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Le Web des Cheminots

Les JO de Pékin font débat...!


Invité Gnafron 1er

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Sans rire sa proposition d'intégrer le Dai Lama peut être aussi une idée .Un état lui donne la nationalité "X" , l'europe lui attribue des fonctions "y" au sein d'une délégation olympique....!

Joli pied de nez à la chine .

Rien n'empêche en effet qu'on lui en parle...

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JO:

RSF veut mener des actions "spectaculaires"

lundi à Paris

PARIS (AFP) -

L'organisation de défense de la presse Reporters sans Frontières (RSF) prévoit de mener des actions "symboliques, spectaculaires" à l'occasion de l'arrivée à Paris lundi de la flamme olympique, a annoncé son secrétaire général Robert Ménard samedi devant la presse.

"On va faire deux choses", a-t-il expliqué en se déclarant "abasourdi" par les mesures de sécurité prises à cette occasion par la préfecture de police de Paris: "on appelle tous les Parisiens à venir massivement lundi sous la Tour Eiffel à partir de 12H00 pour dire que, certes il y a la flamme olympique, mais il y a aussi la réalité chinoise".

"On fera aussi une ou des actions symboliques, spectaculaires, mais respectueuses des jeux, des porteurs de l'olympisme, mais suffisamment spectaculaires pour que cela se voit", a-t-il ajouté.

"On avait prévu d'intervenir sur le parcours, on ne le fera pas, on fera d'autres choses", a-t-il indiqué, précisant que RSF avait dû modifier ses projets en raison de l'importance des mesures de sécurité autour du parcours de la flamme olympique à Paris.

"On ne s'approchera pas directement de la flamme", a-t-il précisé. "Pour être proches de la flamme, cela nous entraînerait à des actions qu'on ne veut pas", a-t-il expliqué.

"On ne veut pas qu'il y ait un geste mal interprété, on ne veut pas que l'on puisse dire que la violence est de notre côté," a-t-il ajouté.

"Nous ne sommes pas des trublions, ni des provocateurs. Nous essayons d'attirer l'attention de l'opinion publique sur ce qui se passe en Chine", a souligné M. Ménard.

"Nous avons en partie gagné: il y a une prise de conscience sur ce qui se passe en Chine", a-t-il estimé.

"C'est invraisemblable", s'est-il indigné, évoquant les mesures prises pour sécuriser le parcours de la flamme olympique: "400 personnes pour protéger la flamme sur 200 mètres, 32 fourgons de CRS, 65 motards, un hélicoptère, des bateaux sur la Seine ... Même un chef d'Etat n'a pas cela".

"Il ne manque plus qu'à demander aux Parisiens de ne pas être dans la rue", a-t-il commenté.

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Bonjour ,

Ambiance pas très gay garantie :

http://www.bakchich.info/article3262.html

Le mot rafle est un peu fort, on parle dans cet article de contrôles d'identité et de gardes à vue, seuls les prostitués sont sous les verrous.. Tout ça pour dire qu'on est scandalisé par des pratiques.......qui avaient encore lieu chez nous il y seulement 25 ans.

Les choses ont évolué chez nous, et en lisant cet article, il y a une étrange ressemblance avec l'émancipation connue en France au début des années 80.

Bref, quel tapage autour de la Chine en ce moment revoltages Il y a quelques semaines, on ne parlait pas de ces situations qui perdurent depuis des décennies, et aujourd'hui, ça semble être la nouvelle mode "j'me donne bonne conscience en étant scandalisé par quelque chose dont je me foutais encore il y a quelques jours" :blush:

Modifié par krisamv
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Le mot rafle est un peu fort, on parle dans cet article de contrôles d'identité et de gardes à vue, seuls les prostitués sont sous les verrous.. Tout ça pour dire qu'on est scandalisé par des pratiques.......qui avaient encore lieu chez nous il y seulement 25 ans.

Les choses ont évolué chez nous, et en lisant cet article, il y a une étrange ressemblance avec l'émancipation connue en France au début des années 80.

