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Des Jeux Olympiques... pas si olympiques que ça, bienvenue en Chine La liberté d'expression des athlètes sera encadrée pendant les Jeux olympiques de Pékin LE MONDE | 15.02.08 | 12h48 Un peu moins de six mois avant le début des Jeux olympiques, qui se dérouleront à Pékin du 8 au 24 août, la question de la liberté d'expression des athlètes pendant la compétition vient en troubler les préparatifs. En quelques jours, plusieurs prises de position sont venues rappeler que, malgré le souci des autorités chinoises de ne donner à l'événement qu'un visage sportif et festif, la situation des droits de l'homme dans le pays, les relations avec Taïwan et l'implication de la Chine auprès du Soudan en pleine guerre civile au Darfour seront difficilement absentes du feuilleton olympique d'ici le début du mois d'août. Ces derniers jours, le débat a été ravivé par une initiative de la British Olympic Association (BOA), le comité olympique britannique, révélée par l'hebdomadaire dominical Mail on Sunday. La BOA a concocté dans le plus grand secret un contrat dont une clause interdit à ses athlètes de s'exprimer sur des sujets "sensibles" lors des JO, sous peine d'exclusion. Le comité olympique britannique s'appuie notamment sur la règle 51 de la Charte olympique, qui interdit toute forme de "démonstration ou propagande politique, religieuse ou raciale". Par ailleurs, la BOA a prévu d'organiser des stages de formation aux médias pour les athlètes afin de cadrer leur réponse à des questions éventuelles sur les droits de l'homme, le Darfour, le Tibet ou Taïwan. L'argument invoqué est simple : la nécessaire neutralité des sportifs. Selon un porte-parole de la BOA, il s'agit d'éviter "des prises de position publiques fortes telles que le port d'un tee-shirt marqué "Libérez le Tibet"". Un point de vue qui n'est pas étranger au sport britannique puisque, lors des matches de football du championnat anglais, il est interdit aux joueurs d'arborer un maillot frappé d'un slogan politique sous peine de lourdes pénalités. Cette initiative de la BOA a provoqué de nombreuses réactions. En apprenant la tentative du comité olympique de museler les athlètes à Pékin, Richard Vaughan, champion britannique de badminton, s'est fâché, le 12 février, à propos du conflit du Darfour : "Alors que beaucoup de pays ont essayé d'isoler le Soudan en rompant les relations économiques, la Chine a largement soutenu le gouvernement de Khartoum, particulièrement dans le domaine pétrolier." Outre la question des relations politiques entre les deux pays, les arrière-pensées économiques ne seraient pas non plus absentes de l'initiative de la BOA. Beaucoup y ont vu l'influence du 10 Downing Street, soucieux de développer les liens avec la Chine après la visite en janvier du premier ministre, Gordon Brown. Les ONG Reporters sans frontières et Article 19 ont, de leur côté, dénoncé le "manque de courage qui caractérise certains responsables du mouvement olympique aujourd'hui". Selon ces deux organisations, les comités olympiques du Canada, des Etats-Unis, des Pays-Bas et de la Belgique se sont publiquement engagés à respecter la liberté d'expression de leurs athlètes. De son côté, le gouvernement chinois n'est pas demandeur d'une telle clause mais exige des participants le respect de la Charte olympique qui interdit la propagande dans les enceintes olympiques. Face à la tempête, le comité olympique britannique a fait marche arrière en précisant que son projet allait être amendé, car son intention n'était pas "de limiter la liberté de parole des athlètes". La polémique lancée en Angleterre a suscité des réactions dans d'autres pays. En France, Bernard Laporte, secrétaire d'Etat aux sports, a expliqué, mardi 12 février, que les athlètes français ne seraient soumis à aucune consigne du gouvernement en matière de liberté de parole. "Celui qui a envie de s'exprimer a le droit de s'exprimer, chacun fait ce qu'il veut, on est en démocratie", a lancé Bernard Laporte, qui a ajouté : "Ce que l'on souhaite, c'est qu'ils courent vite et qu'ils sautent haut, c'est ça les Jeux olympiques, ramener des médailles." De son côté, Henri Sérandour, président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), a précisé jeudi 14 février dans un communiqué, que le CNOSF "respecte la liberté individuelle d'expression des athlètes", en accord avec le principe fondamental no 5 de la Charte olympique qui rejette "toute forme de discrimination à l'égard d'un pays ou d'une personne fondée sur des considérations de race, de religion, de politique, de sexe ou autres". Mais, dans le même temps, le président du CNOSF note que les athlètes ont pour "obligation de respecter les obligations de la Charte olympique", et notamment sa règle 51. Par ailleurs, au milieu de cette série de communiqués et de prises de position, le Comité international olympique (CIO) a démenti, jeudi 14 février, que son président, Jacques Rogge, avait signé un appel demandant à la Chine d'user de son influence auprès du Soudan afin que soit mis un terme au conflit actuel au Darfour, contrairement à ce qu'avait affirmé, le même jour, le quotidien britannique The Independent. Le débat sur les prises de position politiques lors des Jeux n'est pas nouveau. Outre la confiscation des Jeux de Munich en 1936 par Hitler, et le boycott des Jeux de Moscou par une cinquantaine de nations dont les Etats-Unis, ils avaient pris un tour particulier en 1968, lors de ceux de Mexico, lorsqu'au terme de la finale du 200 mètres, les coureurs américains Tommie Smith et John Carlos, arrivés premier et troisième, avaient protesté contre la ségrégation raciale aux Etats-Unis lors de la cérémonie de remise des médailles, en baissant la tête et en pointant, lors de l'hymne américain, leur poing ganté de noir vers le ciel. Un type de manifestation que veulent à tout prix éviter les organisateurs des Jeux de Pékin, cet été.

