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Le Web des Cheminots

Le groupe SNCF face à la concurrence et la libéralisation


Messages recommandés

Invité necroshine

J'ai regroupé les infos parues ces dernieres semaines,

qui mettent en avant une stratégie de concurrence féroce face a la SNCF...

Et la future liberalisation des trafics interieurs...

Qui a la base n'etait pas prevue avant 2019 par l'Europe...

Affaire de gros sous ? casse de la SNCF ?

Réelle stratégie de faire evoluer les transport ?

Le voyageur sera t'il au centre des préoccupations ???

En tout cas, changement il y aura.........

Seul l'avenir nous le dira !!!

Modifié par necroshine
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Invité necroshine

Veolia : la déclaration.

http://www.lesechos.fr/info/transport/4848...erroviaire-.htm

« Nous sommes prêts à devenir les Free du secteur ferroviaire »

Fin décembre, le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, avait annoncé vouloir expérimenter l'ouverture à la concurrence dans les TER. Pourtant en février, lors de l'examen au Sénat du texte de loi sur « l'organisation et la régulation des transports ferroviaires », nulle trace d'une telle mesure. Cyrille du Peloux, le directeur général de Veolia Transport, explique aux « Echos » en quoi cet exemple est symbolique de l'obstruction faite en France à l'ouverture à la concurrence du secteur ferroviaire, pourtant décidée par Bruxelles. Le dirigeant s'insurge contre cette situation, alors que Veolia Transport réalise 25 % de son chiffre d'affaires dans le ferroviaire en Europe. Il revient également sur son alliance avec Air France.

Après avoir évoqué la possibilité d'expérimenter la concurrence dans les TER, le gouvernement a finalement renoncé à légiférer en la matière. Quelle est votre réaction ?

La France est dans une situation pour le moins atypique : la Grande-Bretagne, l'Italie, l'Allemagne, les pays scandinaves ont tous ouvert le marché du transport ferroviaire régional depuis une dizaine d'années et seul notre pays s'y refuse. Il se trouve qu'une nouvelle législation européenne - le règlement OSP (obligation de service public) - s'appliquera à partir de la fin de l'année. Ce texte « interdit d'interdire ». En clair, les régions françaises auront le droit à partir de décembre 2009 de mettre en concurrence les TER si elles le souhaitent. C'est écrit noir sur blanc ! Et, malgré cela, l'administration du ministère des Transports fait semblant de ne pas reconnaître ce règlement européen, en expliquant que la SNCF va conserver son monopole.

Y a-t-il des régions d'ores et déjà prêtes à confier leurs trains régionaux à des acteurs privés ?

L'Alsace a déjà officiellement fait part de son intérêt. D'autres le sont, mais n'osent pas encore l'exprimer du fait d'un tabou idéologique. Mais, dès qu'une région se lancera, les autres suivront. Les avantages sont évidents pour leurs budgets. En France, il en coûte en moyenne 16 euros à une région pour faire rouler un train sur 1 kilomètre, contre 7 euros pour les Länder en Allemagne, où le marché est libéralisé depuis 1996. Partout où la concurrence s'est implantée, cela a été bénéfique pour la qualité des services et cela a contribué à la hausse du trafic (6 % par an en moyenne en Allemagne). Ainsi, plus de trains circulent sur le réseau, ce qui entraîne plus de recettes pour le gestionnaire d'infrastructures. Cela a également un impact sur l'emploi. En Allemagne, les nouveaux entrants ont créé 6.000 à 7.000 emplois directs en dix ans. Cela ressemble à un plan de relance, qui, de surcroît, améliorerait les finances publiques !

Mais l'ouverture à la concurrence pose des problèmes en termes de transfert du matériel ou des personnels...

Les collectivités locales ont l'habitude de gérer avec nous ces problèmes pour leur réseau de transport urbain. Pour le personnel, il est probable que les salariés aient le choix entre rester à la SNCF ou changer d'employeur. Si nous étions choisis pour exploiter des TER, nous proposerions au personnel en place de passer sous le pavillon Veolia.

Qui est responsable du blocage sur la libéralisation du marché ferroviaire français que vous dénoncez ?

Il est normal que la SNCF fasse tout pour retarder ce mouvement. C'est de bonne guerre, tous les monopoles confrontés à l'ouverture de leur marché l'ont fait. Ce que je comprends moins, c'est que le gouvernement renâcle à la réforme du secteur. C'est lui qui a fait retirer l'amendement parlementaire qui prévoyait une expérimentation de la concurrence dans le TER. Il n'est pas facile de comprendre pourquoi l'Etat résiste à ce point à la libéralisation du secteur.

