Retraites - Une fronde massive à l'horizon du 22 mai

[AIA AIA]

Dessin extrait de :

http://aubin.blogs.nouvelobs.com/archive/2...-le-22-mai.html

Lien posté par Voix Libérée ici :

http://www.cheminots.net/forum/index.php?s...c=13295&hl=

Beaucoup de cheminots en ont encore gros sur la patate.. La stigmatisation des bénéficiaires des régimes spéciaux par une grande majorité de français, sous l'impulsion du Gouvernement, est très présente dans les esprits. Les cheminots ont été partagés aujourd'hui entre leurs convictions (défendre les retraites) et leur rancoeur face à des comportements inadmissible. Beaucoup ont toutefois surmonté leurs frustrations. 27 % de grévistes au lendemain d'un conflit lourd et couteux, après une campagne de dénigrement odieuse, c'est pas mal du tout !

[TroTroRigolo]

Beaucoup de cheminots en ont encore gros sur la patate.. La stigmatisation des bénéficiaires des régimes spéciaux par une grande majorité de français, sous l'impulsion du Gouvernement, est très présente dans les esprits. Les cheminots ont été partagés aujourd'hui entre leurs convictions (défendre les retraites) et leur rancoeur face à des comportements inadmissible. Beaucoup ont toutefois surmonté leurs frustrations. 27 % de grévistes au lendemain d'un conflit lourd et couteux, après une campagne de dénigrement odieuse, c'est pas mal du tout !

27% de grevistes pour un motif de ce genre c'est peu, il faut appeller un chat, un chat.

[Invité]

Beaucoup de cheminots en ont encore gros sur la patate.. La stigmatisation des bénéficiaires des régimes spéciaux par une grande majorité de français, sous l'impulsion du Gouvernement, est très présente dans les esprits. Les cheminots ont été partagés aujourd'hui entre leurs convictions (défendre les retraites) et leur rancoeur face à des comportements inadmissible. Beaucoup ont toutefois surmonté leurs frustrations. 27 % de grévistes au lendemain d'un conflit lourd et couteux, après une campagne de dénigrement odieuse, c'est pas mal du tout !

le peu de participation des salariés du privé était prévisible un jour de semaine.

Mais le combat contre les 41 années a eu lieu fin 2007 avec les cheminots: ils nous ont jeter la pierre, déverser leur haine maintenant c'est chacun our soi et la fin du mythe des "grèves par procuration du public pour le privé"; surtout que quand on arrêt nos trains, les potes du privé récupèrent les traffics et nos emplois en remerciant les couillons qui défilent pour défendre la retraite par répartition.

Dommage, la fraternité est en berne et les syndicats ont prouvé aujoud'hui leur non représentativité.

Au fait, gros succès pour le service minimum: merci NS1er !

[eugene]

le peu de participation des salariés du privé était prévisible un jour de semaine.

Mais le combat contre les 41 années a eu lieu fin 2007 avec les cheminots: ils nous ont jeter la pierre, déverser leur haine maintenant c'est chacun our soi et la fin du mythe des "grèves par procuration du public pour le privé"; surtout que quand on arrêt nos trains, les potes du privé récupèrent les traffics et nos emplois en remerciant les couillons qui défilent pour défendre la retraite par répartition.

Dommage, la fraternité est en berne et les syndicats ont prouvé aujoud'hui leur non représentativité.

Au fait, gros succès pour le service minimum: merci NS1er !

succès de rien du tout (à part pour se gargariser) à 27.4% de grévistes et avec seulement 39% de mécanos, ce "succès" n'est que circonstance

il aurait eu l'air de quoi avec les 73.6% de grévistes d'octobre?

son "efficacité" ne dépend et tout le monde le sait (aussi bien le gouvernement que notre direction) que du taux de mobilisation.

aussi simple que ca.

[eugene]

sinon à part ca, combien de manifestants sur toute la france?

700000 il parait (enfin d'après "certaines" sources)

[krisamv]

sinon à part ca, combien de manifestants sur toute la france?

700000 il parait (enfin d'après "certaines" sources)

700 000 selon les OS, 300 000 selon la police.

[eugene]

Beaucoup de cheminots en ont encore gros sur la patate.. La stigmatisation des bénéficiaires des régimes spéciaux par une grande majorité de français, sous l'impulsion du Gouvernement, est très présente dans les esprits. Les cheminots ont été partagés aujourd'hui entre leurs convictions (défendre les retraites) et leur rancoeur face à des comportements inadmissible. Beaucoup ont toutefois surmonté leurs frustrations. 27 % de grévistes au lendemain d'un conflit lourd et couteux, après une campagne de dénigrement odieuse, c'est pas mal du tout !

n'oubliez jamais comment la droite a remporté les présidentielles et les législatives.

en exacerbant l'aigreur et la jalousie du pékin moyen vis à vis de son voisin de palier, pas forcément mieux loti que lui.

immonde au possible.