Bref, quel tapage autour de la Chine en ce moment revoltages Il y a quelques semaines, on ne parlait pas de ces situations qui perdurent depuis des décennies, et aujourd'hui, ça semble être la nouvelle mode "j'me donne bonne conscience en étant scandalisé par quelque chose dont je me foutais encore il y a quelques jours" :blush:

Bonjour ,

C'est ben vré ça , comme dirait la mère Denis , et pendant ce temps là on ne parle pas de toutes les dérives dans notre beau et propre pays ...

..étonnant non ??? .

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Bonjour ,

C'est ben vré ça , comme dirait la mère Denis , et pendant ce temps là on ne parle pas de toutes les dérives dans notre beau et propre pays ...

..étonnant non ??? .

Au fait , vous savez qui entraine la police chinoise anti émeute ?

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Bon ça a soufflé à Londres autour de la flamme Olympique...

Pas assez pour l'éteindre.... lotrela

Ils ont une "flamme" de secours en cas d'extinction accidentelle ??

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La flamme olympique à Paris,

Rogge réclame la paix au Tibet

PARIS (AFP) -

La flamme olympique, copieusement chahutée dimanche à Londres par des manifestants dénonçant la répression des autorités chinoises au Tibet, effectue à Paris sa dernière étape européenne sous la menace de nouvelles manifestations, alors que le CIO a appelé à la paix au Tibet.

"Nous appelons à une résolution rapide et pacifique de la crise au Tibet, qui a déclenché une vague de protestations dans le monde", a déclaré lundi à Pékin le président du Comité international olympique (CIO) Jacques Rogge, qui participe à une réunion avec les responsables des comités olympiques nationaux.

"Quelle que soit la raison, la violence n'est pas compatible avec les valeurs de la flamme olympique ou des jeux Olympiques", a affirmé M. Rogge.

Le feu olympique, arrivé dimanche soir par avion en France, sera porté par 80 relayeurs sur 28 km dans Paris. La flamme partira du premier étage de la Tour Eiffel à 12h35 et arrivera au Stade Charléty vers 17h00, après être passée devant quelques grands sites et avoir emprunté quelques prestigieuses artères de la Ville Lumière (Arc de Triomphe, Champs-Elysées, Ile de la Cité, Boulevard St-Germain).

En fin de journée, elle devrait recevoir un bel accueil de la communauté chinoise du XIIIe arrondissement, mais des manifestations "symboliques et spectaculaires" sont annoncées le long du parcours.

Les Tibétains de France ont prévu une "journée citoyenne de solidarité" sur le Parvis des droits de l'Homme au Trocadéro.

L'organisation de défense de la presse Reporters sans Frontières (RSF) annonce des actions "symboliques, spectaculaires (...) mais respectueuses des Jeux", selon son secrétaire général Robert Ménard.

Un impressionnant dispositif de sécurité, digne de la protection d'un chef d'Etat, est prévu, avec pas moins de 3.000 policiers, sur terre, dans les airs et même sur la Seine.

Une "bulle étanche" d'environ 200 mètres de long sera constituée autour du porteur de l'emblème des JO, composée de 65 motards, 100 policiers en rollers et autant de pompiers de Paris joggeurs.

Le porteur de la flamme sera suivi de 32 véhicules de CRS, soit 160 hommes, un groupe de motards fermant la marche. 1.600 policiers devraient être répartis sur le trajet pour parer à toute éventualité.

Les athlètes français devraient porter un badge arborant les anneaux olympiques, le mot "France" et le slogan "pour un monde meilleur", un geste en faveur des droits de l'Homme, en Chine et ailleurs.

Sur la façade de l'Hôtel de ville sera déployée une banderole proclamant: "Paris défend les droits de l'Homme partout dans le monde". En revanche, il n'y aura pas de drapeau tibétain sur le fronton de l'Assemblée nationale mais le Comité France Tibet a prévu de se montrer.

