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Les anticléricaux s'invitent à la première messe de l'Opus Dei à Toulouse


Jay17

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Les anticléricaux s'invitent à la première messe de l'Opus Dei à Toulouse

ALLÉLUIA. Les paroissiens de l'église de la Dalbade à Toulouse sont rentrés à la messe ce dimanche matin entre une rangée de policiers et une chorale de joyeux anticléricaux regrettant sans fausses notes que la Vierge n'ait «pas connu l'avortement»

Le premier office du prêtre Franck Touzet ne sera pas passé inaperçu. Y étaient présents l’archevêque du diocèse, Robert Le Gall et le vicaire de l’Opus Dei en France, Antoine de Rochebrune, félicitant ce dernier d’avoir fait appel à ses services alors qu’il était à la recherche d’un prêtre.

L’archevêque Robert Le Gall «assume» le fait d’avoir nommé un membre de l’Opus Dei dans cette paroisse : «c’est ma décision», dit-il à LibéToulouse. Admettant aussi que cette décision a fait grincer quelques dents «au sein même» de son conseil épiscopal.

L’Opus Dei créé en 1928 en Espagne, qui a soutenu le franquisme et qui est réputé n'en avoir rien renié sent le soufre. Pour faire front pacifique à tout débordement, la paroisse de la Dalbade avait d’ailleurs mobilisé ses scouts.

La police a débarqué 45 minutes avant l’heure de la messe. Les scouts étaient déjà sur le parvis. L’un d’eux se refuse à broncher quand les cinquante manifestants entreprennent de dénoncer «les méthodes sectaires» de l’Opus Dei : «la rue est à tout le monde», sourit le jeune homme.

Cette paroissienne n’est pas du même avis qui, pressant le pas, se demande «qui sont ces abrutis ?» Ces «abrutis» expliquent en chantant que «la prière, c’est vulgaire» et demandent sur le même ton aux «curés pédophiles» de «libérer les enfants». L’écho de la contestation résonne jusque sous la nef au moment où Monseigneur Le Gall regrette justement le «tapage médiatique» fait autour de cette affaire.

Le maire PS de Toulouse Pierre Cohen s'est le premier «indigné» au mois d'août de l'arrivée de ce prête eu égard à la mémoire des Républicains Espagnols. Ce sont ensuite 32 membres de l'association Partenia 31, proche de Mgr Jacques Gaillot, qui se sont dit «scandalisés» par cette nomination. Le courrier qu'ils ont adressé à l'archevêque lui reproche d'avoir ignoré «les liens que les Êvêques de l'Opus Dei ont avec les dirigeants les plus réactionnaires en Amérique du sud et en Europe».

Cette nomination est affaire pourtant simple, développe l’homme d’église sur le site officiel du diocèse de Toulouse : il y a aussi des Franciscains, des Dominicains, des Jésuites dans les paroisses de la ville, y dit-il. Pourquoi pas donc un membre de l’Opus Dei. L’un d’eux, indique-t-il, est d’ailleurs confesseur à l’église de la rue du Taur…

Avec la crise, fascisme, sectarisme et obscurantisme reviennent en force...

C'est le moment de se lancer dans la vente de chemises brune et robes de bure...

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Pour la première fois en France, un prêtre de l'Opus Dei a célébré une messe

Un membre de l'Opus Dei, organisation catholique conservatrice, nommé cet été pour la première fois dans une paroisse en France, a célébré ,dimanche 19 octobre, sa première messe dans une église de Toulouse devant quelque 500 fidèles. "Je ne suis dans ce diocèse qu'un curé de plus parmi tant d'autres", a déclaré l'abbé Franck Touzet, 66 ans, à la sortie de la messe en l'église Notre-Dame de Dalbade, au centre de Toulouse. Membre de l'Opus Dei depuis 1962, l'abbé Touzet a précisé que "l'Opus Dei n'a rien demandé, elle a pris ce qu'on lui a donné".

"Ce prêtre de l'Opus Dei n'a pas la charge d'une paroisse de l'Opus Dei mais celle du diocèse", a indiqué l'archevêque de Toulouse Robert Le Gall, qui a procédé début juillet à cette nomination, "et nous allons travailler tous ensemble avec toutes les autres communautés chrétiennes du diocèse". Selon l'archevêque, pour lequel "les médias véhiculent une image faussée de l'Opus Dei", "le travail que va faire l'Opus Dei sera un travail de paix, j'y veillerai personnellement", a-t-il dit.

