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[Grenelle de l'Environnement] - Sujet Officiel


laconi

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On sent venir les PPP* à plein nez...

Pourquoi pas ? C'est comme cela que le chemin de fer s'est développé à ses débuts... pour finir en une seule compagnie.

Ce qui est sympa c'est de savoir que nos élus savent tirer les leçons du passé controleursncf

*Partenariats public/privé (ou privé/public ?)

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On sent venir les PPP* à plein nez...

Pourquoi pas ? C'est comme cela que le chemin de fer s'est développé à ses débuts... pour finir en une seule compagnie.

Ce qui est sympa c'est de savoir que nos élus savent tirer les leçons du passé

*Partenariats public/privé (ou privé/public ?)

C'est sûr que ça pue le PPP tout ça, mais la LGV RR doit être la dernière LGV 100 % RFF, tout ce qui vient après il y a du Bouygues, du Vinci ou autre mastodonte du BTP inside...

Et ces boites privées ne se lanceront que si elles sont sûres d'avoir du trafic leur permettant une rentabilité suffisante, quelle que soit l'EF, SNCF ou autre !

Modifié par NEMO94
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mouais ... enfin, tout ce qui est annoncé ici l'avait déjà été lors du Grenelle de 2007. Quelles avancées en 3 ans ?

la première partie de la LGV SEA n'est même pas encore financée ...

Il y a quelques rajouts (ex : Normandie)

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C'est sûr que ça pue le PPP tout ça, mais la LGV RR doit être la dernière LGV 100 % RFF, tout ce qui vient après il y a du Bouygues, du Vinci ou autre mastodonte du BTP inside...

Et ces boites privées ne se lanceront que si elles sont sûres d'avoir du trafic leur permettant une rentabilité suffisante, quelle que soit l'EF, SNCF ou autre !

Cela ne me choque pas tant que cela finalement...

On a imposé à la Sncf pendant des années des constructions dont on savait pour certaines (LGV Est pour la dernière en date) qu'elles ne seraient pas "rentables" mais qui satisfaisaient certains desseins politiques ou territoriaux - dans le sens lobbying territorial. Mais sans pour autant aller jusqu'à la décision de construction "publique pour le plus grand bien de tous" (aménagement du territoire, etc...). L'Etat décidait, la Sncf construisait et s'endettait, Rff en a hérité.

Aujourd'hui l'Etat n'a plus la possibilité d'imposer ce genre de diktat : il faut des financements. On ne peut reprocher à ceux qui vont sortir des sous de leurs poches de vouloir être sûrs de rentrer dans leurs frais. La vraie question est que les lignes qui vont être ouvertes à ce type de partenariat sont, quelle surprise, des lignes que l'on peut espérer fréquentées. Et quand tu vas mettre xx milliards pour construire une ligne de chemin de fer, peu t'importe qui va circuler dessus : Sncf ou autres EF, ce qui t'intéresse c'est de rentabiliser ton investissement. Ce qui est normal quand tu es une boîte privée. Et l'argent public qui sera également investi est d'autant plus garanti d'être "rentable" que le partenaire privé veillera au grain.

Mais on en revient à mon post précédent : le chemin de fer a déjà connu tout cela.

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On sent venir les PPP* à plein nez...

Pourquoi pas ? C'est comme cela que le chemin de fer s'est développé à ses débuts... pour finir en une seule compagnie.

Ce qui est sympa c'est de savoir que nos élus savent tirer les leçons du passé revoltages

*Partenariats public/privé (ou privé/public ?)

je crois savoir que pour certains PPP en cours, c'est toujours RFF qui doit percevoir les péages des EF et qui gère les sillons.

Une rétribution annuelle de la maintenance peut prendre en compte les variations de trafic part rapport au prévisionnel. (pendant 40 ans au moins)

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  • 2 semaines plus tard...

EPR Flamanville: EDF va annoncer un retard de 2 ans et un surcoût

PARIS - Electricité de France (EDF) devrait annoncer vendredi un report de deux ans de la date de démarrage de son réacteur EPR de Flamanville (Manche) et annoncer une augmentation du coût du chantier à 5 milliards d'euros, a-t-on appris jeudi de source syndicale.