Après son périple européen, la flamme olympique partira lundi soir pour les Amériques, où deux étapes l'attendent, à San Francisco mercredi et à Buenos Aires vendredi.

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Le Gouvernement chinois ne peut ignorer les mouvements de protestations

qui se multiplient dans le monde pour la défense des Droits de l'Homme.

******

Pékin condamne les actions autour de la flamme olympique

Par Chris Buckley Reuters - il y a 1 heure 20 minutesPEKIN (Reuters) -

A quelques heures de l'exhibition de la flamme olympique à Paris, la Chine a condamné les manifestations qui ont émaillé son passage à Londres et le président du CIO s'est dit préoccupé par ces actions tout en répétant qu'il n'y avait pas d'élan en faveur d'un boycott des JO.

Des opposants à la répression par les autorités chinoises de manifestations indépendantistes au Tibet ont transformé l'étape londonienne du "voyage de l'harmonie" voulu par Pékin en une véritable course d'obstacles.

Au moins 35 personnes ont été arrêtées et le cordon de police qui entourait la flamme a dû, à un moment donné, la mettre à l'abri d'un bus à impériale pour empêcher une centaine de manifestants de s'en emparer.

De son côté, la télévision d'Etat chinoise a préféré s'intéresser aux foules de sympathisants présentes le long du parcours de la flamme et aux sportifs britanniques qui ont porté le flambeau, sans montrer à aucun moment les manifestants.

Un autre reportage a par la suite diffusé des images de manifestations, ainsi que des athlètes et spectateurs britanniques qui les critiquaient.

Un responsable chinois cité par l'agence de presse officielle Chine nouvelle n'a pas caché sa colère.

"Aujourd'hui, un petit nombre d'éléments favorables à l'indépendance du Tibet ont cherché à perturber la transmission de la flamme sacrée des Jeux olympiques à Londres", a déclaré un porte-parole non identifié du service des JO de Pékin chargé du relais de la flamme. "Nous condamnons vivement ce vil comportement."

La capitale de la région autonome du Tibet, Lhassa, a été le théâtre le mois dernier de manifestations de moines bouddhistes hostiles à la souveraineté chinoise, qui ont donné lieu le 14 mars à des émeutes. Depuis, les forces de sécurité se sont déployées en nombre au Tibet ainsi que dans d'autres secteurs à forte population tibétaine.

ROGGE DÉNONCE LA VIOLENCE

Le premier groupe de suspects accusés d'être à l'origine de ces émeutes mortelles sera bientôt jugé à Lhassa, rapporte le China News Service, citant des responsables.

Le président du Comité international olympique, Jacques Rogge, s'est dit très préoccupé "par la situation internationale et par ce qui s'est passé au Tibet".

"Le relais de la flamme a été visé. Le CIO a exprimé sa grave préoccupation et appelle à une résolution rapide et pacifique au Tibet", a-t-il dit dans un discours à l'Association des comités olympiques nationaux, à Pékin.

"La violence, quelles que soient ses raisons, n'est pas compatible avec les valeurs de la transmission de la flamme des Jeux olympiques. Certains ont brandi l'idée d'un boycott. A l'heure où je vous parle, il n'y a pas d'élan en faveur d'un boycott général."

Samedi, Rogge avait estimé que le CIO avait pris une "sage décision" en confiant à Pékin l'organisation des Jeux.

Le passage de la flamme olympique, qui traversera Paris lundi sous forte surveillance policière avant de partir pour San Francisco, devrait continuer à concentrer les actions des manifestants dénonçant le bilan de la Chine en matière de droits de l'homme jusqu'au début des Jeux, en août à Pékin.

L'ONG de défense des droits de l'homme Human Rights Watch a appelé le président français Nicolas Sarkozy à profiter du passage de la torche à Paris pour "condamner publiquement les atteintes aux droits de l'homme liées aux Jeux olympiques en Chine".

Des responsables chinois ont reproché au leader spirituel des Tibétains en exil, le dalaï lama, d'avoir fomenté ces troubles pour promouvoir la cause de l'indépendance et ont promis de réprimer sévèrement les émeutiers et les manifestants.