"PROFONDÉMENT SCANDALISÉS"

Cette nomination durant l'été avait suscité diverses réactions, notamment celle du maire PS de Toulouse, Pierre Cohen, qui s'était dit "indigné" en raison du passé pro-franquiste de l'organisation catholique et du nombre de réfugiés espagnols que compte la ville. "L'Opus Dei n'a jamais eu de lien avec le franquisme en tant qu'institution de l'Eglise", a réfuté l'abbé Touzet, "ce sont des fidèles de l'Opus Dei sous leur propre responsabilité qui ont collaboré".

Dans une lettre adressée à Mgr Le Gall, des membres de l'association Partenia 31, proche de Mgr Jacques Gaillot, s'étaient dits "profondément scandalisés" par cette nomination. "Vous ne pouvez pas ignorer les liens que les évêques de l'Opus Dei ont avec les dirigeants les plus réactionnaires en Amérique du sud et en Europe", ont écrit 32 co-signataires. Une trentaine de manifestants ont par ailleurs perturbé par des cris l'arrivée de paroissiens venus assister à la messe. Selon un tract distribué sur place, "l'Opus Dei cherche à noyauter toutes les institutions sociales et politiques en vue d'instaurer un nouvel ordre catholique, ses préférences pour les partis d'extrême droite sont connues".

Fondée en 1928 par l'Espagnol José Maria Escriva de Balaguer, canonisé en 2002 par le pape Jean Paul II, l'Opus Dei, très implantée dans les hautes sphères politico-économiques de l'Espagne, a joué un rôle politique important sous la dictature de Franco. Elle compte près de 80 000 membres à travers le monde, dont quelque 1.600 fidèles et 28 prêtres en France. Des paroisses ont déjà été confiées à des prêtres de l'Opus Dei dans de nombreux pays, dont l'Italie, l'Espagne, la Grande-Bretagne et l'Allemagne.

Modifié par Jay17
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Beaucoup de tapage tout de même. Certes les membres de l'Opus Dei sont à la masse, je ne sais pas s'ils sont même assimilés à une secte ?

Mais les courageux manifestants, on ne les voit pas beaucoup manifester près d'autres édifices religieux qui eux posent vraiment des problèmes ; exemple de l'Angleterre où le gouvernement a enfin mis les olas. C'est un peu facile de s'en prendre "aux culs bénis", là on sait qu'on ne risque rien.

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Sinon, dans le même genre :

La polémique enfle sur l'éventuelle béatification de Pie XII

La polémique enfle sur le projet de béatification du pape Pie XII, accusé par ses détracteurs d'avoir gardé le silence sur le sort des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

Après la mise en garde du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) vendredi, le président honoraire des communautés juives d'Italie, Amos Luzzatto, estime dans La Repubblica de dimanche que Pie XII, pape de 1939 à 1958, aurait dû se prononcer ouvertement contre la déportation des juifs pendant la guerre.

Il a ajouté que sa béatification, dernière étape vers la canonisation, ouvrirait entre juifs et chrétiens "une blessure difficile à refermer".

"S'ils veulent béatifier Pie XII avant d'avoir balayé tous les doutes sur son silence (sur l'Holocauste), ils peuvent le faire, mais le Vatican doit savoir que pour la communauté juive cela ouvrirait une blessure difficile à refermer", a-t-il dit.

Samedi, le porte-parole du Saint-Siège, le père Federico Lombardi, a publié une déclaration invitant juifs et catholiques à éviter les "pressions" sur le procès en béatification de Pie XII.

Cette intervention, très inhabituelle, faisait suite aux déclarations du père Peter Gumpel, un jésuite promoteur de la cause de béatification, selon lequel le pape Benoît XVI a demandé "une période de réflexion" sur le sujet afin de ne pas compliquer les relations avec la communauté juive.

"SECRETEMENT ET EN SILENCE"

Pour le père Gumpel, le pape ne peut pas non plus se rendre en Israël tant que ne sera pas rectifiée au musée de l'Holocauste de Yad Vashem, à Jérusalem, la légende qui accompagne la photographie de Pie XII et évoque sa prétendue passivité face au sort des juifs.