La création d'une autorité de régulation ferroviaire ne va-t-elle pas lever cette ambiguïté ?

Le texte instituant ce régulateur - indispensable pour l'ouverture du marché - est prêt depuis deux ans. Mais il n'est toujours pas promulgué car sans cesse retardé. Nous avons eu le même genre de mauvaises surprises avec les gares. L'administration fait semblant de croire qu'elles appartiennent à la SNCF, alors qu'elles appartiennent à l'Etat. Malgré tout, le ministère s'est saisi de ce problème en demandant un rapport à la sénateur Fabienne Keller. Mais celle-ci a refusé de nous rencontrer et je ne l'ai jointe au téléphone que la veille de sa conférence de presse ! Résultat, le rapport reprend intégralement les désirs de la SNCF, qui va conserver les gares dans son giron. Imagine-t-on l'aéroport de Roissy géré par Air France ? Il faut que les gares soient gérées par Réseau Ferré de France (RFF) sous le contrôle du régulateur.

Le parallèle avec d'autres secteurs ouverts récemment à la concurrence, comme les télécoms ou l'énergie, est-il pertinent pour vous ?

Ce que nous vivons, d'autres l'ont expérimenté avant nous dans d'autres secteurs de l'économie. C'est pour cela que la SNCF a tout intérêt à ne pas freiner ce mouvement. Sans concurrence, France Télécom ou EDF seraient-ils aujourd'hui parmi les leaders mondiaux ? Je ne le crois pas. La SNCF devrait y réfléchir, alors qu'elle reste pour le moment très franco-française. Quant à nous, nous sommes prêts à devenir les Free ou les Bouygues Telecom du ferroviaire (sourire).

Un marché va bientôt s'ouvrir à la concurrence, celui du transport de voyageurs à l'international. Où en est votre partenariat éventuel avec Air France ?

Un accord a d'ores et déjà été signé. La grande vitesse est stratégique aussi bien pour Veolia Transport, spécialiste du ferroviaire, que pour Air France, qui est concerné par l'intermodalité. Nous sommes actuellement dans la dernière ligne droite des discussions, pour déterminer notamment le niveau des commandes de trains et la date de lancement avant de prendre une décision finale. Mais, compte tenu des contraintes de délai pour l'obtention des rames, il me paraît difficile de faire rouler un train Air France-Veolia en 2010.

Le fret ferroviaire est dans une situation difficile en Europe, notamment en France. Est-ce que cela peut vous amener à revoir votre implantation sur ce segment ?

Il est vrai qu'il existe un ralentissement de la croissance, voire une contraction en France. Pour autant, nous gagnons de l'argent en Allemagne et, si ce n'est pas le cas en France, nous en perdons très peu. Cela ne nous empêche pas de réfléchir à des partenariats, comme dans toutes nos activités. Nous ne nous interdisons pas d'évoluer.

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Invité necroshine

Transdev : la déclaration.

http://marches.lefigaro.fr/news/societes.h..._NEWS=103518149

Transdev est prêt à concurrencer la SNCF

Joël Lebreton, PDG du groupe de transport public, estime que l’ouverture à la concurrence fera baisser de 10 à 15 % les tarifs des trains régionaux (TER).

LE FIGARO. - Peut-on dire quela crise économique mondiale épargne les entreprises de transports publics ?

Joël LEBRETON. - Nous travaillons depuis dix-huit mois dans un environnement économique difficile. La volatilité des taux de change, et notamment la baisse de la livre sterling, nous a coûté 100 millions d’euros de chiffre d’affaires. La hausse des cours du brut en début d’exercice nous a également pénalisés à hauteur de 10 millions. Ces éléments ont un impact sur une entreprise internationale comme la nôtre. Nous nous en sortons bien grâce à la solidité de nos fondamentaux et à la bonne résistance de notre marché.

Êtes-vous prêt pour l’ouverture à la concurrence du transport régional de passagers (TER) ?

Oui, car nous nous y préparons depuis 2004 et nous comptons bien entrer dans la compétition dès que ce sera possible. L’exploitation d’une ligne en Allemagne nous offre un important savoir-faire. Nous sommes le premier opérateur à vendre ses propres billets de train dans les gares de la Deutsche Bahn. En France, ça viendra progressivement. Des expérimentations vont être lancées rapidement. Il ne faut toutefois pas que l’ouverture du marché déstabilise la SNCF. Nous devons répondre à une série de questions épineuses : que deviendront les cheminots dans ces régions ? Qui est propriétaire des trains TER qui ont été payés par les régions ? Comment faire évoluer le système actuel qui confie encore la gestion des gares à la SNCF ? Le client doit être le grand gagnant de cette évolution. L’exploitation des lignes par des opérateurs privés fera diminuer les coûts de 10 à 15 %. Ce sera aux régions de décider si elles veulent diminuer les tarifs ou plutôt augmenter l’offre de transport.