J'ai mis ton petit mot dans la rotonde, de manière à etre plus visible. J'espère que ce n'est rien de grave ce qui t'est arrivé... Bon courage et bonne route à toi. A bientot Nico

La 6568 a été radiée le 13 décembre 2004.

En effet le sujet a été déplacé 2 fois, navré que cela te fasse courir autant. Il a été mis par Audrey dans le café, oui, et suite à décision commune, il a été décidé de le placer dans la section SNCF, car ce sujet traite d'un problème à la SNCF, pas seulement des usagers/clients. Ce sujet restera définitivement dans cette section. Nico

Sujet déplacé dans la zone SNCF

Bonjour Le numéro je ne l'ai pas, mais le conseil que je peux te donner c'est d'etre patient, car moi ils ont mis plus de 6 mois avant de me répondre, et encore 4 mois pour me faire passer les tests. Donc : Bon Courage !

Sujet déplacé

Bonjour, voici les connaissances lignes et EM de Creil au 10/06/2007 : Roulement 161 : Paris Nord - Pontoise, Valmondois, Persant Beaumont, St Quentin via Creil, Amiens. Creil - Pontoise BB 17000, VB2N, RIB, 16100, 16500 RIO, Z6100, Z6300, Z20500, Z26500 Roulement 165 : Ligne D ( Creil Malesherbes, Melun). Melun - Corbeil Paris Nord - Pontoise, Valmondois, Persant Beaumont, Luzarches, Creil - Pontoise BB17000, VB2N, RIB, Z6100, Z20500

Sujet déplacé, sinon tu n'auras pas de réponse dans la rubrique "documents et communiqués".

Le train a eu un soucis entre Nanterre Préfecture et la sortie du tunnel, donc sous la section de séparation 1500 V > 25000 V. Et la commutation se fait automatique "normalement". Je présume qu'il a du y avoir un soucis a ce niveau là. Mais je n'ai pas eu d'échos de collègues ayant eu un soucis. Pour le 2ème freinage avant Houilles, c'est un grand classique, la rame arrive sur le viaduc, mais un train est encore à quai à Houilles, donc la signalisation nous impose de ralentir, voire de nous arreter. J'imagine que c'était en heure de pointe ?

