km315 Publication: 6 juin 2008 Publication: 6 juin 2008 Source Le train voyageur de 7 h 31 n'était pas en gare de Mazamet à l'heure dite ! Hier matin, vers 7 heures, le convoi ferroviaire composé de deux locomotrices et d'un wagon a déraillé lors d'une manœuvre. Une première, malheureuse, pour la gare SNCF mazamétaine qui n'eut pour conséquence que des dégâts matériels importants. Aussi, toute la journée durant, les passagers de la ligne TER Mazamet-Toulouse ont donc été transportés en bus jusqu'à la gare de Castres. Tôt le matin, quatre TER quittent la ville de Mazamet : 5 h 28, 5 h 56, 6 h 31 et… 7 h 31. Dans l'attente de leurs services, les convois patientent, voie A (et donc le long du quai le plus proche de la gare) pour le premier train, voie B pour le deuxième et troisième, et voie dite « 4 » pour le quatrième. Une organisation en fait qui n'est en place que depuis trois semaines environ. En effet, du matériel plus ancien, et donc plus long, a été affecté à la ligne. a cheval sur deux voies Or, des normes de sécurité empêchent, d'une part, que deux trains soient en attente à la queue leu leu et, d'autre part, qu'un train dépasse du quai obligeant ainsi certains voyageurs en monter dans le wagon depuis le niveau ballast. Du coup, le dernier train du chant du coq oblige à une certaine gymnastique : tracté depuis la gare sur la voie « 4 » par une locomotrice, quelques centaines de mètres plus loin, il dépasse une zone d'aiguillage pour se retrouver sur la voie unique Mazamet-Castres ; ensuite, l'autre loco entre en action et fait repartir le convoi dans l'autre sens ; l'aiguillage de type « talonnable non réversible », doit alors être manipulé au bon moment pour permettre à cet ensemble de trois éléments de plus de 70 m de rejoindre la voie A. Sauf qu'hier matin, si la locomotrice en queue de train s'est bien positionnée sur la voie A, celle de tête est allée sur la B… Quant au wagon voyageurs, long de 24,04 m, il a quitté les rails pour venir s'installer en travers entre les deux voies ! Plus de 20 tonnes enfoncées dans les cailloux du ballast. Parti de Toulouse, le service d'urgence de la maintenance SNCF est arrivé sur les lieux vers midi ; avant 13 heures, la loco de queue (au moment de l'accident) était libérée de son attelage. Quant à celle tête, elle s'était libérée elle-même en arrachant tout le câblage. « La priorité est réparer la voie B pour rétablir le service, nous indiquait un agent SNCF. Il nous faudra bien quatre heures, pour remettre en la voie en état. Quant aux manœuvres pour remettre le wagon sur les rails, c'est une autre paire de manches. Tout a bougé, dont les amortisseurs… » Un service aux usagers normal devrait donc être assuré ce jour. Publié le 05 juin 2008 à 09h05 | Auteur : Serge Boulbès
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