[michael02]

Au fait, gros succès pour le service minimum: merci NS1er !

C'était le risque ... Ce matin, je l'ai dit sur un autre post, "radio bleue" a mis les pendules à l'heure en disant bien qu'il n'y avait pas de service minimum garanti et qu'une forte participation à la grève entrainerait comme d'habitude l'arrêt du trafic... Il ont précisé que la DII permettait cependant d'optimiser les ressources et l'information des usagers.

Autre discours à RTL, TF1... pour ce que j'ai entendu.

Bah.... la preuve sera apportée une autre fois. controleursncf

Modifié 22 mai 2008 par michael02

[krisamv]

Vieil article de Libé :

Les bons comptes font les bonnes manifs

Pourquoi tant de différences entre le nombre de manifestants donné par les préfectures et celui affiché par les manifestants? Petit décryptage des méthodes de comptage.

Mardi matin à Rouen, la police comptait 18000 manifestants alors que les organisateurs en revendiquaient 40000. A Calais, ils étaient 6650 selon la police et 13500 selon les syndicats. Au Mans, on en avait 10000 d'un côté contre 30000 de l'autre. A Marseille, 25000 opposés aux 250000 des syndicats.... Toute la journée de ce mardi, les chiffres contradictoires sur l'importance des cortèges, qu'ils émanent des autorités où des organisateurs, seront relayés par les médias. Au point que les agences de presse livrent les deux sources sans évoquer leur propres estimations. Et pourtant...

Le comptage des manifestants obéit à des méthodes traditionnelles qui ne laissent pas la place à de tels écarts d'appréciation. Du coté de la police, le travail de préparation au chiffrage consiste, une fois le parcours déposé, à déterminer l'endroit (pour une petite manif) ou les deux endroits (pour les cortèges plus importants) où placer des policiers. Ceux-ci se relaieront pour appuyer sur un petit compteur manuel et comptabiliser les rangs de manifestants qui défilent devant leurs yeux. Les agents auront au préalable estimé le nombre de personnes par rangée, en fonction de la largeur de la voie.

Le choix des points de comptage doit être judicieux. A Paris, ils ne doivent être «ni trop près, ni trop loin du départ», estime la préfecture. Et ne doivent pas communiquer entre eux. Les comptages sont ensuite vérifiés par d'autres paramètres, comme la surface de la manifestation, calculée en fonction de la distance entre la tête et la queue et de la largeur des voies empruntées, sachant qu'il ne peut y avoir plus d'un manifestant par mètre carré, ce qui représente un cortège très serré. Les policiers de faction font un point intermédiaire chaque demi-heure avec leur PC.

Une fois la queue de la manifestation passée devant le dernier point de comptage, la préfecture choisit ensuite soit de faire une moyenne, soit de privilégier l'un ou l'autre des comptages si elle estime que l'un des comptages n'est pas fiable.

Quand l'appel est national et que la province se joint à la manifestation parisienne, les fonctionnaires de la préfecture disposent également du nombre de réservations TGV ou du nombre de bus affrétés pour étayer leurs chiffres. A 50 personnes par bus, par exemple, il suffit de faire une multiplication. Quant aux très gros cortèges, comme ceux de ce mardi à Paris, la préfecture dispose également de vues aériennes pour peaufiner ses chiffres.

La CGT s'appuie pour sa part sur «la longueur de la manifestation» qu'elle calcule notamment en partant du «temps de défilement» du cortège, à raison d'une vitesse de 2 km/h en moyenne. Parallèlement, elle évalue «la densité des participants au départ et à l'arrivée et sur plusieurs tronçons d'une centaine de mètres» pour obtenir le chiffre total. L'Unef, quant à elle, procède un peu comme la police. Les chiffres sont également élaborés à partir de «la longueur de la manifestation et de sa densité» et après coordination avec les autres organisations présentes, pour «donner un chiffre à peu près cohérent».

Contrairement au travail effectué dans les préfectures où les chiffres recueillis sont rétablis en moyennes et ont tendance à s'effondrer, les coordinations entre les organisateurs ont pour leur part vocation à arrondir le nombre des protestataires au plus haut. Mais certainement pas au point de creuser des écarts de 1 à 3 voire 10 avec la police.

