-
Compteur de contenus
1 565 -
Inscription
-
Dernière visite
Tout ce qui a été posté par DavidKorner
-
Le Matériel à Montrouge s'y met lui aussi!
DavidKorner a répondu à DavidKorner situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Les retards observés au départ de Paris - Austerlitz pour les Corail Lunéa sont liés à cette grève dans les ateliers du Matériel. L'encadrement (qui en a strictement rien à battre des consignes de sécurité!) est mobilisé et payé très cher pour briser le mouvement des copains du Matériel. La grève a été reconduite jusqu'à demain 10H. Des grévistes vont peut être apporter quelques explications en plus. -
Trains privatisés = risques redoublés !
DavidKorner a répondu à Thierry80 situé dans Actualité ferroviaire générale
Ce qui compte également dans cet accident, c'est le fait qu'il n'existe pas de système qui impose l'arrêt automatique suite à un franchissement d'un carré. Ça coute bien trop cher! -
Des aciéristes bloquent le FRET! Bravo!
un sujet a été posté par DavidKorner dans Actualité ferroviaire générale
-
Trains privatisés = risques redoublés !
DavidKorner a répondu à Thierry80 situé dans Actualité ferroviaire générale
Leur filiale à San Fransisco a déja fait la une des journaux américains, étant responsable d'une catastrophe ferroviaire récente débouchant sur un bilan tragique. -
Je sais pas pour vous, mais je me suis tapé une bonne barre en tombant sur le guide du patron séquestré dans le journal par excellence du patronat, le Figaro. http://www.lefigaro.fr/lentreprise/2009/04...faire-face-.php Par contre, il n'y a pas de guide de l'ouvrier licencié ou de conseils donné aux travailleurs pour faire face aux patrons dans le journal de M. Dassault!
-
Le Matériel à Montrouge s'y met lui aussi!
DavidKorner a répondu à DavidKorner situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Le mouvement s'étend sur le technicentre de Paris Rive Gauche. Je vais voir ce que je peux faire pour récolter un peu de solidarité financière autour de moi. Bon courage avec la suite! Il était temps qu'un secteur se mette en grève reconductible sur des revendications claires! -
Énorme! nonmais
-
Le Matériel à Montrouge s'y met lui aussi!
un sujet a été posté par DavidKorner dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Communiqué de presse approuvé par l'Assemblée générale des grévistes du Matériel de Montrouge, dans les Hauts de Seine. Bravo! -
Le patron de la DB démissionne...
DavidKorner a répondu à SATANAS situé dans Actualité ferroviaire générale
Ce qui est marrant, c'est qu'en France, il est souvent agité le spectre de la concurrence de la Deustche Bahn dont l'image est largement plus ternie ici que la SNCF, bien que les cheminots allemands en soient en rien responsables. En Allemagne, c'est l'inverse, on porte aux nues la SNCF en contre-exemple de la Deustche Bahn. M'enfin, c'était juste une parenthèse pour souligner un peu l'absurdité de tout ce cirque. À l'image des salariés de la Deustche Bahn, je ne vais certainement pas pleurer la démission de ce sale type qui espionne les cheminots. -
Formation ASC en gare
DavidKorner a répondu à Psyren76 situé dans Recrutement SNCF et formations internes aux métiers
Transilien ou GL? Moi je suis GL. UV 1 + UV 2 de manière générale qui se succèdent. Ca te fait 1 mois de formation continue entièrement à l'école. Présentation de l'entreprise. Tu apprends la gamme NOTES et HORS-NOTES, l'ensemble des services associés et l'après-vente liés à chacun des produits. Examen avec carte géographique ferroviaire puis mise en situation devant un client incarné par l'examinateur/trice. Ensuite, séance d'environ 3 questions sur ce que tu as vu en cours, notamment sur les procédures plus techniques d'acceptation des espèces, chèques, comment rembourser, ou encore ce que veulent dire des termes comme CALIGO etc. UV 3 vient après quelques mois sur le terrain, en poste à ton compte. Examen prend la forme d'une mise en situation avec un client incarné par l'examinateur/trice mais cette fois ci, avec toi derrière un TPV qui produit les billets, réservations de voitures, d'hôtel etc. UV 3 dure 2 semaines. Si tu écoutes bien et révises régulièrement, tu t'en sortiras. -
Bien sur que Guillaume Pépy est l'adversaire irréductible des cheminots. C'est le PDG qui veut flinguer le RH077, en commencant par les copains qui travaillent au FRET. C'est le PDG dont la garde rapprochée intervient à la télévision pour expliquer qu'on "travaille 1 jour sur 2" ou dans les gares pour expliquer qu'on est "trop souvent malade", sans oublier les déclarations dans la presse de PACA pour expliquer qu'on est des "fainéants saboteurs du service public". C'est également le PDG qui tente de mettre en place la destruction de nos facilités de circulation, en tandem avec le gouvernement et l'URSSAF. Si Nicolas Sarkozy, ennemi avoué et déclaré depuis belle lurette des cheminots à nommé ce monsieur à la tête de la SNCF, ce n'est pas pour rien. Bien sur, ces deux monsieurs peuvent jouer les matadores dans les médias, ils ne peuvent rien contre des cheminots mobilisés et determinés à ne pas se laisser faire, comme par exemple sur la question du RH077 où sur ce qu'il s'est passé à Saint-Lazare ou à Nice.
