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Bearcat

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Messages publiés par Bearcat

    Thello

    En direct de Dijon. :ph34r:

    :Smiley_40:

    Y sont généreux à Dijon !!!

    Je revenais de Neufchateau En Voyageurs à bord du Dieu TGV, vers 11h00, et THELLO était toujours à quai ... il a du partir entre 11h10 et 11h15 ...

    Me suis dit en mon fort intérieur qu'ils étaient salement à la bourre :Smiley_41: !!!

    Thello ça marche: okok

    Me disais aussi que la rame se trouvait bien vide :rolleyes: ...

  1. oui il en manque, pour tenter de completer la liste et d'être le plus exhaustif :

    Saipol : Nogent sur Seine Salaise (+ tout un tas de dessertes que je ne saurais citer, au même titre d'ailleurs que les dessertes CEREVIA et TRENITALIA)

    TRENITALIA tiens tant qu'on en parle, qui s'articule comme suit :

    Desserte des divers Silos puis Train Perrigny/Ambérieu/Modane, tiré par EPF sur les dessertes et la partie Perrigny Ambérieu, Tiré par TRENITALIA entre Ambérieu et Modane (+Partie Italienne of course).

    Holcim : entre Obourg (Be) et Petit-Couronne, depuis fin Mars la partie Belge est tirées sous le certificat de sécurité Europorte (auparavant tiré par EPF mais sous certif de captrain BE)

    Lessifer entre Lessines (Be) et La Baraque ou Lessines/Montières

    Malteurop entre Anvers et Vitry le François, tiré par EPF entre Mouscron et Vitry (Anvers Mouscron tiré par captrain BE)

    DB Schenker entre Forbach et Arles

    Début Juillet y aura aussi du CEREVIA entre Les laumes Alésia et Strasbourg

    Il en manque surement encore une paire, si ça me revient je complèterai

    Ah ben zut, oui, moi même, j'en avais oublié :Smiley_32: !!!

    Et aussi, les essais de réception pour des rames pour une certaine entreprise légèrement nationale de construction de matériels ferroviaires :Smiley_20: ...

  2. Quelques exemples :

    CEREVIA entre LLA et FOG

    LAFARGE entre Dunkerque et le Havre + entre fos coussoul et SJY + entre BSS et BTT

    Total entre Forbach et SKR (partie Allemande tirée par captrain DE)

    RLE Dunkerque Valenton

    Eurorail Lérouville LBP / Lérouville LN + dessertes Ambérieu, Vénissieux, miribel, SKR

    FDL entre Trèbes et Aiffres

    Vicat entre Xeuilley et Vaires

    CAT entre Batilly et les Mureaux + Rognac

    Il en manque :Smiley_58: (trafic SAIPOL :Smiley_62: ) ...

  3. Bonjour,

    Il y a une rumeur qui court içi qui dit que vous reprenez le trafic GEFCO Vesoul-Bantzenheim. Est-ce vrai ou est-ce juste une rumeur ?

    SalutClass66220,

    Une rumeur lancée par je ne sais qui, et qui est totalement fausse.

    Pas entendu au CEde mai :dry: ...

    Et pis, de toute façon, l'entreprise n'a pas assez de conducteurs :laugh: !!!

  4. Salut,

    On dirait que ça bouge un peu à Chatillon-sur-Seine. J'y étais le week end dernier et j'ai vu ce beau diesel Europorte flambant neuf qui tronait au milieu des voies.

    Il y avait également tout un tas de vieilles voies entreposées.

    Savez vous quels sont les travaux et investissements actuellement en cours dans cette gare et sur les lignes qu'elle dessert ? Les antiques diesel CFTA bleu et rouge ont été radiés ?

    Qui connait les horaires de circulations pour pouvoir spotter ?

    Merci !

    Bah, il n'y a plus grand chose par là :sad: !!!

