendre à tous ses satellites (PCF, PRG etc.), je pensais que ca allait de soit. Et bien non, on n'écrira pas de pareils aneries. Bien au contraire, on précise que les élections ne changent rien au sort des classes populaires, même si l'extrême-gauche fait un bon score, c'est pas ca qui va changer la vie. La seule chose qui peut changer le sort des travailleurs, c'est leur lutte. Tout au plus, des élus révolutionnaires peuvent s'en faire les relais et les soutiens contre leurs adversaires, mais pas s'y substituer. Il y'a une différence fondamentale dans laquelle opère les élus que peuvent avoir les uns et les autres. Les élus qui se disent révolutionnaires devraient avoir pour seule boussole la mobilisation de tous les moyens dont ils peuvent disposer pour soutenir toutes les luttes, s'en faire leurs portes-paroles, leurs soutiens concrets, quitte à se placer dans le cadre de "l'illégalité" des patrons. Cela a déja existé dans le passé en France, notamment pendant les débuts du Parti communiste. Il est arrivé au mouvement ouvrier de conquérir des majorités dans les institutions villes, de régions ouvrières. Il les considérait comme des bastions pour organiser les luttes, promouvoir les Bourses de travail, soutenir matériellement les luttes. Il ne craignait absolument pas de prendre le risque de voir "leurs" élus révoqués par les services de l´Etat. Alors que les femmes n'avaient pas le droit de vote, ils mettaient sur leurs listes électorales des femmes (dont certaines fures élus pour plusieurs mois avant d'être révoquées par la préfecture) pour montrer leur position, leur refus de se soumettre au diktat de l'Etat. Idem pour les ouvriers étrangers. Ils étaient en cela guidés par une résolution de l'Internationale communiste de 1920 qui mériterait quelque retouches pour "actualiser" les revendications, mais qui reste valable dans bien des aspects, notamment sur la question des licenciements, du logement, du rapport aux institutions etc. Voila la déclinaison "francaise" de cette résolution pour les élections de 1925 par exemple. Alors, tu n'est peut être pas convaincu, c'est ton choix. Mais c'est à cet héritage, à cette boussole politique à laquelle je tiens et qui à mes yeux, n'a rien perdu à son actualité. Je suis fort heureux qu'il y'en ait encore aujourd'hui pour la faire vivre alors que tant d'autres l'ont abandonnés pour se cantonner à la gestion pure et simple des intêrets des exploiteurs. C'est peu être pas à la mode, mais c'est mon choix que j'estime juste et qui doit être représenté et non pas étouffé sur décision de costards-cravates à Solferino ou Colonel Fabien. Alors oui, il y'a une sacré différence entre ce que fera ou a fait un élu mandaté sur ce type de base et celui d'un parti institutionnel. Mais tout en soulignant que ce travail est indissociable des luttes des travailleurs sans lesquelles il n'y aucune issue. En ce qui concerne le NPA, il appellera à "battre la droite dans les urnes" au deuxième tour. Il a même proposé au PS la ou il le pourrait (ce qui ne sera pas le cas dans l'immense majorité des régions) de fusionner avec ses listes au deuxième tour (de façon à éviter une triangulaire) à condition que les élus révolutionnaires conservent leur totale liberté de vote, de parole et d'action. Pour le PS c'était niet. Soumission à sa politique et son éxecutif, ou rien. Il en porte la seule responsabilité. Moi, c'est ta question qui me fait glousser. C'est ca la préoccupation du moment? Le sort des travailleurs dépend de la capacité de tel ou tel organisation de "donner des noms de gens ministrables"?! Encore une fois, ce sont deux optiques différentes. La tienne est représentée par certaines formations, la mienne par d'autres. Que chacun ait la possibilité de se prononcer pour l'un ou pour l'autre, sachant qu'il est la question de divergences politiques de fonds, et pas de "prétexte pour casser l'unité" comme le prétendent certains.
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Contre marque pour RER et Ayant doit
DavidKorner a répondu à Garcimore situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Je suis pas à Transilien mais il me semble pas que les ayants-droits ont droit à des contremarques automatiquement. En effet, la détention d'une contre-marque suppose la libre circulation sur le réseau, droit réservé exclusivement aux cheminots. En revanche, l'ayant droit peut remplir une case dans son fichet, qui le dispense du paiement de la réservation. Comme il n'y a pas de réservation sur le RER, il voyage dans ces conditions gratuitement. La, le guichet devra donner une contre-marque pour permettre le passage. Sinon, il me semble que les ayants-droit descendants ont droit à un tarif spécial (90 % ou 50 % à voir) sur les RER, mais pas la gratuité...