Surtout quand le maire PS de Cergy est un grand copain de Huchon, le président de la région, donc le décideur du STIF, forcément ça aide Pour la RATP je ne pense pas qu'elle ait eu son mot à dire, les décideurs maintenant, ce sont les régions Déjà il y a 3 ans le maire de Cergy avait obtenu de passer de 30 à 20 minutes d'intervalle le week-end. Maintenant il obtient 10 minutes en heures creuses en semaines. Tout ceci n'est qu'une mascarade électorale, juste avant les élections ça fait bien de dire à la populasse "regardez on s'occupe de vous". Tout ça c'est joli sur le papier, mais en réalité ça se passe beaucoup moins bien, il ne s'est pas passé un jour cette semaine sans retard. Je suis un utilisateur quotidien de cette ligne, et je trouve que c'est totalement injustifié de mettre un train toutes les 10 minutes sur Cergy, ainsi que toutes les 3 minutes 20 sur le tronçon central. Au contraire cela pénalise pour l'entretien des rames et des voies. Et à court terme engendrera des retards supplémentaires pour cause de rail cassé ou avarie matériel. Par contre la suppression des missions Maisons Laffitte en heures creuses fait beaucoup de mécontents. J'entend pas mal de voyageurs qui ne comprennent pas cette décision. Et quand il viennent m'en demander la raison, je leur dit tout simplement que c'est une décision du STIF, donc de la région, donc politique.

Vraiment désolé pour toi... Comme il a déjà été dit, profite de ces quelques jours pour te ressourcer, et tu reviendras à Paris en pleine forme, pret pour le décrocher cet examen. Bon courage lotrela

Non pas plus de précisions pour le moment...

Vu sur Infolignes : Circulation interrompue entre Nevers et Gien En raison de l’intervention d’une équipe de déminage à Neuvy-sur-Loire pour neutraliser un obus datant de la deuxième guerre mondiale, la circulation est interrompue entre Nevers et Gien de 14h30 à 17h30. Par conséquent, certains trains verront leur parcours modifié. Ainsi : - le Corail 5911 Paris gare de Lyon 13h34 / Nevers 15h53 a exceptionnellement pour terminus Gien. Les passagers poursuivent leur voyage en bus. - le Corail 5916 Nevers 13h39 / Paris gare de Lyon 16h23 part exceptionnellement de Gien avec 45min de retard sur l’horaire initial. Les voyageurs sont pris en charge par circulation ferroviaire jusqu’à Cosne-sur-Loire puis par bus jusqu’à Gien. - le Corail 5963 Paris gare de Lyon 14h04 / Clermont-Ferrand 17h27 et le Corail 5970 Clermont-Ferrand 13h20 / Paris gare de Lyon 16h52 empruntent un nouvel itinéraire via Saincaize, Vierzon et Paris gare de Lyon. Ils devraient par conséquent enregistrer environ 1h15 de retard. La gare de Nevers n’étant pas desservie, des bus assureront la liaison entre Nevers et Saincaize.

C'est bizarre j'ai le meme avis que toi, ainsi que la grande majorité des collègues controleursncf

Bonjour J'ai déplacé les résultats mis en ligne dans la section documents et communiqués. Je met ici les réponses déjà faites à ces résultats, merci de continuer sur ce sujet. Nico

Ca c'est une info SNCF, la RATP n'a pas communiqué sur son site.

Oui mais tu sais bien que pour lui, PERSONNEL = ASCT, tout le reste à la SNCF est accessoire... (surtout les mécanos qui servent vraiment à rien) ;)

