Aller au contenu
Le Web des Cheminots

CRL COOL

Modérateur
  • Compteur de contenus

    16 954
  • Inscription

  • Dernière visite

Messages publiés par CRL COOL

  1. La grande vitesse allemande à l'honneur:

    http://www.lefigaro.fr/societes/2010/09/22/04015-20100922ARTFIG00678-la-bataille-mondiale-de-la-tres-grande-vitesse.php

    Au salon ferroviaire de Berlin, les constructeurs historiques, comme Alstom, Siemens et Bombardier, rivalisent pour conquérir les marchés des pays émergents, désormais aussi convoités par les Chinois.

    Il trône en vedette, exposé en plein air et accueillant une foule de curieux prêts à beaucoup patienter pour le visiter… Le Zefiro 380, dernier-né de la gamme des trains à grande vitesse du constructeur canadien Bombardier, est une star du salon du transport ferroviaire Innotrans, qui s'est ouvert mercredi à Berlin.

    L'édition précédente avait eu lieu en pleine crise financière, il y a deux ans. Deux ans pour rien ou presque, tant a été brutal le coup d'arrêt mis aux investissements ferroviaires. Aujourd'hui, la reprise est en vue, même si son horizon n'est pas encore certain. Du fait du décalage entre les décisions d'investissement et les prises de commande, le marché du ferroviaire sera stable dans les trois ans à venir par rapport aux 99 milliards d'euros enregistrés sur la période 2008-2010, selon les chiffres de l'association professionnelle Unife. «Des milliards d'investissements dans les chemins de fer ont été annoncés. Depuis le dernier salon en 2008, il y a eu la crise mondiale. Ces milliards ont parfois été reportés, mais ils n'ont pas été supprimés !», affirmait mercredi le directeur du salon, Raimund Hosch.

    C'est donc pour l'avenir que l'on discute depuis mercredi à Berlin, pour le rebond attendu sur la période 2015-2017.

    La mise en scène par Bombardier de son nouveau Zefiro 380 - pour 380 km/h - illustre combien la bataille s'annonce rude sur le segment emblématique de la grande vitesse (plus de 270 km/h). Mardi, c'est Alstom, numéro un de très loin avec 40 % des rames actuellement en circulation, qui a levé le voile sur son nouveau produit, Speedelia (lire encadré). Et Siemens a présenté mercredi son premier train à grande vitesse entièrement conçu et fabriqué par lui, le Velaro D. À domicile, le constructeur allemand revendiquait mercredi le titre de «point culminant» du salon. Il peut atteindre une vitesse de 320 km/h et il est compatible avec les infrastructures en Allemagne, en France, en Belgique et en Suisse. La Deutsche Bahn en a déjà commandé quinze, qui circuleront à partir de décembre 2011.

    Transferts de technologie

    Les acteurs «historiques» du marché, comme Alstom et Siemens, sont confrontés au ralentissement de leurs marchés domestiques, sur lesquels plus rien ne leur est acquis. Exemple en France, où le réseau TGV de la SNCF, trentenaire l'an prochain, a toujours été dévolu à Alstom. Il y a deux ans, l'entreprise ferroviaire tricolore était à deux doigts de lancer l'appel d'offres qui aurait ouvert un boulevard à l'AGV d'Alstom, son TGV de dernière génération, déjà commandé par l'italien NTV. Le marché n'a jamais été ouvert. Et, explique Alain Bullot, directeur du matériel à la SNCF, le plan de flotte de l'entreprise ne prévoit aucun appel d'offres, ni cette année, ni en 2011, ni en 2012… Si la SNCF achète l'AGV, ce ne serait donc pas avant 2014. Sa filiale Eurostar, en revanche, pourrait prochainement se lancer. Mais déjà il se dit que ce contrat-là pourrait revenir à l'allemand Siemens, qui clamait mercredi son intention de faire de son Velaro D un «succès “made in Germany” à l'export».