-
Tout à fait d'accord! Il ne faut pas s'en remettre aux directions syndicales qui ne veulent pas organiser la bagarre qu'appellent de leurs voeux (et mois aussi) les copains de Radio-France. Il appartient maintenant des militants les plus déterminés dans le rang à essayer de réunir le plus largement que possible des salariés qui pensent que le 1er mai, c'est un peu faible comme perspective. Pour qu'ils prennent en main eux-même la bagarre, élaborent des revendications propres, arrêtent des dates, proposent des initiatives, tissent des liens avec d'autres secteurs.
-
Dans les Antilles, un béké du nom d'Alain Huges Despointes, a contribué a faire tourner la vinaigrette en parlant du côté "positif" de l'esclavagisme. Il disait qu'il y avait des "abus", mais on oublie de parler des "colons très humains avec leurs esclaves" qui ont permis aux esclaves "d'acquérir des choses", de "s'affranchir" "d'avoir un métier" etc. http://www.dailymotion.com/relevance/searc...a-martiniq_news A partir de la 4 : 27 minutes, il en parle. Son discours n'est en cela, pas très différent de celui que peut tenir le patronat d'aujourd'hui qui veut faire le distinguo entre "sympas" et "pas cool" pour masquer le débat politique, celui qui le remet en cause en tant que classe sociale. On en arrive à des discours qui peuvent paraître absurde aujourd´hui (mais qui n'ont pas toujours été perçu comme tel) au vu des avancées sociales obtenues, où on va se dire que "tel esclavagiste, il était quand même vachement sympa comparé aux autres, il donnait moins de coups de fouets et des meilleures rations!". Il en est de même ici dans la société capitaliste du salariat. Tout les patrons - même ceux du CAC 40, même Laurence Parisot - vont parler des "abus", des "patrons voyous" pour les mettre en contraste par rapport aux "mauvais cadres dirigeants qui s'en mettent plein les poches" pour ramener tout ça à un problème d'individus. Edouard Michelin, ça a été un grand patron de la communication. Libre à chacun de s'en souvenir comme il le souhaite, je tiens néamoins dans ces cas à rappeler qu'il s'est avant tout fait connaitre le 8 septembre 1999 en annonçant 7 500 suppressions de postes et un bénéfice en hausse de 20 %, donnant par la naissance médiatique au terme "licenciement boursier". Tout comme Alain Huges Despointes, descendant des premiers colons esclavagistes français, Edouard Michelin était de la même façon un descendant direct du premier Edouard Michelin, né en 1859. Quant aux petits patrons, encore une fois, je dis bien qu'il s'agit la de couches intérmédiaires, aux intérêts plus contradictoires que le grand patronat, et donc au comportement plus contradictoire. Une couche différente du grand patronat, en ce sens où elle peut être "salarié-patron", être soumis à des pressions incroyables de la part des grands patrons, (souvent donneur d'ordre unique) côtoie au jour le jour les milieux populaires, n'a pas des revenus beaucoup plus élevé que le salarié lambda. Mais une couche également proche par bien des aspects de la grande bourgeoisie, puisque propriétaire et chef de ses (certes petits) moyens de production, ne voit pas d'un bon oeil le syndicalisme, la grève, réclame des avantages fiscaux en faveur du patronat au détriment des salariés. Ces contradictions se sont également manifestés en Guadeloupe au point même qu'une scission au sein du patronat est apparu, et où les petits patrons ont soutenus assez rapidement un accord avec le LKP, en cela dénoncé