[eugene]

le peu de participation des salariés du privé était prévisible un jour de semaine.

oui et puis le week end ils seraient pas venus parce qu'ils seraient allés à la pêche.

[eugene]

C'était le risque ... Ce matin, je l'ai dit sur un autre post, "radio bleue" a mis les pendules à l'heure en disant bien qu'il n'y avait pas de service minimum garanti et qu'une forte participation à la grève entrainerait comme d'habitude l'arrêt du trafic... Il ont précisé que la DII permettait cependant d'optimiser les ressources et l'information des usagers.

Autre discours à RTL, TF1... pour ce que j'ai entendu.

Bah.... la preuve sera apportée une autre fois.

oui et pour le coup j'èspère une autre fois une grève (un comble, je ne suis pourtant pas un "ultra" de la gréviculture), même pour un motif futile, avec un fort taux juste histoire de prouver qu'ils baratinent.

Modifié 22 mai 2008 par eugene

[Invité]

oui et puis le week end ils seraient pas venus parce qu'ils seraient allés à la pêche.

au moins cela aurait été clair des désidaratas des salariés du privé sur la question de l'allongement de la durée de cotisation à 41 ans.

Pour l'instant, on reste sur les 53% de français en phase avec N.Sarkozy dont l'allongement des cotisations.

Le mythe du public qui manifeste pour les salariés du privé a pris un sérieux coup ce jeudi noir.

Il faut en tirer les conséquences: les français sont toujours derrière le programme de N?Sarkozy, ont du être super content de la fin de nos "privilèges" et en redemandent encore. (démentelement ou privatisation).

[eugene]

au moins cela aurait été clair des désidaratas des salariés du privé sur la question de l'allongement de la durée de cotisation à 41 ans.

Pour l'instant, on reste sur les 53% de français en phase avec N.Sarkozy dont l'allongement des cotisations.

Le mythe du public qui manifeste pour les salariés du privé a pris un sérieux coup ce jeudi noir.

Il faut en tirer les conséquences: les français sont toujours derrière le programme de N?Sarkozy, ont du être super content de la fin de nos "privilèges" et en redemandent encore. (démentelement ou privatisation).

pas forcément, je pense surtout que le privé est dans un tel état de trouille et de paupérisation qu'il n'ose plus se bouger pour se défendre

à l'heure ou certains sont à 50 euros près autrement ils sont dans la merde et ou aussi la peur de perdre son emploi suite à représailles de la part de son patron c'est aussi une très forte probabilité.

aujourd'hui ca n'était pas les régimes spéciaux à 37.5% dont il s'agissait, donc pas de nous sucrer nos "privilèges". l'aigreur et la jalousie n'était donc pas (même si ils restent très présents dans les discussions de comptoir (au fait saviez vous que nous partont tous faire une seconde carrière comme consultants de luxe pour les chemins de fer japonais?)) le principal motif d'une non mobilisation.

ca fait des lustres que le privé est anésthésié. rappellez moi la dernière fois que le privé s'est mobilisé en masse?

anésthésié et tétanisé je vous dis.

[Typiac]

Le mythe du public qui manifeste pour les salariés du privé a pris un sérieux coup ce jeudi noir.

Il faut en tirer les conséquences: les français sont toujours derrière le programme de N?Sarkozy, ont du être super content de la fin de nos "privilèges" et en redemandent encore. (démentelement ou privatisation).

Perso, si j'ai fait grève aujourd'hui, ce n'est certainement pas pour les salariés du privé. controleursncf

Modifié 22 mai 2008 par Typiac

[Invité MarcM]

oui et puis le week end ils seraient pas venus parce qu'ils seraient allés à la pêche.

sans compter que le dimanche , ils emmenent bobonne et la belle doche dans les magasins .Cela fait la ballade du week end et belle maman est contente car son gendre "l'a sortie " dans sa voiture toute neuve climatisée .Elle aura pu ainsi disserter sur l'impensable opposition des mécréants syndicalistes a l'ouverture des grandes surfaces le dimanche .Bon , je m'égare !