    Surtout, pour les grands appels d'offres internationaux qui s'annoncent (lire ci-dessous), Alstom Transport, Siemens et Bombardier se retrouvent dans une situation inédite. Face à eux, deux poids lourds chinois, CSR et CNR, ont acquis une véritable crédibilité à l'export. Ils ont su tirer partie des transferts de technologie conclus avec Kawasaki (le constructeur du Shinkansen japonais). En effet, alors que CSR s'était contenté d'assembler les rames, il est passé dès 2009 à l'étape suivante en les construisant intégralement. Avec Siemens, CNR a reproduit le même schéma et se contente depuis 2009 de commander des composants à son partenaire. De son côté, Bombardier a créé une entreprise conjointe avec CSR, le frère jumeau de CNR.

    C'est d'ailleurs grâce à ce partenariat que Bombardier fera rouler dès 2012 en Chine les premières rames de son nouveau Zefiro. Bombardier a par ailleurs remporté cet été un appel d'offres avec Trenitalia pour la fourniture de 50 trains du même type à l'opérateur italien, mais les trains ne circuleront pas avant 2013.

    Le champion tricolore Alstom capitalise, lui, sur sa réputation de fournisseur de matériels sûrs et fiables ; il a, jusqu'ici, refusé de jouer la carte du partenariat avec ces nouveaux concurrents asiatiques pour éviter les transferts de technologie. Il ne semble pas davantage disposé à répondre à l'appel à la constitution d'un «Airbus du rail» européen, lancé la semaine dernière par le ministre des Transports, Dominique Bussereau, qui regrette la compétition féroce à laquelle se livrent Alstom et Siemens.

  2. Yes, beh comme le cahier des charges coeur de cible qu'on trouve un peu partout sur Internet maintenant... Et qu'on m'a fait retirer d'ici :blink:

    C'est ce qu'on trouve exactement sur Intranet... koiquesse Mais bon, on va pas chercher la petite bête non plus :cool:

    Ce communiqué qui est sur Intranet a aussi été diffusé aux médias (qui l'ont repris et reformulé). On peut donc le mettre ici en citation. controleursncf

    Effectivement, pas la peine de checher la petite bête.

  3. On va mettre les points sur les I toute de suite avant que ça se finisse mal... helpsoso Mais comme je sais que ça va "retomber sur moi" car je ne suis pas "de la bande"...

    Si mes photos te plaisent pas, tu n'es pas forcé de les regarder ni de jouer, et tu gardes tes remarques de gamin, ou de rageur pour toi. C'est bien clair? Ca s'appelle le respect. Tes parents t'ont appris ce que c'est au moins le respect? Non?

    Après tout, on a bien eu des photos de passages à niveau désaffectés, et dernièrement, de morceaux de carrelage... Sans parler des photos aériennes, des photos de gares désaffectées (et on sait pas si il s'agit vraiment d'ex gares?!!!) Donc tes commentaires, tu te les gardes mec, surtout que tu ne serais même pas capable de dire le fond de tes pensées en face. Capito?

    C'est réglé, on m'attaque, je réponds. Tac, point final, si ça plait pas, c'est pareil. Profites pas trop de ton pseudo pseudo et de l'écran interposé.

    @ NABLA73: Toi, c'est pareil.

    PS: C'est bizzarre, comme le fait que quand certaines personnes mettent des extraits de documents internes ici, personne ne dit rien, et bah quand certaines personnes attaquent d'autres personnes, personne ne dit rien non plus!!! Et on appelle ça un forum qui unit les cheminots et non cheminots entre eux? Ah ouais d'accord. Ce PS est également un extrait de ma pensée, que ça plaise ou non (avec plein de personnes koiquesse )

    Bien le bonsoir à toutes et à tous.

    Arrêtes d'être parano..... C'est juste des petites remarques sans arrière pensée, les smileys en témoignent.cartonrouge

  4. Le contrat comprend l'étude, la modernisation de 22 locotracteurs et la fourniture de 178 kits de modernisation (+300 unités en option).

    Parmi ces 22, les 7 premiers yoyos modernisés sont les ex Y7145, Y7180, Y7250, Y7418, Y7421, Y7447, Y7584. Ils sont fait à Tours chez Socofer. D'autres engins sont garés sur le faisceau débranchement de St Pierre des Corps, parmi lesquels les Y7146, Y7149, Y7178, Y7432, Y7436, Y7438.