"Ils vont annoncer un coût de 5 milliards d'euros et un retard de deux ans demain (vendredi) au moment de la publication de leurs résultats" semestriels, a indiqué cette source, qui a souhaité garder l'anonymat.

Le coût du chantier de ce réacteur de 3e génération, initialement fixé à 3,3 milliards d'euros, avait déjà été réévalué à 4 milliards d'euros en décembre 2008 en raison notamment de la hausse des coûts des matières premières.

"Je pense qu'ils sont en dessous de la réalité, que le coût du chantier est plutôt de 6 milliards d'euros, ce qui n'est pas aberrant pour une première construction", a ajouté cette source syndicale.

Le conseil d'administration d'EDF devait examiner cette question au cours d'une réunion jeudi.

Le groupe, qui publie ses résultats vendredi matin, n'a pas souhaité confirmer un éventuel changement de calendrier.

Une porte-parole a seulement rappelé à l'AFP qu'"un certain nombre d'études" étaient en cours "pour évaluer la situation et ses conséquences".

Les retards de l'EPR de Flamanville sont régulièrement évoqués dans la presse. En janvier, Le Figaro et Les Echos mentionnaient "au moins deux ans de retard" pour un coût de 5 milliards d'euros.

Jeudi, Le Monde et Le Parisien évoquaient eux aussi un démarrage en 2014.

EDF avait implicitement reconnu un retard d'un an, en novembre, en distinguant le démarrage du réacteur, prévu en 2012, et la "production d'électricité commercialisée", désormais fixée à 2013.

Dans un rapport publié mardi par l'Elysée, l'ancien patron d'EDF préconise d'établir d'urgence "un plan d'actions prioritaires" afin de "garantir la construction de la centrale nucléaire Flamanville 3 dans les meilleures conditions de coût et de délais".

EDF

(©AFP / 29 juillet 2010 12h51)

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bonsoir

L'UE autorise à la vente six maïs OGM

La Commission européenne a autorisé mercredi l'importation dans l'UE pour la commercialisation de six maïs OGM destinés à l'alimentation humaine et animale.

on pourra même peut être les arroser 24h/24 avec l'eau qui sort des centrales...Puisque le maïs a besoin d'un arrosage constant.Par exemple ce matin , plutôt gris et légèrement pluvieux, je suis passé en Picardie (vers Roye) l'arrosage automatique fonctionnait dans les maïs...

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bonsoir

L'UE autorise à la vente six maïs OGM

La Commission européenne a autorisé mercredi l'importation dans l'UE pour la commercialisation de six maïs OGM destinés à l'alimentation humaine et animale.

on pourra même peut être les arroser 24h/24 avec l'eau qui sort des centrales...Puisque le maïs a besoin d'un arrosage constant.Par exemple ce matin , plutôt gris et légèrement pluvieux, je suis passé en Picardie (vers Roye) l'arrosage automatique fonctionnait dans les maïs...

Et pendant ce temps, nos puits se tarissent ! tout pour ces foutus betes et raviers ! zzz

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le monde

M. Longuet a mené une mission pour GDF

Le président du groupe UMP au Sénat reconnaît avoir exercé une mission de conseil sur le nucléaire pour GDF-Suez, révélée par Mediapart, mais réfute tout conflit d'intérêt...

il va pas dire le contraire...

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  • 2 semaines plus tard...

De l'arsenic au fond des verres

PARIS - L'eau des nappes souterraines véhicule de violents poisons naturels comme l'arsenic, le sélénium et le chrome, qui pourraient bien finir dans nos verres en cas d'excès de pompages, préviennent les chercheurs.

Le Bengladesh en fait déjà la triste expérience: dans ce pays d'Asie, un décès sur cinq serait dû à l'arsenic contenu dans l'eau utilisée pour l'irrigation des cultures ou la consommation, selon une étude publiée en juin.

Pour répondre à la demande, "on surexploite la nappe, au point de modifier les conditions naturelles qui prévalaient en profondeur", explique Romain Millot, du BRGM - le Bureau des recherches géologiques et minières spécialiste des aquifères profonds.

"On n'est pas du tout dans le même contexte que l'Asie ou le Bengladesh. Mais sans vouloir être alarmiste, la situation peut aussi se dégrader en Europe, en cas de pompage accru", prévient-il.