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Invité necroshine

Transdev - Veolia : Le denouement :

http://www.lefigaro.fr/societes/2009/07/20...t-transdev-.php

Le nouvel ensemble représentera près de 9 milliards d'euros de chiffre d'affaires et sera le leader du transport urbain dans le monde.

coeur-.gif C'est une révolution pour les transports publics français. Pour quelques semaines encore, ce secteur compte trois acteurs majeurs : Keolis, filiale à 44,5 % de la SNCF, Veolia et Transdev. D'ici à la fin de l'année, ils ne seront plus que deux : Veolia a en effet obtenu en fin de semaine dernière le feu vert pour absorber Transdev.

Depuis plusieurs semaines, il était en effet acquis que la RATP sortirait du capital de Transdev et que la Caisse des dépôts et consignations (CDC), qui détient 69,6 % de son capital, comptait se défaire de sa participation. Veolia et Keolis avaient alors aussitôt formulé une offre sur le numéro 3 du secteur. Selon nos informations, c'est finalement Veolia qui l'a emporté, grâce au soutien de l'Élysée et notamment de son secrétaire général, Claude Guéant. La candidature de Veolia se serait en revanche longtemps heurtée à la position de Michel Bouvard, président de la commission de surveillance de la CDC, davantage favorable à l'offre de Keolis.

Le rapprochement des deux groupes va se faire sous la forme d'une fusion entre Veolia Transport, la branche transports publics de Veolia Environnement, et Transdev.

Pour l'instant, aucune valorisation du groupe Transdev n'a été communiquée. «Tout dépendra du périmètre, explique un proche du dossier. Et notamment des actifs que conservera la RATP.» La Régie a fait savoir dès le début qu'elle ne partirait pas avec du cash mais avec des actifs. Elle serait notamment très intéressée par les actifs italiens et portugais de Transdev.

Quant à la CDC, elle troquera sa participation dans Transdev contre une montée au capital de Veolia dont elle détient pour l'instant 9,6 %. Une opération qui dépasse les seuls enjeux financiers et industriels. En se renforçant dans Veolia, la CDC «verrouillera» un peu plus le capital de Veolia, un leader mondial que l'État a toujours souhaité mettre à l'abri d'éventuels prédateurs.

La décision a été prise à l'issue d'une ultime audition à la CDC des patrons de Veolia et de Keolis. «C'était ambiance soupe à la grimace chez nous, jeudi soir, à la sortie de la Caisse des dépôts», raconte un cadre de Keolis. La candidature de Keolis se serait également heurtée à un problème de concentration, les deux groupes ayant des activités et des implantations géographiques assez similaires. Cependant, chez Keolis on dénonce déjà un dossier qui a été «traité politiquement». «C'est un non-sens économique et industriel, explique un proche du dossier, côté Keolis. Notre offre était meilleure mais elle s'est heurtée à la volonté d'aider Veolia qui va mal en ce moment.»

Activités et implantations complémentaires

Cette fusion va donner naissance au leader mondial des transports urbains qui pèsera en tout près de 9 milliards d'euros de chiffre d'affaires. À ce jour, Veolia Transport réalise en effet 6 milliards d'euros de chiffre d'affaires contre 3,3 pour Transdev.

Les deux groupes sont complémentaires. En France, Veolia est très présent dans le transport inter­urbain, tandis que Transdev l'est davantage dans l'urbain. ­Cette complémentarité est également européenne, puisque Transdev est principalement implanté au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Italie et au Portugal, alors que ­Veolia a décroché ses plus gros contrats en Allemagne, dans le Benelux et les pays scandinaves.

Les savoir-faire des deux groupes se complètent également bien : Veolia est davantage reconnu pour le transport par bus et par train alors que le point fort de Transdev repose davantage sur les bus et les tramways. « Dorénavant, la France disposera de deux acteurs majeurs dans les transports publics : un pôle privé autour de Veolia et un pôle public autour de Keolis », explique un proche du dossier.

