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Le Web des Cheminots

Train regionaux : un vrai scandale !


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<H2 class=tit>Trains régionaux : un vrai scandale !</H2>PACA . 13 700 trains supprimés en 2007 : le conseil régional inflige 6 millions d’euros de pénalités à la SNCF.Correspondant régional.

En 2007, 260 millions d’euros investis dans le matériel et le réseau ferré, l’aide à la réouverture de lignes telle Cannes-Grasse en 2006, la création d’une police ferroviaire et des comités de lignes : le conseil régional PACA (Provence-Alpes-Côte d’Azur ) n’a pas attendu le Grenelle de l’environnement pour promouvoir le train comme moyen de transport beaucoup plus propre, pratique et confortable que la voiture. Pour quel résultat ? 13 700 TER supprimés en 2007 et près de 1 500 depuis janvier, soit en moyenne une quarantaine par jour sur les 545 qui devraient au total être mis en circulation ; des retards jusqu’à quinze minutes pour un train régional sur quatre ! Et des milliers d’usagers de plus en plus remontés contre la SNCF, comme ont pu le constater les différents conseillers régionaux qui sont allés à leur rencontre en avril dans les gares de Marseille, Toulon ou Nice.

Parmi eux, Gérard Piel, le président communiste de la commission régionale des transports, qui avait des scrupules à s’en prendre au service public, mais qui trouve « de plus en plus insupportables cette dégradation et cette politique de la SNCF qui écoeurent les usagers des TER ». Un écoeurement d’autant plus grand qu’en matière d’information aux « naufragés des TER » la SNCF a aussi tendance à dysfonctionner. Ainsi, à l’occasion d’une table ronde convoquée le 28 avril dernier à Marseille par Michel Vauzelle, le président socialiste (et très en colère) du conseil régional, Jean Pierre Farandou, le directeur national des TER, a rendu « les grèves » responsables de l’annulation de 10 000 « trains de proximité » l’an dernier.

Effectivement le dialogue social est quasiment rompu à Marseille depuis l’arrivée d’un directeur régional qui, selon les syndicats, a dénoncé tous les accords locaux qui étaient un plus notamment pour les « roulants », ce qui, s’ajoutant à la lutte des cheminots pour les retraites, a provoqué de nombreuses grèves en 2007. « On peut estimer leur impact à un tiers du total des suppressions de trains », dit Gérard Piel. Pour le reste, les élus de gauche tout comme les syndicats de cheminots mettent l’accent sur les milliers de suppressions de postes à la SNCF qui ont un impact régional désastreux. Il manquerait notamment, pour le seul département des Alpes-Maritimes, une quarantaine de conducteurs de locomotive, selon le syndicat CGT des cheminots de Nice.

C’est dire que le conseil de cette région pilote pour le rail s’est montré bien peu convaincu par les explications de la SNCF. En conséquence de quoi, il a adopté une délibération « dans l’intérêt général » dont le point le plus spectaculaire est d’infliger des pénalités à hauteur de 6 millions d’euros à la SNCF. « Nous allons accroître ces sanctions en 2008 si la situation n’évolue pas favorablement », affirme Michel Vauzelle. Avec l’espoir avoué que d’autres collectivités locales adopteront la même attitude pour remettre le service public sur ses bons rails régionaux.

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Un enième communiqué sur le bras de fer opposant SNCF et Région.

La Région a déjà unilatèralement doublé les pénalités.

Ensuite chacun campe sur des positions manichéennes, mais dans notre société du spectacle, tout n'est pas aussi tranché.

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