Romain Millot et le BRGM participent depuis 2007 au programme européen AquaTrain d'études des eaux souterraines, associant 15 universités et instituts européens, dont les travaux ont été présentés en juillet à Orléans.

Leur mission consiste à identifier les "zones à risques" et les moyens de dépollution pour conseiller les gouvernements, car ces polluants d'origine naturelle stationnés dans les sols peuvent générer de graves problèmes sanitaires - dont des cancers - et environnementaux.

Bien sûr, insiste le chercheur, "les niveaux de contamination sous nos latitudes ne sont pas comparables à ceux du Bengladesh": en Europe, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a fixé la norme de potabilité à moins de 10 microgrammes d'arsenic par litre. En Asie, où le respect d'une telle norme ne permettrait pas de satisfaire les besoins, on tolère 50 microgr/l: mais même ainsi, certains puits sont interdits à la consommation.

Mais en France, il arrive que des petites communes du Massif Central subissent de brèves suspensions de la distribution d'eau en raison de la contamination à l'arsenic et au sélénium.

"C'est très ponctuel, ça dure deux jours au plus, on traite et on attend", reprend M. Millot. "Mais ça nous permet d'envisager les conséquences d'une possible surexploitation des nappes dans l'avenir, sous l'effet du réchauffement climatique et de la pression démographique, surtout sur le pourtour de la Méditerranée".

Les régions les plus concernées par la présence de polluants naturels sont essentiellement volcaniques: le Massif central en France, les Balkans, le sud de l'Italie ou les îles Canaries.

L'Est de l'Europe est ainsi placé sous haute surveillance, en particulier la région située aux confins de la Hongrie et de la Roumanie au pied des Balkans, la plus ancienne chaîne volcanique du continent. "On y effectue des prélèvements systématiques au sortir des puits", indique M. Millot.

Les volcans, explique le chercheur, produisent une lave issue des entrailles de la terre contenant de nombreux éléments comme l'arsenic, le cuivre, le chrome..., qui se retrouvent ainsi projetés et piégés en surface dans les sédiments. "L'eau qui stagne dans les aquifères risque donc de concentrer un certain nombre de ces éléments dangereux".

Pour comprendre comment ces éléments sont transférés par les eaux jusqu'aux populations, le BRGM a étudié les sédiments de la Loire, qui prend sa source dans l'Est du Massif central, au Mont Gerbier de Jonc: il a pu ainsi observer comment les sédiments transportés par le fleuve peuvent relarguer l'arsenic qu'ils contiennent quelque 500 km plus loin en aval.

(©AFP / 08 août 2010 07h23)

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bonjour

Incendies et santé : l'inquiétude grandit à Moscou (extrait le monde)

Les inquiétudes sur la santé publique grandissaient dimanche dans la capitale russe en raison de la fumée persistante due aux feux de tourbières et à la canicule. Les Moscovites suffoquaient hier dans la fumée par 38 °C.

Dimanche, les niveaux de monoxyde de carbone à Moscou étaient 3,1 fois supérieurs à la normale, une amélioration par rapport à samedi (6,6 fois), a indiqué le service de surveillance de la pollution Mosekomonitoring. Mais les prévisions météo n'étaient pas rassurantes. Les températures vont atteindre jusqu'à 44 °C dans les régions touchées situées dans la partie occidentale de la Russie. Une légère baisse de 3-4 degrés n'est prévue qu'à partir de mercredi.

Le ministre des situations d'urgence Sergueï Choïgou a exprimé l'espoir que les feux de tourbières seraient maîtrisés "en cinq-sept jours". Les incendies qui ont déjà fait 52 morts en Russie ravageaient dimanche une superficie de 190 400 hectares, menaçant des installations stratégiques.

On voit les résultats d'une politique néo libérale qui a supprimé et privatisé les moyens au niveau de la gestion des forets et des services de secours sans oublier que cette politique du fric à fait augmenter la corruption et tous ce qui conduit au délitement de l'état et de l'intérêt général.

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Moscou 1972.