Le dalaï lama rejette ces accusations et dit souhaiter une autonomie véritable du Tibet, et non son indépendance.

La justice chinoise a inculpé 17 personnes d'"homicide par incendie". Un responsable cité affirme que les accusés "essuieront la sévère sanction de la loi".

La police a dit la semaine dernière avoir arrêté plus de 800 personnes impliquées dans les violences à Lhassa, ajoutant que 280 autres s'étaient rendus aux autorités.

Avec Nick Mulvenney et Simon Rabinovitch, version française Natacha Crnjanski

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Haute tension à Paris au passage de la flamme olympique

Reuters - Lundi 7 avril, 07h30 PARIS (Reuters) -

La crainte d'un incident diplomatique avec la Chine en cas de manifestations sur le passage de la flamme olympique à Paris ce lundi a conduit les autorités françaises à préparer un imposant dispositif policier.

Cet événement traditionnellement bon enfant se déroulera cette fois sous la surveillance d'effectifs policiers estimés entre 2.500 et 4.000 personnes selon les sources, d'un hélicoptère et de nombreux bateaux qui surveilleront la Seine lorsque la flamme passera sur ses berges, dit-on de source policière.

Le porteur de la flamme sera escorté de policiers qui courront à ses côtés et formeront une "bulle" de protection, dit-on. L'opération, qui doit voir la flamme parcourir 28 km entre la Tour Eiffel et le Stade Charléty, via l'Hôtel de Ville et les quais de Seine, est préparée par des réunions quotidiennes avec l'ambassade de Chine.

"Ce sera une journée compliquée. Il faudra à la fois respecter l'esprit olympique, les exigences diplomatiques et l'expression de l'attachement aux droits de l'homme", a-t-on déclaré jeudi à Reuters dans l'entourage de la ministre de l'Intérieur.

L'élu des Verts Denis Beaupin a ironisé sur le dispositif policier : "On nous avait dit qu'avec les Jeux olympiques on aurait plus de démocratie dans l'Etat policier chinois. Force est de constater qu'avec les Jeux olympiques on a plus d'état policier dans les pays démocratiques", a-t-il déclaré.

La Chine a mis en garde jeudi les activistes projetant de perturber le parcours de la flamme, partie cette semaine pour un tour du monde en 130 jours.

"Nous croyons que les Français chériront le relais de la flamme olympique mais nous aimerions également rappeler aux organisations concernées de respecter l'esprit et les principes de l'olympisme, de ne rien entreprendre contre la volonté du peuple et de ne pas perturber ou nuire au relais olympique", a dit la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Jiang Yu.

BANDEROLE À LA MAIRIE

La Chine est notamment mécontente de la banderole qui doit être déployée lundi sur le fronton de l'Hôtel de ville et proclamant la volonté de la capitale française de défendre les droits de l'homme "partout dans le monde".

Le maire de Paris Bertrand Delanoë a précisé qu'il s'agissait d'un "message amical à tous les peuples du monde et notamment au peuple tibétain".

Reporters sans frontières (RSF), qui a déjà perturbé la cérémonie de départ de la flamme de Grèce, a promis d'autres actions, sans dire lesquelles et son patron Robert Ménard a appelé "tous les Parisiens" à manifester leur attachement aux droits de l'homme.

Des opposants au régime chinois exilés en Europe, notamment du Tibet, ont annoncé sur leur site internet une manifestation lundi entre le Trocadéro et le Mur de la Paix, et d'autres utilisant les vélos publics "Vélib" de Paris, des bateaux sur la Seine et même un bus touristique circulant dans la capitale.

Le président de l'Assemblée, Bernard Accoyer (UMP), a refusé vendredi la demande du président du groupe socialiste, Jean-Marc Ayrault, de déployer le drapeau tibétain sur le fronton du Palais-Bourbon à l'occasion du passage lundi de la flamme olympique.

