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Grève Historique Du Rail En Allemagne:


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Au fait avez-vous une mauvaise opinion de l'Allemagne à cause de cette grève ?

Grève historique du rail en Allemagne:

trafic perturbé, économie inquiète

Par Par Géraldine SCHWARZ AFP - BERLIN (AFP) -

Les conducteurs de train ont étendu jeudi leur grève à l'ensemble des lignes, fret et passagers, dans une épreuve de force sans précédent dans l'histoire de la Deutsche Bahn qui perturbait fortement le trafic et inquiétait l'industrie.

Si la Bahn ne fait pas d'offre d'ici lundi, le syndicat GDL veut lancer une "grève illimitée" qui "pourrait durer jusqu'à Noël", a menacé un responsable, Hans-Joachim Kernchen.

"Si GDL pense nous forcer à la capitulation inconditionnelle, cela ne leur réussira pas", a réagi un haut responsable de la compagnie publique, Karl-Friedrich Rausch.

"La plus grande grève de l'histoire de la Deutsche Bahn", selon son propre dire, contraignait des millions de passagers à trouver une alternative pour se déplacer, même si la paralysie était évitée dans la matinée.

La situation était très critique dans l'est, où seuls 10% des trains régionaux circulaient, contre 50% pour le reste du pays.

Les réseaux urbains étaient aussi particulièrement touchés. A Francfort (ouest) et Stuttgart (sud-ouest), seul un tiers des "S-Bahn" circulaient. A Berlin, Hambourg (nord) et Munich (sud) il fallait patienter entre 20 mn et une heure entre chaque train.

Sur les grandes lignes, environ deux tiers des trains circulaient, essentiellement des trains à grande vitesse (ICE). Le trafic était perturbé entre l'Allemagne et l'Autriche.

Des compagnies aériennes à bas coût comme Air Berlin et Germanwings bénéficiaient par ricochet du mouvement avec une hausse des réservations de 15 à 30%. Même aubaine pour les agences de covoiturage et les loueurs de voitures tel Sixt.

La situation était "de plus en plus tendue" dans le transport de marchandises, où les arrêts de travail touchaient en moyenne jeudi 40% des trains, avec des pics de 90% à Berlin et 70% à Hambourg.

Environ 3.070 conducteurs participaient aux grèves jeudi, contre 550 la veille pour le seul fret, selon GDL.

Les grèves doivent s'achever dans tous les secteurs samedi à 01H00 GMT.

Le gouvernement a demandé un "retour à la table des négociations" et multiplie les appels pour éviter l'"escalade", soutenu par des politiciens de tous bords.

Le président du petit syndicat, Manfred Schell, a déclaré n'avoir "aucun indice" que la Bahn prépare une nouvelle offre "acceptable".

La Fédération du fret et de la logistique a mis en garde contre les conséquences de la grève. "Si les ports maritimes sont bloqués, le coût économique quotidien pourrait dépasser les 500 millions d'euros", a dit son vice-président Adolf Zobel au journal Passauer Neue Presse.

Les autorités du port de Hambourg, deuxième d'Europe, ont signalé mercredi des retards dans les livraisons par le rail vers et en provenance du port.

Les secteurs les plus touchés sont les insdutries automobile, chimique et sidérurgique.

La situation inquiétait d'autant plus l'industrie que les transporteurs privés ont indiqué être dans l'incapacité d'absorber les transports de marchandises de la compagnie publique. Ils ont néanmoins accepté de mettre à disposition des conducteurs.

Cette grève est le dernier épisode en date d'un bras de fer qui a déjà occasionné cinq arrêts de travail, toujours plus durs. GDL, qui compte 30.000 adhérents, réclame une hausse de salaires substantielles mais surtout une convention collective séparée, ce que refuse la Bahn au nom de l'unité tarifaire.

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Grève historique du rail en Allemagne:

trafic perturbé, économie inquiète

Par Par Géraldine SCHWARZ AFP - BERLIN (AFP) -

Les conducteurs de train ont étendu jeudi leur grève à l'ensemble des lignes, fret et passagers, dans une épreuve de force sans précédent dans l'histoire de la Deutsche Bahn qui perturbait fortement le trafic et inquiétait l'industrie.

Si la Bahn ne fait pas d'offre d'ici lundi, le syndicat GDL veut lancer une "grève illimitée" qui "pourrait durer jusqu'à Noël", a menacé un responsable, Hans-Joachim Kernchen.

"Si GDL pense nous forcer à la capitulation inconditionnelle, cela ne leur réussira pas", a réagi un haut responsable de la compagnie publique, Karl-Friedrich Rausch.

