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Le Web des Cheminots

raez

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Messages publiés par raez

  1. la LGV n'est pas prête d'arriver à Perpignan !!! cartonrouge

    c'est toujours pareil les sous,les sous ............

    Demain sera paraphé à Montpellier le protocole d’étape pour le financement de la ligne nouvelle du contournement de Nîmes et Montpellier. Cette signature survient à point : le pharaonique programme de construction du Grenelle laisse élus et professionnels perplexes, les caisses étant vides et le réseau ferré classique à bout de souffle : RFF manque d’argent même pour entretenir les voies anciennes (17 % d’impasse budgétaire).

    Le projet de Schéma national des Infrastructures de Transport (Snit) confirme 2 000 km d’ici 2020, puis 2 500 km par la suite. Total : cent milliards d’euros ! Pharaonique.

    La ministre de l’Écologie Nathalie Kosciusko-Morizet rassure : « On demande des participations aux collectivités territoriales, parce que ça leur permet de se développer. » Mais le

    cas de la LGV Tours-Bordeaux donne à réfléchir. Le financement de ce projet de 7,8 mds € n’est pas bouclé après des mois de négociations.

    Les collectivités commencent à dire qu’elles ne pourront pas suivre, tandis qu’un appel au privé menace d’une forte hausse du prix des billets.

    Quant à RFF, gestionnaire des voies, il ne peut plus s’endetter que si les investissements sont rentables. Ce qui ne semble souvent plus le cas.

    Du coup, on entend qu’une partie des projets ne seront jamais réalisés. Maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin (UMP), glisse qu'« il n’y aura peut-être jamais de LGV » Marseille-Nice. Il est vrai qu’avec ses collègues il a choisi l’option la plus chère à... 15 milliards d’euros. « Ce programme de LGV, c’est comme si on construisait de nouvelles ailes à un château dont on n’aurait pas les moyens de refaire les toitures », note un cadre de la SNCF. François Fillon, lui, refuse que l’on sacrifie le réseau existant aux LGV.

    En Languedoc, ce doute vise bien sûr la future LGV Montpellier-Perpignan. Là encore, c’est l’option la plus chère qui a été choisie, fret et très grande vitesse : 5 à 6 milliards d’euros. Phasable... ou infaisable ?

    GABRIEL LÉON (avec AFP)

  2. Vous êtes bien sévères... Lisez un peu ça et surtout les trois dernières lignes : moi j'aime bien !!!

    http://www.lenouveleconomiste.fr/editorial-du-sens-et-de-lexemplarite/

    les 3 dernières lignes sont la vaseline .

    on ne peut pas copier/coller donc je met le lien

    exemple : capitaliste de l'année Lionel Zinsou

    Lionel Zinsou est également membre du comité directeur de l'Institut Montaigne

    un organisme ultra libéral de lobby du CAC40 .

    alors désolé pour GP mais être encensé par ces gens là , ça me prouve que c'est bien le "démanteleur" de la SNCF telle que nous la connaissons !

  3. MAM n'aurait pas tout dit sur l'avion de son ami tunisien

    La ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, a utilisé le jet d'un ami tunisien pour une durée supérieure aux vingt minutes évoquées cette semaine, affirme samedi le Nouvel Observateur sur son site internet, en évoquant une excursion dans le sud du pays.

    La ministre avait indiqué mercredi avoir voyagé pendant 20 minutes à bord du jet privé d'Aziz Miled pour se rendre à Tabarka (nord-ouest). Selon le nouvelobs.com, Mme Alliot-Marie et ses proches ont repris ce jet le 29 décembre afin de se rendre à Tozeur, dans le grand sud tunisien, évitant ainsi de traverser des villes en révolte.

    Intervenant sur plusieurs chaînes de télévision, Mme Alliot-Marie avait expliqué avoir l'habitude, lorsqu'elle rencontrait Aziz Miled, un ami de longue date, de faire avec lui des excursions, que ce soit en Tunisie ou dans le sud-ouest de la France, près de sa ville de Saint-Jean de Luz.

