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Les salariés, face aux faibles retraites, pourront travailler jusqu'à 70 ans


Jay17

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Les salariés, face aux faibles retraites, pourront travailler jusqu'à 70 ans

Les salariés, confrontés au risque de percevoir une faible retraite, pourront continuer à travailler jusqu'à 70 ans, si une mesure votée dans la nuit de vendredi à samedi par les députés, et critiquée par la CGT et l'opposition, est définitivement adoptée par le Parlement.

L'Assemblée nationale a amendé, lors de l'examen en première lecture du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2009, un article qui interdisait, dans sa version initiale, aux employeurs de mettre leurs salariés à la retraite d'office après 65 ans, à partir de 2010.

Suivant l'avis de sa commission des affaires sociales, l'Assemblée a estimé que "cette suppression pure et simple de la procédure de mise à la retraite" pourrait causer des "difficultés pour les entreprises", et a jugé préférable de repousser l'âge limite de départ à 70 ans.

Les députés ont donc voté un amendement qui laisse "la possibilité aux salariés qui le souhaitent de prolonger leur activité au-delà de 65 ans sous réserve d'en avoir préalablement manifesté l'intention auprès de leur employeur et dans la limite de cinq années".

Avant qu'un salarié n'atteigne 65 ans, l'employeur l'interrogera sur son intention de partir volontairement à la retraite. En cas de réponse négative, ou si l'entreprise a omis de l'interroger, elle n'aura pas le droit de le mettre à la retraite d'office. La procédure se répétera "les quatre années suivantes", donc jusqu'à 70 ans.

La mesure ne remet pas en cause le droit de partir à la retraite à 60 ans, ni le nombre d'années de cotisations exigée pour avoir une retraite à taux plein : 40 ans actuellement, 41 ans d'ici à 2012.

Selon l'auteur de l'amendement, Denais Jacquat (UMP), "il n'est plus acceptable aujourd'hui qu'un homme ou une femme âgé de 65 ans soit mis à la retraite contre son gré, du seul fait de son âge, alors même qu'il n'a pas forcément toutes ses annuités d'assurance ou qu'il souhaiterait prolonger son activité pour améliorer sa pension".

"L'âge de la retraite est insidieusement repoussé à 70 ans", s'est indignée en séance Martine Billard (Verts). Mariesol Touriane (PS) a accusé le gouvernement d'utiliser "tous les moyens pour reculer l'âge des départs en retraite et amener les salariés à travailler le plus longtemps possible".

Le PCF a fustigé dans un communiqué, un "scandale" et un "pseudo-volontariat", "comme si les retraités qui vivent aujourd'hui si nombreux sous le seuil de pauvreté (...) pouvaient avoir le choix".

La CGT a estimé que ce texte suscitait "une légitime inquiétude" même s'il "ne modifie pas pour le moment les repères de 60 et 65 ans en matière de retraites".

"Cette mesure traduit bien la réalité d'aujourd'hui : de moins en moins de salariés auront la totalité de leurs droits à 60 ans et une retraite suffisante à 65 ans. Ils devront donc chercher à poursuivre leur travail voire à cumuler emploi et retraite", a déclaré à l'AFP Jean-Christophe Le Duigou, secrétaire confédéral de la CGT.

Ce vote est intervenu en même temps que l'adoption d'un amendement repoussant à 65 ans l'âge limite d'activité en vol des personnels navigants de l'aviation civile, contre 55 ans actuellement pour les hôtesses et stewards, et 60 ans pour les pilotes.

Cette dernière mesure a suscité, de la part de huit syndicats de navigants d'Air France, un appel à une grève, d'abord prévue pour la semaine prochaine, puis repoussée à début décembre, pour, selon un syndicaliste, "mettre la pression" sur le Sénat.

Dans les prochaines semaines, celui-ci doit examiner à son tour le PLFSS, qui sera voté dans son ensemble mardi par l'Assemblée, et donc débattre de ces dispositions sur les retraites.

Modifié par Jay17
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Si la notion d'âge d'ouverture des droits dans le régime général est maintenue (60) et si l'age pivot dans le régime général (65) est toujours inchangé, pas de changements en ce qui concerne les conditions de la décote (pour tous) mais dans le cas contraire... Pour le régime général et la FP, cette disposition signifie la fin de la mise à la retraite d'office à 65, au taquet d'annuités ou pas... De toute façon dans le privé, des salariés encore actifs à 60 ans, c'est une denrée rare...

