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Le Web des Cheminots

Retraite dorée


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En tous cas faut pas se flageller quand même, faut pas avoir honte d'avoir essayé de se battre, j'ai pas de scrupules d'avoir fait grève, après ce que l'on vie n'est que le reflet de la société actuelle y compris au seins des OS.

Tu as raison, même si je fais partie de ceux qui s'en sortent plutôt bien (1958), je n'ai aucun regrets d'avoir au moins essayé de bloquer cette réforme catastrophique pour l'avenir de tous.

D'ici quelques années l'Histoire avec un grand H jugeras tous ceux qui, de près ou de loin ont contribué à faire passer cette même réforme qui n'est que le début d'un long processus de casse sociale à très grande échelle.

Alors si l'on me demande de quel côté j'étais, je n'aurais pas à rougir...

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Non, il faut y aller et y croire

la majorité de la CGT rejette cette reforme.

Alors pourquoi cette majorité qui refuse la réforme n'oblige pas la CGT à participer aux interfédérales proposées par SUD et FO pour essayer de reprendre le mouvement suspendu ? Puisque sur le cadrage rien n'a bougé en réunion.

Pourquoi cette majorité semble prête à participer à une manifestation qui sera un enterrement de première classe pour la lutte contre la réforme ? Qui peux croire qu'une manif, même réussie, fera reculer le gouvernement sur le cadrage ? la manifestation est plutôt le premier degré d'une mobilisation par le dernier !

Pourquoi cette majorité laisse la CGT faire une interfédérale le 16 janvier ce qui compte tenu de la date ne permettra pas de faire grève avant le 31, donc de ne pas couvrir le 24 avec la fonction public, et de fait refuser la convergence des luttes ?

Alors si cette majorité existe il est grand temps qu'elle arrête de gober les couleuvres que sa bureaucratie syndicale lui fait avaler pour justifier ses renoncement et son incurie ! Bref, exigez des AG extraordinaire de syndicat, usez des procédures prévues dans vos statuts, rouspéter en faisant la gueule ne suffit pas, menacez les postes des permanents et soyez prêt à prendre leurs places pour assurer le remplacement et la réorientation vers un syndicalisme de lutte.

Seule la peur de perdre leur place et tout les avantages qui vont avec, fera bouger la nomenklatura dans le sens que vous souhaitez. Continuer à croire à ce qu'il vous vendent et vous finirez par avaler des anacondas !

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Bono

Je ne crois pas du tout que les idées de SUD (tant sur le fond que sur la forme) soient majoritaires chez les cheminots et je pense même qu'elles le sont encore moins parmi les militants, syndiqués et sympathisants CGT qui me semblent soutenir largement leur fédération et leur confédération même si on trouvera ici ou là des contestataires ou des oppositions ...

Je crois effectivement que les gens sont actuellement réalistes et qu'ils ont pesé le rapport de force politique, social, syndical . A partir de là ils adaptent leur(s) stratégie(s) à cette réalité. C'est peut être malheureux mais pour l'instant c'est comme ça.

Il reste surtout à reconstruire une vraie et réelle perspective politique qui permette de redonner de l'espoir, de mobiliser... mais pour l'instant désolé pour cette perspective : aucune force de la gauche à l'extrème gauche n'est crédible au moins à mes yeux. Et comme je le dis depuis longtemps et cela se confirme y compris dans les écrits des uns et des autres la division syndicale comme la division politique n'aident pas à la compréhension des problèmes et à l'émergence de perspectives crédibles.

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Bono

Je ne crois pas du tout que les idées de SUD (tant sur le fond que sur la forme) soient majoritaires chez les cheminots et je pense même qu'elles le sont encore moins parmi les militants, syndiqués et sympathisants CGT qui me semblent soutenir largement leur fédération et leur confédération même si on trouvera ici ou là des contestataires ou des oppositions ...

Je crois effectivement que les gens sont actuellement réalistes et qu'ils ont pesé le rapport de force politique, social, syndical . A partir de là ils adaptent leur(s) stratégie(s) à cette réalité. C'est peut être malheureux mais pour l'instant c'est comme ça.