    Elle avait précisé avoir fait fin 2010 lors de ses vacances en Tunisie une excursion avec Aziz Miled, sans préciser où ni avec quel moyen de locomotion.

    "Visiblement certains cherchent à faire rebondir cette affaire alors qu'il n'y a aucun élément nouveau", a rétorqué samedi l'entourage de la ministre, interrogé par l'AFP. "Michèle Alliot-Marie elle-même a parlé spontanément de cette excursion" sur des médias mercredi alors qu'on l'interrogeait sur la compatibilité de ses fonctions avec le recours à un avion privé, a-t-on ajouté de même source.

    Mercredi, devant l'Assemblée nationale, la ministre avait expliqué: "Arrivant après Noël à Tunis, un ami qui allait à Tabarka, lieu final de destination avec son avion, m'a effectivement proposé de voyager avec lui plutôt que de faire les deux heures de voiture, il n'a à aucun moment mis son avion à ma disposition, je l'ai accompagné pendant vingt minutes".

    La révélation de ses vacances en Tunisie, avec ses parents et son compagnon Patrick Ollier, ministre des Relations avec le Parlement, alors que la révolte contre Zine El Abidine Ben Ali avait commencé, puis le fait d'avoir bénéficié du jet d'Aziz Miled, a provoqué une polémique en France.

    Sa démission a été demandée par l'opposition, les critiques se focalisant sur l'image écornée de la diplomatie et sur le comportement en public comme en privé des ministres français.

  4. Magistrats, personnels pénitentiers et policiers nantais solidaires face à Sarkozy

    une occasion perdue de se taire pour sarko ,démonstration sur mariane 2

    Nicolas Sarkozy menace de sanctionner juges et policiers. Mais la Chancellerie n’ignorait rien du naufrage annoncé du Service de Probation et d’Insertion Professionnel (SPIP) de Nantes.

    (capture d'écran Dailymotion - Europe1Fr - cc)

    (capture d'écran Dailymotion - Europe1Fr - cc)

    C’était un directeur aux abois. Nommé à la tête du Spip de Nantes en novembre 2009, Pascal Le Roy réalise très vite que son service va droit dans le mur. Il vient tout juste de passer en revue les services pénitentiaires et judiciaires. Abasourdi par le décalage avéré entre ce qu’il observe et ses minces fiches statistiques, il s’indigne.

    « Les insuffisances détectées et tolérées, par les autorités judiciaires et pénitentiaires notamment, ne doivent plus perdurer », martèle-t-il dans un courrier du 2 décembre 2009 (voir courrier 1) adressé au directeur régional des services pénitentiaire, Claude Yvan Laurens. Un langage qui tranche avec la langue de bois administrative. De toute urgence, il réclame un audit.

    (courrier 1, deuxième partie)

    Message reçu 5 sur 5 par sa hiérarchie. Celle-ci transmet à la chancellerie (courrier 2), en s’inquiétant du « climat social singulièrement mauvais » et de la « démobilisation » de ses personnels.

    (courrier 2)

    Six mois plus tard, en mai 2010, les agents de l’inspection générale des services débarquent à Nantes pour réaliser le fameux audit. Lors d’un entretien avec des responsables de la CGT, le directeur de l’administration pénitentiaire, Jean-Amédée Lathoud, admet que le rapport « préconise plus de 80 mesures ». Lesquelles ? Mystère. Pour l’instant, la Chancellerie refuse d’en révéler le contenu. Et pour cause…

    Le 24 mai 2010, (courrier 3) c’est le coup de grâce. Prévenu de l’arrivée imminente d’un juge d’application des peines supplémentaire, le Spip de Nantes réalise qu’il va devoir suivre 400 condamnés de plus. Autant de dossiers qui viennent s’empiler sur les 3300 déjà en stock. Le tout avec des forces réduites : 15 titulaires et 3 contractuels, dont le renouvellement n’est pas acquis ! Comme mu par un mauvais pressentiment, Pascal Le Roy décide de transmettre au président du TGI et au parquet la liste nominative des condamnés que ses services ne pourront pas suivre. 887 noms. Parmi lesquels celui de Tony Meilhon.

