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Retraites : négociations RATP


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Régimes spéciaux: début des négociations à la RATP

AP - 13h30 - PARIS -

Les négociations entre les organisations syndicales et la direction de la RATP, en présence de représentants de l'Etat, ont commencé mercredi matin sur le dossier de la réforme des régimes spéciaux de retraite alors que le trafic reste très perturbé pour la huitième journée consécutive dans les transports parisiens.

Cette première séance de travail porte sur le calendrier, la méthode et les thèmes des négociations.

Mais la CGT, majoritaire, veut pouvoir quitter la réunion avec "du concret à proposer à la base", selon l'un de ses porte-parole. Le syndicat entend obtenir des engagements sur les bonifications et ne veut pas que les nouveaux embauchés à la RATP après la mise en place de la réforme aient un statut différent des salariés actuels.

La réunion a commencé vers 9h15 au siège de la RATP à Paris. Tous les syndicats sont présents à la table à l'exception de Sud-RATP qui, selon un communiqué distribué par le syndicat à l'entrée du siège de la RATP, "a toujours rejeté le fond d'une réforme qui anticipe déjà le passage à 41 annuités" de cotisations.

"Par principe, et par respect avec l'exigence exprimée dans notre préavis pour le maintien en l'état de notre régime spécial de retraite", Sud-RATP souligne qu'il ne "pourra s'associer à ces négociations d'entreprise, sauf à constater une absence de mobilisation qui remettrait en cause l'objet même de nos revendications".

En milieu de matinée, une centaine d'agents RATP s'étaient regroupés devant le siège de l'entreprise pour, selon eux, "faire pression sur les négociations". Parmi les manifestants, on trouvait des militants de Sud-RATP, mais également des cégétistes et des agents non encartés.

"Pour l'instant, les assemblées générales reconduisent. Elles tiennent. Maintenant, sur la durée du conflit, il appartient au gouvernement et à la direction de faire en sorte que les salariés puissent reprendre le travail sans se sentir cocus", a déclaré l'un des protestataires, un militant CGT et conducteur sur la ligne du RER B qui n'a pas souhaité donner son nom.

Aucune organisation syndicale engagée dans le conflit n'a prévu d'appeler à une reprise du travail à l'issue de cette rencontre. Toutes expliquent en effet qu'elles rendront compte du résultat aux assemblées générales qui décideront des suites à donner au mouvement jeudi matin.

Une réunion similaire est également prévue ce mercredi après-midi au siège de la SNCF, aussi situé à Paris. AP

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Régimes spéciaux:

les syndicats de la RATP

s'en remettent aux assemblées générales

pour la suite du mouvement

AP - 14h30 PARIS -

Au terme de quatre heures de négociations avec la direction de la RATP et des représentants de l'Etat sur la réforme des régimes spéciaux, les syndicats encore engagés dans le conflit ont renvoyé mercredi aux assemblée générales la décision sur les suites à donner au mouvement.

Les syndicats, à l'exception de Sud-RATP, la direction de l'entreprise et trois représentants de l'Etat s'étaient réunis dans la matinée au siège de la RATP à Paris pour ces premières séances de négociations alors que les transports sont perturbés par la grève depuis huit jours.

Ces premières rencontres étaient consacrées à la mise en place d'un calendrier, ainsi qu'aux différents thèmes qui seront abordés lors des discussions.

"Nous avons tenu à réaffirmer notre désaccord de fond sur le cadrage de la réforme. Il n'y a pas de sujet tabou pour ces négociations, dont la prochaine séance se tiendra le 26 novembre, et qui se termineront mi-décembre", a déclaré le secrétaire général de la CGT-RATP Gérard Leboeuf.

Quant à la suite de la grève, "ce mouvement est manifesté par une colère née de la décision du gouvernement d'imposer sa réforme. Nous n'allons pas faire les pompiers d'un gouvernement pyromane et ce sont les salariés qui décideront eux-mêmes de la suite", a-t-il dit.

Le seul élément qu'on nous a donné, c'est un calendrier de négociations. On attend autre chose qu'un bout de papier", a lancé de son côté Patrick Desaknin, porte-parole de FO-RATP qui "maintient son préavis de grève", tout en laissant là encore la décision finale aux assemblées générales.

Le secrétaire général de l'UNSA-Traction, Frédéric Sarrassat, a pour sa part noté quelques avancées avec des concessions notamment sur l'intégration des primes dans le niveau des pensions.

Engagée depuis le 14 novembre dernier dans la grève, l'UNSA renvoie elle aussi la décision de la suite des événements aux assemblées générales, mais M. Sarrassat précise toutefois qu'il n'incitera pas "les agents à rentrer un mois en grève alors que s'ouvrent des négociations qui vont être longues et périlleuses".

Durant la matinée, comme chaque jour, les assemblées générales qui sont tenues à la RATP alors que la réunion avait lieu ont toutes décidé de reconduire le mouvement pour la journée de jeudi.

A la mi-journée, le président de la RATP Pierre Mongin, "satisfait du caractère constructif" de la première réunion de négociations, a lancé un appel à la reprise du travail: "il n'y a plus aucune raison dans ces conditions de prolonger la grève actuelle que subissent nos usagers de la RATP". AP

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Négociations tripartites

sur les retraites à la RATP

Reuters - Mercredi 21 novembre, 11h00 PARIS (Reuters) -

Direction et syndicats de la RATP ont entamé des discussions sur la réforme des régimes spéciaux de retraite, au huitième jour de grève dans les transports publics.

Deux représentants du ministère du Travail et un membre du secrétariat d'Etat aux Transports composaient la délégation gouvernementale, dont les syndicat exigeaient la présence pour entamer les discussions.

