michael02 Publication: 13 janvier 2008 Publication: 13 janvier 2008 (modifié) Je ne sais pas si cette interrogation a sa place ici, mais.... C'est une question que je me pose ou plutôt un constat que je fais : la possibilité pour les salariés de piloter ou d'orienter les décisions stratégiques concernant leur boutique est quasi nulle... Ce qui se passe à la SNCF (comme ailleurs) en témoigne. J'ai pensé longtemps que dans l'économie sociale ce pourrait être différent et je commence à en doûter sérieusement. C'est peut être provocant, et s'il en est de plus optimistes, ce serait cool. Modifié 13 janvier 2008 par michael02
TroTroRigolo Publication: 13 janvier 2008 Publication: 13 janvier 2008 A mon sens les salariés d'une entreprise n'ont pas a influencer les decisions stratégiques de celle-ci, la plus part du temps ils n'auront ni le recul, ni les informations pour ça, ni même souvents les connaissances pour ça.
michael02 Publication: 13 janvier 2008 Auteur Publication: 13 janvier 2008 (modifié) A mon sens les salariés d'une entreprise n'ont pas a influencer les decisions stratégiques de celle-ci, la plus part du temps ils n'auront ni le recul, ni les informations pour ça, ni même souvents les connaissances pour ça. Ah ? (mode provoc ) Et quand il s'agit du fret alors ? ici Modifié 13 janvier 2008 par michael02
TroTroRigolo Publication: 13 janvier 2008 Publication: 13 janvier 2008 Ah ? (mode provoc ) Et quand il s'agit du fret alors ? ici Dans le lien que tu donnes le sujet concerne les conditions de travail pas les choix de la politique commerciale de l'entreprise.
Roukmoute Publication: 13 janvier 2008 Publication: 13 janvier 2008 A mon sens les salariés d'une entreprise n'ont pas a influencer les decisions stratégiques de celle-ci, la plus part du temps ils n'auront ni le recul, ni les informations pour ça, ni même souvents les connaissances pour ça. Peut-être, mais : 1) Qui est à même de juger si les salariés ne sont pas aptes à ( au moins ) participer à ce genre de réflexion ? 2) En cas d'échec d'une décision stratégique au sein d'une entreprise, les décideurs assument-ils vraiment leurs erreurs ? Et acceptent-ils la critique des employés qui, eux, en général, subissent les conséquences de façon assez radicale ( ===> ANPE ), alors que peut-être auraient-ils pu alerter leur hiérarchie de l'ineptie de la décision ? 3) Par ailleurs, ce n'est pas parce que tu es actionnaire d'une boîte ( => donc propriétaire, donc décisionnaire ) que tu as forcément le recul, ni les informations pour ça, ni même souvent les connaissances pour prendre une décision. Et le seul risque que tu prends est de perdre du pognon consécutivement à une baisse de l'action en bourse. Les salariés, eux, risquent leur boulot.
Dom Le Trappeur Publication: 13 janvier 2008 Publication: 13 janvier 2008 Je ne sais pas si cette interrogation a sa place ici, mais.... C'est une question que je me pose ou plutôt un constat que je fais : la possibilité pour les salariés de piloter ou d'orienter les décisions stratégiques concernant leur boutique est quasi nulle... Ce qui se passe à la SNCF (comme ailleurs) en témoigne. J'ai pensé longtemps que dans l'économie sociale ce pourrait être différent et je commence à en doûter sérieusement. C'est peut être provocant, et s'il en est de plus optimistes, ce serait cool. Une petite entreprise de forme coopérative sociale avec un faible effectif où chaque salarié peut effectivement vivre et agir sur les décisions... ?
