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Le Web des Cheminots

Fret SNCF : les syndicats de cheminots déçus après leur rencontre avec Bussereau


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Publication: (modifié)

"Depuis des mois nous sommes écoutés poliment, mais jamais entendus et la technostructure passe en force", a déclaré le syndicaliste Didier Le Reste

Le secrétaire d'Etat aux Transports a souhaité lundi que le "plan fret" de la SNCF "marche", face aux sept syndicats de cheminots qui ont manifesté leur hostilité à ce plan synonyme à leurs yeux de suppressions d'emplois et de possible filialisation de l'activité.

Pour Didier Le Reste (CGT-cheminots), "nous ressortons de cette rencontre (demandée d'urgence par les syndicats, ndlr) dans un état d'esprit mitigé car Dominique Bussereau ne nous a pas donné de signes tangibles" d'amélioration du plan. "Depuis des mois nous sommes écoutés poliment, mais jamais entendus et la technostructure passe en force", a-t-il ajouté.

Selon Eric Falempin (FO-cheminots), "la SNCF, qui refuse le dialogue social, repropose un plan qui va mettre davantage de camions sur les routes et menace des milliers d'emplois". Plusieurs syndicats jugent "vraisemblable" la disparition d'ici fin 2010 de 6.000 emplois dans le secteur du transport de marchandises.

La direction de la SNCF a annoncé le 18 janvier que son budget pour 2008 prévoyait 1.500 suppressions de postes au total dans l'entreprise, sans "aucun licenciement". Aux yeux du secrétaire d'Etat aux Transports au contraire, "à partir du moment où le fret ferroviaire regagnera des parts de marché, il aura naturellement besoin de plus de salariés". "Le redévelopper est un des objectifs du Grenelle de l'environnement", a-t-il rappelé à l'AFP. "Je souhaite que le plan fret marche, qu'il fasse l'objet d'un dialogue - c'est indispensable - et j'ai fixé comme terme la 2e quinzaine de mars pour qu'à un moment on passe aux décisions", a ajouté M. Bussereau.

Sud-Rail s'est dit "très inquiet de la menace de filialisation que fait planer le gouvernement dans le cas où les syndicats ne seraient pas assez responsables". Pour M. Bussereau, la filialisation "n'est pas le sujet" : c'est "à la SNCF de prendre ses responsabilités pour être efficace".

La CFTC rejette "un Grenelle de la productivité" et refuse "d'aller autour d'une table pour valider un plan de liquidation du fret". La CFE-CGC n'est pas satisfaite de ce que "l'Etat fasse entièrement confiance à l'entreprise". M. Bussereau l'a affirmé: "l'Etat actionnaire respecte l'autonomie de la SNCF et jugera ses dirigeants sur leurs résultats concrets en la matière". (Source AFP)

http://www.lesechos.fr/info/transport/300237217.htm

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"Depuis des mois nous sommes écoutés poliment, mais jamais entendus et la technostructure passe en force", a déclaré le syndicaliste Didier Le Reste

Le secrétaire d'Etat aux Transports a souhaité lundi que le "plan fret" de la SNCF "marche", face aux sept syndicats de cheminots qui ont manifesté leur hostilité à ce plan synonyme à leurs yeux de suppressions d'emplois et de possible filialisation de l'activité.

Pour Didier Le Reste (CGT-cheminots), "nous ressortons de cette rencontre (demandée d'urgence par les syndicats, ndlr) dans un état d'esprit mitigé car Dominique Bussereau ne nous a pas donné de signes tangibles" d'amélioration du plan. "Depuis des mois nous sommes écoutés poliment, mais jamais entendus et la technostructure passe en force", a-t-il ajouté.

Selon Eric Falempin (FO-cheminots), "la SNCF, qui refuse le dialogue social, repropose un plan qui va mettre davantage de camions sur les routes et menace des milliers d'emplois". Plusieurs syndicats jugent "vraisemblable" la disparition d'ici fin 2010 de 6.000 emplois dans le secteur du transport de marchandises.

La direction de la SNCF a annoncé le 18 janvier que son budget pour 2008 prévoyait 1.500 suppressions de postes au total dans l'entreprise, sans "aucun licenciement". Aux yeux du secrétaire d'Etat aux Transports au contraire, "à partir du moment où le fret ferroviaire regagnera des parts de marché, il aura naturellement besoin de plus de salariés". "Le redévelopper est un des objectifs du Grenelle de l'environnement", a-t-il rappelé à l'AFP. "Je souhaite que le plan fret marche, qu'il fasse l'objet d'un dialogue - c'est indispensable - et j'ai fixé comme terme la 2e quinzaine de mars pour qu'à un moment on passe aux décisions", a ajouté M. Bussereau.