avec virulence par le MEDEF. Cela dit, l'exploitation la plus féroce est souvent enraciné dans ces petites entreprises, notamment dans la restauration où j'ai eu maintes fois, en tant que syndicaliste, à porter des affaires où on réclame le paiement des heures supplémentaires pour des salariés qui travaillent souvent sur la base de 48H/semaine minimum. Mais qui ont "peur" de "vexer" le patron qui est également un "ami" ou rien que "compter les heures serait mal vu". D'ailleurs Gomen, moi aussi j'ai travaillé à Quick, tu y étais il y a combien d'années? Alors oui, rien n'est noir ou blanc. Mais tout s'inscrit dans une société fondé sur un ordre social, économique et politique qu'est le capitalisme. Dis moi en quoi tu es différent de ces innombrables CDD à la SNCF qui se font licencier quand leurs "chiffres ne sont pas bons"? En quoi tu es si différent de moi? Moi aussi, je suis soumis à des objectifs quantitatifs très précis qui s'inscrivent dans un plan économique d'entreprise plus large et duquel dépend une bonne partie de mon déjà faible salaire. C'est quand même marquant, du point de vue d'un travailleur, ce qui te choque, c'est les "émeutes" dont parlent les médias. Ce qui te choque, c'est les manifestations et les grèves de la classe ouvrière antillaise. Ce qui te choque, c'est pas le fait, en tant que "contribuable", de payer les plans de soutiens aux industriels et aux banquiers concoctés par Sarkozy "qui a beaucoup de talents". Ce qui est profondément choquant, c'est la baisse des prix et les augmentations de salaires obtenus par la lutte! Incroyable quand même, comme raisonnement. Le problème est à mon avis, mal posé. En outre-mer, il y a des endroits ou la population vit majoritairement sous le seuil de pauvreté. Ce n'est pas un obstacle insurmontable. Dans les Antilles, le LKP a mis avec une discipline quasi-militaire un système d'approvisionnement, d'entraide et de solidarité pour permettre à la population de tenir jusqu'au bout. C'est une question de stratégie et de politique à mettre en place dans un mouvement. Quant aux suites à donner au 19 mars, les directions syndicales vont très probablement proposer un "1er mai de lutte" comme suite. C'est très en deçà de ce que la situation exige. Il appartient maintenant, aux militants les plus déterminés dans les entreprises et syndicats, à se réunir entre eux pour proposer des initiatives sur le terrain. C'est de ça qu'est parti le LKP. De militants de différentes associations, syndicats, partis politiques qui travaillent ensemble pour élaborer des revendications, impulser des luttes. Au jour d'aujourd'hui, les suites ne peuvent que provenir de la base. Il faut essayer, partout où c'est possible, de faire jaillir des étincelles ... Il n'en tient qu'à nous! Et il y'a plusieurs exemples de luttes reconductibles (souvent victorieuses) en ce moment en métropole, à La Poste, dans l'industrie automobile, à la SNCF sur lesquels il faut s'appuyer pour entraîner autour de nous!
-
Moi aussi, mais ça reste à confirmer, je vais dépouiller sur Austerlitz, en tant qu'agent le plus jeune de l'établissement. Il y avait d'autres "jeunes" mais ils n'étaient pas volontaires ... Il m'a été expliqué que dans les faits, je vais être en service du matin jusqu'à tard le soir, en "prolongation" avec rémunération en conséquence. Je vais voir si c'est possible de récupérer les heures plus tard. Je devrais m'attendre à bosser au moins jusqu'à 20H00 du soir, voir plutôt 21H30 - 22H00.