Il reste surtout à reconstruire une vraie et réelle perspective politique qui permette de redonner de l'espoir, de mobiliser... mais pour l'instant désolé pour cette perspective : aucune force de la gauche à l'extrème gauche n'est crédible au moins à mes yeux. Et comme je le dis depuis longtemps et cela se confirme y compris dans les écrits des uns et des autres la division syndicale comme la division politique n'aident pas à la compréhension des problèmes et à l'émergence de perspectives crédibles.

DOM lotrela

je répondais au gars "ASCT" et à son affirmation, que je ne crois pas majoritaire comme il le dit chez les adhérents CGT, les militants sont plus percutés par les évolution récentes c'est sur car plus "politisé" et donc plus sensible à tous les aspects stratégiques beaucoup plus lisible pour eux que pour le cheminot moyen. j'attend sa réponse.

Je suis d'accord avec toi, les idées de SUD ne sont pas majoritaire chez les cheminots et je ne pense pas qu'elle le soient avant longtemps. La capacité des gens, et des cheminots, à juste vouloir vivre leur vie "tranquillement" (donc de s'aveugler), est pour l'instant encore supérieure au "sursaut vital" qui serait nécéssaire comme réaction à la régression que nous subissons.

Tant que la majorité espérera pouvoir s'en sortir individuellement malgré les recul, nous irons collectivement mal. Après les stratégies et positionnement des OS aggravent ou soignent le mal selon leur capacité à faire taire leurs divisions sur un moment donné pour un objectif précis.

Mais bon, pour toi qui souhaite le modèle OS unique, je me demande comment tu pourrais faire cohabiter dans une même organisation la ligne réformiste CFDT avec celle de transformation sociale de SUD ?

Idem pour le champ politique, pour autant que l'on considère encore le PS comme de gauche qu'a t-il à voir ou de commun avec la LCR par exemple ? Une recomposition tant politique que syndicale s'impose !

La diversité et le pluralisme ne sont pas des freins à la compréhension des choses, au contraire cela ouvre le champ du possible, évite la pensée unique et permet à tous d'avoir une représentation qui correspond ( plus ou moins ) à leur préférences.

Le défaut viens plutôt de la faiblesse de l'implication des citoyens dans l'action politique et syndicale, dans leur abandon de la réflexion au profit d'une société de travail dont le seul but est de les faire consommer. Dans cette optique, de ne pas perdre des possibilité de consommer, il est évident que la grève dure ne devient plus un choix prioritaire pour faire valoir leurs droits. Car elle obérerait de par trop leur capaciter à dépenser.

Je pense que nous avons vu ce processus à l'oeuvre chez les cheminots lors du conflit, il a été amplifié par la perspective de négociation tripartites à venir ouverte dès le premier jour par thibault. Dès lors que l'on savait que l'objectif de l'OS majoritaire était de négocier pour raccourcir le conflit, pour certain le choix à été vite fait, pas question de perdre de l'argent. On perd ainsi 10% de gréviste par jour. En fait ce qu'il faut juger ce n'est pas le processus une fois qu'il est lancé, mais la mise en place de ce même processus. C'est là que la CGT à failli, mais à t'elle réellement failli ou tout cela n'est que l'application d'une stratégie décidé dès le début par les cercles dirigeant de la Conf et des fédés concernés ?

Oui bien sur la majorité des adhérents et militants CGT n'est pas en accord avec les positions de SUD, compte tenu du nombre important de ceux-ci ce n'est pas étonnant. Ce qui compte c'est le cheminement personnel de chaque militant et adhérent face à une évolution de la CGT vers le réformisme, que l'on percevait depuis 2003 et qui se confirme aujourd'hui. Or face à cela il va y avoir un temps de reflexion et de maturation assez long.

Pour avoir vécu ce parcours à la CFDT, je sais que l'on passe par plusieurs phases :

1 - Ce n'est qu'une erreur de parcours !

2 - Il ne recommenceront pas ( les boss ) !

3 - On va se battre en interne pour faire changer les choses, mais au bout du compte rien ne change !

4 - Ensuite c'est soit on devient fataliste et l'on accepte l'évolution en la faisant sienne, soit on refuse d'avaler une couleuvre de plus et on s'en va.