    (courrier 3)

    Le directeur du SPIP oeuvre-t-il avec l’aval de sa hiérarchie ? Dans un courriel du 4 novembre 2010 (courrier 4), le premier président de la cour d’Appel de Rennes, Michel Couailler, sur le départ, juge qu’« il n’est pas illégitime qu’ils établissent des priorités de traitement des affaires, et que leurs choix ne sont pas inopportuns ». Tout au plus, ce magistrat chevronné leur déconseille-t-il de faire apparaître ces différences de suivi dans le système informatique…

    De son côté, le 21 décembre 2010, dans une lettre (courrier 5) Jean-Yvan Laurens évoque « les difficultés en matière de ressources humaines au sein du ministère de la Justice » pour expliquer le calvaire du SPIP de Nantes : « Aujourd’hui, c’est l’ensemble des services d’insertion et de probation et les établissements qui se trouvent en sous-effectif, alors que la loi pénitentiaire vient ajouter de nouvelles missions et compétences », commente-il de façon cinglante.

    C’est dans ce contexte que le drame arrive. Laetitia Perrais, 17 ans, disparaît le 18 janvier près de Pornic. Tony Meilhon, 31 ans, est mis en examen pour « enlèvement suivi de mort » le 22 janvier et écroué. On retrouvera le corps de Laetitia démembré quelques jours plus tard au fond d’un étang.

    (courrier 5)

    Le scandale de l’absence de suivi de Meilhon va exploser. Le nouveau premier président de la Cour d’appel, Philippe Jeanin, ne peut qu’ouvrir son parapluie. Dans une lettre du 28 janvier 2011 (courrier 6), il critique d’abord « la mise au placard de dossiers de prévenus sans regard sur leur situation individuelle ». Mais dans le même temps, il juge « souhaitable que la juridiction envisage des propositions contractualisées qui permettraient, le cas échéant et s’il en était justifié… d’envisager dans un tel cadre une affectation placée temporaire…en surnombre ». En français, chaque dossier doit dorénavant être affecté.

    (courrier 6, troisième partie)

    Désormais, les apparences seront sauves. Pas l’efficacité. « Pour assurer un suivi correct, un travailleur social ne doit pas suivre plus de 50 dossiers. Les fonctionnaires de Nantes étaient déjà à 130. Là, ils vont passer à 180 ! », s’étrangle Céline Verzelleti, de la CGT pénitentiaire. Un ratio précurseur de nouveaux drames ?

    les facs similés des courriers sur le lien ..........

  5. Deux avions pour le voyage Paris-Bruxelles de Sarkozy

    "La presse belge épingle, samedi 5 février, le déplacement de Nicolas Sarkozy. Le chef de l'Etat s'est rendu vendredi à Bruxelles pour un sommet européen. Et, selon les quotiodiens belges, il a chosi de faire les 300 kilomètres qui séparent les deux capitales avec... deux avions."]La presse belge épingle, samedi 5 février, le déplacement de Nicolas Sarkozy. Le chef de l'Etat s'est rendu vendredi à Bruxelles pour un sommet européen. Et, selon les quotiodiens belges, il a chosi de faire les 300 kilomètres qui séparent les deux capitales avec... deux avions.