-
Je ne raisonne pas en termes de gentils ou méchants. Je ne me pose vraiment pas de savoir si le DET, le DUO, le PDG de la SNCF est "gentil" avec sa famille, aime bien les plantes, va au théâtre, est donneur de sang ou pas, a des états d'âmes quand ils "licencient" des collaborateurs ou fait stagner les salaires. Je n'aborde pas les choses d'un point de vue sentimental, humain. Je me pose la question de savoir où se place chacun des acteurs qu'on considère dans le processus de production, dans la machine économique, car c'est cela qui en dernière analyse, détermine les intérêts du groupe social en question et sa conduite générale dans la société. Pour les petits patrons, c'est des couches intermédiaires. Intermédiaires parce qu'elles sont à la fois patron (et défendent donc leur propriété privée, leur pouvoir sur leur petit truc, des avantages fiscaux pour les patrons, augmentation du temps de travail pour les salariés, baisse des salaires etc.) mais elles ont aussi un pied dans l'autre camp (car soumis à extrême pression des donneurs d'ordres, de la concurrence de grands trusts, revenus assez modestes en comparaison avec les grands patrons), celui du monde du Travail. C'est pour cela que leur conduite peut être tout à fait contradictoire, et on observe régulièrement des petits patrons, commerçants et autres qui baissent les rideaux en solidarité avec des ouvriers licenciés. Ou être plus "proches" de leurs salariés, tout en organisant l'exploitation la plus féroce dans le monde du Travail. Comme par exemple dans la restauration. On peut également les voir être "solidaires" d'un mouvement social, tout en souhaitant qu'il ne soit pas trop long, parce que ça va être "mauvais pour les affaires". Quant à des travailleurs "fainéants", de qui parles tu exactement? Ceux qui réclament une réduction du temps de travail et des augmentations de salaires? Les chômeurs? Les retraités? Ceux qui font le strict minimum au travail parce qu'ils pensent pas que leur patron mérite mieux? Je fais très attention à ce terme "fainéant", car dans d'autres secteurs, comme par exemple l'industrie automobile, le taux d'absentéisme peut être très très élevé pour certains secteurs, à certaines périodes de l'année. Non pas temps parce que les gars sont "fainéants" par nature, mais en ont marre de se péter les vertèbres à la chaîne pour un salaire de misère qui sera de toute façon bientôt amputé par soit le chômage partiel ou total. Je raisonne du point de vue des classes, parce que je pense que oui, il y a en effet des classes sociales qui s'affrontent dans cette société et dont les intêrets ne sont pas les mêmes. C'est un constat que je suis amené à faire. Après, libre à chacun de s'auto-convaincre pour nier leurs existences (moi je trouve que ça, c'est utopique, plutôt que de dire le contraire), de dire comme Laurence Parisot que la "lutte des classes", c'est dépassé, alors qu'elle mène la bataille de façon très déterminée pour son camp social. C'est pas Domota qui disait ça, c'est le délégué syndical CGT de l'usine PSA Aulnay-sous-Bois, et je pense évidemment qu'il avait raison.
-
jour de grève ---> on dévoile les prix des Résas des cheminots !
un sujet a répondu à DavidKorner dans Actualité ferroviaire générale
Payer une réservation à 15 €, c'est finalement avoir une carte de réduction type MI75 qu'ont les militaires. Un militaire paye aujourd'hui : PARIS GARE DU NORD - LILLE EUROPE en TGV 2nde CLASSE PÉRIODE DE POINTE : 14 € Un cheminot devrait donc payer en période de pointe PLUS qu'un militaire! Inacceptable! Motif de grève reconductible. Bizarrement, les parlementaires qui bénéficient de la gratuité permanente illimitée, sans jamais avoir à payer de réservation, en 1ère classe, sur tous les trains, ne sont pas inquiétés. -