"Selon une règle générale qui est applicable aux frontons de tous les édifices publics, les seuls drapeaux susceptibles de pavoiser le fronton de l'Assemblée sont le drapeau national, le drapeau européen en même temps que le drapeau national (...) et le drapeau du pays dont le chef de l'Etat est en visite d'Etat en France", écrit Bernard Accoyer à Jean-Marc Ayrault.

Le patron du groupe PS entendait protester contre la répression dont sont victimes les Tibétains. "Au moment où la flamme olympique va traverser Paris et passer devant le Palais-Bourbon, nous souhaitons que la représentation nationale exprime son soutien à ces hommes courageux qui luttent contre l'oppression", écrivait-il.

Thierry Lévêque

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Pas assez pour l'éteindre.... koiquesse

Ils ont une "flamme" de secours en cas d'extinction accidentelle ??

Bonjour.

que se passe t 'il en cas d'extinction accidentelle de la flamme de secours?? :Smiley_69:

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PARIS

JO: le relais de la flamme commence sur un incident

Par Thierry Lévêque et Chrystel Boulet-Euchin Reuters - 13h PARIS (Reuters) -

Le relais de la flamme olympique à Paris a commencé sur un premier incident, lundi, au premier étage de la Tour Eiffel.

Au cri de "Liberté pour le Tibet", Sylvain Garel, président des élus Verts au conseil de Paris, a tenté d'arracher la flamme à son premier porteur, l'athlète Stéphane Diagana, ancien champion du monde du 400 mètres haies.

Les forces de l'ordre qui entouraient l'athlète sont immédiatement intervenues. Le militant écologiste n'a pas été interpellé.

"J'ai agi en levant un drapeau tibétain pour dénoncer ce qui se passe au Tibet et en Chine, pour dire que la flamme olympique ne peut pas se promener dans les rues de Paris comme ça, sans que les Parisiens et leurs élus dénoncent la situation des droits de l'homme", a-t-il dit.

Diagana a quitté la Tour Eiffel entouré de policiers. Il portait le badge spécial, frappé des cinq anneaux olympiques et du slogan "Pour un monde meilleur", conçu par les athlètes français pour l'occasion.

"J'espère que le message de la torche va passer à travers le monde. C'est beaucoup d'émotions, un sentiment mêlé . Quand on a la torche entre les mains, c'est encore plus fort", a-t-il déclaré à Reuters.

"Ce badge que l'on porte, c'est un message d'amour, de solidarité et de partage."

Près de 3.000 policiers ont été mobilisés sur les 28 km du parcours qui passe devant l'Hôtel de ville de Paris et l'Assemblée national avant de s'achever au Stade Charléty.

La flamme a déjà été au centre d'un relais mouvementé à Londres, dimanche, sous la pression de manifestants qui protestaient contre la situation des droits de l'homme en Chine et la répression de manifestations au Tibet le mois dernier.

Modifié par Dom-trappeur
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La flamme olympique mise en sécurité dans un bus à Paris

AFP - 13h30 - PARIS (AFP) -

La flamme olympique a été mise en sécurité dans un bus quelques minutes après son départ de la Tour Eiffel en raison de manifestants sur le parcours de Paris.

Quelques minutes après son départ de la Tour Eiffel, la flamme olympique a été montée dans un bus de la sécurité et le relais à pied interrompu, ont constaté des photographes et reporters de l'AFP, alors qu'elle se dirigeait, sur la rive gauche, vers Issy-les-Moulineaux, et après de nombreux incidents entre forces de l'ordre et militants pro-tibétains.

Quatre hommes ont été interpellés alors qu'ils tentaient de ralentir la progression de la torche, a constaté un journaliste de l'AFP.

L'ancien athlète Stéphane Diagana avait donné le départ du parcours à travers la capitale française sous les huées de plusieurs centaines de manifestants réunis non loin de la Tour Eiffel et scandant "Liberté en Chine et au Tibet" ont accompagné la torche sur le début du parcours, a constaté une journaliste de l'AFP.

