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Le Web des Cheminots

raez

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Messages publiés par raez

  1. Préretraite à 58 ans pour les ambassadeurs désœuvrés

    INFO LE FIGARO - Un projet de décret propose indemnité de départ et maintien du salaire hors primes aux volontaires.

    Seule une poignée de diplomates de très haut rang est concernée. Mais le symbole fait grincer des dents, alors que le gouvernement a martelé en 2010 qu'il fallait travailler plus tard pour sauver les retraites et a reporté l'âge légal. Le ministère des Affaires étrangères finalise un système de préretraites accessible à partir de 58 ans pour ses cadres supérieurs.

    Le projet de décret, que Le Figaro s'est procuré, sera examiné le 28 février au Conseil supérieur de la fonction publique de l'État, ultime étape avant publication. Il permettra aux «ministres plénipotentiaires» et aux «conseillers des affaires étrangères hors classe» (quelques centaines de diplomates destinés aux fonctions d'ambassadeur, de consul important ou de directeur au Quai d'Orsay) de bénéficier d'un «dispositif de fin d'activité» pendant six mois à trois ans. Les volontaires toucheront une «indemnité exceptionnelle de départ», puis conserveront «une rémunération égale au montant du traitement indiciaire (…) majoré de l'indemnité de résidence à Paris». En clair, tout leur salaire hors primes. La somme sera partiellement cumulable avec un revenu d'activité, dans le privé mais aussi dans une entreprise publique, voire une administration.

    Reconversion

    Le dispositif sera ouvert au maximum à 30 diplomates, qui auront jusque fin 2013 pour se porter candidats. Il s'agit, dit le ministère dans un rapport annexe, de «remédier aux sureffectifs (…) liés notamment à une pyramide des âges défavorable». Le même but avait engendré le même dispositif, ouvert à 20 diplomates en 2008-2009.

    Dans une réunion préparatoire au Conseil supérieur, «le représentant du ministère nous a expliqué qu'il fallait répondre au cas d'une centaine de diplomates, explique un syndicaliste. Environ 60 sont chargés de mission au Quai d'Orsay, sans que l'on connaisse très bien la nature de leur mission ; les autres en attente d'affectation». Autrement dit, payés à ne rien faire - souvent contre leur gré. «Les ambassadeurs sont nommés en Conseil des ministres, ce sont des postes très politiques, décrypte un bon connaisseur de l'administration. Une bonne part de ces diplomates sont “sous-utilisés” à Paris car étiquetés de gauche.»

    Aujourd'hui ministre des Affaires européennes, Laurent Wauquiez assure ne pas avoir oublié ses propos récurrents sur la nécessaire «révolution culturelle» en matière d'emploi des seniors, lorsqu'il était ­secrétaire d'État à l'Emploi. ­«L'objectif est que 100% des bénéficiaires se reconvertissent, sûrement pas qu'ils cessent toute activité, assure-t-il. Dans le passé, certains sont devenus consultants, galeristes…» Il justifie aussi le dispositif par «la réduction du nombre de postes d'ambassadeurs», parallèle à «l'ouverture - nécessaire - de ces postes à des non-diplomates». Exemples récents: Serge Lepeltier, ancien ministre de l'Environnement, nommé la semaine dernière ambassadeur «climat» en remplacement de Brice Lalonde, ou Jean-Christophe Rufin, médecin, écrivain, ambassadeur au Sénégal de 2007 à 2010.

  2. Hippodrome de Compiègne

    Le rapport remis à la commission des finances du Sénat, mercredi 16 février, par Nicole Bricq, sénatrice (PS) de Seine-et-Marne, est une "tuile" pour Eric Woerth, mais aussi pour le gouvernement, qui ont autorisé la cession à la Société des courses de Compiègne, en mars 2010, de 57 hectares de la forêt de Compiègne (Oise), où est implanté l'hippodrome.

    Dans son rapport, la sénatrice rappelle que la vente a été réalisée malgré l'avis d'abord défavorable de l'Office national des forêts (ONF) et du ministère de l'agriculture, selon une procédure de gré à gré, donc sans mise en concurrence, au prix de 2,5 millions d'euros.

    Elle fait état d'une réunion informelle à Matignon, le 12 mars 2010, au cours de laquelle les préventions constantes du ministère de l'agriculture sur cette cession ont fini par être levées.