Mon bon monsieur, vous n'avez pas vos 41 annuités à 65 ans ? Mais savez vous que vous pouvez rester jusqu'à 70 ?

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Si la notion d'âge d'ouverture des droits dans le régime général est maintenue (60) et si l'age pivot dans le régime général (65) est toujours inchangé, pas de changements en ce qui concerne les conditions de la décote (pour tous) mais dans le cas contraire... Pour le régime général et la FP, cette disposition signifie la fin de la mise à la retraite d'office à 65, au taquet d'annuités ou pas... De toute façon dans le privé, des salariés encore actifs à 60 ans, c'est une denrée rare...

Mon bon monsieur, vous n'avez pas vos 41 annuités à 65 ans ? Mais savez vous que vous pouvez rester jusqu'à 70 ?

Mais chut, il ne faut pas le dire ! Si tu expliques le secret du magicien, tu vas gâcher l'effet de surprise !

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Et bien voilà c'est fait...

La retraite à 70 ans, c’est maintenant possible

Les députés ont adopté une disposition permettant à tous les salariés de plus de 65 ans de poursuivre, s'ils le veulent, leur activité «dans la limite de 5 années». Le PCF, le PS, les Verts et la CGT dénoncent la mesure.

Samedi matin, l'Assemblée a adopté une disposition permettant, pour tous les salariés de plus de 65 ans, de poursuivre leur activité, "sous réserve d'en avoir préalablement manifesté l'intention, et dans la limite de 5 années". Autrement dit, la retraite à 70 ans devient possible.

Première réaction, celle de la député des Verts, Martine Billard: "L'âge de la retraite est insidieusement repoussé à 70 ans", s'est-elle indignée. Une réaction vite suivie par celle du PCF. Il accuse aussi le gouvernement de "repousser insidieusement l'âge de la retraite à 70 ans".

"Comme pour le travail du dimanche, le pseudo-volontariat est avancé pour justifier ce scandale. Comme si, les retraités qui vivent aujourd'hui si nombreux sous le seuil de pauvreté, et même ceux aux revenus si modestes, pouvaient avoir le choix", dénonce le PCF dans un communiqué. Il fustige notamment, dans le cas des personnels navigants, pour qui les députés ont voté un amendement permettant la prolongation jusqu’à 65 ans, sur la base du volontariat, de l’activité des pilotes, stewards et hôtesses de l’air, une "absence totale de prise en compte de la pénibilité des métiers".

Pour le PS, la députée Marisol Touraine, oratrice du groupe lors l'examen du projet de Budget de la Sécu à l'Assemblée, a accusé samedi le gouvernement d'utiliser "tous les moyens pour ouvrir une brèche dans le système des départs à la retraite et amener les salariés à travailler le plus longtemps possible".

La CGT a elle estimé samedi que la mesure "suscite une légitime inquiétude" même s'il "ne modifie pas pour le moment les repères de 60 et 65 ans en matière de retraites auquel tient particulièrement la CGT", a déclaré Jean-Christophe Le Duigou, secrétaire confédéral, en charge du dossier des retraites. "Il permet à des salariés de pouvoir poursuivre leur activité au delà des âges limites en vigueur sans voir leur contrat de travail unilatéralement rompu par leur employeur sous prétexte qu'ils ont atteint cet âge", a-t-il précisé.

Selon lui, "cette mesure traduit bien la réalité d'aujourd'hui : de moins en moins de salariés auront la totalité de leurs droits à 60 ans et une retraite suffisante à 65 ans. Ils devront donc chercher à poursuivre leur travail voire à cumuler emploi et retraite".

"Au lieu d'allonger indéfiniment la période d'activité, la solution pour la CGT est d'assurer aux salariés des carrières complètes, d'intégrer les périodes d'apprentissage, de recherche d'un premier emploi, d'études dans la période de cotisation exigée", a poursuivi le responsable syndical.

"Il faut par ailleurs reconnaître les métiers pénibles et astreignants et leur accorder une possibilité de départ anticipé", a-t-il conclu.

Source AFP

La version du Monde pour les allergiques à Libération :

La gauche dénonce une remise en cause insidieuse de l'âge des départs en retraite

Les amateurs du Figaro n'auront qu'à trouver le chemin tous seuls ! okok :blink:

Modifié par Jay17
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"Cette mesure traduit bien la réalité d'aujourd'hui : de moins en moins de salariés auront la totalité de leurs droits à 60 ans et une retraite suffisante à 65 ans. Ils devront donc chercher à poursuivre leur travail voire à cumuler emploi et retraite".