Mais pour quitter la Famille CGT c'est sera encore plus dur, l'affectif étant une composante forte des modalités de recrutement de l'organisation. La quitter c'est souvent perdre des amis et tout le réseau asociatif qui fonctionne autour, club sportif cheminots, activités du CE, ONCF et autre activités ou ma présence des militant CGT fait tourner la boutique. Or en politique, comme en syndicalisme, il ne faut pas jouer avec l'affectif, seul la fidélité à soi même et à ses idées compte.

Quand à adapter sa stratégie à la réalité du moment cela ressemble fort à un abandon de la défense de ses idées ? Chose que je me refuserait toujours de faire !

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Alors pourquoi cette majorité qui refuse la réforme n'oblige pas la CGT à participer aux interfédérales proposées par SUD et FO pour essayer de reprendre le mouvement suspendu ? Puisque sur le cadrage rien n'a bougé en réunion.

bien de ton avis , au moins pour s'engueuler et enfin mettre à plat leurs divergences .J'imagine mal un délégué cgt de la base refusé , une réunion proposé par un autre délégué d'une autre os minoritaire ..

Pourquoi cette majorité semble prête à participer à une manifestation qui sera un enterrement de première classe pour la lutte contre la réforme ? Qui peux croire qu'une manif, même réussie, fera reculer le gouvernement sur le cadrage ? la manifestation est plutôt le premier degré d'une mobilisation par le dernier !

c'est que ...on l'aurait dans le fion ?

Pourquoi cette majorité laisse la CGT faire une interfédérale le 16 janvier ce qui compte tenu de la date ne permettra pas de faire grève avant le 31, donc de ne pas couvrir le 24 avec la fonction public, et de fait refuser la convergence des luttes ?

oh la vache , tu es pointu.On va t'acciser d' anti cégétisme primaire .Réfléchir est déjà le commencement de la désobéissance !

Alors si cette majorité existe il est grand temps qu'elle arrête de gober les couleuvres que sa bureaucratie syndicale lui fait avaler pour justifier ses renoncement et son incurie ! Bref, exigez des AG extraordinaire de syndicat, usez des procédures prévues dans vos statuts, rouspéter en faisant la gueule ne suffit pas, menacez les postes des permanents et soyez prêt à prendre leurs places pour assurer le remplacement et la réorientation vers un syndicalisme de lutte.

oh putain , tu veux en remettre au boulot .Alors là tu va avoir des ennemis

Seule la peur de perdre leur place et tout les avantages qui vont avec, fera bouger la nomenklatura dans le sens que vous souhaitez. Continuer à croire à ce qu'il vous vendent et vous finirez par avaler des anacondas !

ça se mange ?

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DOM revoltages

je répondais au gars "ASCT" et à son affirmation, que je ne crois pas majoritaire comme il le dit chez les adhérents CGT, les militants sont plus percutés par les évolution récentes c'est sur car plus "politisé" et donc plus sensible à tous les aspects stratégiques beaucoup plus lisible pour eux que pour le cheminot moyen. j'attend sa réponse.

OK avec toi, er il faut être un syndiqué plus qu' actif pour arriver à tout comprendre et ensuite pouvoir l'expliquer aux collègue plus néofites en la matière. C'est très difficile y compris pour certains petits responsables syndiquaux.

Je suis d'accord avec toi, les idées de SUD ne sont pas majoritaire chez les cheminots et je ne pense pas qu'elle le soient avant longtemps. La capacité des gens, et des cheminots, à juste vouloir vivre leur vie "tranquillement" (donc de s'aveugler), est pour l'instant encore supérieure au "sursaut vital" qui serait nécéssaire comme réaction à la régression que nous subissons.

OK aussi la dessus, la virulence n'est des fois qu'une façade, surtout avec le pouvoir d'achat qui dégringole. ( notament les petites qualif )

Pour des qualif plus élevées qui permettent un train de vie un peu plus aisé, difficile de se mettre dans le rouge pour plusieurs mois.

Tant que la majorité espérera pouvoir s'en sortir individuellement malgré les recul, nous irons collectivement mal. Après les stratégies et positionnement des OS aggravent ou soignent le mal selon leur capacité à faire taire leurs divisions sur un moment donné pour un objectif précis.