    "NOTE BLANCHE"

    Le rapport de Mme Bricq constate que "le ministère du budget a largement bricolé la procédure de cession mise en œuvre dans cette affaire". Selon la sénatrice, "le bricolage pratiqué en la matière par le ministère du budget est avant tout la conséquence du caractère douteux de la qualification juridique donnée au bien cédé par l'administration".

    Concernant la procédure de gré à gré, elle juge ce choix "discutable". Ce qui n'avait pas échappé aux deux membres de la commission pour la transparence et la qualité des cessions du domaine immobilier de l'Etat, Philippe Dumas et Yves Bonnet, qui, dans une "note blanche" adressée au cabinet du ministre du budget, la veille de la signature de la vente, estimaient que le recours à la procédure de droit commun des ventes immobilières de l'Etat aurait constitué "un puissant facteur de clarification et de transparence de l'opération".

    Lire l'intégralité de l'article sur l'hippodrome de Compiègne en zone Abonnés du Monde.fr ou dans Le Monde daté jeudi 17 février, disponible dans les kiosques ce mercredi à partir de 14 heures.

    Patrick Roger

  3. violeurs et assassins potentiels ,engagez vous dans la police pascontent

    Et si on fichait l’ADN de tous les policiers ?

    La semaine passée, L’Express révélait que “le ministère de l’Intérieur, en coordination avec les syndicats de police, a lancé une réflexion sur la création d’un fichier génétique spécifique dans lequel seraient intégrés les profils ADN de tous les enquêteurs” :

    Cette base de données, appelée “base d’exclusion”, serait distincte de l’actuel Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg), qui recense, lui, les personnes mises en cause et les condamnés.

    L’objectif est d’éviter les erreurs sur les scènes de crimes, où les enquêteurs laissent parfois leurs propres traces biologiques. Le seuil de détection étant aujourd’hui très bas, plusieurs cas de “pollution” ont ainsi été observés ces dernières années, y compris dans des affaires sensibles.

    On peut raisonnablement penser que les policiers sont aujourd’hui, de plus en plus formés, pour éviter de polluer ainsi une scène de crime ou de délit. Mais la réflexion initiée par le ministère de l’Intérieur démontre que le risque est loin d’être nul.

    Un autre internaute, plus suspicieux, craint de son côté que “les policiers dont l’ADN sera retrouvé sur le lieu d’un crime seront automatiquement considérés comme innocents, l’ADN relevé étant consécutif à une “erreur”. Très pratique. Dans un état policier, evidemment…”

    Le problème est ailleurs : en 2001, près de la moitié des policiers britanniques à qui leurs supérieurs avaient de même réclamé leur ADN avaient tout simplement refusé d’être ainsi fichés, pour les même motifs. Leurs craintes étaient doubles:

    . que des malfrats mal intentionnés ne prélèvent intentionnellement des mégots de clope, mouchoirs ou verres de policiers pour les laisser sciemment sur une scène de crime afin de les incriminer, et au motif que rien n’empêchera la police d’utiliser la “base d’exclusion” afin d’y rechercher des suspects (on a en effet déjà vu des malfrats laisser ainsi sciemment des traces ADN de leurs meilleurs ennemis sur les lieux de leurs propres délits);

    . que la base de données génétiques ne soit, à terme, utilisée par des assureurs et autres mutuelles, ou encore pour effectuer des tests de paternité. Une crainte a priori injustifiée si l’on s’en tient aux objectifs affichés du fichier. Une crainte pas si irrationnelle que cela lorsque l’on se penche sur l’évolution des fichiers génétiques.

    On a ainsi longtemps pensé que les segments qualifiés de “non-codants” enregistrés dans le FNAEG interdisaient tout tri sélectif en fonction de caractéristiques génétiques (couleur de peau, maladie, etc.). Or, il semblerait qu’”il n’y a pas d’ADN “neutre“, et qu’à terme on puisse discriminer des empreintes génétiques en fonction de telles ou telles caractéristiques…

    Plus important : depuis ses débuts, le fichier ADN n’a cessé de grandir, grossir, s’élargir et de dériver de ses finalités premières. Petit retour en arrière.

    Les paranos ne sont pas ceux qu’on croit

    Dans l’émission que TF1 lui a gracieusement offert, Nicolas Sarkozy a quelque peu travesti la réalité en déclarant qu’il était celui qui avait créé le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) :

    Les paranos ne sont pas ceux qu’on croient

    Plus gênant encore : ce n’est pas Nicolas Sarkozy qui a créé le FNAEG, quoi qu’il en dise. Comme le rappelle Wikipedia, le fichier a été créé, par le gouvernement socialiste, au travers de la loi Guigou du 18 juin 1998 relative à la prévention et à la répression des infractions sexuelles, afin de ficher les personnes impliquées dans les infractions à caractères sexuelles.