Le Vatican a fait savoir qu'il considérait effectivement cette légende comme discutable, tout en soulignant que ce n'était pas là "un facteur déterminant" capable de peser sur une visite du pape dans l'Etat juif.

Vendredi, le Crif, principale organisation juive de France, a affirmé que la béatification de Pie XII porterait "un coup sévère" aux relations entre l'Eglise catholique et le monde juif.

Pour le Crif, "le pape Pie XII, soucieux de ne pas rompre les ponts avec l'Allemagne, n'a jamais prononcé un discours clair dénonçant la monstruosité particulière de l'extermination de millions de Juifs. Il ne l'a d'ailleurs pas fait non plus après la guerre, ce qui est profondément choquant".

"Alors que les crimes nazis exigeaient qu'il fût un prophète, le pape Pie XII s'est conduit en diplomate prudent", a dit l'organisation juive.

Le 9 octobre, pour le 50e anniversaire de la mort de Pie XII, Benoît XVI a souhaité qu'aboutisse le procès en béatification et a défendu l'attitude de son prédécesseur face aux persécutions dont ont été victimes les juifs pendant la guerre.

Lors d'une messe en mémoire de Pie XII, Benoît XVI a déclaré que ce pape avait oeuvré "secrètement et en silence" pendant tout le conflit pour "éviter le pire et sauver le plus grand nombre possible de juifs".

"Il a souvent agi en secret et en silence, justement parce que dans les circonstances réelles de cette période complexe de l'Histoire, il a compris que c'est seulement comme cela qu'on pouvait éviter le pire et sauver le plus grand nombre de juifs", a souligné le souverain pontife.

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(...)

Cette nomination durant l'été avait suscité diverses réactions, notamment celle du maire PS de Toulouse, Pierre Cohen, qui s'était dit "indigné" en raison du passé pro-franquiste de l'organisation catholique et du nombre de réfugiés espagnols que compte la ville. "L'Opus Dei n'a jamais eu de lien avec le franquisme en tant qu'institution de l'Eglise", a réfuté l'abbé Touzet, "ce sont des fidèles de l'Opus Dei sous leur propre responsabilité qui ont collaboré".

Dans une lettre adressée à Mgr Le Gall, des membres de l'association Partenia 31, proche de Mgr Jacques Gaillot, s'étaient dits "profondément scandalisés" par cette nomination. "Vous ne pouvez pas ignorer les liens que les évêques de l'Opus Dei ont avec les dirigeants les plus réactionnaires en Amérique du sud et en Europe", ont écrit 32 co-signataires. Une trentaine de manifestants ont par ailleurs perturbé par des cris l'arrivée de paroissiens venus assister à la messe. Selon un tract distribué sur place, "l'Opus Dei cherche à noyauter toutes les institutions sociales et politiques en vue d'instaurer un nouvel ordre catholique, ses préférences pour les partis d'extrême droite sont connues".

Fondée en 1928 par l'Espagnol José Maria Escriva de Balaguer, canonisé en 2002 par le pape Jean Paul II, l'Opus Dei, très implantée dans les hautes sphères politico-économiques de l'Espagne, a joué un rôle politique important sous la dictature de Franco. Elle compte près de 80 000 membres à travers le monde, dont quelque 1.600 fidèles et 28 prêtres en France. Des paroisses ont déjà été confiées à des prêtres de l'Opus Dei dans de nombreux pays, dont l'Italie, l'Espagne, la Grande-Bretagne et l'Allemagne.

Oui bon : on en fait un fromage ??? Il y a une trentaine de personnes qui signent une pétition, le même nombre qui vient protester, à peine moins en exercice sur toute la France... Tempête dans un verre d'eau non ???

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Sinon, dans le même genre :

La polémique enfle sur l'éventuelle béatification de Pie XII

La polémique enfle sur le projet de béatification du pape Pie XII, accusé par ses détracteurs d'avoir gardé le silence sur le sort des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

(...)

Qu'est ce qui se passe Jay tu nous fais une poussée d'anti-cléralisme ???