"La plus grande grève de l'histoire de la Deutsche Bahn", selon son propre dire, contraignait des millions de passagers à trouver une alternative pour se déplacer, même si la paralysie était évitée dans la matinée.

La situation était très critique dans l'est, où seuls 10% des trains régionaux circulaient, contre 50% pour le reste du pays.

Les réseaux urbains étaient aussi particulièrement touchés. A Francfort (ouest) et Stuttgart (sud-ouest), seul un tiers des "S-Bahn" circulaient. A Berlin, Hambourg (nord) et Munich (sud) il fallait patienter entre 20 mn et une heure entre chaque train.

Sur les grandes lignes, environ deux tiers des trains circulaient, essentiellement des trains à grande vitesse (ICE). Le trafic était perturbé entre l'Allemagne et l'Autriche.

Des compagnies aériennes à bas coût comme Air Berlin et Germanwings bénéficiaient par ricochet du mouvement avec une hausse des réservations de 15 à 30%. Même aubaine pour les agences de covoiturage et les loueurs de voitures tel Sixt.

La situation était "de plus en plus tendue" dans le transport de marchandises, où les arrêts de travail touchaient en moyenne jeudi 40% des trains, avec des pics de 90% à Berlin et 70% à Hambourg.

Environ 3.070 conducteurs participaient aux grèves jeudi, contre 550 la veille pour le seul fret, selon GDL.

Les grèves doivent s'achever dans tous les secteurs samedi à 01H00 GMT.

Le gouvernement a demandé un "retour à la table des négociations" et multiplie les appels pour éviter l'"escalade", soutenu par des politiciens de tous bords.

Le président du petit syndicat, Manfred Schell, a déclaré n'avoir "aucun indice" que la Bahn prépare une nouvelle offre "acceptable".

La Fédération du fret et de la logistique a mis en garde contre les conséquences de la grève. "Si les ports maritimes sont bloqués, le coût économique quotidien pourrait dépasser les 500 millions d'euros", a dit son vice-président Adolf Zobel au journal Passauer Neue Presse.

Les autorités du port de Hambourg, deuxième d'Europe, ont signalé mercredi des retards dans les livraisons par le rail vers et en provenance du port.

Les secteurs les plus touchés sont les insdutries automobile, chimique et sidérurgique.

La situation inquiétait d'autant plus l'industrie que les transporteurs privés ont indiqué être dans l'incapacité d'absorber les transports de marchandises de la compagnie publique. Ils ont néanmoins accepté de mettre à disposition des conducteurs.

Cette grève est le dernier épisode en date d'un bras de fer qui a déjà occasionné cinq arrêts de travail, toujours plus durs. GDL, qui compte 30.000 adhérents, réclame une hausse de salaires substantielles mais surtout une convention collective séparée, ce que refuse la Bahn au nom de l'unité tarifaire.

Comme quoi! j'ai vu un reportage sur ces grèves l'autre jour, ils ont l'air d'être sacrément remonté eux aussi. C'est vrai que leurs conditions de travail là-bas sont pire que chez nous.

Peut être une convergeance des luttes cheminotes à l'echelon européen ? A suivre de près quand même.

Modifié par Rail cassé
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Le mouvement continue egalement en allemagne :

article extrait du site : de http://www.romandie.com/infos/news2/071116...14.a2ibofax.asp

Allemagne : la grève des trains se poursuit, menace d'une nouvelle grève

BERLIN - La grève des conducteurs de trains allemands, la plus dure à ce jour de l'histoire de Deutsche Bahn, perturbait le trafic vendredi avec une situation critique dans le fret et l'est du pays, tandis que planait déjà la menace d'une prochaine grève.

Alors que la fin de la grève était annoncée pour samedi à 01H00 GMT, le syndicat GDL a brandi la menace d'une grève dès lundi ou mardi si la Bahn ne cède pas d'ici là. "La pression des adhérents en faveur d'une grève illimitée est forte," a dit aux journalistes le vice-président du petit syndicat Claus Weselsky.

Comme la veille, des millions de personnes avaient eu des difficultés à rejoindre leur lieu de travail vendredi, et le trafic de marchandises était fortement pénalisé. Sur les grandes lignes en revanche, deux trains sur trois circulaient vendredi, a indiqué Deutsche Bahn dans l'après-midi.

L'opérateur de chemins de fer transporte plus de 5 millions de passagers par jour, dont 4,8 millions sur le réseau régional et local. Dans le fret, 4.800 trains circulent par jour, et approvisionnent des secteurs cruciaux pour l'économie allemande, comme l'industrie automobile ou la chimie.