    Comme c'est une VUTR, concernant Europorte, c'est à la demande (SDM) pour acheminer nos EM à l'atelier ^^ ...

  5. Attends attends.....

    Il dit quoi le règlement sur l'essai de frein??? un truc du style "Celui-ci doit être correctement réalisé, même s'il doit en résulter un retard?"

    Bon, ben.... L'AFR prend son temps pour regarder le serrage / desserrage de l'essieu central. Comme çà se pratiquait à la SNCF.

    Bah, chez nous, nos agents SOL ont ressorti un baton de cale emmanché pour taper dessus, comme au bon vieux temps des essais de frein des EAD par les SUD à la sortie du dépot :tongue: ...

    Salut

    En tout cas, quand c'est sorti des ABRF, les essieux sont entièrement neufs (on entends aucun bruit quand ça roule) comme sur les wagons Touax et BLG qui eux sont neufs. L'année dernière, ils en ont traités un peu plus de 200 mais de combien est le parc ?

    A l'usine La Janais, il y a plus de wagons rénovés que de wagons pourris engagés sur les rames.

    Oui, effetivement, il y a aussi des TOUAX (pas encore pris en photos cela ^^) !!!

  6. n'y-t-il pas plutôt un renouvellement urgent des wagons Gefco actuels, donc un gros investissement à faire effectuer par un pigeon?

    [...]

    Cette phrase m'a interpellé, donc, lors de mes séjours sur Gevrey, j'ai mené mon enquête (photographique :Smiley_04: ), et voilà ce que cela donne:

    Présentation du sujet

    Voici les plaques constructeurs inventoriées (visiblement, cela représente la flotte actuelle ^^ ...)

    la plus ancienne trouvée ce jour là, 1968

    année standart, 1970

    Dans les plus récents ...

    ((E.T., maison :wub: ,année 2007 ?)

    (année 1996, en reffrappe d'un 3, apparament ...)

  7. Pour en revenir à Gefco, les ABRF à Chateaubriant ont eu 200 Gefcos à rénover l'année dernière et ça continue cette année mais avec Colas Rail en tête.

    [...]

    Colas en a amené une vingtaine et est reparti avec une vingtaine tout rénovés.

    [...]

    Pour rebondir sur les propos ci-dessus, ce jeudi 10 [mai 2012], j'ai effectué un GEFCO GEV-MAS.

    L'occcasion étant trop belle, j'ai inspecté divers wagons:

    certains ont leurs peinture rutilantes, et ont un bon état apparant.

    d'autres (une très petite minorité, néanmoins) commencent à être attaqués par la rouille (bas de caisse/travées montantes).

    Mais tous avaient leur plaque constructeur: SNAF 1970, Vénissieux ...

  8. salut

    la question est: si ce legionnaire n'avait pas été dans le tgv , que ce serait il passé ??

    on ne peut mettre un legionnaire dans chaque train........et c'est bien dommage.

    Bon, sans vouloir être défaitiste, avec FH, il va vous en falloir pleins pleins pleins ...

    Moi, je dis cela, je dis rien, hein :Smiley_04: !!!

  9. Qui s'en souvient (également :ph34r: ...) ???

    http://www.liberatio...a-la-rue_815779

    Dessin de Luz (Dessin Luz)

    Que reste-t-il du sarkozysme?

    «Libération» regarde dans le rétro et décrypte les principales réformes lancées par Nicolas Sarkozy en tant que président.

    Politiques Aujourd'hui à 12h21

    Logement : Sarkozy à la rue

    Que reste-t-il du sarkozysme (8) ? «Libération» regarde dans le rétro et décrypte les principales réformes lancées par Nicolas Sarkozy depuis 2007. Aujourd'hui, le logement.