Une partie de ces manifestants, réunis à l'appel de l'association Reporters sans frontières (RSF), agitaient ou jetaient vers le convoi officiel des drapeaux distribués par cette association, représentant les anneaux olympiques transformés en menottes.

Quelques heurts ont opposé ces manifestants à d'autres, qui brandissent de leur côté des drapeaux rouges de la Chine populaire.

Les manifestants avaient auparavant tenté de s'installer sur la chaussée, à quelques centaines de mètres de la Tour Eiffel d'où est partie la flamme olympique, mais ils avaient été repoussés sans ménagement par les forces de l'ordre.

La chef de file du Mouvement démocrate (MoDem) dans la capitale, Marielle de Sarnez, participait à la manifestation, "pour dire notre solidarité avec le Tibet et pour que la France ait une position plus tranchée" sur la question des droits de l'homme en Chine, a-t-elle expliqué aux journalistes.

Au total, le feu olympique devait être porté par 80 relayeurs sur 28 km, jusqu'au Stade Charléty. La flamme y est attendue vers 17h00 (15h00 GMT), après être passée devant quelques grands sites et avoir emprunté quelques prestigieuses artères de la Ville Lumière (Arc de Triomphe, Champs-Elysées, Ile de la Cité, Boulevard St-Germain).

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A l'heure actuelle, la flamme a été éteinte "pour raisons techniques" d'après I-Télé

EDIT 13:54 : les choses vont vite, c'est maintenant David Douillet qui porte la flamme, qui a été rallumée.

EDIT 14:03 : Alors que la flamme devait passer de David Douillet à Teddy Riner, le "service de sécurité" habillé en bleu clair (services secrets chinois d'après le 20minutes) a choisi d'éteindre la flamme.. Pour quelle raison ? Il ne se passait rien d'extraordinaire à ce moment, et ils ont choisi de la rallumer plus loin avec Teddy Riner... C'en est pitoyable. Et malheureusement, je pense que ça ne sert pas la cause tibétaine tout ça.

gom

Modifié par gomen
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JO: RSF déploie une bannière sur la Tour Eiffel

AP -15h20 PARIS - L'organisation Reporters sans Frontières (RSF) a déployé lundi sur un des piliers de la Tour Eiffel une grande bannière dénonçant les atteintes aux droits de l'Homme en Chine, a-t-on constaté sur place, alors que la torche olympique progressait assez difficilement sur son parcours dans les rues de Paris.

Les trois sympathisants de l'organisation de défense de la presse qui étaient montés à 70m d'altitude dans le pilier nord ont été délogés par les forces de l'ordre et arrêtés vers 14h30.

La bannière d'environ 8x8m ornée de son désormais célèbre logo, les anneaux olympiques en forme de menottes, avec le texte "Pékin 2008" écrit en dessous, est demeurée suspendue un temps avant d'être décrochée.

Les activistes avaient échappé à la vigilance des forces de l'ordre quelques minutes après le départ du relais de la torche, portée par le champion du monde du 400m haies Stéphane Diagana, vers 12h30.

Montés en rappel sur le pilier nord de l'édifice, les pompiers ont délogé les manifestants, qui s'étaient apparemment attachés à la structure.

Un périmètre de sécurité avait été mis en place sous le pilier par les forces de l'ordre. Les activistes de RSF ont souligné auprès des forces qu'ils avaient attendu que le périmètre soit mis en place pour accrocher la bannière. AP

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La flamme olympique a été éteinte après des incidents,

le relais a repris

15h30 - PARIS (AFP) - Le parcours de la flamme olympique à travers Paris a été marqué lundi par de multiples incidents, provoqués par des manifestants pro-tibétains, entraînant l'interruption du relais à deux reprises et contraignant les autorités à éteindre momentanément la torche, en dépit d'un service d'ordre impressionnant.

La torche, qui doit parcourir 28 km dans Paris lundi, a été éteinte pour des "raisons techniques" selon la préfecture mais la flamme olympique, religieusement conservée dans une lanterne par des gardiens depuis son arrivée en France dimanche soir, brûle elle toujours.