Même cause, même cas, autres effets. A l'époque, la totale priorité donnée aux transports collectifs faisait que l'atmosphère, même assez chargée, était encore respirable. Il faisait très chaud (~35° si je me souviens bien), et ce sont déjà les tourbières qui avaient brûlé. Plus localisés, mais aussi plus proches de Moscou, ces incendies avaient été maîtrisés assez rapidement.

Modifié par 5121
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  • 4 semaines plus tard...
  • 3 semaines plus tard...

Création d'une centrale électrique à gaz de 450 MW près de Brest

RENNES - La Bretagne va être dotée d'une centrale électrique d'appoint au gaz de 450 MW dans l'agglomération de Brest, pour conforter un réseau électrique régional "sollicité à ses limites", a indiqué vendredi à Rennes le préfet de Bretagne, lors d'une conférence régionale sur l'énergie.

Un appel à projet sera lancé avant la fin de l'année, a indiqué le préfet Michel Cadot. L'unité de production devrait être mise en service en 2015-2016.

Le réseau de transport de l'électricité sera renforcé par la création d'ici 2018 d'une liaison de 225.000 volts enterrée entre Lorient et Saint-Brieuc.

La Bretagne ne produit que 8% de la consommation électrique qu'elle consomme alors que la demande d'électricité continue à croître plus que la moyenne nationale du fait notamment de l'évolution démographique favorable.

Les nouveaux équipements visent à pallier un risque de coupures ciblées, notamment sur le quart Nord-Ouest de la Bretagne, ou un "écroulement de réseau généralisé".

(©AFP / 24 septembre 2010 18h02)

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  • 2 semaines plus tard...

Pompéi: des femmes en procession contre une décharge d'ordures

ROME - Des centaines de femmes de la région de Naples se sont rendues dimanche en procession au sanctuaire marial de Pompéi pour protester contre l'ouverture d'une seconde décharge d'ordures dans le parc national du Vésuve, accusée de présenter des risques pour la santé.

Emmenées par le maire de Boscoreale, une commune voisine de Pompéi, elles ont récité des prières et entonné des cantiques en occupant pacifiquement la zone du sanctuaire réservée aux autorités locales, à l'occasion de la cérémonie de la supplication à la Vierge du Rosaire, ont rapporté les médias locaux.

Le plupart d'entre elles arboraient un T-shirt noir portant l'inscription "Non aux décharges dans le parc national du Vésuve".

Objet de la contestation: le projet d'ouverture d'une seconde décharge sur le territoire de la commune de Terzigno, voisine de Pompéi et Boscoreale à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Naples.

Les résidents se plaignent de la gestion anarchique du site existant, des risques sanitaires et des odeurs nauséabondes qui en émanent. "Il y une école primaire à moins de 300 mètres de la décharge!" s'est indignée une des manifestantes.

Au cours de la célébration religieuse, l'évêque de Pompéi, Mgr Carlo Liberati, s'est lui-même rangé au côté des manifestantes: "La deuxième décharge de Terzigno ne doit pas être ouverte". "Même la zone de Pompéi commence à être infectée par les miasmes de la décharge", a-t-il dénoncé.

La gestion des ordures est un problème récurrent dans la région de Naples. Dernier épisode en date: le 24 septembre, des centaines de tonnes d'ordures avaient de nouveau envahi les rues de la ville lors d'un conflit social.

Suite à un spectaculaire amoncellement de déchets dans la région qui avait fait le Une de la presse mondiale pendant l'été 2007, la Commission européenne avait introduit la même année un recours en justice contre l'Italie.

Début mars, le Cour de justice de l'UE avait épinglé Rome, l'accusant de ne toujours pas disposer d'un réseau adéquat pour éliminer les déchets dans cette région, en évoquant des dangers pour la santé et des préjudices à l'environnement.

La mafia napolitaine, la Camorra, est pointée du doigt depuis des années comme responsable de la situation car elle a infiltré le marché rémunérateur de la gestion des déchets.

(©AFP / 03 octobre 2010 15h03)

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  • 2 semaines plus tard...

Les investisseurs vont pouvoir spéculer sur les chutes de pluie

La Bourse de Chicago, spécialisée dans les produits dérivés, a annoncé le prochain lancement de contrats indexés sur les chutes de pluie dans neuf villes aux Etats-Unis. Ils sont censés permettre aux entreprises de se couvrir contre les risques climatiques.