Ceci fait partie de la bataille des idées, il faut dire que la société actuelle ainsi que les entreprises savent individualiser le salarié. ( Règler les problèmes aux cas par cas, individualisation des revenus ou salaires ect....)

Mais bon, pour toi qui souhaite le modèle OS unique, je me demande comment tu pourrais faire cohabiter dans une même organisation la ligne réformiste CFDT avec celle de transformation sociale de SUD ?

C'est ce que prône le président Sarkosy, et comme c'est la réalité dans certains pays d'europe.

L'ouverture et le raprochements de certains membres de partis politiques doit être possible pour le syndicalisme ouvrier aux yeux du GVT.

Cela fait trop longtemps qu'ils divisent le peuple pour mieux régner et pour éviter que le peuple ne s'unisse pour contredire leur politique, le GVT l'inira de lui même mais sous les règles qu'il fixera lui même.

Dans quelques mois la france prendra la présidence de l'europe, il ne serait pas surprenant que des projets de lois sortent dans le sens du syndicat forts et surtout unique. C'est une promesse de Sarkosy de renforcer le syndicalisme ( avec ses règles à lui bien sûr ).

Idem pour le champ politique, pour autant que l'on considère encore le PS comme de gauche qu'a t-il à voir ou de commun avec la LCR par exemple ? Une recomposition tant politique que syndicale

s'impose !

Le syndicalisme et la politique de gauche sont en profonde mutation idéologiques, beaucoup de militants vont avoir à faire des choix ( rester ou partir adhérer ailleur ).

Je pense que automatiquement la lutte syndicale passera par un raprochement avec les partis politiques, et vice versa, c'est pas moi qui l'invente mais l'histoire qui nous le prouve.

La diversité et le pluralisme ne sont pas des freins à la compréhension des choses, au contraire cela ouvre le champ du possible, évite la pensée unique et permet à tous d'avoir une représentation qui correspond ( plus ou moins ) à leur préférences.

C'est ce qu'ont bien compris les acteurs du libéralisme actuel, mais comme le propre de l'homme est ainsi, cela mène aussi a la pensé unique, c'est à dire la leur, le pognons, le fric au détriment de valeures plus humanistes.

Le défaut viens plutôt de la faiblesse de l'implication des citoyens dans l'action politique et syndicale, dans leur abandon de la réflexion au profit d'une société de travail dont le seul but est de les faire consommer. Dans cette optique, de ne pas perdre des possibilité de consommer, il est évident que la grève dure ne devient plus un choix prioritaire pour faire valoir leurs droits. Car elle obérerait de par trop leur capaciter à dépenser.

C'est un peu les jeux de l'arène au temps des romains, du temps de la voiture du peuple sous un autres prétendu roi du monde.

Quand tu as de quoi consommer tu ne pense plus à autre chose.

Quand tu n'as plus de quoi consommer tu ne pense pas non plus à autre chose, si survivre, donc pas le temps de te révolter, c'est juste une histoire d'équilibre que le roi pilote lui même.

Le roi actuel est plus gourmand que l'ancien, il prend le risque de modifier cet équilibre, on a peut être une carte à jouer.

Je pense que nous avons vu ce processus à l'oeuvre chez les cheminots lors du conflit, il a été amplifié par la perspective de négociation tripartites à venir ouverte dès le premier jour par thibault. Dès lors que l'on savait que l'objectif de l'OS majoritaire était de négocier pour raccourcir le conflit, pour certain le choix à été vite fait, pas question de perdre de l'argent. On perd ainsi 10% de gréviste par jour. En fait ce qu'il faut juger ce n'est pas le processus une fois qu'il est lancé, mais la mise en place de ce même processus. C'est là que la CGT à failli, mais à t'elle réellement failli ou tout cela n'est que l'application d'une stratégie décidé dès le début par les cercles dirigeant de la Conf et des fédés concernés ?

Des rois qui maintiènent un équilibre il y en a à tous les niveaux, mais il y a que le plus haut placé qui peut jouer les gourmands, les autres c'est stratégies et compagnie pour sauver leurs fesses et celles de leurs bouffons qui veulent encore croire en eux. Le mareau, et le reste du bas peuple n'ont cas bien se tenir.