Bonjour, Depuis 3 jours (lundi), les horaires de la ligne A ont été modifiés. En effet, le STIF voulait absolument un train toutes les 10 minutes sur la branche Cergy, en heures creuses (10H00 > 16H00), du lundi au vendredi. Il a donc fallu rajouter des trains, et il a été également décidé de supprimer les trains de la ligne Paris - Maisons Laffitte, entre Nanterre Université et Maisons Laffitte ; désormais ces trains là sont tous terminus à Nanterre Université, pour ne pas géner les RER... Très pratique, un étudiant habitant par exemple à Sartrouville qui veut aller à l'université à Nanterre, avant c'était direct et en moins de 10 minutes, désormais il prend un RER pour Nanterre Préfecture, et doit changer de train pour revenir à Nanterre Université. Pire, une personne qui souhaite aller de Maisons Laffitte à La Garenne Colombes par exemple ou à Clichy Levallois, doit faire un 2ème changement, à Nanterre Université, ou alors prolonger son parcours en RER jusqu'à Auber, puis se taper 10 bonnes minutes de marche à pied, et prendre un train à St Lazare pour arriver à destination. Et en effet ils n'ont pas besoin de s'encombrer des Z6400 les RER, depuis lundi c'est un bordel monstre (et je suis poli), hier et avant hier c'était entre 15 et 20 minutes de retard permanent, et aujourd'hui c'est 30 minutes. Avant lundi, il y avait sur le tronçon central (Vincennes - La Défense) 12 trains par heure : 6 sur la branche Boissy - St Germain (toutes les 10 min), 3 pour la branche Marne La Vallée - Poissy (20 min), et 3 pour la branche Torcy - Cergy (20 min) Depuis lundi, il y a désormais 18 trains par heure sur le tronçon central : toujours 6 sur la branche Boissy - St Germain qui reste aux 10 minutes d'intervalle, 6 sur la branche Marne la Vallée - Cergy, et 6 sur la branche Noisy le Grand - Poissy, 1 sur 2 étant terminus à La Défense. La situation est donc ingérable, le moindre soucis sur cette portion de ligne entraine un retard immédiat de tout le reste. Le pompon étant aujourd'hui où est affichée, "en raison de l'affluence voyageurs, prévoir des retards de 10 à 15 minutes sur la ligne A". Gonflés quand meme de mettre ça, pour commencer les retards sont de 30 minutes, et puis au lieu de mentir en disant "affluences voyageurs", ils auraient pu dire "affluences circulations" L'entretien des rames pose également problème puisque quasiment toutes les rames sont utilisées, l'entretien se fera désormais uniquement la nuit et le week-end, il faudra donc s'attendre à des pannes de plus en plus fréquentes. Je sallue par ailleurs l'absence de communication de la RATP sur ce sujet là, qui devait bien ce douter que cette situation allait etre ingérable, puisqu'avec 30 trains par heure pendant la pointe, et 18 en heures creuses, le retard accumulé reste présent toute la journée. Voilà c'était mon coup de gueule contre nos élus régionaux qui ont décidé ce changement, je pense que la régularité va dégringoler sur cette ligne.

Merci Dom c'est plus lisible comme ça. Par contre sais-tu pourquoi la FGAAC n'a pas le droit de présenter de candidat ? Alors que les 7 autres OS le font ? ;)

C'est Ed et Audrey ??? lotrela

Mise en place du sondage

Sujet déplacé PS : je m'en tape aussi lapleunicheuse

Je parle de Cordes sur Ciel, dans le Tarn, et oui il y a toujours une gare avec une voie, et plusieurs TER qui passent. Cette ligne bifurque de la ligne Toulouse - Albi à Tessonnières, peu après Gaillac, et monte jusqu'à Villefranche de Rouergue, puis Capdenac, où elle rejoint la ligne Brive - Rodez.