Chez le constructeur automobile BMW, la production de l'usine de Leipzig (Saxe, est) "se déroule normalement mais les voitures assemblées doivent être stockées en attendant d'être expédiées, ou partent par camions", a expliqué un porte-parole à l'AFP. Le groupe expédie d'ordinaire 70% de ses voitures par le rail.

Dans le secteur de la métallurgie, qui se définit comme le plus gros client de Deutsche Bahn, "la production a été réduite" dans certains sites, mais pas stoppée, a indiqué à l'AFP Beate Brüninghaus, porte-parole de la fédération de la branche. "Au final on s'en sort plutôt bien", a-t-elle ajouté.

Les usines de l'est du pays étaient particulièrement affectées car elles sont "sèches", c'est-à-dire que contrairement à celles des bords du Rhin, elles ne peuvent pas être approvisionnées par voies d'eau. Les livraisons de ferraille, utilisée comme matière première, leur ont fait cruellement défaut.

Comme lors des précédents mouvements sociaux, l'est du pays, où le syndicat GDL est très implanté parmi les conducteurs, était particulièrement touché et l'aprovisionnement y était "minimal" encore en fin d'après-midi, selon Deutsche Bahn.

Dans le trafic passagers, un train régional sur quatre ou un sur trois circulaient dans les Länder de l'est dans l'après-midi, un ratio meilleur que dans la matinée, contre un sur deux à l'ouest.

Les ports du pays, notamment celui de Hambourg (nord), numéro deux européen, étaient pénalisés aussi mais de leurs propres dires la situation n'était pas encore critique. A Lübeck, port de la mer Baltique, des poids lourds ont été utilisés pour transporter le papier en provenance de Suède et de Finlande, marchandise-clé pour le site. A Hambourg, "nous sommes confiants", selon la porte-parole de HPA, qui opère le port.

Le trafic va revenir à la normale samedi, a déclaré Deutsche Bahn, et le weekend sera mis à profit pour transporter les marchandises restées en plan ces derniers jours.

Le syndicat des conducteurs GDL est engagé dans un bras de fer avec Deutsche Bahn depuis plusieurs mois, et mène sa sixième grève, la plus dure. Entamée mercredi matin dans le fret, elle s'est étendue au trafic passagers jeudi, et va prendre fin samedi à 01H00 GMT.

Jeudi soir, le syndicat avait recensé 5.230 grévistes parmi les conducteurs et le personnel roulant. Deutsche Bahn emploie en tout 20.000 conducteurs. L'opérateur de chemins de fer s'est montré intraitable sur la revendication principale du syndicat, une convention collective séparée de celle des autres salariés.

(©AFP / 16 novembre 2007 19h35)

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La direction de la compagnie des chemins de fer allemands Deutsche Bahn a proposé aux conducteurs de trains des augmentations de salaire entre 8% et 13% pour tenter de trouver une issue au plus grand conflit social de l'histoire du secteur, a indiqué samedi un porte-parole.

La Deutsche Bahn (DB) n'a pas fourni d'autres précisions sur le contenu de cette offre présentée mercredi au syndicat GDL représentant les conducteurs de trains. Jusqu'à présent la direction de la Bahn s'était contentée d'indiquer qu'elle avait fait une nouvelle offre, sans la moindre précision.

GDL doit annoncer lundi s'il est prêt à reprendre des négociations interrompues depuis plusieurs semaines sur la base de cette nouvelle offre.

Le conflit en cours dans les chemins de fer allemands dure depuis des mois mais il s'est durci ces dernières semaines avec la réalisation de plusieurs mouvements de grève.

La dernière grève en date a fortement perturbé le trafic fret et passagers pendant plus de 60 heures en fin de semaine dernière.

GDL réclame une hausse de salaire nette de plus de 10% pour les conducteurs de train. Le syndicat réclame aussi une convention collective spécifique pour les conducteurs, idée jusqu'ici rejetée par la direction qui craint de provoquer une atomisation du personnel.

La chancelière allemande Angela Merkel s'est impliquée en personne dans ce conflit en appelant les deux parties à mettre fin à leur bras de fer et à revenir à la table des négociations.

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GDL réclame surtout une convention collective à part pour uniquement les conducteurs de trains (de la DB).

Un peu comme si Fgaac désirait une scission interne et un régime à part.

C'est hyper dangeureux et risqué car l'isolement guette les conducteurs de la DB.

Je ne crois pas qu'un conducteur "privé" en Allemagne est concerné/autorisé à se syndiquer chez GDL.

La situation en Allemagne est très particulière et lié au chef de GDL (riche); chez nous, Duchemin ne roule pas en Ferrari et n'est pas millionaire (je lui souhaite bien volontier de gagner au Loto pascontent )

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