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/02/05/deux-avions-pour-le-voyage-paris-bruxelles-de-sarkozy_1475716_823448.html

  6. le prefet réagit mais ne dit rien cartonrouge

    Interrogé sur les récents événements d’Anduze, Hugues Bousiges, préfet du Gard, se dit tout à fait surpris : « empêcher un train de démarrer, se mettre sur des voies, puisque c’est quand même ça le fait originel de ce qui s’est passé à Anduze, c’est quand même peu courant. Je ne connais pas d’autres endroits dans le département, voire en France où dans cette période où l’on est en train de réfléchir aux intercommunalités futures, des élus ou des personnes manifestent de cette façon-là. »

    Le représentant de l’État reconnaît qu’il y a « des inquiétudes, et un antagonisme fort entre la commune d’Anduze et les autres communes. Mais il y a d’autres communautés de communes qui sont amenées à évoluer, à rejoindre

    d’autres communautés de communes plus importantes ou à se scinder, et où ces questions sont abordées avec sérénité. »

    Tout en condamnant « des comportements qui troublent l’ordre public », et appelant au calme, le préfet chargé par la loi de faire émerger la future carte territoriale du Gard réaffirme que « la réflexion est en cours sur le dossier de l’intercommunalité. »

    Quant aux faits eux-mêmes, il se défend de se prononcer, « il y a des saisines de la justice, des enquêtes en cours, les autorités administratives et la justice sont en charge d’apprécier des éventuelles responsabilités des uns et des autres. »

    RENÉ DIEZ

  7. Photo MaK septembre 2008

    Tu aimes bien avoir le dernier mot :Smiley_15: Pas vrai ?

    Voici le genre de signal qu'utilise la compagnie citée plus haut

    Pas vraiment un signal d'arrêt à main SNCF, n'est-il pas ?

    helpsoso ce que tu dis n'a rien a voir avec le sujet .on parle de signalisation routière régit par le code de la route ,un PN qu'il appartienne à n'importe quelle EF doit répondre à ça

    voir post 22

    rien à voir avec la signalisation ferroviaire . bigbisous

  8. Les Français ne travaillent pas davantage le dimanche

    une preuve ,s'il en est, que cette loi voulue par sarko est imbécile .

    les employeurs ne doivent pas y trouver leur compte ,sinon ils pourraient obliger leurs employés à bosser le dimanche ,quand à ces derniers je doute qu'ils insistent pour passer leur dimanche au taf ...

  9. Lettre au ministre chargé de la Gendarmerie nationale

    Après la "bavure" d’Anduze (Gard) où un commandant de gendarmerie a "gazé" des manifestants pacifiques

    Monsieur,

    Vous êtes responsable, depuis une récente réforme, de la Gendarmerie nationale, en plus de la Police nationale.

    A ce titre, que pensez-vous des faits scandaleux qui se sont produits à Anduze (Gard) le 21 janvier, attestés par la vidéo largement diffusée depuis mercredi dernier sur Internet, et qui montrent l’attitude scandaleuse du commandant (quatre barrettes) de la gendarmerie d’Alès, Frédéric Warion, actionnant une bombe lacrymogène, sans sommations, directement dans les visages d’un groupe de manifestants pacifiques ?

    Ceux-ci bloquaient le départ d’un train touristique pour protester contre le rattachement de leur communauté de communes à celle d’Alès. Toute la presse rapporte cette incroyable « bavure » (voir le blog listant les articles qui la décrivent).

    Pensez-vous que le comportement du commandant Warion était indispensable en la circonstance (une riposte sans doute « proportionnelle » aux « dégradations » des ennemis de l’ordre public), et vous semble-t-il tout simplement digne de la République ?

    Une enquête va être diligentée… par l’Inspection générale de la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN), une instance totalement indépendante à coup sûr !

    Mais qu’attendez-vous donc pour suspendre illico le cow-boy irresponsable (son nom de warrior lui serait monté à la tête ?), qui asperge les manifestants de gaz lacrymogènes en plein dans les yeux comme on utiliserait tout bonnement un spray anti-cafards ?

    Cet individu dangereux a-t-il encore sa place dans la Gendarmerie nationale qui devrait être au service des citoyens et non utilisée pour leurs sévices ?