    Par TONINO SERAFINI, MARIE PIQUEMAL

    Le logement avait été un thème fort de la campagne présidentielle de 2007. Nicolas Sarkozy avait pris plusieurs engagements, notamment de faire de la France un pays de propriétaires. Cinq ans après, la crise économique aidant, la situation s’est dégradée. Se loger est devenu un sujet d’angoisse pour les familles. C’est le premier poste de dépenses, loin devant l’alimentation, l’habillement ou les transports. On compte 3,6 millions de très mal logés, selon la fondation Abbé-Pierre.

    La France des propriétaires reste à la porte

    A l’origine, un slogan de campagne

    Printemps 2007, le candidat Sarkozy le martèle à longueur d’ondes : il veut «faire de la France un pays de propriétaires». Il se fixe comme objectif d'atteindre 70% de propriétaires, contre 58% aujourd’hui. Aussitôt le pied posé à l’Elysée, il fait voter une disposition permettant de déduire de son revenu imposable les intérêts d’emprunts immobiliers. La mesure est adoptée dans le cadre du paquet fiscal, appelé aussi loi Tepa (pour travail, emploi, pouvoir d’achat).

    La mise en œuvre, chaotique

    Trois ans plus tard, marche arrière toute. Au milieu de l’été 2010, la ministre de l’Economie, Christine Lagarde, annonce la suppression de ce crédit d’impôt sur les emprunts immobiliers. C’est un échec sur toute la ligne. Le dispositif coûte très cher (1,050 milliard d’euros en 2009, entre 3 et 4,5 milliards annuels en rythme de croisière) et surtout, il est d’aucune efficacité pour aider les ménages modestes à acheter un logement : les banques ne prennent pas en compte dans le calcul des prêts immobiliers le montant de ce cadeau fiscal (7 500 euros maximum, plus 500 euros par enfant à charge, répartis sur les cinq ans qui suivent l’acquisition).

    Pour tenter de sauver la face, le gouvernement annonce qu’il va se servir de l’argent ainsi économisé pour renforcer le prêt à taux zéro (PTZ), plus efficace pour aider les ménages à boucler leur budget lors de l’acquisition d’un logement. Le «PTZ-Plus» est alors créé. Il est accordé sans conditions de ressources aux seuls primo-accédants (ceux qui achètent un logement pour la première fois). C’est l’Etat qui paye les intérêts. [Explications ici]

    Les conséquences, les inégalités se creusent

    Cinq ans après, nous sommes bien loin cette France rêvée par Sarkozy. L’objectif chiffré (passer de 58% à 70% de propriétaires) n’a pas du tout été atteint. Au cours du quinquennat, le nombre d'accédants n'a augmenté au rythme de 0,2 point par an. Sarkozy n'a fait ni mieux ni pire que ses prédécesseurs. De 2007 à 2012, le nombre de propriétaires est passé de 57 à 58%.

    Mais selon le rapport 2011 de la fondation Abbé-Pierre, la part des ménages modestes parmi les accédants régresse depuis vingt-cinq ans. On ne compte plus que 37% de propriétaires parmi les 20% de familles les plus pauvres (contre 47% en 1988). A l’inverse, on observe qu’il y a 76% de propriétaires parmi les 20% de ménages les plus riches (contre 65% en 1988).

    A lire aussi : La France des propriétaires, un mirage qui piège les plus pauvres

    «Zéro SDF en deux ans»,133 000 dans les faits

    A l’origine, une promesse de campagne (encore)

    Décembre 2006, en pleine campagne électorale : les Don Quichotteinstallent un très médiatique campement de tentes le long du canal Saint-Martin, à Paris, pour braquer l’attention sur les sans-abri. Nicolas Sarkozy prend alors l’engagement que «d’ici deux ans, plus personne ne [sera] obligé de dormir sur le trottoir et d’y mourir de froid».