Le motif essentiel qui peut justifier de retarder "volontairement" le départ en retraite au delà du nécessaire, ou de reprendre une activité lucrative complémentaire, est certainement la baisse de ressources qui se produit à ce moment là qui ne permet plus aux personnes de vivre correctement ni se consacrer, l'esprit libéré de soucis matériels, aux activités sociales et associatives...

La question de la pénibilité des métiers reste posée...

Modifié par michael02
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Et bien voilà c'est fait...

La retraite à 70 ans, c'est maintenant possible

Les députés ont adopté une disposition permettant à tous les salariés de plus de 65 ans de poursuivre, s'ils le veulent, leur activité «dans la limite de 5 années». Le PCF, le PS, les Verts et la CGT dénoncent la mesure.

Samedi matin, l'Assemblée a adopté une disposition permettant, pour tous les salariés de plus de 65 ans, de poursuivre leur activité, "sous réserve d'en avoir préalablement manifesté l'intention, et dans la limite de 5 années". Autrement dit, la retraite à 70 ans devient possible.

(...)

Tiens..... là aussi c'est du volontariat? Je crois que Nadal a de beaux jours devant lui au gouvernement, parce que question volontariat, il s'y connait....

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Quand un leader syndical, dont la connaissance du sujet n'est pas contestable, évoque l'allongement de la période d'activité rendue possible par la proposition de Loi de l'Assemblée Nationale et note que :

le débat "traduit bien la réalité d'aujourd'hui : de moins en moins de salariés auront la totalité de leurs droits à 60 ans et une retraite suffisante à 65 ans. Ils devront donc chercher à poursuivre leur travail voire à cumuler emploi et retraite",

on constate une évolution profonde de la société.

Poussés par la nécessité, certains salariés eux mêmes peuvent donc envisager de retarder leur retrait de l'activité... Est ce la seule raison ?

Plus généralement, la retraite est elle attendue comme elle l'était il y a 20, 30 ou 50 ans ?

Comment intervient alors la question de la pénibilité ?

Modifié par michael02
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La pension est calculée

- sur la base du nombre d'annuités réalisées (ta carrière professionnelle) sur le nombre d'annnuités nécessaires (pour les cheminots ça va passer de 37,5 à 41 dans quelques années)

- de ton salaire liquidable (dernière position de rémunération acquise sur 6 mois)

Or :

l'âge d'entrée dans la vie active ne cesse d'être repoussée par le fait de la durée des études et de la difficultés à trouver un emploi voir du délai de recrutement (voir le fil à ce sujet)

donc la durée des carrières réelles se réduit :

20 ans / 55 ans = 35 ans (sur 37,5 annuités nécesaires)

27 ans/57 ans = 30 ans (sur 40 annuités nécessaires...)

Donc on peut craindre pour l'avenir...

Nous sommes au coeur d'une campagne idéologique d'une ampleur sans précédent

"travailler plus pour gagner plus..."

" l'espérance de vie augmente..."

Or la vraie question c'est le financement des retraites

car la base de calcul (les rémunérations des salariés actifs) ne cesse de reculer par rapport aux richesses crées et aux profits dégagés par le travail des salariés...

Faut-il une démonstration avec ce qui se passe avec la crise financière...

Il n'empêche que la droite continue à vouloir casser le système de retraites par répartition (les cotisations des actifs paient les pensions des retraités actuels)

pour imposer la retraite par capitalisation dont on voit les dégats actuellement aux USA : avec la crise financière , baisse du montant réel des pensions des retraités de 30 à 50% d'un coup

(la crise a fait disparaitre 25.000 milliards de capitalisation et tous les fonds de pensions américains sont dans le rouge...)

Maintenant humainement, individuellement

et parce que la droite et le capital ont fait depuis 50 ans miroiter que le capitalisme allait permettre à tous de s'enrichir

chacun individuellement sera tenter à partir de sa situation propre de "sauver sa peau" ou le peu qu'il lui en reste.

On le voit déjà avec ceux qui sont tentés de faire une année ou deux de plus, de se lancer dans une CPA etc...

Pas la peine de vraiment rechercher des motifs et des motivations.

(que dire aussi de ceux qui continuent à partir sur les qualifs éxécution B et C... après 30/35 ans de carrière : 1200 euros...et encore)

(Et oui tout le monde ne part pas à la position 35 (cadre) avec 3.000 euros de pensions voir plus...)

ce qui resoort le plus c'est l'individualisation de la pensée et le recul d'un état d'esprit collectif et sociétal.