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L'anticléricalisme est souvent confondu avec les sentiments antireligieux, qui expriment un refus des religions. Les anticléricaux ne refusent pas la religion, ils sont simplement hostiles à son influence dans la vie publique. (Wikipedia)

Si l'anticléricalisme prône le chacun chez soi, il devrait en résulter que les anticléricaux n'ont pas à intervenir non plus dans les affaires internes des religions... Peut être faut il voir dans ces manifestations très ponctuelles la suite aux propos du Président de la République sur la laïcité...

Modifié par michael02
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Oui bon : on en fait un fromage ??? Il y a une trentaine de personnes qui signent une pétition, le même nombre qui vient protester, à peine moins en exercice sur toute la France... Tempête dans un verre d'eau non ???

Non, tempête dans un bénitier... :blink:mdrmdr lotrela

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Après la Marseillaise et l'Eglise, il va s'attaquer à quoi ce brave Jay? Allez, je t'aide un peu => la baguette, le béret, le PMU et le tableau sera complet bigbisous

Il n'a pas parlé de L'Eglise avec un grand E, il a parlé de l'Opus Dei... Il y a une subtilité, non ? Si tu ne fais pas la différence... bigbisous

Et d'ailleurs je ne vois pas le rapport avec les éléments que tu cites derrière ! À moins que, pour toi, ils soient indissociables de la religion ? bigbisous

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Je comprends l'agitation quand on sait que l'opus dei est associé au franquisme et qu'à Toulouse, il y a encore quelques réfugiés républicains et leurs descendants.

Pourquoi ne pas nous parler de cette information?

Critiquer l'opus dei, c'est critiquer la religion catholique et aussi la France (si j'interprète les symbôles de krisamv)?

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Quand il parle de la béatification de Pie XII et de la polémique l'entourant, il en profite juste pour se faire plaisir et taper sur l'Eglise.

Sur une église qui n'est pas super "charitable" sur ce coup là, non? On ne peut pas vraiment parler de prise de position courageuse de l'Eglise face au nazisme pendant la guerre....

Enfin, au lieu de parler de Jay à la troisième personne et lui faire un procès d'intention, attendons de lui demander directement. Qu'en penses-tu?

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Sur une église qui n'est pas super "charitable" sur ce coup là, non? On ne peut pas vraiment parler de prise de position courageuse de l'Eglise face au nazisme pendant la guerre....

Et c'est peu de le dire ainsi... :blush:

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Ce n'est aucunement minimiser les responsabilités des uns et des autres que de remarquer que la déportation n'a pas été beaucoup dénoncée avant que n'intervienne la défaite allemande ... On pouvait ignorer le sort fait aux déportés, mais pas la déportation elle même.

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Je n'etais pas encore intervenu sur le sujet car s'il y a en effet a redire en ce qui concerne l'Opus Deï j'ai tout de même du mal acepter l'association avec les chemises brunes....

Au niveau de l'histoire j'ai davantage l'impression que l'eglise s'est servie (ou a profiter) de la monté du fascisme des année 30 et au-dela pour faire barrage au communisme qu'une veritable sympathie pour le nazisme.

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Je n'etais pas encore intervenu sur le sujet car s'il y a en effet a redire en ce qui concerne l'Opus Deï j'ai tout de même du mal acepter l'association avec les chemises brunes....

Au niveau de l'histoire j'ai davantage l'impression que l'eglise s'est servie (ou a profiter) de la monté du fascisme des année 30 et au-dela pour faire barrage au communisme qu'une veritable sympathie pour le nazisme.

Heureusement que ce n'est qu'une impression... C'est quand même Mussolini qui a restauré l'état du Vatican lors des accords de Latran pour s'attirer les faveurs de l'église catholique. Par ailleurs mettre nazisme et fascisme dans la même phrase ici n'a pas de sens puisque les nazis étaient, eux, foncièrement anti-cléricaux.

Et l'Opus Dei a largement profité de la victoire des franquistes en Espagne. Il est certain qu'il aurait moins le droit de cité en cas de victoire des Républicains.

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Ce n'est aucunement minimiser les responsabilités des uns et des autres que de remarquer que la déportation n'a pas été beaucoup dénoncée avant que n'intervienne la défaite allemande ... On pouvait ignorer le sort fait aux déportés, mais pas la déportation elle même.