    En novembre 2001, ce même gouvernement socialiste élargissait son champ d’application dans sa loi pour la sécurité quotidienne (LSQ) aux crimes d’atteintes volontaires à la vie de la personne, de torture et actes de barbarie et de violences volontaires, aux crimes de vols, d’extorsions et de destructions, dégradations et détériorations dangereuses pour les personnes, et aux crimes constituant des actes de terrorisme.

    Nicolas Sarkozy, lui, s’est contenté -si l’on peut dire- de l’élargir, non seulement aux personnes reconnues coupables de la quasi-totalité des simples délits, mais également aux personnes “mises en cause” dans ces types de délits.

    Ce qui est reproché à Nicolas Sarkozy, ce n’est pas d’avoir créé le fichier génétique des délinquants sexuels, mais d’avoir élargi ce dernier aux simples suspects de la quasi-totalité des crimes et (surtout) des délits. D’où l’explosion du nombre de personnes fichées : 2100 en 2001, 1,2 million de personnes fin 2009, soit 1,86% de la population française. D’où le fait que près de 75% des personnes qui y sont fichées sont donc toujours “présumées innocentes“. D’où, enfin, les nombreux problèmes rencontrés depuis avec ces faucheurs d’OGM, manifestants et enfants que des gendarmes et policiers voulaient ficher....................................................................................................

  4. http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/02/16/sarkozy-se-felicite-de-l-audience-de-paroles-de-francais-j-ai-fait-plus-que-france-bresil_1481074_823448.html#xtor=RSS-3208

    Sarkozy se félicite de l'audience de "Paroles de Français" : "J'ai fait plus que France-Brésil"

    voilà c'est tout sarko !!!! revoltages revoltages revoltages

    il fait le buzz ,il est content de lui ,il se fou de nous ,tout est normal !!!

  5. le clou ?

    Le gênant business des parents de MAM en Tunisie

    Selon Le Canard enchaîné, les parents de Michèle Alliot-Marie auraient racheté les parts d'Aziz Miled dans une société immobilière pendant leurs vacances tunisiennes, déjà fortement critiquées.

    Après un intermède François Fillon mardi dernier, Le Canard enchaîné vole à nouveau dans les plumes de Michèle Alliot-Marie au sujet de ses vacances en Tunisie.

    Cette semaine, l'hebdo satirique révèle que les parents de la ministre ont racheté le 30 décembre des parts appartenant à l'homme d'affaires Aziz Miled dans une société.

    Selon le journal, Bernard Marie et son épouse étaient déjà associés minoritaires (avec environ 13% du capital) dans la société civile immobilière (SCI) Ikram dont étaient propriétaires Aziz Miled et son fils Karim.

    Les Miled auraient vendu, le 30 décembre, à l'hôtel Sentido Beach à Tabarka, toutes leurs parts de cette SCI à Bernard et Renée Marie, qui sont âgés de 94 et de 92 ans, en présence d'employés de la commune de Tabarka. La ministre était alors présente dans l'hôtel, selon le journal.

    Pas de commentaire au ministère

    "Les éventuelles transactions de ses parents ne concernent en rien Michèle Alliot-Marie et elle n'a pas à les commenter", a déclaré à l'AFP son conseiller de communication, Guillaume Didier.

    Selon le journal, qui est à l'origine des précédentes révélations sur les vols de la ministre et de sa famille à bord de l'avion privé d'Aziz Miled, le montant exact de la transaction des époux Marie n'est pas connu. L'acte reçu par ceux-ci ne mentionne, selon les usages locaux, que la valeur nominale des parts, soit 755 000 dinars, environ 325 000 euros, relève l'hebdomadaire.

    C'était une transaction, selon le journal, appelée à rester secrète mais qui était "forcément préparée de longue date", car il fallait l'accord du gouverneur du secteur, lui-même sous tutelle du ministère de l'Intérieur.

    Michèle Alliot-Marie a dû faire face à des appels à sa démission pour avoir utilisé par deux fois, durant ses vacances de Noël en Tunisie, l'avion de son ami tunisien Aziz Miled, présenté comme un proche du beau-frère du président déchu, alors que la révolution de jasmin avait débuté.