  5. - Vigipirate : je préfère que l'on me dise que le risque est plus fort en ce moment et que la vigilance soit renforcée (même si cela a de lourdes conséquences sur ma petite vie professionnelle à moi, contrairement à la majorité des français, au passage).

    A ce propos.... quand tu viendras me donner le départ un de ces quatre, n'oublies pas le p'tit café (long, sans sucre).... Surcroit de travail en perspective.... bigbisous

  6. Il y a des grèves certes a la SNCF mais tres peu nombreuses désormais....

    Et puis quelqu'un n'a-t-il pas dit que quand il y avait une grève, çà ne se voyait même plus......

    Maintenant les EKLI, EKIL (RER B directs gare du nord - Roissy) et KRIN, KROL (directs Roissy - Paris) trainent à 70 sinon ils rattrapent l'omnibus.

    Jamais compris pourquoi ces trains ne circulaient pas sur les voies directes entre Paris et aulnay

    Fallait rouler à 67 dans chaque sens.... A plus de 70, on rattrapait le EFLA vers le Pex, et au retour, on chopait un jaune cli soit dans le tunnel avant AB, soit entre BDT et La Courneuve..... On avait rattrappé PEPE!!!

    Un 1/2 tour EKLI/KROL, çà permettait de se mettre à jour des BS en retard!!! :blush:

  7. Je remets la liste:

    2 octobre 12h tour de l'horloge gare de Lyon (PLY)

    Nécroshine

    Aldo500

    CRL COOL

    Michael02

    Tram21 (a confirmer).

    Ermeline (en minerve, costumée en Minerve?) :Smiley_33:

    Roukmoute :cool:

    Salera Briva

    Technicentre

    Technicentre encore

    JackV

    Sebastien Martin

    Nelsonlink

    kerguel (à confirmer ; mon DUO est d'accord pour l'instant)

    Zoreglube

    cheyenne44

    un de la tribu de Cheyenne (Grand)

    un autre de la tribu de Cheyenne (Timide)

    DU 94 LGV

    Martha69

    IGS4

    NABLA 73

    Marcarrick (à voir)

    TGV 8618

    stephj915 (à confirmer)

  8. En marge du salon Innotrans.....

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/09/22/la-bataille-pour-le-train-du-futur-est-lancee_1414638_3234.html#xtor=AL-32280184

    La bataille pour le train du futur est lancée

    "Francfort-Marseille." L'inscription, bien visible sur le panneau lumineux de la voiture de tête, prend un air de défi. Au Salon du transport ferroviaire InnoTrans qui rassemble tous les deux ans les acteurs du secteur ferroviaire et qui se tient à Berlin jusqu'au vendredi 24 septembre, Siemens n'a pas résisté à la tentation d'adresser ce message en présentant la dernière version du Velaro, son train à très grande vitesse.

    En France, le constructeur allemand ne peut encore s'aventurer que sur la liaison Paris-Francfort exploitée en commun avec la SNCF. Cette nouvelle rame dont l'agencement intérieur a été amélioré et qui présente la caractéristique d'être compatible avec toutes les normes françaises en matière de signalisation, d'infrastructure ou d'alimentation électrique, annonce la couleur.Lorsqu'en 2012, l'ouverture à la concurrence sera achevée sur les liaisons internationales, Siemens compte lancer son Velaro sur le réseau français "sous la bannière Eurostar, Deutschebahn, Trenitalia ou pourquoi pas SNCF", précise Eric Cazeaux, directeur de la division Mobilité pour la branche française du groupe. Cet acte symbolique vient aussi rappeler les ambitions de Siemens engagé, avec la Deutschebahn, dans un très actif lobbying afin d'obtenir d'Eurotunnel l'autorisation de faire circuler ses trains sous la Manche. L'objectif est de profiter des Jeux olympiques de Londres pour inaugurer, en 2012, une ligne entre l'Allemagne et le Royaume-Uni. Derrière les nouveautés présentées mardi 21 septembre, se dessinent les enjeux de la compétition à laquelle se livrent les grands constructeurs.