    La mise en œuvre, en fonction de la météo

    C’est une chose que l’on peut reconnaître à Nicolas Sarkozy : au cours du quinquennat, le nombre de places dans les centres d’hébergement d’urgence a considérablement augmenté. On est passé de 90 000 places en 2007 à 118 000 en 2011. En période de grand froid, 19 000 places supplémentaires peuvent être ouvertes, notamment dans des gymnases. Mais cela ne suffit pas. Tous les sans-abri qui appellent le 115, le numéro d'appel d'urgence des SDF, n'obtiennent pas forcément un hébergement. Pire, dès que les températures remontent un peu, les centres ouverts en sus ferment, sans vraiment se préoccuper du devenir des personnes accueillies jusque-là. Généralement, elles retrouvent la rue.

    La France piétine depuis trop longtemps dans une gestion des sans-abri au thermomètre, dictée par l’émotion. Ce constat est ressorti de la «conférence du consensus», qui s'est tenue en novembre 2007. Le gouvernement s'engage alors à mener une vraie politique de réinsertion des sans-abri par le biais d'un hébergement pérenne et adapté.

    Conséquences, le problème reste entier

    Cinq ans plus tard, travailleurs sociaux et associations dressent un bilan plutôt amer. Les idées mises sur la table en 2007 n’ont pas été suivies d’effets. «On a seulement des bribes de réforme, les gens continuent de dormir dehors ou baladés de gymnase en gymnase. C’est très décevant», déplore Matthieu Angotti, le délégué général de la Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale (Fnars), qui appelle à «revenir aux bases et à aller au bout des choses.»

    Par ailleurs, les demandes d'aide explosent, conséquence directe de la crise économique, de l'afflux de familles venant d'Europe de l'Est et de réfugiés fuyant des pays en guerre. L’Insee évalue à 133 000 le nombre de SDF. Le dispositif d'hébergement est saturé. Près d’un appel au 115 sur deux n’aboutit pas, selon la Fnars.

    Plus vrai qu'il y a 5 ans :sleep: ...

  10. Oui donc à priori je confirme c'est bien un trafic qui est retombé chez nous, maintenant niveau date de démarrage, aucune idée

    Ouep, avant la fin d'année qu'ils ont dit :rolleyes: ... la marge est grande ainsi :Smiley_04: !!!

    Il y a aussi le Stobart sous traité a Fret SNCF

    Heu ... non ^^.

    Pour le coté français, c'est inconnu au bataillon (question de gros sous, y parait aussi ...)

  11. Par contre vous avez gagné le trafic Soufflet au départ de l'Alsace. Ce client quitte Fret SNCF.

    Le nom ne me dit rien :Smiley_68: ...

    Vais me renseigner ^^ .

    Que veux-tu dire par là ?

    Et bien, combien de fois nos plannificateurs ont du aller à la repêche de conducteurs suite à des décommandes à S-1 et recommandes de trains à J-ZERO :Smiley_29: ...

    Confrères !!!!

    Puis dans un an se sera ECR, dans 2 ans, ce sera de nouveau EPF....

    M'étonnerais, nos boss ne reprennent que s'ils gagnent des pépettes mdrmdr !!!

    A perte, ils préfèrent passer leurs chemins ... et comme RLE veut toujours au moins cher, y sont pas près de s'entendre lotrela ...

  12. Officiel, annoncé en CE EPF, VFLI reprend le contrat CMA-CGM (via sa filiale RLE - Rail Link Europe) dans sa totalité à compter du 15 mai 2012.

    Bon courage aux collègues conducteurs de VFLI pour la reprise de ce trafic :Smiley_04: (RLE est loin d'être top comme partenaire :sleep: ).

    :rolleyes: mdrmdr

    • J'adore 1
  13. Bon résumé de LIBERATION: les élections françaises vu par nos voisins (parfois lointain comme aux USA ...)

    http://www.liberatio...-sarkozy_813647

    Politiques Aujourd'hui à 2h33 (Mis à jour aujourd'hui à 12h03)

    Le premier tour de la présidentielle vu par la presse étrangère

    REVUE DE PRESSE

    La presse américaine s'interroge sur les chances, très relatives, de Sarkozy; les journaux allemands reviennent sur le pays où l'extrême droite est désormais la plus forte d'Europe; les quotidiens britanniques jugent que la colère des électeurs n'a pas été pacifiée...

