Petite fille, fille, soeur, ex-épouse de syndiqués et syndiquée...
Mon grand père était dans le commerce: tous les 1ers mai il se faisait virer parce qu'il manifestait. C'est un homme qui a combattu toute sa vie, que ce soit pour les conditions de travail ou contre le fascisme (n'oublions pas la part de syndicalistes dans la Résistance).
Pour voir mon grand père, mon père devait l'accompagner: les prud'hommes, les réunions, les grèves (papa a connu les grèves de 36...vu par un gamin de 12 ans, ça semblait super marrant les occupations d'usines). Alors mon père a repris le flambeau, dans la presse...et s'est fat licencier un paquet de fois pour son militantisme...mais il a toujours continué. Retraité, il milite toujours.
Ceci pour nuancer les propos de Kris.
Mais je suis aussi d'accord, dans le privé, y'a des syndiqués protégés, en général LE délégué qui s'occupe aussi du CE et qui est dans le syndicat maison, proche du patron. Les autres syndicats n'ont pas leur place...
Ma position a été longtemps méfiante vis à vis des syndicats, ne trouvant pas celui qui me correspondait. Mais je crois qu'il faut à un moment donné arrêter de se triturer la cervelle et retrousser ses manches: c'est pas sur le banc de touche, en critiquant tout, qu'on se sortira de la situation critique dans laquelle se trouvent les travailleurs.