LOHR INDUSTRIE: développement d'une ligne fret

[Invité ____]

L'entreprise alsacienne Lohr Industrie, spécialisée dans la fabrication de wagons pour le ferroutage et du tram sur pneumatiques, va créer jusqu'à 300 emplois dans le développement d'une ligne de transport de fret ferroviaire. Ces embauches, prévues dans les 3 à 4 ans à venir, concerneraient le développement d'une ligne de transport de fret ferroviaire sur l'axe Biarritz-Lille et la fabrication de matériels roulants.

Robert Lohr, patron de Lohr Industrie, va donc procéder à des extensions de bâtiment pour permettre l'embauche de ces nouveaux personnels. De 60 hectares actuellement, le site doublerait sa superficie. L'entreprise alsacienne est spécialisée dans les porte-voitures, le rail-route, le tramway guidé sur pneumatiques et les véhicules militaires.

Un projet majeur lié aux 2 000 kilomètres de nouvelles lignes de train à grande vitesse promises par le Grenelle de l'environnement. Le groupe Lohr Industrie est florissant : il a déjà investit quelques 200 millions d'euros ces douze dernières années.

Modifié 10 décembre 2007 par ____

[Invité Fabr]

Bonsoir,

Ne nous trompons pas sur les termes.. Lohr ne va pas prendre à sa charge la construction d'une ligne Fret, celà signifierait la mort de l'entreprise, vu le niveau d'investissements nécessaires...

Elle va "seulement" contribuer à la construction des rames de transport pour les ensembles routiers de l'axe Lille Perpignan puis Bayonne qui circuleront sur voies RFF.

Fabrice

[Invité]

Un projet majeur lié aux 2 000 kilomètres de nouvelles lignes de train à grande vitesse promises par le Grenelle de l'environnement. Le groupe Lohr Industrie est florissant : il a déjà investit quelques 200 millions d'euros ces douze dernières années.

promesse !

comme sous Mitterand le financement des lignes TGV-Ouest, TGV-Nord !

Cela a conduit la SNCF à un endettement catastrophique qui a aboutit à l'impasse de 1995 (contrat Bergougnoux). Une quasi faillite cachée par la création de RFF dont l'endettement est toujours dramatique.

Avec un tel modèle économique, notre système TGV est très difficilement exportable à l'étranger par peur de banqueroute à la française par sous estimation des investissements pour jouer au train à grande vitesse.

Cela explique les récents succés allemands y compris en Russie.

Si le patron de Lohr est stupide, c'est son problème mais on mettra l'échec sur notre dos.

D'où viennent ces 200 millions? j'espère pas d'un futur fond de retraite cheminots !