    Alstom profite de ce salon pour lancer de grandes manoeuvres en opérant un tournant stratégique avec la présentation de Speedelia, "une nouvelle plate-forme très grande vitesse" dont la caractéristique essentielle est d'être "non articulée". En d'autres termes, ses wagons ne reposent pas sur un essieu (bogie) commun, comme les TGV ou l'Eurostar. Plus rigide, la rame dite "articulée" résiste mieux aux déraillements, dispose d'un centre de gravité abaissé et génère moins de bruit ou de vibrations. En revanche, la nouvelle plate-forme "non articulée" peut embarquer un nombre accru de passagers et supporter un poids plus important sur chaque essieu.

    Ce revirement prend acte du fait que le train articulé "à la française" n'est jamais parvenu à faire école. La nouvelle rame peut emporter 600 personnes à 360 km/h et se plie plus aisément aux divers cahiers des charges imposés par les multiples opérateurs.

    Prestations à la hausse

    "Speedelia va nous permettre d'être en meilleure position sur les appels d'offres internationaux, en particulier en Italie, au Brésil ou en Russie", estime Philippe Mellier, président d'Alstom Transport.

    De son côté, le canadien Bombardier, numéro un mondial, a présenté une maquette grandeur nature du Zefiro. Ce train à très grande vitesse reliera Pékin à Shanghaï en moins de quatre heures en 2012 et sera disponible en Europe à partir de 2014. Le Zefiro, qui revendique "la plus grande capacité en passagers et des niveaux inégalés de confort", confirme que la course à la très grande vitesse s'accompagne aussi d'une volonté de proposer des prestations revues à la hausse.

    Le consortium composé de Veolia et de Trenitalia qui doit exploiter, à compter de septembre 2011, une liaison Milan-Paris via Lyon ne cache pas sa volonté de se différencier du TGV de la SNCF sur le terrain de la qualité de service. Selon Christoph Klaess, directeur des projets stratégiques chez Bombardier, "le bien-être à bord, en particulier la présence d'excellents sièges en première classe, devient essentiel. La vitesse maximale comme la notion de prestige national ne comptent plus autant qu'avant". "A terme, on verra sans doute des trains destinés à une clientèle haut de gamme circuler sur certaines lignes", renchérit Philippe Mellier qui pense voir se développer "une convergence croissante entre notre univers et celui du transport aérien".

    Pourtant, en Europe comme sur d'autres continents, les gouvernements confrontés à la crise des finances publiques pourraient revoir certains projets à la baisse. Ça et là, il faudra peut-être renoncer à dépasser les 300 km/h et, plutôt que de très grande vitesse, se contenter de grande vitesse.

    Au Brésil, les pouvoirs publics paraissent s'interroger sur l'opportunité de faire circuler un train pendulaire - qui s'incline dans les courbes pour prendre de la vitesse - entre Rio et Sao Paulo. En Grande-Bretagne, la liaison High Speed Two, à l'est de Londres, pourrait opter pour cette même solution. Les pendulaires d'Alstom ou les trains conventionnels de Siemens peuvent faire valoir quelques atouts. Ils filent à près de 250 km/h sans imposer la réalisation d'une coûteuse voie spécialement conçue pour la très grande vitesse. Une solution déjà choisie en Russie pour relier Moscou à Saint-Pétersbourg ou au Royaume-Uni par les lignes du groupe Virgin.