A partir du 31 octobre, les investisseurs pourront acheter des contrats à terme et des options dont la valeur reflètera la quantité de pluie prévue pour chaque mois entre mars et octobre à un endroit donné, a indiqué le Chicago Mercantile Exchange dans un communiqué.

Plus cette quantité sera importante, plus le contrat sera cher. Comme tous les produits financiers de ce type, les investisseurs pourront parier à la hausse comme à la baisse. La valeur finale dépendra des précipitations constatées.

"Nous constatons tous les jours l'impact de la météo sur nos vies, et nous savons comment elle peut influencer les décisions des entreprises au niveau régional et local: augmenter les prix, gérer les stocks, procéder à des fermetures temporaires", a expliqué un responsable de la Bourse de Chicago.

"Un grand nombre de secteurs, de l'agriculture aux loisirs, dépendent du beau temps, mais sont aussi à la merci d'un mauvais temps", a-t-il ajouté. "Les contrats sur les chutes de pluie, qui s'ajoutent à nos produits existants liés aux conditions météorologiques, vont permette aux entreprises de gérer le risque qui en résulte".

Les contrat concernent les précipitations mesurées aux aéroports de Chicago O'Hare (Illinois), New York La Guardia, Dallas-Fort Worth (Texas), Jacksonville (Floride), Detroit (Michigan), Des Moines (Iowa), Portland (Oregon), Raleigh/Durham (Caroline du Nord), ou encore sur le campus d'une université de Los Angeles.

La Bourse de Chicago propose déjà des produits financiers indexés sur les températures, les chutes de neige, ou le gel.

(ats / 17 octobre 2010 08:38)

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Grenouilles ou perroquets, découvertes d'espèces à foison en Amazonie

NAGOYA (Japon) - Grenouille ornée de surprenants dessins de flammes sur la tête ou perroquet chauve aux couleurs vives: une nouvelle espèce est découverte tous les trois jours en Amazonie, mais le "scénario effrayant" de la disparition de cette incroyable diversité inquiète.

Entre 1999 et 2009, plus de 1.200 nouvelles espèces ont été identifiées dans cette région du monde, selon un rapport du WWF publié mardi à Nagoya (Japon), en marge de la 10e Conférence des parties de la Convention sur la diversité biologique (CBD).

Au coeur de la forêt amazonienne, dans les zones désertiques ou au fond des océans, la diversité du vivant n'a jamais été aussi bien documentée, mais les études qui se succèdent font aussi toutes le même constat: la menace que font peser sur elle certaines activités humaines est alarmante.

L'étonnant inventaire coloré présenté mardi au Japon par le WWF rassemble les récentes découvertes faites dans ce vaste bassin qui s'étend sur neuf pays: 637 plantes, 257 poissons, 216 amphibiens, 55 reptiles, 16 oiseaux et 39 mammifères.

Un gigantesque poisson chat a été découvert en 2005 dans le fleuve Amazone. Un spécimen de ce "poisson Goliath" mesurant 1,5 m et pesant 32 kg a été capturé en 2007 au Venezuela.

Parmi les reptiles, une nouvelle espèce de tortue, 28 serpents et 26 lézards ont été découverts au cours de la décennie écoulée.

Un dauphin de rivière en Bolivie, sept singes, deux porcs-épics, huit souris, cinq rats font partie des nouvelles espèces de mammifères identifiées.

"Cette région incroyable est sous pression en raison des activités humaines. Le paysage se transforme à grande vitesse", a mis en garde Francisco Ruiz, qui a coordonné ce rapport.

Après des siècles de perturbations humaines très limitées sur cet environnement, "l'humanité a causé la destruction d'au moins 17% de la forêt tropicale amazonienne au cours des 50 dernières années", a-t-il rappelé mettant en exergue une demande croissante de terre (élevage, culture du soja et biocarburants).

Même foisonnement de découvertes en mer: la publication, début octobre à Londres, d'une vaste étude (Census of marine life), qui a mobilisé 2.700 scientifiques de plus de 80 pays pendant dix ans, a mis en lumière "une profusion inattendue d'espèces".

Avec des surprises, comme la "crevette jurassique", que l'on croyait disparue depuis 50 millions d'années et qui a été trouvée dans les eaux australiennes ou encore la découverte d'une nouvelle espèce de homard géant sur les côtes malgaches.