Une réunion similaire devait se tenir dans l'après-midi (à 15h00) au siège de la SNCF.

Une quarantaine de personnes ont pris place dans la salle du conseil d'administration de la Régie autonome des transports parisiens, près de la gare de Lyon, autour du P-DG de l'entreprise, Pierre Mongin.

En milieu de matinée, une centaine de manifestants étaient rassemblés devant le bâtiment avec sifflets et banderoles, dont certaines dénonçaient l'ouverture de négociations.

"On est là pour mettre les négociations sous surveillance", a déclaré un membre de la CGT.

Cette première rencontre, après une semaine de fortes perturbations sur le réseau RATP et SNCF, devait permettre de fixer le cadre de la négociation et son calendrier.

Dans une lettre qu'il a adressée mercredi dernier aux syndicats, le ministre du Travail, Xavier Bertrand, expliquait que "l'objectif d'un mois de négociation dans l'entreprise ou la branche (pouvait) être retenu".

Mardi, il a estimé que les conditions d'une sortie de crise étaient "réunies comme jamais", appelant les syndicats à sortir "par le haut et le plus vite possible" du conflit.

Après avoir annoncé sa participation, SUD-RATP a boycotté la discussion ne portant que sur des mesures d'accompagnement de la réforme, selon le syndicat.

"SUD-RATP a toujours rejeté le fond d'une réforme qui anticipe déjà le passage à 41 annuités (de cotisation) comme seule réponse au problème global du financement des retraites", dit un communiqué distribué par des militants à l'entrée du siège de la RATP.

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Première table ronde à la RATP,

la négociation renvoyée à lundi

Par Laure Bretton Reuters - 18h - PARIS (Reuters) -

Direction et syndicats de la RATP ont bouclé une première table ronde, renvoyant à lundi prochain l'ouverture de la négociation sur les mesures d'accompagnement sur la réforme des régimes spéciaux de retraite.

Au terme de quatre heures de discussions au siège de la régie parisienne, le P-DG de l'entreprise publique, Pierre Mongin, a demandé l'arrêt de la grève qui paralyse le trafic depuis huit jours.

Une "pression" refusée par les organisations syndicales, qui ont renvoyé la décision aux assemblées générales de salariés prévues jeudi matin.

"Nous n'allons pas faire les pompiers d'un gouvernement pyromane. Nous essayons simplement de répondre clairement aux préoccupations des agents. Ce sont eux qui décideront de la suite", a déclaré à la presse Gérard Leboeuf, secrétaire général de la CGT-RATP, majoritaire dans l'entreprise.

Selon la direction de la RATP, 18,4% des agents étaient en grève mercredi. Les syndicats contestent ces chiffres, qui tiennent compte de l'ensemble du personnel de la régie et minorent donc, selon eux, le taux de mobilisation des "roulants", qu'ils estiment entre 40 et 70%.

La réunion, à laquelle a pris part une délégation ministérielle, comme l'exigeaient les syndicats, a débouché sur trois points, selon Gérard Leboeuf: un calendrier allant du 26 novembre au 13 décembre et qui aborde "l'ensemble des questions" liées à la réforme et le fait que le débat sur la pénibilité ne soit pas limité dans le temps.

Sur l'intégration des primes dans les pensions, "M. Mongin pense que dès lundi, à l'amorce de cette négociation, il pourra faire une proposition", a précisé le dirigeant cégétiste.

"Aucun sujet n'est tabou", a-t-il assuré, même pas, selon ses déclarations, la décote (pénalisation financière frappant les salariés qui partiraient sans avoir la totalité de leurs trimestres) et qui est l'un des principaux points de la réforme gouvernementale avec l'allongement de la durée de cotisation de 37,5 à 40 ans.

EXPLICATION DE TEXTE HOULEUSE

"On maintient le préavis de grève. Les agents attendent autre chose qu'un bout de papier sur lequel tout est flou", a déclaré de son côté Patrick Besackmyn, secrétaire général de FO-Bus. "Les AG décideront".

L'Unsa-Tractions a également fait état de "quelques avancées" sur les bonifications et l'intégration des primes mais "on ne lève pas le préavis pour l'instant", a prévenu son secrétaire général Frédéric Sarrassat.

A l'orée de négociations "longues et périlleuses", l'heure est à la responsabilité, a-t-il cependant expliqué, laissant entendre que le mouvement pourrait être suspendu avant un éventuel nouveau mot d'ordre de grève en décembre, à l'issue de la négociation.

Pierre Mongin a rendu compte de la réunion aux journalistes avant les syndicats, lisant une brève déclaration devant les caméras et refusant de répondre aux questions.

La rencontre débouche sur une "méthode de travail", une "liste de thèmes à traiter" et un calendrier avec "le souci d'avancer avec méthode et cohérence", s'est-il félicité. "Il n'y a donc plus aucune raison de prolonger la grève actuelle que subissent les usagers", a-t-il estimé.

Une centaine d'agents de la RATP a attendu toute la matinée l'issue de la table-ronde, principalement des membres de la CGT et de SUD-RATP, qui a finalement boycotté la réunion. Ils ont manifesté bruyamment devant l'entrée du siège de la RATP, certaines banderoles dénonçaient l'ouverture de négociations.

A leur sortie, les délégués syndicaux ont rapporté le déroulement de la matinée - une explication de texte qui s'est déroulée dans une ambiance houleuse devant l'absence de propositions concrètes.

"Les AG reconduisent, elles tiennent bon", a prédit un syndicaliste la CGT. "On sait que ça va durer des semaines. Il faut maintenir une pression suffisamment forte tout le temps des négociations et au bout, il faut une consultation de l'ensemble des salariés".

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