    Jean-Michel NormandArticle paru dans l'édition du 23.09.10

  9. Un article de presse : http://fr.news.yahoo.com/80/20100920/tbs-le-projet-de-train-reliant-paris-roi-3213331_3.html

     

    J'aime bien la phrase : Les banques redoutent également les grèves des conducteurs de train

     

     

     

    Citation

    Le Charles-de-Gaulle Express n'est pas prêt de voir le jour. D'après le quotidien La Tribune paru ce lundi, les négociations sont au point mort pour convaincre Vinci de se lancer dans ce projet qui date de 2000. Le futur train devrait assurer la liaison directe entre le centre de Paris (gare de l'Est) et l'aéroport de Roissy en vingt minutes maximumEn négociations exclusives avec le gouvernement depuis juillet 2008, le consortium formé par Vinci, la Caisse des dépôts, Axa Infrastructure Investissement et Keolis, montre peu d'empressement à lancer le projet. Il craint tout d'abord que le projet de prolongement de la ligne 14 jusqu'au même aéroport puisse nuire au trafic du CDG Express.Les banques redoutent également les grèves des conducteurs de train qui seront, conformément à la loi, des salariés de la SNCF. De plus, le consortium cherche à modifier le tracé afin de capter le trafic venu de Grande-Bretagne qui arrive en Gare du Nord.

     

    Enfin, l'investissement initial prévu d'environ un milliard d'euros devrait être dépassé. Une raison supplémentaire pour faire hésiter Vinci, qui a par ailleurs remporté de nombreux contrats récemment.

     

     

     

  10. Cette année, des JPO à la rotonde de Mohon seront organisées les 2 et 3 octobre.

    Les infos sont disponibles ici : http://www.cheminots...dar/1/event-164

    En plus de ces visites, le secrétaire adjoint de l'association AMR Mohon m'a transmis ce message:

    Il est éventuellement possible, par petits groupes ou d'une d'une ou deux personnes de venir nous rencontrer le 3ème Samedi de chaque mois à la rotonde.

    Vous pouvez éventuellement aussi, prendre rendez-vous, pour une visite, les membres, tous bénévoles de notre association, seront heureux de vous faire visiter les lieux et le materiel conservé.

    Christian

    Si vous êtes intéressés, veuillez contacter l'association "AMR Mohon" par MP à 150P13, via le message ci-dessous

  11. (...)Donc, une place supplémentaire pour technicentre si possible...

    Accordé !!!! controleursncf

    D'où

    Nécroshine

    Aldo500

    CRL COOL

    Michael02

    Tram21 (a confirmer).

    Ermeline (si ses congés sont accordés)

    Roukmoute (si ses congés sont accordés) => Congés accordés. :cool:

    Salera Briva

    Technicentre +1

    JackV

    Sebastien Martin

    Nelsonlink

    kerguel (à confirmer ; mon DUO est d'accord pour l'instant)

    Zoreglube

    cheyenne44+ 1 grand ,+ 1timide.....(sa fera trois rien que pour moi..pour l'instant)

    DU 94 LGV

    Martha69

    IGS4

    NABLA 73

    marcarrick (à voir)

  12. ,faire en sorte que cela ne puisse si possible se reproduise plu

    Avec un seul pilote dans l'avion, çà se reproduira..... Quand on pense que le Président de Ryaniar voudrait remplacer le co-pilote par un des personnels navigants dans les phases délicates d'un vol, çà fait réfléchir....

    http://www.lexpansion.com/economie/actualite-entreprise/le-pdg-de-ryanair-veut-un-seul-pilote-par-avion_238481.html

    Nouvelle provocation de Michael O'Leary. Le PDG de Ryanair estime que le copilote ne sert à rien et veut former les stewards aux atterissages d'urgence.

    Michael O'Leary a une nouvelle lubie pour diminuer les coûts des vols de Ryanair, la compagnie low cost dont il est le président : supprimer les copilotes. "A quoi servent deux pilotes ? s'interroge-t-il dans Business Week. Un seul suffit !" Le PDG considère que le copilote ne sert à rien car il ne travaille pas tout le temps. Mais que se passerait-il si l'unique pilote était victime d'un malaise ? O'Leary a réponse à tout. Il compte entraîner les stewards et autres membres d'équipage à assurer l'atterrissage en cas de problème ...

    Patrick Smith, pilote de longue date, estime que ce projet se situe "au delà de l'absurde. Même dans des opérations courantes, il est important d'avoir une deuxième personne", affirme-t-il.