    Vous êtes peut-être au courant de ce qui se déroule en ce moment en Egypte : comme votre collègue Michèle Alliot-Marie l’a fait pour le Président Ben Ali, vous pourriez sans doute proposer le « savoir-faire » du commandant Warion au Président Moubarak afin de maintenir de manière plus efficace l’ordre vacillant dans son pays.

    On attend votre décision, Monsieur. Mais on se demande si, en France – au moment même où les Egyptiens, après les Tunisiens, aspirent avec détermination à la démocratie – certains éléments de vos troupes ne régressent pas vers un comportement carrément bestial qui relèverait, en fait, d’une sorte de dictature n’osant pas dire son nom ?

    Il tient à vous de démentir dans les plus brefs délais cette fâcheuse impression. Car le document filmé par Edmond Zimmermann est accablant.

    En tout cas, sachez, Monsieur, que les électeurs de 2012 sauront se souvenir, parmi d’autres, de ces actes ignobles commis sous votre autorité et que vous n’avez pas pris la peine de dénoncer et de sanctionner immédiatement.

    Citoyennement vôtre.

    Dominique Hasselmann

  10. Guillaume Pépy récompensé par le Nouvel Economiste : http://www.lexpansion.com/carriere/pepy-manager-de-l-annee-syndicats-et-usagers-morts-de-rire_248281.html

    c'est normal ,non ,ça vous étonne vous ?

    un manager au sens où ils l'entendent est un homme qui fait tout pour casser son entreprise pour pouvoir privatiser dans le cas de la sncf ,et de mettre le plus de salariés dehors dans le cas du privé pour donner plus d'argent aux actionnaires

  11. encore une petite ,mais une belle ....

    cet homme est vraiment à éliminer du pouvoir ! revoltages

    nicolas sarkosy :on ne peut pas garder de bureaux de poste pour tout le monde…

    Nicolas Sarkozy, en déplacement dans le Cher, interpelé par plusieurs élus au sujet de la disparition de services publics dans leur commune, a osé répondre qu’il fallait arrêter « de penser que l’on peut, à l’inverse du monde, multiplié les emplois de fonctionnaires. On ne peut pas toujours dépenser plus. Si vous voulez qu’on fasse plus de TGV, on ne peut pas garder de bureaux de poste pour tout le monde… » confondant ainsi allègrement la mission prioritaire de service public de l’Etat et la question du personnel de la fonction publique…et oubliant que tout le monde n’utilise pas le TGV mais que tout le monde est OBLIGE de faire appel aux services publics!

    Alors là, c’en est trop !

    Je pense que Nicolas Sarkozy, au lieu de prétendre que « le service public c’est la polyvalence », de se lancer dans des grandes explications qui n’ont aucun sens (la polyvalence dans la fonction publique n’est possible qu’à grille indiciaire, règlementation administrative, compétences, égales), ferait mieux de revenir aux fondamentaux de ce qui justifie la fonction publique d’une part et le paiement d’impôts d’autre part.

    Si la fonction publique existe, c’est parce que l’État, pour remplir sa mission primordiale de servir les citoyens, dispose d’une administration publique qui rend des services publics délocalisés. Et ce, historiquement, pour que les Français n’aient pas à perdre une journée pour accéder aux services de l’État. Si les Français – du moins ceux qui n’ont pas été privilégiés en leur permettant, à coups de niches ou de boucliers fiscales – d’échapper à l’impôt, payent chaque année des impôts sur le revenu de leur travail (très peu sur celui de leur fortune) c’est très exactement, et depuis 1789, pour financer l’administration publique de l’État et , par conséquent, pour que chaque Français dispose d’un service public de proximité. Que la France ait fait le choix, pour faire fonctionner les services publics, de créer un corps de fonctionnaires d’État, n’a strictement rien à voir avec la nécessité pour l’État de rendre le service public pour lequel il perçoit l’impôt.

    C’est tout de même surréaliste, pour un homme qui a privatisé la Poste et tant d’autres services publics, fait voter le service minimum, de nous dire que les services publics ne sont pas nécessaires pour les gens (ils sont de plus en plus nombreux) qui n’ont pas les moyens, ni l’envie, de vivre en ville. Qu’en sait-il ? Les services publics sont nécessaires à chaque Français, quel que soit son implantation géographique.