Oui bien sur la majorité des adhérents et militants CGT n'est pas en accord avec les positions de SUD, compte tenu du nombre important de ceux-ci ce n'est pas étonnant. Ce qui compte c'est le cheminement personnel de chaque militant et adhérent face à une évolution de la CGT vers le réformisme, que l'on percevait depuis 2003 et qui se confirme aujourd'hui. Or face à cela il va y avoir un temps de reflexion et de maturation assez long.

Pour avoir vécu ce parcours à la CFDT, je sais que l'on passe par plusieurs phases :

1 - Ce n'est qu'une erreur de parcours !

2 - Il ne recommenceront pas ( les boss ) !

3 - On va se battre en interne pour faire changer les choses, mais au bout du compte rien ne change !

4 - Ensuite c'est soit on devient fataliste et l'on accepte l'évolution en la faisant sienne, soit on refuse d'avaler une couleuvre de plus et on s'en va.

Ce qui est étonnant dans la CGT actuelle, c'est bien souvent les " ex " cfdt les plus virulant à l'encontre de l'évolution tant décriée. A nous cgtistes de bien retenir la leçon.

Mais pour quitter la Famille CGT c'est sera encore plus dur, l'affectif étant une composante forte des modalités de recrutement de l'organisation. La quitter c'est souvent perdre des amis et tout le réseau asociatif qui fonctionne autour, club sportif cheminots, activités du CE, ONCF et autre activités ou ma présence des militant CGT fait tourner la boutique. Or en politique, comme en syndicalisme, il ne faut pas jouer avec l'affectif, seul la fidélité à soi même et à ses idées compte.

Cela sera la décision la plus dure, être cocu mais contant, moi pas d'accord.

Quand à adapter sa stratégie à la réalité du moment cela ressemble fort à un abandon de la défense de ses idées ? Chose que je me refuserait toujours de faire !

C'est bien là que le bas blèsse.

En tout cas merci de ta réflexion, j'aimerai que beaucoup est le courage de la lire et d'en faire l'annalyse, il ya matière à la réflexion personnel de chaque militant CGT ( et pourquoi pas aux autres ).

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DOM :Smiley_01:

j'adhère complétement à ton analyse qui précède .Mais , ton analyse qui suit est très pertinente mais d'une réalité (oh putain la vache ...t'es con ,tu réveilles des souvenirs douloureux.).Pour moi , j'ai vécu la même chose mais vis à vis de la cgt !

Oui bien sur la majorité des adhérents et militants CGT n'est pas en accord avec les positions de SUD, compte tenu du nombre important de ceux-ci ce n'est pas étonnant. Ce qui compte c'est le cheminement personnel de chaque militant et adhérent face à une évolution de la CGT vers le réformisme, que l'on percevait depuis 2003 et qui se confirme aujourd'hui. Or face à cela il va y avoir un temps de reflexion et de maturation assez long.

Pour avoir vécu ce parcours à la CFDT, je sais que l'on passe par plusieurs phases :

1 - Ce n'est qu'une erreur de parcours !

2 - Il ne recommenceront pas ( les boss ) !

3 - On va se battre en interne pour faire changer les choses, mais au bout du compte rien ne change !

- on reste car on est une bande de potes qui avons fait un boulot syndical ensemble sur un site et on a pas envie de tout plomber en se barrant

4 - Ensuite c'est soit on devient fataliste et l'on accepte l'évolution en la faisant sienne, soit on refuse d'avaler une couleuvre de plus et on s'en va.

On s'en va par dépit car perso , je me sentais épuisé .J'avais aussi le sentiment d'avoir tout essayé et je n'avais plus de ressource pour faire bouger des choses .Mais entre les points 3 et 4 , on peut ajouter pour certains , voir en bleu

Mais pour quitter la Famille CGT c'est sera encore plus dur, l'affectif étant une composante forte des modalités de recrutement de l'organisation.