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AFP : Les salariés pourront travailler jusqu'à 70 ans, critiques de l'opposition et la CGT

Vincent DROUIN

Les salariés, confrontés au risque de percevoir une faible retraite, pourront continuer à travailler jusqu'à 70 ans, si une mesure votée dans la nuit de vendredi à samedi par les députés, et critiquée par la CGT et l'opposition, est définitivement adoptée par le Parlement.

L'Assemblée nationale a amendé, lors de l'examen en première lecture du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2009, un article qui interdisait, dans sa version initiale, aux employeurs de mettre leurs salariés à la retraite d'office après 65 ans, à partir de 2010.

Suivant l'avis de sa commission des affaires sociales, l'Assemblée a estimé que "cette suppression pure et simple de la procédure de mise à la retraite" pourrait causer des "difficultés pour les entreprises", et a jugé préférable de repousser l'âge limite de départ à 70 ans.

Les députés ont donc voté un amendement qui laisse "la possibilité aux salariés qui le souhaitent de prolonger leur activité au-delà de 65 ans sous réserve d'en avoir préalablement manifesté l'intention auprès de leur employeur et dans la limite de cinq années".

Avant qu'un salarié n'atteigne 65 ans, l'employeur l'interrogera sur son intention de partir volontairement à la retraite. En cas de réponse négative, ou si l'entreprise a omis de l'interroger, elle n'aura pas le droit de le mettre à la retraite d'office. La procédure se répétera "les quatre années suivantes", donc jusqu'à 70 ans.

La mesure ne remet pas en cause le droit de partir à la retraite à 60 ans, ni le nombre d'années de cotisations exigée pour avoir une retraite à taux plein : 40 ans actuellement, 41 ans d'ici à 2012.

Selon l'auteur de l'amendement, Denais Jacquat (UMP), "il n'est plus acceptable aujourd'hui qu'un homme ou une femme âgé de 65 ans soit mis à la retraite contre son gré, du seul fait de son âge, alors même qu'il n'a pas forcément toutes ses annuités d'assurance ou qu'il souhaiterait prolonger son activité pour améliorer sa pension".

"L'âge de la retraite est insidieusement repoussé à 70 ans", s'est indignée en séance Martine Billard (Verts). Mariesol Touriane (PS) a accusé le gouvernement d'utiliser "tous les moyens pour reculer l'âge des départs en retraite et amener les salariés à travailler le plus longtemps possible".

Le PCF a fustigé dans un communiqué, un "scandale" et un "pseudo-volontariat", "comme si les retraités qui vivent aujourd'hui si nombreux sous le seuil de pauvreté (...) pouvaient avoir le choix".

La CGT a estimé que ce texte suscitait "une légitime inquiétude" même s'il "ne modifie pas pour le moment les repères de 60 et 65 ans en matière de retraites".

"Cette mesure traduit bien la réalité d'aujourd'hui : de moins en moins de salariés auront la totalité de leurs droits à 60 ans et une retraite suffisante à 65 ans. Ils devront donc chercher à poursuivre leur travail voire à cumuler emploi et retraite", a déclaré à l'AFP Jean-Christophe Le Duigou, secrétaire confédéral de la CGT.

Ce vote est intervenu en même temps que l'adoption d'un amendement repoussant à 65 ans l'âge limite d'activité en vol des personnels navigants de l'aviation civile, contre 55 ans actuellement pour les hôtesses et stewards, et 60 ans pour les pilotes.

Cette dernière mesure a suscité, de la part de huit syndicats de navigants d'Air France, un appel à une grève, d'abord prévue pour la semaine prochaine, puis repoussée à début décembre, pour, selon un syndicaliste, "mettre la pression" sur le Sénat.

Dans les prochaines semaines, celui-ci doit examiner à son tour le PLFSS, qui sera voté dans son ensemble mardi par l'Assemblée, et donc débattre de ces dispositions sur les retraites.

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Quand je vois que les personnes de cinquante ans n'arrivent pas à trouver du boulot (30% de chômeurs) je me dis que l'objectif réel est bien de diminuer les pensions et non pas de travailler.

Les salariés n'ont aucun choix, à part quelques chanceux le reste ne trouvera pas d'emploi!

C'est une honte ce gouvernement! :blink:

Modifié par aydeg
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Quand je vois que les personnes de cinquante ans n'arrivent pas à trouver du boulot (30% de chômeurs) je me dis que l'objectif réel est bien de diminuer les pensions et non pas de travailler.