Cinq personnes, dont la vice-présidente du Conseil régional d'Ile-de-France, Mireille Ferri (Verts), qui transportait un extincteur, ont été interpellées par la police au cours de multiples incidents qui ont débuté avant même le départ de la flamme depuis la Tour Eiffel.

Une demi-douzaine de personnes ont tenté lundi peu après 14H00 (12H00 GMT) d'éteindre la flamme olympique avant d'être écartées par les forces de l'ordre.

Ces personnes se sont précipitées sur la flamme avant d'être interceptées par la police sur la rive droite au niveau du quai Saint-Exupéry (XVIe arrondissement).

Lancé par l'ancien athlète Stéphane Diagana, le périple, qui devait mener la flamme au stade Charléty sur 28 kilomètres, a d'abord été interrompu sur la rive gauche de la Seine, alors que le cortège se déplaçait en direction d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), après être sortie du périmètre de sécurité installé autour du monument.

Le relais a repris avant d'être à nouveau interrompu.

La flamme a finalement été éteinte pendant une vingtaine de minutes pour des "raisons techniques" à proximité de l'immeuble de France télévisions, dans le XVe arrondissement. Elle a été rallumée vers 13h50 avant de reprendre son cheminement.

Par ailleurs, un drapeau noir sur lequel des menottes figurent les anneaux olympiques, a été déployé par des militants de Reporters sans frontières (RSF) qui se sont enchaînés au premier étage de la tour Eiffel, côté pilier nord, compliquant l'intervention des pompiers.

Tout le long du parcours que devait emprunter la flamme, des hommes et des femmes ont tenté de s'allonger sur la chaussée, avant d'être délogés par la police avant l'arrivée du cortège.

Peu avant le départ, des porteurs de drapeaux tibétains, qui manifestaient près de la Tour Eiffel ont été priés par la police de partir ou de ranger leurs drapeaux. En revanche, les drapeaux français et chinois ont été autorisés.

Quai Branly, un policier a arraché un fanion de Reporters sans frontières (RSF) des mains d'une Vietnamienne.

Sur l'esplanade des droits de l'Homme au Trocadéro, où avait lieu une manifestation, une brève altercation s'est déroulée quand un sympathisant de la Chine a traversé le parvis des droits de l'Homme, en brandissant un drapeau chinois.

Des manifestants l'ont invectivé et ont tenté de lui arracher son drapeau. Mais des policiers en civil sont rapidement intervenus pour s'interposer. L'homme a notamment lancé en français "JO, esprit sportif".

Un impressionnant dispositif de sécurité, digne de la protection d'un chef d'Etat, avait été mis en place avec pas moins de 3.000 policiers, sur terre, dans les airs et même sur la Seine.

Une "bulle étanche" d'environ 200 mètres de long avait été constituée autour du porteur de l'emblème des JO, composée de 65 motards, 100 policiers en rollers et autant de pompiers de Paris joggeurs.

Chaque porteur de la flamme devait être suivi de 32 véhicules de CRS, soit 160 hommes, un groupe de motards fermant la marche. 1.600 policiers devaient être répartis sur le trajet pour parer à toute éventualité.

La flamme devait être portée par 80 relayeurs sur les 28 km du parcours.

La flamme olympique doit quitter la France lundi soir à destination de San Francisco (Etats-Unis), où d'importantes mesures de sécurité seront déployées.

Modifié par Dom-trappeur
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Parcours parisien chaotique pour la torche olympique, mise plusieurs fois à l'abri

Par JeanLuc Courthial AP -15h40 - PARIS -

La flamme olympique dans le chaos parisien. A deux reprises, les forces de l'ordre et les organisateurs escortant le relais de la torche ont dû l'éteindre et la mettre à l'abri dans un bus, en raison du nombre important de manifestants dans la capitale française.