Le "train de Jaurès", Paris-Carmaux, déserte la vallée de l'Aveyron LE MONDE | 26.01.08 | 15h33 Le dernier train de nuit entre Paris et Carmaux (Tarn) en passant par Villefranche-de-Rouergue, Najac, Laguépie, Lexos-Varen et Cordes-Vindrac est parti de la gare d'Austerlitz, vendredi 7 décembre 2007. La liaison est maintenue mais toutes les gares qui jalonnent la vallée de l'Aveyron ne sont plus desservies. La SNCF a supprimé ce train, baptisé "Le Parisien" par les cheminots. Pas assez de voyageurs. Une quarantaine par semaine, selon la direction régionale de la SNCF à Toulouse. La ligne était en sursis depuis des années. En 2005, Louis Gallois, alors PDG de la SNCF, avait accepté de maintenir un train pour les week-ends et les vacances d'été. Originaire de la région, il avait néanmoins fixé un objectif commercial : soixante voyageurs en moyenne dans les deux voitures. Jusqu'au dernier moment, Paul Quilès, maire (PS) de Cordes, a espéré pouvoir sauver le train. L'ancien ministre des transports a invoqué l'histoire et l'écologie. "C'était le train de Jaurès", rappelle M. Quilès, qui était aussi député de la circonscription de Carmaux jusqu'en juin 2007. Le successeur du tribun socialiste reconnaît néanmoins que c'est en avion qu'il effectue ses déplacements vers Paris. L'ancien ministre a toutefois saisi Jean-Louis Borloo, ministre des transports et de l'écologie, pour s'indigner que l'on supprime un train au lendemain du Grenelle de l'environnement. Son voisin, Serge Roques, maire (UMP) de Villefranche-de-Rouergue, a lui aussi écrit au ministre pour réclamer "un Grenelle de l'aménagement du territoire". Mais sans illusion. "Nous sommes les oubliés de la République. Nous n'avons ni autoroute, ni aéroport, ni gare TGV à proximité", soupire l'élu, qui a perdu son mandat de député aux élections législatives de 2007. La mobilisation des élus, toutes étiquettes confondues, n'a pas suffi à sauver Le Parisien. Un autre train entre Paris et Carmaux, dans les deux sens, est maintenu mais il fera désormais le détour par Albi et Rodez. Selon la SNCF, il permettra même d'arriver plus tôt à Paris et d'accéder au luxe de la première classe. Le "train de Jaurès" est sauf. Seuls les habitués de la ligne passant par Villefranche ont été sacrifiés. Ils n'étaient que vingt-cinq en moyenne, selon la SNCF, qui se déclare disposée à leur offrir le taxi pour rejoindre le train de nuit en gare de Figeac. COLÈRE DES NÉORURAUX "Ça va leur coûter une fortune", s'étrangle Martine Loiseau. Résidente de Laguépie, cette ex-Parisienne quinquagénaire préside l'Association d'usagers pour la promotion et le développement du rail en Midi-Pyrénées. Elle a fait le choix de s'établir dans cette petite commune du Tarn-et-Garonne de 700 habitants en raison de l'existence d'un train direct qui lui permettait de continuer à se rendre dans la capitale pour son travail. Comme Martine Loiseau, les clients de la SNCF les plus remontés contre la suppression annoncée du train sont ceux qui sont "descendus" de Paris. Le Parisien, c'était d'abord le train des Parisiens, des néoruraux comme Stéphane Auzolles, 40 ans, qui s'est établi depuis dix ans à Najac avec son épouse, où le couple a ouvert une librairie. Informaticien de formation, Stéphane Auzolles a créé le site de l'Association des usagers du train. Il critique "la mauvaise foi" de la SNCF, qui s'était engagée en 2005 à assurer la promotion de la ligne, notamment sur Internet. Il fut pourtant un temps où les ruines du château médiéval de Najac surgissant des brumes de la vallée s'affichaient en poster dans les grandes gares du nord de l'Europe. Le village, d'une capacité d'accueil touristique de trois mille lits, doit son développement économique au train. Le premier village de vacances qui y fut construit, avec vue imprenable sur le château, appartenait à une filiale de la SNCF. Aujourd'hui, le village de vacances a été vendu et la gare de Najac est fermée. Arnaud Barre, le chef de gare, a été muté à Cordes. Personnage débonnaire et truculent, il étalait sa résistance passive aux trépidations de la vie moderne dans un film documentaire tourné à Najac, La Vie comme elle va. Il n'a pas assisté à la dernière arrivée du Parisien dans le froid du petit matin. Le chef de gare a préféré partir en vacances. Au soleil.