Les salariés n'ont aucun choix, à part quelques chanceux le reste ne trouvera pas d'emploi!

C'est une honte ce gouvernement! :blink:

Je crois que tous les "grands" postes: médecin, professeur universitaire, cadre supérieur, dirigeant seront conservés pendant que les "jeunes" resteront précaires de plus en plus tard.

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Quand je vois que les personnes de cinquante ans n'arrivent pas à trouver du boulot (30% de chômeurs) je me dis que l'objectif réel est bien de diminuer les pensions et non pas de travailler.

Les salariés n'ont aucun choix, à part quelques chanceux le reste ne trouvera pas d'emploi!

C'est une honte ce gouvernement! cartonrouge

Quand , je vois le nombre de collègues qui sont dcd avant 50 ans et même avant 60 ans , je serais curieux de pouvoir éplucher leurs stats sur l'espérance de vie .Car ...un ouvrier qui a bossé toute une carrière , dans quel état est-il ?

Déjà ,quand , je vois les difficultés que j'éprouve à me lever avant 6h00 du matin et cela depuis 2 ans ....je me dis = vive l'ump ......Par contre député jusqu'à 75 ans doit être possible .

Person , je partirai à l'âge (après validation de la dernière position ) , afin d'assouvir mes passion et me soigner ......

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Quand , je vois le nombre de collègues qui sont dcd avant 50 ans et même avant 60 ans , je serais curieux de pouvoir éplucher leurs stats sur l'espérance de vie . Car ...un ouvrier qui a bossé toute une carrière , dans quel état est-il ?

[...]

Par contre député jusqu'à 75 ans doit être possible [...]

Tu es au coeur du problème cartonrouge

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Ah mais il ne faut pas vous inquiéter pour les députés :

La cour des Comptes épingle la gestion de l'Assemblée

Par Marie-Christine TABET

Le Journal du Dimanche

Des comptes bancaires mal gérés, une rénovation trop coûteuse, une informatique déficiente... Bernard Accoyer, le président de l'Assemblée nationale avait donné son accord à une enquête de la Cour des comptes. Celle-ci est éloquente alors que la réduction du train de vie de l'Etat est un thème récurrent. Le JDD s'est procuré en exclusivité les conclusions du rapport.

Ce document brûle les doigts de Bernard Accoyer. Depuis plusieurs semaines, le président de l'Assemblée nationale conserve jalousement un rapport susceptible d'ébranler son institution: une enquête de la Cour des comptes sur l'Assemblée, la première dans l'histoire de la République, réalisée entre février et mars derniers. C'est Accoyer lui-même qui avait donné son accord à Philippe Séguin pour cet audit. Mais le résultat a de quoi lui faire regretter son initiative. Dans un rapport de synthèse de 18 pages, que le JDD s'est procuré, la cour critique des "coûts de fonctionnements élevés et croissants", portant sur la période 2006-2007. Et les magistrats demandent de "nécessaires modifications d'organisation et de procédures".

Dans un contexte d'orthodoxie budgétaire, ce constat tombe mal. Depuis l'affaire de l'appartement Poncelet -que le Sénat voulait octroyer à vie à son ancien président- le climat est à la tolérance zéro en matière d'utilisation des deniers publics. Les députés sont désormais dans le collimateur. Même si la Cour des comptes a limité son étude aux services administratifs, pour épargner la susceptibilité des élus... Bernard Accoyer a déclaré récemment qu'il ne demandera pas un euro d'augmentation à l'Etat pour sa dotation globale de fonctionnement. Il vaut sans doute mieux. Les budgets 2009 de l'Assemblée, du Sénat et de l'Elysée seront examinés vendredi 7 novembre en commission, puis discutés le 13 novembre en séance publique par les députés. Ils le seront donc à la lumière du document que nous dévoilons. Extraits.