Je ne me suis jamais trop penché sur le sujet, mais peut-être l'Eglise a-t-elle préféré rester discrète sur le sujet pour ne pas mettre en péril l'action "des petits curés de village", car dès lors qu'elle aurait dénoncé la déportation, il n'est pas difficile d'imaginer que tous les chrétiens ayant une fonction religieuse auraient été pourchassés et eux-mêmes déportés ?

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Intéressant à lire :

Au Vatican, le pape Pie XI avait dénoncé le nazisme dans l'encyclique Mit brennender Sorge le 21 mars 1937. Ce texte, rédigé en allemand (fait rarissime pour une encyclique) et lu à la messe dans toutes les églises d'Allemagne, met au moins autant l'accent sur les persécutions dont sont victimes les prêtres catholiques que sur celles de la communauté juive, et condamne très clairement toute dicrimination liée à la race. Certains accusent ces « nombreuses précautions diplomatiques d'expression » d'altérer sa lisibilité.

« Quiconque prend la race, ou le peuple, ou l'État, ou la forme de l'État, ou les dépositaires du pouvoir, ou toute autre valeur fondamentale de la communauté humaine — toutes choses qui tiennent dans l'ordre terrestre une place nécessaire et honorable — quiconque prend ces notions pour les retirer de cette échelle de valeurs, même religieuses, et les divinise par un culte idolâtrique, celui-là renverse et fausse l'ordre des choses créé et ordonné par Dieu : celui-là est loin de la vraie foi en Dieu et d'une conception de la vie répondant à cette foi [...] »

Les nazis déclenchèrent en représailles de violentes répressions. Des centaines d'arrestations de prêtres et religieux (dont 304 déportations à Dachau), l'exil de monseigneur Sproll, le saccage des évêchés de Munich, Rottenburg et Fribourg-en-Brisgau eurent lieu.

L'attitude de son successeur Pie XII secrétaire de Pie XI qui participa comme tel au groupe de travail mettant en forme l'encyclique Mit brennender Sorge, fait l'objet d'une ardente polémique.

Les adversaires de ce pape lui reprochent de s'être insuffisamment engagé contre le nazisme et l'antisémitisme, voire d'avoir cautionné par son silence les agissements nazis. Il aurait souhaité ne pas mettre en danger l'Église d'Allemagne par des prises de positions trop tranchées.

Lors de son message de Noël 1939, Pie XII accusa clairement l'agresseur de la Pologne. À la suite de ce message, l'épiscopat polonais lui demanda de modérer ses propos par crainte de représailles.

Pourtant dès mars 1942, Mgr Burzio, délégué apostolique à Bratislava, annonce la déportation de 90 000 Juifs slovaques, allant « à une mort certaine ». Le 9 décembre de la même année, un document signale des ghettos et l'existence de camps polonais « où la privation de nourriture et un travail extrêmement lourd conduisent rapidement beaucoup de gens à la mort. ». Pie XII lui-même y fait allusion dans son message radiodiffusé de Noël. En mai 1943, le Vatican est informé de l'existence de camps d'extermination. Pie XII évoque le sujet dans son discours du 2 juin devant le Sacré Collège. Dans le même discours, il refuse de parler plus précisément « dans l'intérêt même des victimes, afin de ne pas rendre leur situation plus grave et insupportable contrairement à nos intentions ».

Les interventions du Vatican s'effectuèrent de fait par le biais des clergés nationaux et des nonces. Les démarches de Mgr Rotta à Budapest et de Mgr Burzio à Bratislava, par exemple, permirent ainsi de sauver plusieurs centaines de milliers de Juifs. Quand le 16 octobre 1943, les Juifs de Rome furent raflés, Pie XII demanda à son secrétaire d'État de convoquer l'ambassadeur Ernst von Weizsäcker. Le compromis trouvé fut d'échanger le silence du pape contre l'arrêt immédiat de cette rafle. Si des milliers de Juifs furent ainsi sauvés, près d'un millier de Juifs déjà raflés moururent à Auschwitz.

Ses défenseurs rappellent que son action directe et indirecte aurait permis de sauver entre 700 000 et 860 000 Juifs, et que plusieurs institutions juives l'ont remercié à différentes reprises pour ses actes.