Modifié par necroshine
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Invité necroshine

Liberalisation des TER : retournement de situation :

http://aubin.blogs.nouvelobs.com/

SNCF : Le Gouvernement veut accélérer la libéralisation des Transports Régionaux de Voyageurs

Sans doute dopé par le succès des candidats UMP aux dernières élections européennes, le Gouvernement se sent pousser des ailes… ce qui n'est pas vraiment de bon augure en ce moment. Dominique Bussereau avait adressé un courrier le 7 mai à Alain Rousset, Président de l'Association des Régions de France (ARF). Objet : examiner, avec les Régions « les modalités concrètes, à la fois techniques et juridiques » d'une ouverture anticipée des TER à la concurrence.

Le courrier est paru tardivement sur la place publique. Il fait froid dans le dos. Surtout à quelques jours des annonces faites en Conseil d'Administration sur l'avenir de Fret SNCF… et lorsque l'ouverture du trafic Voyageurs international devient réalité d'ici la fin 2009, succédant à l'arrivée de la concurrence marchandises en 2006. S'ajoutent les interrogations sur la propriété des gares, et l'inquiétude des cheminots des 14 000 chargés de l'exploitation sur leur avenir au sein de la SNCF.

De « rampante », pour reprendre une expression chère à certains, la privatisation ou plutôt l'explosion de l'entreprise publique devient désormais une réalité tangible. Surtout lorsque le Secrétaire d'Etat aux Transports évoque les conséquences de l'évolution qu'il préconise. Avec les Régions, il souhaite traiter au plus vite les dégâts collatéraux de sa politique :

« Il s'agit notamment de la propriété et de l'éventuelle mise à disposition du matériel roulant, le transfert du personnel affecté à ces services, l'utilisation, par les nouveaux entrants des gares, des services d'entretien et de maintenance du matériel roulant actuellement assurés par la SNCF, le calendrier et le cas échéant, la modification des conventions actuelles, le périmètre des services concernés ».

Pour justifier sa démarche, Dominique Bussereau glorifie l'exemple allemand. L'ouverture de la concurrence des transports régionaux est effective depuis 1993 outre-Rhin. Et selon le Secrétaire d'Etat « cette ouverture à la concurrence n'a pas empêché l'opérateur historique…de se développer ». Dans cette approche aussi partielle et partiale, le Secrétaire d'Etat jette délibérément le voile sur la réussite incontestable de la régionalisation « à la française » pourtant lancée 10 ans plus tard. De même, il omet de préciser qu'à chaque appel d'offre, la DB perd irrémédiablement des parts de marché.

Selon les lois françaises, et plus particulièrement la loi SRU de 2002, la SNCF conserve le monopole sur les Transports Régionaux de Voyageurs. Une loi qui comme la LOTI (Loi d'Orientation des Transports Intérieurs) devrait être modifiée pour autoriser l'arrivée des nouveaux entrants. Cette « évolution » ne semble pas être du goût des diverses Régions françaises, à l'exception de l'Alsace. L'ARF emboitera-t-elle le pas du Gouvernement ?

Rien n'est moins sûr. Le Vice-Président délégué aux grandes infrastructures de la Région Centre a très récemment invité le Président de l'ARF à ne pas « se prêter à cette opération de libéralisation du transport public régional » et à réaffirmer « clairement sa posture sur le service public ». Un service public décidément de plus en plus malmené par le Gouvernement et l'Europe libérale, à la SNCF comme ailleurs.

Dans un contexte où le désintérêt de l'Etat pour le Fret SNCF impliquera des mesures draconiennes et douloureuses dès la rentrée, le projet de Bussereau prend l'allure d'une véritable provocation. Il faudrait être naïf pour croire que cet acharnement contre une entreprise et son personnel relève de la seule bonne gestion des intérêts du contribuable. Il s'agit bien d'un règlement de comptes. Les cheminots n'ont pas fini de payer le conflit de 1995.

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Invité necroshine

Hasard ???? ou affaire rondement menée depuis le debut ???

http://aubin.blogs.nouvelobs.com/

Mariage Trandev-Veolia sur fond d'ouverture des TER à la concurrence : le hasard fait bien les choses ?

Avec 8,3 milliards de chiffre d'affaire et 130 000 salariés, le nouveau groupe issu de la fusion de Veolia et Transdev devrait devenir, selon l'AFP, un « champion mondial des transports publics ». Ceci notamment au détriment de la SNCF. Guillaume Pepy avait lui aussi annoncé son intérêt pour Transdev, mais le rapprochement avec Keolis n'a visiblement pas séduit.

Pour la presse, ce camouflet ne doit rien à une stratégie industrielle. Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, aurait pesé de tout son poids pour faire pencher la balance en faveur du groupe dirigé par Henri Proglio, considéré comme proche de Sarko. Ceci explique certainement le virage à 180° de Michel Bouvard, député UMP et président du Conseil de Surveillance de la Caisse Des Dépôts, maison mère de Transdev.

