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Inflation en France


Dom Le Trappeur

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France: l'inflation en hausse de 0,4% en juin

à 3,6% sur 12 mois , selon l'Insee

PARIS (AFP) -

Les prix à la consommation en France ont augmenté de 0,4% en juin par rapport au mois précédent, soit une hausse de 3,6% sur un an, à cause des produits pétroliers et des produits frais, a annoncé l'Insee mercredi.

En mai, l'indice des prix à la consommation des ménages avait augmenté de 0,5 % le mois précédent pour atteindre 3,3%, ce que l'Insee avait qualifié de record depuis 1991.

La hausse de l'indice en juin "provient du renchérissement des produits pétroliers et, dans une moindre mesure, de la hausse saisonnière des prix des produits frais et des autres services, notamment ceux liés au tourisme", commente l'Insee.

En juin, hors tabac, l'indice était également en hausse de 0,4% et de 3,5% en glissement annuel.

L'indice des prix de l'alimentation a augmenté de 0,2% le mois dernier (+5,5% sur un an) et celui des produits frais de 1,6% (+3,7% sur un an).

L'indice des prix de l'énergie s'est lui accru de 3,5%, après une hausse de +4,2 % le mois précédent. Il traduit la hausse des prix des produits pétroliers (+5,4%), les prix des combustibles liquides progressant de 7,6% (après +9,5% en mai) et ceux des carburants de 5,2% (après +4,8% en mai).

Sur un an, les prix sont en hausse de 18,8% pour l'énergie, de 28,0% pour les produits pétroliers, de 23,1% pour les carburants et de 58,5% pour les combustibles liquides.

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Le taux du Livret A passera à 4% au 1er août

PARIS (Reuters) - Le taux de rémunération du Livret A, produit d'épargne détenu par près de 46 millions de Français, va passer de 3,5% à 4% au 1er août prochain.

"Je suis heureuse ce matin de pouvoir vous annoncer que le Livret A, qui est un outil très populaire d'épargne pour de très nombreux Français, va passer à compter du 1er août au taux de 4%", a annoncé la ministre de l'Economie Christine Lagarde sur RMC-BFM TV.

Elle explique avoir réalisé un calcul moyen fondé sur les taux d'intérêt à court terme et l'inflation. Cette dernière étant actuellement à un rythme élevé, notamment sur les produits alimentaires et le pétrole, le passage à 4% apparaît comme un réajustement relativement modeste, notamment pour les salariés les plus pauvres.

Né en 1818 avec la création de la Caisse d'Epargne de Paris, le Livret A est le produit d'épargne favori des catégories de population aux revenus les plus modestes.

Il est plafonné à 16.300 euros de dépôt, mais offre de nombreux attraits tels que des possibilités de défiscalisation et de retraits. En mars dernier, il cumulait des encours de 124,7 milliards d'euros.

Limité à certains établissements actuellement - Banque postale, Caisse d'épargne et Crédit mutuel (via le Livret Bleu) - il pourra être proposé dans toutes les banques à partir du 1er janvier 2009, aux termes du projet de Loi sur la modernisation de l'économie (LME).

"GARANTIR LE FINANCEMENT DU LOGEMENT SOCIAL"

Cette mesure a fait craindre que ce produit d'épargne ne devienne un placement financier comme les autres, qui profite aux établissements privés, alors qu'il est censé financer notamment le logement social et permettre l'épargne des plus pauvres. Le Livret A est un livret d'épargne réglementé, son taux étant défini deux fois par an.

La ministre a tenté de dissiper ces craintes. "Ca va permettre de le généraliser, de réduire les commissions qui étaient payées aux banques qui commercialisaient l'outil et de garantir le financement du logement social", a dit la ministre.

Ses dépôts sont centralisés à la Caisse des dépôts et consignations dans le but de financer le logement social.

La ministre de l'Economie a expliqué qu'elle prendrait un décret "avant la fin de l'année" pour garantir que 70% des dépôts du Livret A et du Livret de développement durable (LDD), l'ancien Codevi, soient affectés au logement social.

Un fichier central à Bercy alimenté par les banques sera par ailleurs "activé" pour empêcher que les épargnants puissent ouvrir plusieurs Livrets A, et contourner ainsi le plafonnement des dépôts, a dit Christine Lagarde.

Les banques seront obligées de le consulter avant l'ouverture de tout livret et il n'y aura donc plus de fraude possible, a assuré la ministre.