    Par NATHALIE VERSIEUX Berlin, de notre correspondante, FABRICE ROUSSELOT De notre correspondant à New York, SONIA DELESALLE-STOLPER Londres, de notre correspondante

    Vu de Londres, «baisser de rideau pour Sarkozy?»

    Marine Le Pen campe ce matin en Une de la plupart des journaux de la presse britannique. L’ampleur du score de la candidate du Front National y est largement commenté, souvent accompagné d’une photo d’elle brandissant dans l’air un point rageur.

    «Un électeur sur cinq vote pour Le Pen, alors que Sarkozy est relégué à la deuxième place», souligne ainsi le quotidien conservateur Daily Telegraph qui barre sa Une de la fameuse photo de Marine Le Pen.

    The Guardian (centre-gauche) a choisi la même photo, même si son titre met en avant la victoire de François Hollande au premier tour tout en notant «que le Front National enregistre un énorme gain de voix». Seul le quotidien des affaires Financial Times affiche sur sa première page une grande photo de François Hollande, accompagnée du titre le plus sobre de la journée: «Hollande remporte le premier tour».

    La plupart des commentaires confirme la tendance de ces derniers jours au Royaume-Uni: pour la presse britannique, la défaite au second tour de Sarkozy ne semble plus faire beaucoup de doute. Les commentaires ce matin sur la BBC insistent sur le fait que Nicolas Sarkozy «fait face à une dure bataille aux urnes» alors que The Independent (gauche) titre ainsi: «Le baisser de rideau pour Sarkozy?».

    The Times (centre-droit) est encore plus péremptoire et annonce que «Sarkozy fait face à la défaite», illustrant sa Une avec une photo de Nicolas Sarkozy et de son épouse Carla affichant un air pour le moins affligé.

    «Il semble qu’il soit vraiment sur le départ», a commenté aussi sur SkyNews l’historienne Kate Williams, ajoutant qu’ «il semble que la France soit sur le point d’élire son deuxième président de gauche en cinquante ans».

    Le Daily Mail (droite) apporte une nuance à l’ensemble des journaux qui semblent parier sur une victoire de Hollande au second tour en affirmant que Nicolas Sarkozy a été «humilié, mais les voix de l’extrême-droite pourraient permettre à Carla de rester à l’Elysée».

    Et sur son blog, le député travailliste David Miliband, ancien ministre des Affaires étrangères de Gordon Brown, juge «frappant» le fait que «les votes combinés de Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon soient supérieurs aussi bien aux scores de Hollande que de Sarkozy». Il y voit le signe que la «colère des électeurs n’a été pacifiée par aucune des réponses des partis principaux».

    Vu de Berlin: «Les Français sont frustrés de l'état de leur pays»

    Quel partenaire sera la France au lendemain du second tour? La presse allemande s’inquiète des scores obtenus par Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon. «Un vote de colère», titre l’hebdomadaire der Spiegel sur son site électronique. «Les Français sont frustrés de l’état de leur pays et en colère après leur chef de l’Etat. Cette élection est un référendum sur le bilan présidentiel. Quant à Marine Le Pen, elle est crédible aux yeux des classes populaires qui souffrent, elle parle leur langage, et semble comprendre leurs soucis : la baisse du pouvoir d’achat, le chômage…»

    «Un tiers des électeurs ont donné leur voix à un candidat au programme naïf et hors du temps, estime le quotidien de centre droit Frankfurter Allgemeine Zeitung. Le point commun de Le Pen et Mélenchon ? Une solide conviction nationaliste et anti-européenne.»