  6. voilà pourquoi on va avoir du mal à se débarrasser de l'UMPS

    http://news.google.fr/news/story?pz=1&cf=all&ned=fr&ncl=dvQi3tlPgbSA0_Mjg9N2yqPFDz95M&topic=h

    il faut voir la suffisance des titres des articles .

    la Méluche fait peur ,tout le monde va lui tomber dessus ,ça ne fait que commencer ,tout va etre fait pour le comparer à marine .

  7. pour info

    http://www.midilibre.com/articles/2011/02/13/A-LA-UNE-La-grosse-chevaliere-du-commandant-m-a-bien-fait-mal-1537536.php5

    Manifestation à Anduze« La grosse chevalière du commandant m’a bien fait mal »

    « La grosse chevalière du commandant m’a bien fait mal »

    DR

    Blessé lors d’une manifestation à Anduze, Louis Julian a porté plainte devant l’inspection générale de la gendarmerie.

    Comment avez-vous été entendu par l’inspection générale de la gendarmerie ?

    J’ai reçu un coup de fil d’un capitaine me demandant si j’acceptais de parler. Deux enquêteurs envoyés par Paris sont venus chez moi vendredi après-midi à Ribaute- les-Tavernes. Ils entendent toutes les personnes affirmant avoir été brutalisé par les gendarmes à Anduze. Ils m’ont demandé où j’étais pendant la manif, ce que j’ai fait, d’où je venais, les gens que j’ai vus, si j’avais entendu une sommation avant l’utilisation du gaz lacrymo. Ça a duré trois

    heures en continu. C’était très sérieux et intense.

    Que leur avez-vous dit ?

    Qu’il était prévu avec le commandant qu’on quitte les voies après quelques minutes. Au lieu de cela les gendarmes ont commencé à pousser les gens en disant que c’était fini. Mais on ne bouge pas ainsi un groupe empêtré dans les rails et le ballast. Le commandant a alors aspergé les manifestants dont certains à bout portant, au gaz lacrymogène.

    À un moment, j’ai entendu la bombe rouler par terre presque à mes pieds. Je me suis baissé, et malgré trois gendarmes qui me sont aussitôt tombés dessus, j’ai réussi à la jeter dans un fossé, afin qu’il ne s’en serve plus. On m’a porté au moins cinq coups de poing au visage. La grosse chevalière du commandant m’a bien fait mal.

    Avez-vous porté plainte ?

    Les deux officiers de l’inspection générale de la gendarmerie ont enregistré ma plainte qu’ils transmettront au procureur d’Alès. Avec une dizaine d’autres personnes, nous allons adresser une plainte collective par l’intermédiaire d’un avocat qui a rassemblé une trentaine de témoignages. Respectueux de l’ordre, si j’avais été frappé alors que je me rebellais, je pourrais compren- dre. Mais j’ai subi cette violence après qu’ils m’aient vu me débarrasser au loin de la bombe, et que je ne me débattais pas. C’est injustifiable.

    Propos recueillis par RENÉ DIEZ

  8. La SNCF a un plan de guérison pour la ligne Nîmes-Perpignan

    La SNCF a identifié le grand axe languedocien comme l’un des plus « malades » de France. Cinq chapitres contre les retards et annulations de trains

    La SNCF peaufine un véritable plan d’attaque pour améliorer la fiabilité de l’axe Nîmes-Perpignan, l’une des douze « lignes malades » identifiées par Guillaume Pepy, son président. Les responsables de la force de pilotage régionale, trois Philippe (Le Bras, Coulet et Vernay) œuvrent sur cinq axes : limiter les incendies, bloquer les vols de câbles, garantir l’information, optimiser les roulements de matériel et améliorer le service minimum.

    Débroussailler... et replanter

    Avec un budget en hausse de 15 %, à 3 millions d’euros en 2011, la lutte

    contre les incendies est l’un des piliers du plan. Les feux de talus en 2010 ont doublé par rapport à 2009 (51), multipliant par 4,5 le nombre de minutes de retard (57 000 mn) !

    On optimisera l’usage du train désherbeur, pour ne pas le faire passer trop tôt avant l’été. On testera des brûlages dirigés par les pompiers. La SNCF, mandataire pour l’entretien du réseau qui appartient à RFF, a réalisé un film des talus de voies de Nîmes à Narbonne pour classer les parcelles par risque. « Nous allons plus loin dans la prévention », note Jean Ghedira, directeur régional de la SNCF, « en étudiant avec l’ONF du Gard et RFF un plan de revégétalisations » avec les bonnes plantes pour résister aux feux. Les pompiers sont encouragés à des techniques économes en temps d’interruption (tuyaux sous les rails, etc.).