La flamme a donc un temps progressé très difficilement à bord d'un autocar, transportée en réalité à l'aide de la lampe olympique, a confirmé l'ancien ministre des Sports Jean-François Lamour. Sur le parcours, les forces de l'ordre ont dû repousser, parfois vigoureusement, les manifestants, mais la préfecture de police déclarait peu avant 15h ne pas avoir établi de bilan sur d'éventuelles interpellations.

Selon le mouvement "Tibet libre", au moins 23 manifestants Tibétains et Français ont été interpellés par les forces de lordre.

Les forces de l'ordre ont également usé de gaz lacrymogènes à un endroit, et emmené un manifestant qui avait tenté de lancer de l'eau sur la flamme.

A 14h05, après déjà bien des péripéties, la flamme a été passée par le triple champion olympique de judo David Douillet à son successeur Teddy Riner, champion du monde des lourds, non loin du siège de France Télévisions et de Canal+.

La préfecture de police de Paris reconnaissait des "difficultés de progression", mais affirmait que la torche s'était éteinte d'elle-même, "pour des raisons techniques". Un cameraman d'APTN (Associated Press Television News) a pourtant vu la torche être éteinte par les policiers escortant le relayeur.

Le premier incident a eu lieu au bord de la Seine, peu après le départ de la flamme de la Tour Eiffel, aux mains du premier relayeur, l'ex-champion du monde du 400m haies, Stéphane Diagana, lorsque le relais a été bloqué par un groupe de manifestants pro-tibétains. La seconde fois où la torche a dû être éteinte, elle était portée par une athlète en chaise roulante, alors que la procession sortait d'un tunnel et s'est encore une fois retrouvée face à un groupe de manifestants pro-tibétains.

De nombreux groupes de défense des droits de l'Homme avaient appelé à manifester contre la situation au Tibet et l'atteinte aux libertés en Chine en général, et plusieurs actions étaient encore prévues avant la fin du parcours.

L'organisation Reporters sans Frontières (RSF) a de son côté déployé sur la Tour Eiffel une bannière avec son célèbre logo, les anneaux olympiques en forme de menottes. Les trois activistes qui étaient montés dans le pilier nord ont été interpellés vers 14h30, et la banderole a été décrochée peu après.

Avant même l'extinction de la torche et le déploiement de cette bannière, le parcours avait vécu un premier incident lorsque l'élu Vert de Paris Sylvain Garel avait tenté, à l'intérieur de la Tour Eiffel, de s'approcher de Stéphane Diagana en criant "liberté pour les Chinois". Il a été maintenu à l'écart par les forces de l'ordre.

"Il faut profiter du passage de la flamme pour dénoncer la situation en Chine", s'est justifié M. Garel. "Je suis intervenu avec un drapeau tibétain car il est inadmissible que les jeux se déroulent dans la plus grande prison du monde".

Par ailleurs, Mireille Ferri, vice-présidente Verte du conseil régional, a été arrêtée par la police alors qu'elle se dirigeait vers le Champ de Mars munie d'un extincteur pour protester au passage de la flamme, selon un communiqué de son parti. Elle a été conduite au poste après son interpellation, peu avant midi.

Avant le départ du relais, plusieurs centaines de personnes s'étaient rassemblées sur le parvis des droits de l'Homme au Trocadéro, en face de la Tour Eiffel. Les manifestants brandissaient des drapeaux tibétains et des banderoles frappées de slogans tels que "Sauvez le Tibet" ou "Agissons vite, le Tibet se meure".

Quelque 3.000 policiers étaient mobilisés dans la capitale française pour escorter la flamme sur son parcours de 28 kilomètres, jusqu'au Stade Charléty, qui devait être effectué par 80 athlètes relayeurs.

Les porteurs de flamme devaient être protégés par plusieurs centaines de policiers, certains à bord de véhicules anti-émeutes et d'autres à moto ou à pied. Trois bateaux devaient également patrouiller sur la Seine, tandis qu'un hélicoptère survolait Paris.

La veille à Londres, des manifestants se sont heurtés à la police sur le parcours de la flamme. Les forces de l'ordre ont procédé à 37 interpellations en tout. AP

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