Thierry Lévêque, édité Olivier Guillemain

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Nouvelle poussée de l'inflation au mois de juin en France

PARIS (Reuters) - L'inflation a de nouveau accéléré au mois de juin en France avec la hausse des prix du pétrole et des produits frais.

Elle n'a pas encore atteint son pic selon des économistes qui la rendent en partie responsable du ralentissement de l'activité.

Les prix de détail ont augmenté de 0,4% au mois de juin en France et leur hausse sur un an a atteint 3,6%, au plus haut depuis juillet 1991, selon les données définitives publiées mercredi par l'Institut national de la statistique.

L'indice des prix IPCH, qui permet une comparaison au niveau européen, a également progressé de 0,4% en juin par rapport à mai, soit une hausse de 4,0% sur un an, conformément aux attentes des économistes interrogés par Reuters.

"La hausse de l'indice des prix à la consommation de juin provient du renchérissement des produits pétroliers (+5,4% sur le mois, +12,9% sur trois mois) et, dans une moindre mesure, de la hausse saisonnière des produits frais (+1,6% sur le mois, +11,0% sur trois mois) et des autres services, notamment ceux liés au tourisme", précise l'Insee dans un communiqué.

"Le pic d'inflation n'est probablement pas atteint. On va aller un peu au-delà de 4% sur l'indice IPCH et s'en rapprocher sur l'indice national d'ici le mois de septembre", prévient Olivier Gasnier, économiste à la Société générale.

Il souligne que cette persistance des pressions inflationnistes ne permet pas d'exclure un nouveau relèvement de ses taux directeurs par la Banque centrale européenne malgré la succession de très mauvais chiffres sur l'activité au sein de la zone euro au cours des dernières semaines.

La BCE a relevé ses taux directeurs d'un quart de point le 3 juillet, portant son taux d'intervention à 4,25% pour éviter les effets de second tour qui consisteraient en une diffusion de la hausse des prix des matières premières dans l'ensemble de l'économie, en particulier dans les salaires.

"La raison pour laquelle la BCE a relevé les taux d'intérêt il y a deux semaines et la raison pour laquelle elle pourrait les relever à nouveau est d'éviter que la hausse des prix des matières premières ne se transmette aux salaires et au reste l'économie", explique Dominic White, économiste chez ABN Amro.

LE TAUX DU LIVRET À 4%

Les économistes s'inquiètent aussi des conséquences de l'inflation sur l'évolution de l'activité.

"A 3,6%, l'inflation est de nature à modifier fondamentalement la trajectoire de l'économie française", prévient Nicolas Bouzou, économiste du bureau d'analyse indépendant Asterès.

"La consommation va rester globalement en berne : avec une progression des salaires nominaux inférieure à 3%, la perte de pouvoir d'achat des salariés est nette", souligne-t-il.

"L'inflation forte constitue de plus en plus une raison directe du ralentissement de l'activité parce qu'elle réduit le pouvoir d'achat des ménages et donc leur consommation et parce qu'elle pèse sur leur confiance et peut donc les inciter à épargner plus", renchérit Jean-Louis Mourier, économiste chez le courtier Aurel Leven.

La ministre de l'Economie Christine Lagarde a d'ailleurs annoncé mercredi un relèvement à compter du 1er août de 3,5% à 4% du taux de rémunération du Livret A, détenu par près de 46 millions de Français pour un encours de l'ordre de 120 milliards d'euros.

Cette décision est en partie motivée par l'accélération de l'inflation. Le taux de rémunération du Livret A, calculé deux fois par an, le 15 janvier et le 15 juillet, par la Banque de France, est en effet égal à la moyenne arithmétique entre l'inflation et la moyenne mensuelle des taux courts (Euribor 3 mois et Eonia), arrondie au quart de point le plus proche.

Une dérogation à cette règle de calcul peut toutefois être invoquée pour "circonstances exceptionnelles" par la BdF.

En janvier, la BdF avait ainsi recommandé au gouvernement de ne pas suivre cette règle de calcul qui aurait justifié une hausse du de 3% à 4% du taux du Livret A.

La ministre de l'Economie a aussi pris acte mardi du ralentissement de l'activité en estimant que la croissance de l'économie française serait plus proche cette année du bas de la fourchette de 1,7% à 2% retenue par le gouvernement qui avait déjà revu ses prévisions en baisse en avril par rapport à la fourchette de 2,0% à 2,5% utilisée pour bâtir la loi de Finances 2008.

Marc Joanny

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