artidam Publication: 30 octobre 2008 Partager Publication: 30 octobre 2008 Bonjour Tiens voilà une petite brève qui a été reprise hier par un certain nombre de quotidiens et certains grands journaux radio. Ce qui me réjouit avant tout c'est bien que les temps changent et que ce genre de messages n'auraient pas été passés aux heures de grandes écoutes. Le vent tourne pour nos grands médias chiens de garde, avec la crise financière difficile de maintenir le nuage de fumée qui cache la crise écologique à venir. Elle arrive et elle sera dévastatrice. Pouvons nous espérer que nos chiens de garde de la pensée dominante se retournent contre leurs géniteurs pour nous apprendre à "décoloniser notre imaginaire" (expression de Serge Latouche) c'est à dire d'aborder les problèmes pas que d'un point de vue purement économique mais avant tout d'un point de vue éthique, social et solidaire. Il y a un lien entre toutes choses et la mise en place d'économie d'énergie par la mise au point de palliatifs technologiques tel que le nouveau capitalisme vert est entrain de faire, ne réduira pas notre empreinte écologique. Le fait de faire des économies sur une secteur dégage des moyens financiers qui seront dépensés ailleurs ce qui annihile totalement les gains initiaux. C'est ce qu'on appelle l'effet rebond. Un exemple très simple : j'achète un voiture qui consomme deux fois moins de carburant que l'ancienne, de fait je risque fort de me déculpabiliser de son impact et je vais inévitablement faire plus de kilomètres. Ce phénomène brillamment expliqué par Ivan Illich a de nombreux exemples dans notre société de gachis. Certains proposent un changement radical de système considérant que le capitalisme a besoin de croissance tout comme l'homme a besoin d'oxygène pour respirer. Aussi le capitalisme n'est sans doute pas en mesure de réparer ce qu'il a créé comme dommages écologiques et sociaux. IL s'agirait donc de mettre en place un système dont l'empreinte écologique n'excéderait pas la capacité de la planète et permettrait à chacun de vivre dignement dans le respect de son environnement, du partage des richesses et dans un esprit de coopération plutôt que dans un esprit de compétition. Certes pour ces détracteurs il est facile de renvoyer les défenseurs du slogan de la décroissance dans leurs cavernes avec leurs bougies mais les objecteurs de croissance ont le mérite de poser les vraies problèmes. Les arguments ne sont certes pas suffisamment approfondis car cela demanderait une message beaucoup plus long mais je souhaite ouvrir le débat. J'attends vos réactions. Pour ceux qui veulent approfondir le sujet : http://www.monde-diplomatique.fr/2003/11/LATOUCHE/10651 http://www.ladecroissance.net/ http://www.decroissance.info/ http://www.decroissance.org/ http://ecorev.org/ http://www.paul-aries.fr/ http://www.lalignedhorizon.org/html/textes/sl/index.htm http://www.lalignedhorizon.org/html/textes/partant/index.htm Urgent: cherche Terre de secours pour 2030 Selon un rapport du WWF, l'empreinte écologique de l'humanité, qui évalue sa consommation de ressources naturelles, excède de 30% les capacités de la planète à se régénérer. Alarmant. Au rythme de sa consommation actuelle, l'humanité aura besoin de deux planètes au début de la décennie 2030 pour répondre à ses besoins, selon le Fonds mondial pour la nature (WWF). L'empreinte écologique de l'humanité, qui évalue sa consommation de ressources naturelles, excède désormais de 30% les capacités de la planète à se régénérer, annonce le WWF dans son rapport Planète vivante 2008. La pression de l'humanité sur la planète a plus que doublé au cours des 45 dernières années en raison de la croissance démographique et de l'augmentation de la consommation individuelle, explique le rapport. Cette surexploitation épuise les écosystèmes et les déchets s'accumulent dans l'air, la terre et l'eau. Du coup, la déforestation, la pénurie d'eau, le déclin de la biodiversité et le dérèglement climatique, provoqué par les émissions de gaz à effet de serre, «mettent de plus en plus en péril le bien-être et le développement de toutes les nations», explique le WWF. Qui estime qu'«il semble de plus en plus improbable d'atteindre l'objectif pourtant modeste visé par la Convention de Rio sur la diversité biologique de réduire l'érosion de la biodiversité mondiale d'ici 2010». L'Allemagne exemplaire, pas la France En 2005, l'empreinte écologique de la France excédait de 62% sa capacité par personne, selon le rapport du WWF. Cette empreinte a augmenté de 85% entre 1961 et 2005 pour atteindre 4,9 hectares globaux (terre et mer) par personne, alors que la biocapacité du pays est évaluée à 3 ha, souligne le WWF. Cette hausse brutale s'explique surtout par «l'empreinte carbone», c'est-à-dire la surface de planète nécessaire pour absorber les émissions de CO2 produites et par la surface occupée par le bâtiment et les infrastructures. Cette tendance à la hausse est observée de la même façon dans la plupart des pays de l'OCDE, qui regroupent grossièrement une Europe élargie: l'Espagne connaît ainsi une hausse continuelle de l'empreinte écologique par personne, devenue quatre fois supérieure aux capacités de sa nature. Les pays d'Europe du sud en général connaissent une évolution similaire. A l'inverse, l'Allemagne qui présente encore une empreinte relativement élevée (deux fois supérieure à sa biocapacité) réussit cependant à la faire diminuer de façon régulière depuis les années 1980, et ce bien que le PIB continue d'augmenter. Pour le WWF, ces informations «semblent montrer qu'il n'y a pas de fatalité et que dans une économie en croissance, un découplage entre PIB et consommation des ressources est possible. Il n'est plus acceptable aujourd"hui de justifier une augmentation d'empreinte écologique par personne sous prétexte d'une indispensable croissance économique». (Source AFP) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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