[michael02]

pour le coup j'èspère une autre fois une grève (un comble, je ne suis pourtant pas un "ultra" de la gréviculture), même pour un motif futile, avec un fort taux juste histoire de prouver qu'ils baratinent. (sur le service minimum, ndlr)

C'est exactement ce que je pensais .... controleursncf

[Invité]

pas forcément, je pense surtout que le privé est dans un tel état de trouille et de paupérisation qu'il n'ose plus se bouger pour se défendre

à l'heure ou certains sont à 50 euros près autrement ils sont dans la merde et ou aussi la peur de perdre son emploi suite à représailles de la part de son patron c'est aussi une très forte probabilité.

aujourd'hui ca n'était pas les régimes spéciaux à 37.5% dont il s'agissait, donc pas de nous sucrer nos "privilèges". l'aigreur et la jalousie n'était donc pas (même si ils restent très présents dans les discussions de comptoir (au fait saviez vous que nous partont tous faire une seconde carrière comme consultants de luxe pour les chemins de fer japonais?)) le principal motif d'une non mobilisation.

ca fait des lustres que le privé est anésthésié. rappellez moi la dernière fois que le privé s'est mobilisé en masse?

anésthésié et tétanisé je vous dis.

alors la responsabilité des syndicats de choisir un jour de semaine au lieu du samedi pour manifester est énorme et presque complice du gouvernement si l'on regarde de plus prêts les mots d'ordre: les métros circulaient correctement, les enseignants faisant cours; seuls les plus couillons ont été appélés à arréter le travail; et encore, chez nous cela a permis de vérifier avec succès le service minimum!

Qui a gaché cela?

manipulation

[DavidKorner]

La dernière fois que le privé s'est mobilisé en masse et ou les grévistes se comptaient par millions, ca devait être ce joli mois de Mai 1968.

Sinon, on peut constater la remontée de luttes avec grèves et occupations qui sont dorénavant bien plus nombreuses dans le privé que dans le public, à l'heure d'aujourd'hui.

C'est autour de la question des salaires - et de leur nécessaire augmentation - qu'un mouvement d'ensemble pourrait se cristalliser et entrainer d'importantes fractions du secteur privé et public. C'est à la construction d'un tel mouvement, qui pose la revendication de +300 € net pour tous que nous devons nous atteler. En y liant bien sur la question des retraites et des pensions.

Pour en revenir à la grève chez nous, avec 25% de grévistes, la journée aura été plutôt bonne vu la claque qu'on s'est pris l'automne dernier. Les agents de la RATP par contre, ne se seront pas bougés, à l'exception visiblement des mécanos du RER B.

[Typiac]

sans compter que le dimanche , ils emmenent bobonne et la belle doche dans les magasins .Cela fait la ballade du week end et belle maman est contente car son gendre "l'a sortie " dans sa voiture toute neuve climatisée .Elle aura pu ainsi disserter sur l'impensable opposition des mécréants syndicalistes a l'ouverture des grandes surfaces le dimanche .Bon , je m'égare !

Non, tu a résumé le WE d'un beauf, qui en plus ne se sera pas gêné de nous traiter de "preneurs d'otages", etc aujourd'hui...

[eugene]

alors la responsabilité des syndicats de choisir un jour de semaine au lieu du samedi pour manifester est énorme et presque complice du gouvernement si l'on regarde de plus prêts les mots d'ordre: les métros circulaient correctement, les enseignants faisant cours; seuls les plus couillons ont été appélés à arréter le travail; et encore, chez nous cela a permis de vérifier avec succès le service minimum!

Qui a gaché cela?

manipulation

la je suis d'accord.

[eugene]

La dernière fois que le privé s'est mobilisé en masse et ou les grévistes se comptaient par millions, ca devait être ce joli mois de Mai 1968.

Sinon, on peut constater la remontée de luttes avec grèves et occupations qui sont dorénavant bien plus nombreuses dans le privé que dans le public, à l'heure d'aujourd'hui.

C'est autour de la question des salaires - et de leur nécessaire augmentation - qu'un mouvement d'ensemble pourrait se cristalliser et entrainer d'importantes fractions du secteur privé et public. C'est à la construction d'un tel mouvement, qui pose la revendication de +300 € net pour tous que nous devons nous atteler. En y liant bien sur la question des retraites et des pensions.

Pour en revenir à la grève chez nous, avec 25% de grévistes, la journée aura été plutôt bonne vu la claque qu'on s'est pris l'automne dernier. Les agents de la RATP par contre, ne se seront pas bougés, à l'exception visiblement des mécanos du RER B.

t'est fou!!!! trichet à dit que les salariés européens devaient modérer leur prétentions salariales.

putain celui la aussi

[Invité MarcM]

Non, tu a résumé le WE d'un beauf, qui en plus ne se sera pas gêné de nous traiter de "preneurs d'otages", etc aujourd'hui...

tu as les mêmes voisins que moi ...on dirait !

[Invité MarcM]

La dernière fois que le privé s'est mobilisé en masse et ou les grévistes se comptaient par millions, ca devait être ce joli mois de Mai 1968.

le mai 2008 ...a part le temps de m...e qui fait jaser , tout va bien dans les chaumières !