    Le quotidien des affaires Handelsblatt s’intéresse au «poison blond de l’extrême droite», insistant sur le fait qu’avec près d’un électeur sur cinq, le Front National est devenu «la première force d’extrême droite de l’Europe». «Marine Le Pen prouve, comme d’autres courants d’extrême droite en Europe, que la crise suscite un réflexe automatique de nationalisme et renforce l’attrait exercé par les programmes de haine envers les étrangers auprès de l’électorat», s’inquiète le quotidien de gauche Taz.

    Seul le quotidien de centre-gauche Süddeutsche Zeitung de Munich consacre son commentaire sur le premier tour à Nicolas Sarkzoy. «Si les Allemands pouvaient élire le Président français, Sarkozy n’aurait pas de soucis à se faire! Au cours des derniers mois, il s’est avéré être un partenaire solide dans la crise de l’euro, se ralliant au principe de la stabilité financière , préconisant aux Français l’orthodoxie budgétaire, aidant Angela Merkel à discipliner les pays du sud… Il s’est montré solide pendant la crise géorgienne, la guerre en Libye, les attentats de Toulouse. Il sait maintenant comment gérer la prochaine crise de l’euro. Pourquoi l’échanger contre François Hollande, dépourvu de toute expérience internationale? Mais les Français ne voient pas Sarkozy sous cet angle. Ce qu’ils voient, ce sont les promesses non tenues et les virements de cap de sa politique intérieure.» Pour le quotidien allemand, Sarkozy a payé hier le prix de «l’amour déçu», et Hollande est perçu comme «un moindre mal».

    Vu de New-York: le «président le plus impopulaire de la cinquième république»

    «Ce que veut dire la "victoire" du Front national». Dès dimanche soir, le New York Times posait peut être la question clef de l'élection française pour la presse américaine.

    Dans l’une de ses premières analyses sur le premier tour dans l’hexagone, le quotidien américain se demande «pourquoi autant de cœurs français appartiennent apparemment à Marine le Pen?». Le journal remarque que le vote a «confirmé Nicolas Sarkozy comme le président le plus impopulaire de la cinquième république, sans que cela n’exclut un "come back" le 6 mai lorsqu’il est opposé à celui qui est en tête, Francois Hollande».

    La presse américaine dans son ensemble souligne ainsi que Nicolas Sarkozy a fait mieux que prévu. «Nicolas Sarkozy survit», titre notamment le site d’information The Daily beast. Le journaliste Christopher Dickey, l’un des meilleurs experts de la France dans la presse US, remarque toutefois que le président sortant a «beaucoup de travail» avant le 6 mai, précisant que tous les sondages donnent François Hollande gagnant pour le second tour.

    Lui aussi présente Marine le Pen comme une «potentielle faiseuse de rois». Les journaux américains prévoient donc une «rude bataille» pour le 6 mai, comme le dit le New York Times, avec un possible «virage à droite» du locataire de l’Elysée. «Le score relativement fort de Le Pen (…) a montré l'étendue du mécontentement des Français à l'égard d’une présence de plus en plus visible des musulmans et d’autres immigrés dans une société française aux racines chrétiennes» estime pour sa part le Washington Post, «(…) si Sarkozy veut gagner le second tour, les experts disent qu’il devra regagner un grand nombre des électeurs du Front national».

    Le quotidien évoque notamment l’hypothèse de l’abstention pour les électeurs les plus à droite. L’analyse est pratiquement la même pour le Wall Street Journal qui titre : «Sarkozy se bat pour sa survie» et qui assure que la question cruciale du 6 mai est de savoir si le président français pourra «attirer» les quelque 18% d'électeurs qui ont choisi l’extrême droite. Dernier élément à remarquer : François Hollande, qui n’a pas encore eu droit à un portrait digne de ce nom dans les médias américains, est très peu présent dans les premières analyses, si ce n’est pour voir les journaux répéter qu’il est en faveur «de moins d’austérité et de plus de croissance» dans le vaste débat sur la crise de l’euro.

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