Rail cassé Publication: 13 janvier 2008 Publication: 13 janvier 2008 (modifié) Une petite entreprise de forme coopérative sociale avec un faible effectif où chaque salarié peut effectivement vivre et agir sur les décisions... ? Bonjours à tous, je pense que à partir du moment ou une entreprise n'investie plus dans le développement de ses outils de production, le risque est grand pour les salariès de cette entreprise. Notament quand la besse d'investissement sert à la capitalisation. Pour la SNCF à haut niveau des instances ou comissions comprenant des représentents des cheminots ( administrateurs salariés ) sont consultés sur les aspects économiques de l'entreprise. Ce qui est domageable, c'est le fait de parler " production" à toutes les sauces et qu'en fait cela ne sert que les appétits boursiers et non plus le fait de faire tourner rond l'environnement economique et social du monde des entreprises. Modifié 13 janvier 2008 par Rail cassé
pasdid84 Publication: 13 janvier 2008 Publication: 13 janvier 2008 A mon sens les salariés d'une entreprise n'ont pas a influencer les decisions stratégiques de celle-ci, la plus part du temps ils n'auront ni le recul, ni les informations pour ça, ni même souvents les connaissances pour ça. ... mais ils en aurons à subir les éventuelles conséquences ! :blush:
km315 Publication: 13 janvier 2008 Publication: 13 janvier 2008 Il existe un seul cas de structure ou les employés influent directement sur le cap et la strategie de leur société , c'est dans le cas d'une SCOP ( Société cooperative ouvriere ) Chacun des salarié a des parts de la société , et a donc une voix a faire entendre pour chaque decision . Une telle structure n'existe plus a partir de quelques dizaine de salarié , car ca devient paralysant pour la structure , une telle democratie plus une decision ne peut alors etre prise rapidement et facilement
krisamv Publication: 13 janvier 2008 Publication: 13 janvier 2008 (modifié) Une petite entreprise de forme coopérative social...e avec un faible effectif où chaque salarié peut effectivement vivre et agir sur les décisions... ? ...iste? [altavista translation] french=>russian = kolkhoz ? mdrmdr Modifié 13 janvier 2008 par krisamv
Bandaa Bono Publication: 13 janvier 2008 Publication: 13 janvier 2008 (modifié) Je ne sais pas si cette interrogation a sa place ici, mais.... C'est une question que je me pose ou plutôt un constat que je fais : la possibilité pour les salariés de piloter ou d'orienter les décisions stratégiques concernant leur boutique est quasi nulle... par ce questionnement tu remet à l'ordre du jour les différence de perception entre le capitalisme et les autres formes d'organisation économiques. Dans le capitalisme l'entreprise appartient à ceux qui l'on créé ou financée, les salariés ne sont considéré que comme des décideurs qui pilotent les décisions prises par le conseil d'administration que uniquement quand ils sont PDG. Pour le reste on achète leur force de travail pas leur avis. Quant à l'utilité de la production elle n'est posé qu'en terme de rentabilité et non pas d'utilité sociale. Une variante est la cogestion, ou l'avis des salariés peut etre sollicité même si il n'est pas décisionnaire. Bien souvent c'est dans ce shéma que rentre le syndicalisme réformiste. Il demande à donner son avis sur les sujet économique concernant l'entreprise ( les CE ) et malgré le fait que l'on ne l'écoute pas il gère le plus souvent le mécontentement social en jouant les pompiers de service : "c'est moins pire que si l'on ne négociait pas, patati et patata ...." Il sert de faire valoir social au capitalisme tout en permettant à celui-ci de continuer à exploiter les salariés sans trop de problème. Ensuite tu as l'autogestion ou les "salariés" se passent de hiérarchie autoritaire et financière pour produire uniquement utile en fonction des besoins de la population et non plus des profits espérés. Ce qui se passe à la SNCF (comme ailleurs) en témoigne. J'ai pensé longtemps que dans l'économie sociale ce pourrait être différent et je commence à en doûter sérieusement. C'est peut être provocant, et s'il en est de plus optimistes, ce serait cool. Pour le reste en plus de la SCOP les infos sont là : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_sociale Modifié 14 janvier 2008 par Bandaa Bono
michael02 Publication: 13 janvier 2008 Auteur Publication: 13 janvier 2008 ...iste? [altavista translation] french=>russian = kolkhoz ? Sans caricaturer, l'entreprise coopérative est un modèle économique fiable. Une entreprise de l'économie sociale fonctionne sur un modèle classique, à une différence près : les bénéfices ne sont pas redistribués à des actionnaires : ils sont comptabilisés comme excédents sur l'exercice et sont réinvestis...
assouan Publication: 14 janvier 2008 Publication: 14 janvier 2008 (modifié) Excellente analyse (comme souvent) de Bandaa Bono.... Sans caricaturer, l'entreprise coopérative est un modèle économique fiable. Une entreprise de l'économie sociale fonctionne sur un modèle classique, à une différence près : les bénéfices ne sont pas redistribués à des actionnaires : ils sont comptabilisés comme excédents sur l'exercice et sont réinvestis... Tiens cela me fait penser à... la Sncf !!!!! Modifié 14 janvier 2008 par assouan
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