Sinon, on peut constater la remontée de luttes avec grèves et occupations qui sont dorénavant bien plus nombreuses dans le privé que dans le public, à l'heure d'aujourd'hui.

D'ailleurs c'est tellement vrai que les rayons des grandes surfaces sont vides ,les boutiques sont fermées , la télé ne fonctionne pas , il n' y a pas de journaux etc...

J'ai cru d'ailleurs que des salariés du privé allaient venir déloger les cheminots qui bossaient à 75 %...

C'est autour de la question des salaires - et de leur nécessaire augmentation - qu'un mouvement d'ensemble pourrait se cristalliser et entrainer d'importantes fractions du secteur privé et public. C'est à la construction d'un tel mouvement, qui pose la revendication de +300 € net pour tous que nous devons nous atteler. En y liant bien sur la question des retraites et des pensions.

la seule solution pour augmenter les salaires et qui a récolté 53 % des voix en 2007 , ce sont les heures supplémentaires ...voilà ce que le peuple a approuvé ...

Pour en revenir à la grève chez nous, avec 25% de grévistes, la journée aura été plutôt bonne vu la claque qu'on s'est pris l'automne dernier.

pas d'accord , on a gagné la détente du calendrier !

Les agents de la RATP par contre, ne se seront pas bougés, à l'exception visiblement des mécanos du RER B.

si ils se sont bougés puisqu'ils sont allés au boulot Ils ont mis en pratique ce que le peuple fait quotidiennement = fermé sa gueule .

[Invité]

Fallait-il attendre ce jeudi noit pour simplement constater la profonde rupture chez les cheminots après la réforme "indigne" de fin 2007 ?

Nos représentants parisiens sont-ils devenus aussi autistes que le gouvernement actuel pour ne pas avoir entendu les délégués locaux qui ont surement remonté le faible dégré de mobilisation des cheminots résignés à bosser (et conserver leur emploi en région).

Facile de critiquer les oeillères de X.Bertrand ou NS1er et ne pas reprocher les oeillères de D.LRE, B.TH. & Cie.

Et on pense se remobiliser en juin pour le Fret en grévant les derniers trains Fret au grand bonheur des EF concurrentes?

mal parti tout cela

[DavidKorner]

la seule solution pour augmenter les salaires et qui a récolté 53 % des voix en 2007 , ce sont les heures supplémentaires ...voilà ce que le peuple a approuvé ...

Les choses changent rapidement.

As-tu entendu parler de certains salariés de l'ameublement?

Il y a de cela quelques mois, certains d'entre eux manifestaient avec l'appui de la direction (qui fournissait mégaphones, banderoles et camions) contre FO en particulier qui exigeait le respect de la réglementation sur le travail le dimanche. Ils voulaient "gagner plus" en travaillant le dimanche.

Il y a environ 2 mois, pour la première fois dans l'histoire du commerce, une grève nationale était déclenchée, y compris dans les magasins concernés par les "pro-dimanche". Dans le Carrefour Grand Littoral à Marseille, la grève a durée 12 jours, soit plus que la grève des cheminots l'automne dernier!

D'ailleurs c'est tellement vrai que les rayons des grandes surfaces sont vides ,les boutiques sont fermées , la télé ne fonctionne pas , il n' y a pas de journaux etc...

J'ai cru d'ailleurs que des salariés du privé allaient venir déloger les cheminots qui bossaient à 75 %...

Nous ne sommes pas en Mai 68, c'est sur. Mais les grèves (de l'avis même du Ministère du Travail) se multiplient dans le privé sur la question des salaires ainsi que contre les licenciements. Coca-Cola, PSA-Peugeot, Air France, La Redoute (Nord), SNECMA etc. La liste est longue. Et les grèves sont souvent bien plus longues que fût celle des cheminots.

Sans oublier la très courageuse grève de plusieurs milliers de sans-papiers qui exigent leur régularisation et qui étaient présents aujourd'hui dans le cortège parisien, siglés CGT.

Bien sur, la grève des cheminots de l'automne dernier a eu un caractère plus massif en ce sens que plus d'une centaine de milliers de salariés étaient en grève dans un secteur qui irrigue tous les autres (fret + transports de voyageurs) mais les grèves qui ont lieu en ce moment dans le privé sont plus dures, plus offensives, plus radicales que celle dans le public aujourd'hui qui sont essentiellement défensives.

C'est une réalité, encourageante pour l'avenir. Un point d'appui pour construire un mouvement d'ensemble public-privé.