Une prévision budgétaire médiocre

Malgré la crise, les députés n'ont pas réduit le train de vie de leur maison, bien au contraire! Au cours des dix dernières années, les dépenses totales de l'Assemblée ont progressé de 47%, soit de près de 10 points de plus que les dépenses du budget général de l'Etat et près de 30 points de plus que l'inflation! Pour la Cour des comptes, les investissements importants, notamment en matière de travaux, décidés en 2004 n'expliquent pas tout. En 2007, le budget de fonctionnement (506 millions d'euros) continue de croître. Les magistrats pointent les frais de personnels (156 millions d'euros) et l'évolution des charges parlementaires (quelque 280 millions d'euros), c'est-à-dire les indemnités des élus, leurs frais de représentation, les crédits dévolus à leur secrétariat et aux salaires de leurs collaborateurs... Les magistrats regrettent une "prévision budgétaire annuelle médiocre" et constatent de curieuses pratiques bancaires: l'Assemblée utiliserait une dizaine de comptes bancaires, gérés de manière totalement cloisonnée. En outre, l'"insuffisance de méthode" dans la politique des placements -d'une cagnotte évaluée à 302 millions d'euros en 2007- aurait occasionné "un manque à gagner de 1,8 million d'euros" depuis 2001.

Un million d'euros dépensé pour rien

L'absence d'évaluation des besoins d'achat coûte cher à l'Assemblée. Les services ne disposent pas d'"une compétence éprouvée d'acheteur". Les magistrats ont analysé quelques grands postes (assurance, location de parkings, hébergements des députés) sur l'exercice 2007. Ils évaluent à plus de 1 million d'euros les dépenses qui auraient dû être évitées! Il s'agit par exemple de chambres d'hôtel réservées et jamais annulées en cas de désistement. Dans le domaine informatique, la Cour critique des dépenses d'équipement et de maintenance informatiques -6,5 millions d'euros en 2007- sans programmation cohérente. Elle relève que les services de la paie ne disposent toujours pas d'un logiciel de gestion fonctionnel. Pourtant, l'Assemblée a investi 4,3 millions en 2003 dans l'achat d'un logiciel et d'un système d'applications dédié... à la paie!

Les frais de personnel les plus importants d'Europe

A en croire la cour, la rémunération des fonctionnaires de l'Assemblée serait supérieure de 75% à 150% à celle de la fonction publique. Ces fonctionnaires coûtent aussi beaucoup plus cher que leurs homologues européens. La part des frais de personnel dans le budget global est beaucoup plus élevée à Paris (25% au Palais Bourbon) qu'à Londres (15% à la Chambre des communes britannique) ou à Berlin (10 à 12% au Bundestag). Les magistrats épinglent un empilement d'indemnités qui représenteraient 58% des traitements bruts! Les 24 hauts fonctionnaires les mieux payés de la maison perçoivent une rémunération brute moyenne annuelle de 213.000 euros, jugée dans le rapport "particulièrement élevée compte tenu des avantages matériels et sociaux". Le rapport cible les prêts consentis au personnel et aux élus (pour l'acquisition d'un logement ou d'une permanence), à des taux faibles (3% en moyenne) et au fondement juridique fragile. Au printemps 2008, ces prêts entraînaient l'immobilisation de 122 millions d'euros.

Des travaux deux fois plus coûteux que prévu

L'Assemblée occupe une superficie de 130.600 m2 dans le 7e arrondissement parisien, l'un des plus chers de la capitale. Là encore, les magistrats déplorent un service des affaires immobilières et du patrimoine "organisé de manière peu fonctionnelle". Le rapport s'attarde sur les travaux de rénovation engagés par l'Assemblée en 2004 dans deux de ses immeubles, au 101 rue de l'Université et au 32 rue Saint-Dominique, qui sont en cours d'achèvement. Il s'agissait de réorganiser quelque 280 bureaux de députés (afin que ces derniers disposent sur place d'un lit et d'un cabinet de toilette), de la rénovation du restaurant et de salles de conférence. Le coût de cette opération devrait dépasser 125 millions d'euros, soit le double du montant prévu à l'origine.

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Qui est réellement actif au delà de 65 ans actuellement : dans le privé quelques grands patrons et des cadres (très) supérieurs dirigeants, dans le public des mandarins de l'hôpital, ou des profs d'université....A 55 ans un licenciement c'est le terminus pour la grande majorité des actifs, il est impossible dans 90 % des cas de retrouver un emploi, ou alors il s'agit d'un emploi précaire et sous-payé, souvent à temps partiel pour les femmes !

Comme le nombre de retraités qui n'auront pas la durée de cotisation requise à 60 ou 65 pour avoir une retraite à taux plein d'un niveau convenable

va s'accroitre dans les années à venir, avec de nombreux retraités pauvres à moins de 700 EUR nets par mois, il faut faire sauter la limite d'âge à 65,

et comme celà a été fait en début d'année assouplir les conditions de cumul emploi/retraite...

Et après 41, ce sera bientôt 42 !

Tout ceci est lamentable !!!

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