    Ce serait un comble , si l’on suit l’ argument sur le TGV, que des personnes qui n’ont pas les moyens ou la nécessité de prendre le train, ou l’avion, se voient privées des services publics de base, telles que le service postal, les services de santé, les écoles, les services de sécurité , etc., au prétexte que Nicolas Sarkozy ne veut pas pas multiplier les emplois de fonctionnaires (si tant est que des services publics de proximité nécessitent davantage de fonctionnaires) et qu’il préfère dépenser l’argent des impôts et des taxes pour construire des TGV (qui servent beaucoup plus aux entreprises, ou aux oisifs, qu’aux particuliers) et pour combler les déficits que sa politique de défiscalisation des entreprises occasionne dans le budget national.

    Cela reviendrait à dire que les habitants des petites villes, doivent sacrifier leur confort, leur DROIT , en n’ayant pas accès à des services publics de proximité, mais doivent néanmoins financer les dits services ! Une discrimination territoriale en quelque sorte!

    Notez bien que lorsqu’il s’agit de calculer l’impôt sur le revenu, l’État français est moins discriminatoire et applique strictement la même règle à tous les Français. Qu’il habite au fin fond de la Creuse ou dans le 16e arrondissement de Paris, M. Dupont payera, à situation égale, le même montant d’impôt et ce, au nom de l’égalité de traitement entre tous les Français !

    En répondant ce qu’il a répondu à des élus municipaux inquiets, Nicolas Sarkozy nous montre, s’il en était besoin, à quel point il est prêt à sacrifier des pans entiers de l’Administration Publique, des services publics, de la mission de l’Etat, de façon totalement inéquitable pour favoriser quelques secteurs de l’industrie française dont au final peu de Français bénéficient.

    Manifestement, Nicolas Sarkozy n’est pas un bon gestionnaire des finances publiques puisque depuis des années, soit en tant que ministre, soit en tant que président de la République, il ne cesse de creuser le déficit de l’État.

    Mais il n’est pas non plus un président de la République qui respecte la Constitution et ses valeurs. Car, en privilégiant de façon éhontée les plus riches d’entre les Français, il prive les finances publiques de milliards d’euros chaque année et qui plus est, en faisant des coupes sombres sur l’implantation des services publics, il prive certains Français de ce pourquoi ils financent le fonctionnement de l’État avec leurs impôts.

    Source : Se coucher moins bête; le Nouvel Obs

    à méditer .............

  12. Une voiture sous scellés volée au 36, quai des Orfèvres

    là pour le coup sarko ne pourra pas accuser la justice . revoltages

    L’affaire est qualifiée d’« embarrassante » au sein de la prestigieuse police judiciaire parisienne… Une voiture, saisie dans le cadre d’une enquête sur un trafic international de stupéfiants et placée sous scellés au pied du célèbre 36, quai des Orfèvres, dans le Ier arrondissement, siège de l’élite de la police parisienne, a été dérobée au nez et à la barbe des fonctionnaires.

    Selon nos informations, cinq voitures avaient été récupérées par les policiers de la brigade des stupéfiants au cours du démantèlement d’un réseau de trafiquants. Un dossier suivi par le juge d’instruction parisien, Alain Nguyen The. Ces véhicules avaient ensuite été déposés, le 4 janvier, devant l’entrée du bâtiment abritant près de 2000 enquêteurs, en attendant d’être expertisés.

    « Le vol de cette voiture — une Renault Clio de couleur violette et aux vitres teintées —, a été seulement découvert le 20 janvier, confie une source proche de l’affaire. On ne sait même pas quand, précisément, elle a été dérobée, ni par qui ». Le véhicule a été aussitôt inscrit au fichier des voitures volées.