    Traquer les voleurs de métaux

    Les vols de câble ont été multipliés par huit en un an sur le réseau languedocien de RFF, bloquant la signalisation et le trafic et exposant les circulations à des risques physiques.

    Les préfectures ont reçu des éléments sur la nature des matériels volés. Une convention avec la gendarmerie, signée aujourd’hui à Paris, permettra un survol des lignes par hélicoptères. Les lieux sensibles seront signalés et RFF et la SNCF s’allieront à France Télécom pour sécuriser leurs matériels. SNCF et RFF installeront aussi des radars et testeront des caméras. Localisations secrètes.

    Optimiser l’information

    La présence dans le trio de pilotage de Philippe Vernay, issu du marketing des TER, montre l’importance ccordée au bon fonctionnement des canaux d’information (net, radio, affichage, sms, téléphone...). L’engagement nouveau d’une publication mensuelle des chiffres de régularité « marque la volonté d’associer étroitement les clients à la vie de l’entreprise », souligne Martine Nougué, responsable de la communication à la direction de Montpellier.

    Limiter l’impact des grèves

    Le plan de reconquête vise aussi à limiter l’impact des grèves sur la vie quotidienne des usagers du TER.

    Un enjeu capital car le Languedoc- Roussillon est la région qui affiche le plus grand nombre de jours de grève avec Midi-Pyrénées et avant Paca. En 2010, on a comptabilisé jusqu’à 40 jours de grève par an pour certains agents. Pour le directeur régional Jean Ghédira, « il faut améliorer le dialogue social en amont pour que la grève ne soit que le dernier recours ». La SNCF entend aussi sécuriser les prises de travail pour éviter les pressions. Mais surtout le service minimum doit encore être amélioré. D’abord, par la limitation au recours des bus de substitution et le maintien de plus de trains. Ensuite, grâce au dialogue réalisé entre l’exploitant et les diverses associations d’usagers régionales, par un meilleur “calage” des horaires du service minimum sur les besoins des déplacements domicile travail. « Afin que l’on n’ait pas des trains le matin mais avec l’impossibilité de revenir le soir », explique Jean Ghédira.

    Faire plus avec autant de trains

    Manque de rames TER en Languedoc-Roussillon ? « Avec ce que nous avons, nous pouvons bien travailler », assure Jean Ghédira, directeur régional de la SNCF. Il y a les contraintes de longueur de quais qui oblige parfois à limiter les compositions de trains. Mais il y a beaucoup à faire pour améliorer les capacités. D’abord, la SNCF fait chaque jour un « bilan de capacité » qui permet une adaptation fine le lendemain. Mais surtout, dès le prochain horaire, en décembre 2011, la région sera « cadencée ». Cela consiste à faire circuler des groupes de trains de même vitesse à minutes fixes de chaque heure. « C’est comme ranger les allumettes dans le même sens, on en rentre plus dans la boîte », explique un cadre national de RFF, gestionnaire du réseau. Dès mars, la Région dira quel usage elle compte faire des sillons libérés. Notons aussi que la mise en service du viaduc de Courbessac permettra de réduire de 8 mn le temps de parcours Nîmes-Alès, à 36 mn à ce jour soit un gain de capacité de plus de 20 %.

    GABRIEL LEON

    je me marre ..... les responsables se rendent compte des problémes d'incendies dus au non débroussaillage depuis des années .

    chez nous, plus aucune piste entretenue depuis 25 ans ,ce qu'il en reste est envahis par les herbes folles et le ballast au mieux ,quand ce n'est pas par des arbustes au pire .

    les artères cables sont recouvertes de végétation ou d'humus ,des couvercles de caniveaux manquent ,otés par des chasseurs pour débusquer les lapins (je croyais que la chasse était interdite aux abords des voies revoltages ).

    puis cerise sur le gateau ,le cloisonnement des métiers .

    avant ,on disait aux cantonniers

    "si tu passes à tel PK ,merci de nous faire (débroussailler) les abords du centre "

    ça ne posait aucun problème .

    maintenant c'est impossible ,il faut envoyer l'imprimé A 38 ,puis ,ils ne sont plus assez nombreux pour le faire !

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