Sur Austerlitz le matin, le DET intervient face à quelques dizaines de cheminots rassemblés pour expliquer qu'il faut licencier les jeunes agents commerciaux en CDD parce que la "SNCF est une entreprise comme les autres que la crise frappe de plein fouet, notamment depuis mars avec une baisse des recettes très marquée". Mais à la SNCF, point de "licenciements économiques", ça n'existe pas chez nous, c'est bien connu. Sinon, l'ensemble des chiffres de participation sont en hausse et à la SNCF, la participation à la grève aura été plus forte que le 29 janvier. C'est un bon point d'appui pour aller plus loin, à commencer par dans nos services à la SNCF où il faudra impérativement que les plus mobilisés prennent des initiatives dans les semaines qui viennent. Alain, par curiosité, que penses tu de ce qu'il s'est passé en Guadeloupe? Que penses tu du fait que les travailleurs antillais ont obtenus +200 € d'augmentation, des embauches dans les services publics, des baisses généralisée des prix dans la grande distribution, les services publics etc? Moi je constate que ceux qui arrivent à empêcher les licenciements, gagner des augmentations de salaires conséquentes et palpables sur la fiche de paye, c'est ceux qui les arrachent aux patrons et au gouvernement par la grève reconductible. C'est bien sur vrai dans les Antilles, mais également ici en métropole. A commencer par à la SNCF ou les mécaniciens ont arrachés des embauches en nombre conséquent à Paris Saint Lazare et à Nice après respectivement 1 et 2 mois de grève reconductible. Sans oublier bien sur les nombreux exemples dans le privé. Je pense aux ouvriers de la SBFM de Bretagne qui ont obtenu l'annulation d'un plan social portant licenciements de plusieurs centaines d'entre eux. C'est également vrai en IDF, comme me l'a rappelé aujourd'hui un ouvrier de Magnetto (boite sous-traitante de PSA installé au coeur même de l'usine PSA-Citroën à Aulnay-sous-Bois) qui défilait avec ses copains métallos. Après 9 jours de grève, ces travailleurs ont arrachés aux patrons de l'automobile +250 € d'augmentation il y'a quelques semaines! Et ces travailleurs, du privé, étaient très content de défiler aujourd'hui aux côtés des cheminots en grève. Alors, pourquoi ne pas s'inspirer de tous ces exemples de travailleurs qui gagnent face aux patrons? Tu soutiens les licenciements, la mise au chômage, les bas salaires alors qu'industriels, banquiers et actionnaires comptent leurs profits et plans de soutiens par centaines de milliards grâce au "talent de Sarkozy"? Si c'est le cas en effet, je ne pense pas que la discussion sert à grand chose.
-
Bien sur, le discours défaitiste de l'ex CGT devenu UNSA a trouvé un écho favorable auprès des salariés du site Sud. Tout comme la signature de la CFTC (majoritaire) à Continental pour le retour au 40H a trouvé un écho favorable, sans doute majoritaire, au sein de l'usine. Mais les copains de l'USTM-CGT, en premier lieu les militants du site Nord d'Amiens, ont insisté pour qu'ils ne puissent en aucun cas être associés à ce type de politique accompagnant les attaques du patronat, encore moins quand ils défendaient une politique radicalement opposés dans l'autre usine, du même groupe, juste en face de la rue. Il fallait trancher, d'où la dissolution de la section syndicale. Évidemment, il n'y a pas de quoi être fier. C'est plutôt une triste nouvelle que la dissolution d'une section de cette façon, surtout quand on voit les motifs. Il s'agit bien d'un recul. En revanche, les ouvriers de la SBFM Bretagne, ont réussi à obtenir l'annulation (les patrons vont sans doute ré-attaquer) d'un plan social annoncé le 3 février portant suppression de 237 postes, suite à une grève illimitée avec occupation, séquestration du DRH, manifestation dans toute la ville. La CGT y est ultra-majoritaire et il était évident qu'on ne pouvait pas avoir, sur cette question, des divergences telles que certains syndicats CGT accompagnent les licenciements et plans sociaux comme l'ont fait les DS (ex-CGT) UNSA d'Amiens, tandis que d'autres les combattent avec détermination et succès.