    O' Leary n'en est pas à son premier scandale. Après les toilettes payantes et les vols debout, le PDG avait évoqué une surtaxe pour les personnes obèses et les fauteuils roulants.

    Ces provocations à répétitions indignent les passagers mais ne semblent pas les dissuader de voler à bord des charters bleus et jaunes. En effet, en juillet, la compagnie low cost est devenue la première ligne aérienne en Europe. Elle transporte plus de 7 millions de passagers par mois.

    Heureusement, un pilote de Ryanair basé à Marseille à une super idée: virer ce monsieur pour les remplacer par une hotesse de l'air:

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/14/97001-20100914FILWWW00459-ryanairpilote-virer-le-patron.php

    Le tonitruant patron de la compagnie irlandaise à bas coûts Ryanair, Michael O'Leary, a trouvé aussi provocateur que lui: un pilote de sa propre compagnie suggère de le remplacer par un steward ou une hôtesse de l'air stagiaire, en vue de réaliser de nouvelles économies.

    Exceptionnelle dans les annales de Ryanair, l'attaque publique est venue de Morgan Fischer, un commandant de 41 ans basé à Marseille, en riposte à la dernière proposition de M. O'Leary qui rêve désormais de supprimer les copilotes à bord de ses appareils.

    Dans une compagnie où le dialogue social est réduit à la portion congrue, la passe d'armes s'est déroulée par l'intermédiaire du Financial Times (FT), le quotidien des affaires basé à Londres, qui s'est fait l'écho de la dernière trouvaille du patron de Ryanair.

    Partant du principe que "c'est l'ordinateur qui fait presque tout le travail" dans les avions modernes, M. O'Leary envisageait "d'économiser une fortune" en supprimant les copilotes, du moins sur les vols courts (Ryanair n'effectue aucune liaison long-courrier).

    Réplique de M. Fischer dans une lettre dont le FT a publié aujourd'hui certains extraits: "Je propose que Ryanair remplace le PDG par un membre stagiaire de l'équipage de cabine, gagnant actuellement 13.200 euros net à l'année". Selon le magazine américain Forbes, M. O'Leary bénéficie en 2010 d'un salaire annuel de 210.000 euros et possède en outre des milliers de stock-options. En virant son patron, la compagnie "réaliserait des millions d'économies en salaire et en stock-options", assure le commandant frondeur, en soulignant que "cela ne nécessiterait aucun feu vert des autorités". Une façon d'enfoncer le clou sur les nombreux conflits suscités par les pratiques iconoclastes de Ryanair dans certains pays où elle opère.

    La base de Marseille, où le commandant Fischer est chargé de la formation des pilotes, est au coeur d'un de ces bras de fer: Michael O'Leary a menacé en mai de la fermer après l'ouverture d'une information judiciaire pour travail illégal, Ryanair refusant d'appliquer le droit français à son personnel navigant installé en France. La municipalité avait aussitôt plaidé pour un accord à l'amiable en mettant en avant l'importance économique de Ryanair pour la région.

    Morgan Fischer était injoignable aujourd'hui après son coup d'éclat dans une compagnie aux relations notoirement difficiles avec ses pilotes. En 2006, ceux-ci avaient dû aller en justice pour garantir leur anonymat, face à la direction, sur le site internet interne où ils échangent points de vue et griefs.

    Selon ses détracteurs, M. O'Leary fait de toutes façons peu de cas des critiques, l'essentiel étant de faire parler de lui et de sa compagnie. D'où ses nombreuses propositions souvent vouées à l'échec mais promises à un large écho médiatique: laisser des passagers debout dans les avions pour gagner de la place, faire payer l'usage des toilettes en vol, surtaxer les passagers obèses... Le succès du modèle économique de Ryanair, à la tête d'une flotte de 250 avions, est en tout cas désormais admis par l'ensemble du secteur aérien, obligeant des compagnies comme Air France-KLM ou Lufthansa à revoir l'ensemble de leurs pratiques. Et Ryanair, qui peut désormais revendiquer le titre de première compagnie européenne, a battu en août un nouveau record en transportant à elle seule 7,68 millions de passagers

×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.