Sud-Rail s'est dit "très inquiet de la menace de filialisation que fait planer le gouvernement dans le cas où les syndicats ne seraient pas assez responsables". Pour M. Bussereau, la filialisation "n'est pas le sujet" : c'est "à la SNCF de prendre ses responsabilités pour être efficace".

La CFTC rejette "un Grenelle de la productivité" et refuse "d'aller autour d'une table pour valider un plan de liquidation du fret". La CFE-CGC n'est pas satisfaite de ce que "l'Etat fasse entièrement confiance à l'entreprise". M. Bussereau l'a affirmé: "l'Etat actionnaire respecte l'autonomie de la SNCF et jugera ses dirigeants sur leurs résultats concrets en la matière". (Source AFP)

http://www.lesechos.fr/info/transport/300237217.htm

salut a tous!

ouais c est clair, comme si une visite au gouvernement allait changer grand chose ... allez demandons des negos tripartites on sait bien que ca marche!

pour le fond... restons comme nous sommes, surtout ne touchons a rien...

puisque c'est la mode de la "sectarisation" je me fous de tout j'ai un grade infra...

quoique d'ici la l'infra avec son futur d'une 20taine de postes....

@+

rp (plus que blasé)

Publication:

quoique d'ici la l'infra avec son futur d'une 20taine de postes....

Salut ! Et oui et en plus rien n'empêche que certain de ces postes soient privatisé à long terme aussi,suffit de voir les projet PPP (partenariat,public,privé) pour les futurs infra TGV...(LGV Perpignan-Figueras ,Bordeaux-Tours,ect....)...ça sera finalement du domaine privé (un peu comme les concessions d'autoroutes) et pas du réseau géré directement par RFF...

Publication:

"Depuis des mois nous sommes écoutés poliment, mais jamais entendus et la technostructure passe en force", a déclaré le syndicaliste Didier Le Reste

Le secrétaire d'Etat aux Transports a souhaité lundi que le "plan fret" de la SNCF "marche", face aux sept syndicats de cheminots qui ont manifesté leur hostilité à ce plan synonyme à leurs yeux de suppressions d'emplois et de possible filialisation de l'activité.

Pour Didier Le Reste (CGT-cheminots), "nous ressortons de cette rencontre (demandée d'urgence par les syndicats, ndlr) dans un état d'esprit mitigé car Dominique Bussereau ne nous a pas donné de signes tangibles" d'amélioration du plan. "Depuis des mois nous sommes écoutés poliment, mais jamais entendus et la technostructure passe en force", a-t-il ajouté.

Selon Eric Falempin (FO-cheminots), "la SNCF, qui refuse le dialogue social, repropose un plan qui va mettre davantage de camions sur les routes et menace des milliers d'emplois". Plusieurs syndicats jugent "vraisemblable" la disparition d'ici fin 2010 de 6.000 emplois dans le secteur du transport de marchandises.

La direction de la SNCF a annoncé le 18 janvier que son budget pour 2008 prévoyait 1.500 suppressions de postes au total dans l'entreprise, sans "aucun licenciement". Aux yeux du secrétaire d'Etat aux Transports au contraire, "à partir du moment où le fret ferroviaire regagnera des parts de marché, il aura naturellement besoin de plus de salariés". "Le redévelopper est un des objectifs du Grenelle de l'environnement", a-t-il rappelé à l'AFP. "Je souhaite que le plan fret marche, qu'il fasse l'objet d'un dialogue - c'est indispensable - et j'ai fixé comme terme la 2e quinzaine de mars pour qu'à un moment on passe aux décisions", a ajouté M. Bussereau.

Sud-Rail s'est dit "très inquiet de la menace de filialisation que fait planer le gouvernement dans le cas où les syndicats ne seraient pas assez responsables". Pour M. Bussereau, la filialisation "n'est pas le sujet" : c'est "à la SNCF de prendre ses responsabilités pour être efficace".

La CFTC rejette "un Grenelle de la productivité" et refuse "d'aller autour d'une table pour valider un plan de liquidation du fret". La CFE-CGC n'est pas satisfaite de ce que "l'Etat fasse entièrement confiance à l'entreprise". M. Bussereau l'a affirmé: "l'Etat actionnaire respecte l'autonomie de la SNCF et jugera ses dirigeants sur leurs résultats concrets en la matière". (Source AFP)

http://www.lesechos.fr/info/transport/300237217.htm

et en plus , le champagne était tiède , ils sont reparti déçus mdrmdr ;)

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