L'estimation du nombre d'espèces connues est désormais de 250.000. En extrapolant, les scientifiques estiment qu'il en existe "au moins un million" dans les océans.

Ces annonces en cascade de l'identification de nouvelles espèces, superbes photos à l'appui, sont importantes - "Il y a toujours une joie de la découverte " - estime Jean-Christophe Vié, du Programme pour les espèces de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Toutefois, met-il en garde, il faut rester attentif à ce qu'elles ne "brouillent pas le message".

"Le risque est que le gens se disent : +pas d'inquiétude, des espèces apparaissent tous les jours+. Mais elles n'apparaissent pas, elles sont simplement découvertes ou décrites, c'est très différent !", ajoute-t-il.

Selon la liste rouge de l'UICN, une espèce d'amphibien sur trois, plus d'un oiseau sur huit, plus d'un mammifère sur cinq et plus d'une espèce de connifère sur quatre sont menacés d'extinction au niveau mondial.

Réunis depuis près de dix jours à Nagoya, les représentants de 193 pays tentent de se mettre d'accord sur les moyens d'enrayer cette érosion, en particulier grâce à une hausse sensible d'aires protégées, sur terre comme en mer.

(©AFP / 26 octobre 2010 10h01)

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  • 1 mois plus tard...

Réchauffement climatique : le jardinage dans tous ses états

PARIS - Fraises de jardin en novembre en Bretagne, floraisons anarchiques toute l'année, christophines à Dax : le réchauffement climatique fait migrer les plantes et révolutionne le jardinage, de plus en plus "bio" et "alimentaire", selon des spécialistes interrogés par l'AFP.

Et ce n'est qu'un début, prédisent les scientifiques. Car d'ici 2100, le climat méditerranéen aura gagné une grande partie du nord de la France et de la zone tempérée dont le sud sera aride.

"On aura Tolède à Bordeaux et peut-être des orangers à la place des vignes ! Les vignes à Brest et des cactus à Marseille !", dit Alain Retière, directeur de Climsat, centre mondial d'appui technique à l'action climatique des territoires, dépendant de l'Onu.

"Des vignes et des cerisiers en Ecosse et au nord de l'Angleterre, des olives cultivées pour la vente dans le sud-est. Les lupins, les delphiniums, certaines plantes à bulbes risquent de devenir rares. On aura du mal à conserver nos gazons et tout va dépendre de la qualité des sols, de notre capacité à gérer les réserves en eau", dit Guy Barter, expert de la prestigieuse société royale d'horticulture (HRS) au Royaume Uni.

Sans compter "les nouvelles maladies et insectes ravageurs" qui accompagneront ces bouleversements, ajoute-t-il.

"Des hivers plus doux mais plus pluvieux. Des étés plus chauds et plus secs. Le jardinage va passer d'une activité du dimanche à une activité d'avenir dans un contexte de pénurie de planète", estime Hervé Le Bouler, directeur du Conservatoire national de la biodiversité forestière.

En attendant ce scénario, "les périodes de sécheresse inattendues et les sautes de températures" malmènent les jardins, constate Rosenn Le Page, ingénieure agronome, co-auteur de "Jardiner avec le changement climatique" (2008, Hachette).

De "curieux changements" sont à l'oeuvre : violettes ou primevères en fleurs presque toute l'année, rhododendrons en novembre, un mois où l'on cueille encore des fraises à Redon (Ile-et-Vilaine). Des figuiers sans fruits... autant de signes de "plantes qui tentent de s'adapter", ajoute-t-elle.

Certaines ont commencé leur migration. "Les plus grosses ventes d'agrumes se font au nord de la Loire où la lavande et les oliviers se sont bien établis", selon Mme Le Page. Albizzia (arbres à soie) et lilas d'Inde colorent tous les paysages de France.

Hervé Le Bouler cite le cas de "christophines (cucurbitacées d'origine mexicaine) cultivées à Dax" et de "cacahuètes à Mimizan" dans les Landes.

Les pépiniéristes ne s'y sont pas trompés qui sélectionnent depuis plusieurs années des arbustes adaptés aux écarts climatiques : camélias, seringas, pommiers d'ornement donnant de petites pommes tout l'hiver.