On peut ajouter dans le côté affectif ...le parcours familial que les miltants des autres os ne connaitrons vu l'histoire .En effet , nombre d'anciens était cégétiste car le gd père était syndiqué , résistant , voir militant coco ensuite le père qui a milité aussi , tous 2 syndiqués toute leur vie .Donc il ya une culture familiale et quand tu commences a bossé , naturellement tu es déjà orienté .

Quand ces miltants , avec un tel parcours quittent la maison Montreuil , je dis qu'il y a un gros problème car tu as le sentiment de trahir ta propre famille .Et elle , ne te comprend pas toujours..........donc tu vis un vrai déchirement !

La quitter c'est souvent perdre des amis et tout le réseau asociatif qui fonctionne autour, club sportif cheminots, activités du CE, ONCF et autre activités ou ma présence des militant CGT fait tourner la boutique. Or en politique, comme en syndicalisme, il ne faut pas jouer avec l'affectif, seul la fidélité à soi même et à ses idées compte.

Ce phénomène dure 2/3 ans mais ensuite , tu es ravi de ton indépendance surtout quand tu vois les périodes troublée que l'on traverse

Quand à adapter sa stratégie à la réalité du moment cela ressemble fort à un abandon de la défense de ses idées ? Chose que je me refuserait toujours de faire !

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  • 3 semaines plus tard...

CGT : le temps des cadeaux

Les ministres en charge de la réforme des régimes spéciaux assurent que les négociations dans les entreprises publiques de transport sont des plus ouvertes. Elles pourraient même déboucher sur des gestes «particuliers», résume l'un d'entre eux. La preuve : «Pour l'instauration du droit d'alerte à la RATP, le PDG Pierre Mongin a accepté de financer 50 permanents de la CGT...»

liens de la page :http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p20071206/articles/telephonerouge.html

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CGT : le temps des cadeaux

Les ministres en charge de la réforme des régimes spéciaux assurent que les négociations dans les entreprises publiques de transport sont des plus ouvertes. Elles pourraient même déboucher sur des gestes «particuliers», résume l'un d'entre eux. La preuve : «Pour l'instauration du droit d'alerte à la RATP, le PDG Pierre Mongin a accepté de financer 50 permanents de la CGT...»

liens de la page :http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p20071206/articles/telephonerouge.html

Salut, faut faire quand même gaf avec ce genre d'info, mais bon ça ne m'étonnerai même pas!

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CGT : le temps des cadeaux

Les ministres en charge de la réforme des régimes spéciaux assurent que les négociations dans les entreprises publiques de transport sont des plus ouvertes. Elles pourraient même déboucher sur des gestes «particuliers», résume l'un d'entre eux. La preuve : «Pour l'instauration du droit d'alerte à la RATP, le PDG Pierre Mongin a accepté de financer 50 permanents de la CGT...»

iens de la page :http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p20071206/articles/telephonerouge.html

remarque , après le passage de Fitermann au minnistere des transport nous avons eu bien plus de temps de délégation qui s'en ait plein .Et chgt de représentativité des OS

Par exemple :

avant = pas de CHS.CT .Il y avait un délégué local à la sécurité qui siègait en comité

mixte .Temps de délégation = 1j/an

Il y avait un délégué régional à la sécurité qui avait 1j/an

Maintenant , il y a les CHS.CT , donc plus de temps .Qui s'en plaint .Si cela peut améliorer qlq chose !Pourquoi pas !

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remarque , après le passage de Fitermann au minnistere des transport nous avons eu bien plus de temps de délégation qui s'en ait plein .Et chgt de représentativité des OS

Par exemple :

avant = pas de CHS.CT .Il y avait un délégué local à la sécurité qui siègait en comité

mixte .Temps de délégation = 1j/an

Il y avait un délégué régional à la sécurité qui avait 1j/an

Maintenant , il y a les CHS.CT , donc plus de temps .Qui s'en plaint .Si cela peut améliorer qlq chose !Pourquoi pas !

Y s'ont cas passer tous les délégués permanants aussi, c'est pas ce qui veut NS, des syndicat plus représentatif ( de quoi au fait, de leur direction d'entreprise ) et plus forts. Alons camarades , négocions et on vera la suite, y a p'têtre des miettes à ramasser.

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