    « Il y a quand même peu de chance qu’on la retrouve, ajoute la même source, persuadée que le vol est l’œuvre des complices des trafiquants interpellés au cours de cette opération. Ils ont pris d’énormes risques pour venir la récupérer à cet endroit. Peut-être dissimulait-elle des preuves qui n’avaient pas encore été découvertes par les enquêteurs ? Des mesures vont être prises pour que cela ne puisse plus se reproduire. » Les voleurs ont pu agir facilement car la Renault Clio entreposée devant l’entrée du 36, quai des Orfèvres n’avait pas été équipée d’un sabot.

    « Les quatre autres l’avaient été mais pas celle-là, faute de matériel suffisant, précise une source proche du dossier. Les lieux sont quand même censés être surveillés, nuit et jour, par des policiers. Toute cette histoire est bien dommageable… »

    Informé récemment des faits, le préfet de police de Paris, Michel Gaudin, a demandé une enquête pour déterminer les circonstances précises de ce vol.

    Le Parisien

  13. «Monsieur le gendarme, pourquoi m'avez-vous frappé?»

    Louis Julian est vigneron depuis trente ans dans le Gard. Le 21 janvier, il participait à une manifestation en gare d'Anduze pour protester contre un projet de réorganisation locale des communes. Sans rentrer dans les détails, la commune d'Anduze est au centre d'une dispute (avec des enjeux touristiques et donc économiques), certains s'opposant au rapprochement entre la communauté de communes autour d'Anduze et le Grand Alès.

    Le 21 janvier, donc, une soixantaine de personnes font un sit-in sur les rails pour empêcher le train touristique rempli d'élus de partir. «C'était une manière symbolique d'exprimer notre mécontentement. Un coup médiatique. On voulait juste retarder le train, rien de plus», raconte Louis Julian. Un commandant de la gendarmerie a intimé l'ordre aux manifestants de regagner le quai. «Ce que j'ai fait. Et là, d'un coup, sans sommation, le commandant a sorti un aérosol de lacrymo et a aspergé les gens à bout portant. Il y avait des personnes âgées, des enfants, c'était très violent. A un moment, le commandant a fait tomber l'aérosol à mes pieds, j'ai tenté de le ramasser pour le jeter au loin. Trois ou quatre gendarmes m'ont alors ceinturé et m'ont balancé six ou sept coups de poings dans la figure», poursuit-il.

    LETTRE OUVERTE AU COMMANDANT WARRION

    Le 24 Janvier 2010

    «Monsieur le Commandant, j'aimerais connaître la motivation qui vous a poussé à me frapper avec violence: vous ai-je agressé? Ai-je agressé l'un de vos gendarmes? Ou, est-ce que c'est parce que j'ai réussi à récupérer et jeter au loin l'aérosol lacrymogène avec lequel vous arrosiez copieusement des mémés et des élus?

    «Lorsque vous m'avez frappé le visage à poings nus, la main ornée d'une belle chevalière, j'étais ceinturé par plusieurs gendarmes et je ne représentais aucun danger!

    «N'était-ce pas une réponse disproportionnée à une attaque qui n'a pas eu lieu? Dans ce cas vous m'auriez interpellé. Cette violence à mon égard était gratuite.

    «Je suis ébranlé dans la confiance que j'avais, comme tout citoyen normal, dans votre mission.

    «Si d'homme à homme, je pourrais accepter des excuses de votre part, si vous m'en aviez formulées, en tant que citoyen, j'estime qu'il est de mon devoir de porter l'affaire devant la justice.

    Respectueuses salutations

    Louis JULIAN, vigneron à Ribaute les Tavernes depuis plus de trente ans.»

  14. je me souviens d'une enquête diffusée sur france inter il y a quelque années .

    on sentait que les "temoins" de cette période avaient la trouille de s'exprimer librement ,de donner des noms . une chose m'avait marqué ,un politique (je ne souviens pas de qui ) en parlant de l'éventuel commanditaire,disait "le grand" !!!

    à vos toises !!!!

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