En 2010, le grossiste Truffaut a vendu quantité de "palmiers d'origine asiatique résistant aux forts écarts de températures", dit Marc Gueguen, responsable recherche et développement jardin.

Il confirme, comme Guy Barter, le "boom du potager" et partout des pratiques plus écologiques : arrosage au goutte à goutte, paillage plutôt que désherbage chimique, diversification, compost maison...Une mode mais aussi "une prise de conscience", estime Mme Le Page, "pour des raisons économiques parfois mais aussi parce que les gens veulent savoir ce qu'ils mangent".

Alain Retière est catégorique : "il va falloir produire de plus en plus ce qu'on mange. Les tomates cerises sur les balcons parisiens c'est peut-être une tendance bobo mais ça pourrait devenir une nécessité de survie pour les plus défavorisés si rien ne change dans notre système économique à l'image de villes industrielles sinistrées comme Detroit".

(©AFP / 05 décembre 2010 08h50)

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L'éthanol a perdu de son lustre aux Etats-Unis

WASHINGTON - L'éthanol, jadis considéré comme la panacée en matière énergétique, a perdu de son lustre aux Etats-Unis, au moment où le Congrès doit décider s'il maintient ou non les subventions qui soutiennent la production de ce biocarburant.

Les parlementaires ont jusqu'au 31 décembre pour décider de prolonger ou non une subvention qui coûte bon an mal an 6 milliards de dollars au contribuable.

Mais l'éthanol, produit à partir du maïs, est attaqué sur sa droite par les milieux ultra-conservateurs, qui lui reprochent de coûter trop cher à l'Etat, et sur sa gauche par des écologistes qui l'accusent de faire flamber les prix agricoles et de ne guère atténuer les émissions de gaz à effet de serre.

Au moment où la communauté internationale est réunie à Cancun (Mexique) pour tenter de parvenir à un accord de réduction des gaz à effet de serre, une coalition inattendue de ces différents détracteurs, allant de l'Union conservatrice américaine aux Amis de la Terre, a appelé à mettre fin aux subventions.

Un groupe de 17 sénateurs est allé encore plus loin en réclamant aussi l'abolition du droit de douane de 54% imposé aux importations d'éthanol, qui suscite la colère du Brésil, deuxième producteur mondial après les Etats-Unis.

Mais l'administration du président Barack Obama ne l'entend pas de cette oreille et son secrétaire à l'Agriculture, Tom Vilsack, a appelé le Congrès à prolonger la législation existante.

"Ce secteur a besoin de plus de temps pour arriver à maturité et de plus d'investissements pour sa croissance", a-t-il déclaré. "Les subventions ont aidé à bâtir le secteur des biocarburants et elles doivent continuer".

L'éthanol a perdu un défenseur de poids en la personne de l'ex-vice président Al Gore, qui a reconnu lors d'une récente conférence en Grèce qu'il n'aurait pas dû soutenir les subventions aux biocarburants.

"Ce n'est pas une bonne politique", a-t-il déclaré, selon des articles de presse.

M. Gore, qui a obtenu le prix Nobel de la paix pour son combat contre le réchauffement climatique, a reconnu qu'il avait voulu faire plaisir aux agriculteurs de son pays pour des raisons politiciennes.

"L'une des raisons pour lesquelles j'ai commis cette erreur est que j'ai accordé une attention particulière aux agriculteurs de mon Etat du Tennessee (sud) et que j'avais une certaine tendresse pour ceux de l'Iowa (centre) parce que je m'apprêtais à être candidat à la présidentielle", a reconnu M. Gore.

L'Iowa, grand producteur de maïs, se bat pour le maintien des subventions comme la plupart des Etats du Midwest. Un de ses deux sénateurs, le républicain Charles Grassley, a convaincu une quinzaine d'élus du Congrès de signer une pétition défendant les subventions et les droits de douane.

"L'éthanol offre l'alternative la plus efficace aux importations de pétrole et soutient des centaines de milliers d'emplois aux Etats-Unis", plaide la pétition, qui précise que l'éthanol représente désormais près d'un dixième de la consommation de carburant dans le pays.

(©AFP / 05 décembre 2010 11h09)

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