-
Et toi, passes le bonjour à Parisot qui contrairement à beaucoup de travailleurs, est multimillionaire, PDG, actionnaire et n'a jamais été salariée de sa vie. Et qui mène au nom de tous ses amis patrons qu'elle représente, la bataille pour licencier un maximum de travailleurs, faire stagner ou chuter nos salaires. Moi je me lèverai demain très tôt pour tourner sur les chantiers d'Austerlitz et convaincre les derniers à venir grossir les rangs grévistes et je ne compte pas m'en excuser, bien au contraire. Et je serais d'autant plus content que la participation des copains du privé s'annonce plus importante encore que le 29 janvier, qu'une très large majorité des usagers avec qui je discute soutienne le mouvement dans son ensemble, chose que confirment d'ailleurs les sondages (qui valent ce qu'ils valent) à une très large majorité. Libre à toi de ne pas participer et soutenir les patrons et le gouvernement. Je suis bien plus inspiré par la détermination des grévistes antillais que par les bêtises que tu avances. Eux se sont mis en grève reconductible illimitée jusqu'à satisfaction des revendications, dont l'augmentation des salaires de 200 €. Plus que pleurnicher comme tu le fais, ils ont compris de quelle façon la barque doit être menée pour imposer aux tôliers et aux politiques une augmentation de tous les salaires de 200 €. Prends en de la graine si c'est 200 € qui te manque sur ta paye.
-
Dans l'usine que tu cites Malouin, la section syndicale CGT a été dissoute sur ordre de la Fédération de la métallurgie en raison de la trahison de ses dirigeants locaux qui ont signés un accord semblable en bien des points à ce que Continental à imposé aux ouvriers, sous prétexte de "pérenniser le site". Ce qui n'a bien évidemment, pas empêché la fermeture du site. Ils ont été, en conséquence, viré du syndicat pour avoir trahi les travailleurs qu'ils prétendaient représenter. Ils n'existent donc plus de section CGT à Goodyear-Dunlop Sud, faut - il dire. Ces gars la de la CGT ont fondés ensuite l'UNSA à Dunlop Sud. Les plus combatifs se sont ralliés à Sud. Il a été confirmé que l'accord signé par ces types ne vont pas empêcher (comme à Continental) près de 402 licenciements. Un plan social est en cours. La CGT existe en revanche sur l'usine juste en face, à Goodyear-Dunlop Nord ou elle est avec Sud, majoritaire.
-
Article sur la SNCF dans le magazine Capital mars 2009
DavidKorner a répondu à Alain01 situé dans Actualité ferroviaire générale
C'est bien connu voyons. Les cheminots ne travaillent pas entre vendredi 19H et lundi 6H du matin. Ils sont tous en repos, grâce au RH077. Les conducteurs quant à eux, travaillent 25H par semaine, payés 35H. Ils touchent une prime de charbon. C'est bien connu, c'est "quelque que je connais qui travaille à la SNCF qui me l'a dis". Un tract patronal dégoulinant de haine du cheminot, d'autant plus que ces journaleux n'ont pas digéré leur défaite que ce soit à Saint-Lazare ou à Nice. -
Agent commercial
DavidKorner a répondu à narnane situé dans Recrutement SNCF et formations internes aux métiers
Cela dépend de ton contrat. Si tu as un CDD de plus de 3 mois à au moins 32H/semaine, tu bénéficieras de la libre circulation en 2nde classe sur l'ensemble des lignes SNCF pour la durée de ton contrat. Cela veut dire que tu ne payes pas le prix du billet, tu ne payes que le prix de la réservation de ta place assise ou couchée. Ce prix varie de 1.50 € à 17.50 €. Pour les trains où tu ne réserves pas, ta carte te donne accès librement, comme par exemple sur le Transilien en IDF. Les facilités de circulation sont un acquis social que les cheminots ont réussi à imposer dans la durée en tant que corps social combatif. Elles sont aujourd'hui de nouveau menacées par le gouvernement et la direction de la SNCF qui veulent en finir avec elles. Il va falloir les défendre par la grève si nécessaire. Dans l'immense majorité des cas pour les CDD, le lieu de la formation est le même que ta future gare d'attache. Ce n'est pas systématique. Attention, tu seras probablement agent de réserve donc tu risques de bouger au jour le jour de gare en boutiques, en fonction des besoins du service. Tu es sur Paris Rive Gauche, c'est à dire Montparnasse-Austerlitz? -
Ca voudrait dire quoi concrètement sur le terrain qu'Eurostar deviennent une entreprise indépendante? Le personnel d'Eurostar, il sera embauché au statut SNCF ou pas? Le tarif FIP, il devient quoi? Qui décide des orientations d'Eurostar? La SNCF en tant que propriétaire et exploitant majoritaire devient quoi dans cette histoire? Qu'est ce qui change par rapport à aujourd'hui?