C'est ainsi que plusieurs représentants juifs ont défendu l'action de Pie XII. À sa mort, Golda Meir, Premier ministre d'Israël, déclara : « pendant la décennie de terreur nazie, quand notre peuple a subi un martyr terrible, la voix du pape s'est élevée pour condamner les persécuteurs et pour invoquer la pitié envers leurs victimes. ». Plus récemment, en 2001, Le grand rabbin de New York, David Dalin, déclara : « Il fut un grand ami des Juifs et mérite d'être proclamé « Juste parmi les Nations » parce qu'il a sauvé beaucoup de mes coreligionnaires [...] Selon certaines statistiques, au moins 800 000. » À propos des mêmes événements, Albert Einstein affirmait : « l'Église catholique a été la seule à élever la voix contre l'assaut mené par Hitler contre la liberté. »

Le texte complet ici:

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_c...Guerre_mondiale

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Heureusement que ce n'est qu'une impression... C'est quand même Mussolini qui a restauré l'état du Vatican lors des accords de Latran pour s'attirer les faveurs de l'église catholique. Par ailleurs mettre nazisme et fascisme dans la même phrase ici n'a pas de sens puisque les nazis étaient, eux, foncièrement anti-cléricaux.

Et l'Opus Dei a largement profité de la victoire des franquistes en Espagne. Il est certain qu'il aurait moins le droit de cité en cas de victoire des Républicains.

Il y a tout de même bien du y avoir des accords ou des arrangements, sinom je ne voie pas pourquoi l'eglise aurait caché certains nazis apres la fin de la guerre.

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Il y a tout de même bien du y avoir des accords ou des arrangements, sinom je ne voie pas pourquoi l'eglise aurait caché certains nazis apres la fin de la guerre.

Si tu cherches plus amples renseignements sur ce sujet, cherche du côté de "la filière Odessa". Il y avait eu un reportage sur ça sur Arte il y a déjà pas mal d'années. Mais sur internet, il doit y avoir de la doc aussi.

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Probablement les mêmes arrangements qui ont conduit les gouvernements de l'époque à reconduire certains collabos dans des postes de hauts fonctionnaires de l'état. Ou même d'organiser leur fuite. C'est les dessous du pouvoir, en coulisse règlements de compte et échanges de gros secrets. L'église comme les tout puissant n'échappe pas à la règle.

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Probablement les mêmes arrangements qui ont conduit les gouvernements de l'époque à reconduire certains collabos dans des postes de hauts fonctionnaires de l'état. Ou même d'organiser leur fuite. C'est les dessous du pouvoir, en coulisse règlements de compte et échanges de gros secrets. L'église comme les tout puissant n'échappe pas à la règle.

Bonsoir,

Il faut pas oublier que des extrémistes ça existe partout et qu'ils font honte à toutes les religions, c'est pas parce que l'Eglise a défendu des positions pas toujours top qu'il faut oublier ce qu'elle a apporté de positif aussi... sans compter que l'Eglise d'aujourd'hui n'a rien avoir avec celle d'avant. Le Concile de Vatican II a tout de même apporté beaucoup, après c'est sûr qu'il faut pas s'étonner, c'est avant tout de la rigueur morale qui est pronée (mais il faut pas hésiter à discuter, l'Eglise doit se réformer en permanence). Quant à une éventuelle puissance... oui spirituelle parce que politique ou financière elle est proche du 0.

Sinon ça n'a rien à voir avec ce fil, mais la question c'était posée ailleurs, je ne sais pas où... le Vatican a bel et bien un chemin de fer avec une gare...

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I have a dream...

I have a dream qu'un jour, nous arrêterons tous de regarder derrière nous, de se battre sur des évènements du passé. Les erreurs du passé ne doivent servir qu'à apprendre, apprendre à tout faire pour ne jamais les reproduire.

L'épisode de la seconde guerre mondiale est tellement complexe que personne n'est tout blanc ou tout noir. Certains ont pu passer pour des collabos, alors que par leurs actions ils protégeaient d'autres personnes plus actives. D'autres ont pu passer pour des sauveurs, mais en ayant provoqué des "dommages collatéraux". 65 ans après, on n'en saura pas plus sur les détails de tout ce qu'il s'est passé. Faire des procès ne changera plus rien.

Gom

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