Le PS enfonce le clou : Le parti "dénonce avec force les conditions dans lesquelles s'est décidé le rapprochement entre Transdev et Veolia transports, qui semble relever essentiellement d'une décision politique commanditée par l'Elysée dans le but de satisfaire les responsables de Veolia Transport". Son secrétaire national aux Transports poursuit : "Aucune des garanties affichées quant à l'avenir de Transdev ne paraît sérieuse, ni en ce qui concerne l'emploi de ses salariés, ni en terme de service aux collectivités locales et aux usagers".

La SNCF est invitée à se consoler en rachetant Veolia Cargo. Ce ballon d'essai sans réelle pertinence économique a été jeté sur le réseau ferroviaire, sans doute pour permettre à Veolia de se faire la main en France avant d'ambitionner trafic bien plus lucratif que le fret : celui des trains régionaux. La société est très présente en Allemagne. Elle y a grignoté de nombreux trafics à la DB. Veolia n'a d'ailleurs jamais caché ses velléités vis-à-vis du réseau français.

Les tractations entre Veolia et Transdev, au demeurant polluées par des manœuvres politico-financières, se concrétisent curieusement au lendemain de la publication au grand jour d'une lettre adressée par le Secrétaire d'Etat aux Transports au Président de l'Association des Régions de France. Dominique Bussereau affirme souhaiter ouvrir les transports régionaux de Voyageurs à la concurrence avant 2019, date butoir imposée par la commission européenne (cliquez ici).

Le hasard fait décidément bien les choses… pour les proches du Président de la République, du moins. Non seulement la SNCF risque d'être dépossédée de son dernier monopole au bénéfice de groupes privés concurrents, mais de plus, elle se trouve entravée par le Gouvernement dans sa stratégie de développement international. De quoi rendre l'entreprise publique perdante sur tous les plans : rail français offert aux groupes privés, rail étranger placé hors de portée.

Sale temps pour l'opérateur historique français, victime d'une conjoncture économique défavorable et d'un tir croisé et nourri de l'UMP. Des manœuvres qui ressemblent de plus en plus à une tentative d'exécution pure et simple.

Modifié par necroshine
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on remarquera là-dedans que dans ces grandes manoeuvres capitalistiques à coups de milliards, on parle bien peu, sinon pas du tout, des usagers et accessoirement des salariés, sauf qu'il seront revendables comme le matériel.

en tous cas, ce gouvernement portera la responsabilité écrasante de la destruction d'un outil fondamental de la Nation qui a fait non seulement sa fierté, mais aussi son efficacité jusqu'à ce qu'on le mette par terre.

et au passage, que Véolia se compare à Bouygues Télécom, je me demande s'il sait ce qu'il dit , ce faux-cul qui fait semblant de se préoccuper de protéger la 1° place de la SNCF !

C'est pour cela que la SNCF a tout intérêt à ne pas freiner ce mouvement. Sans concurrence, France Télécom ou EDF seraient-ils aujourd'hui parmi les leaders mondiaux ? Je ne le crois pas. La SNCF devrait y réfléchir, alors qu'elle reste pour le moment très franco-française. Quant à nous, nous sommes prêts à devenir les Free ou les Bouygues Telecom du ferroviaire (sourire).
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Il serait souhaitable que la CGT ajoute une liste complete des incidents ou accident, quelques soit les E.F (SNCF y compris) afin que cela plus justifié depuis la mise en place des EF privées.

A mon niveau, je ne veux pas défendre les E.F privées, mais 2 exemples ou on prend ECR ou Colas en exemple, n'est certainement pas représentatif.

Les incident n'arrivent-il pas aussi aux cheminots de la SNCF ?

Donc la cégété, construisé un vrai historique toutes EF pour que votre avis soit bien écouté, car là, c'est du vent.

Des incidents ou des déraillements "pur SNCF" dans les triages, objectivement, il y en a quasiment toutes les semaines..... Comme c'est sur des voies de services et que çà ne perturbe pas ou très peu la trafic voyageur (j'insiste sur voyageur.....), ben on n'en parle pas....... L'accident du train d'ECR avec la pelleteuse au nord de Bordeaux en Mai par exemple, çà a fait la une des JT parce que çà a foutu par terre le plan de transport VFE pendant 24h!

Par contre, je plussoie sur un historique "incidents & accidents" par EF, avec un taux donné au million de kilomètre parcouru par exemple, çà pourrait donner une certaine idée de la réalité des choses.....

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on remarquera là-dedans que dans ces grandes manoeuvres capitalistiques à coups de milliards, on parle bien peu, sinon pas du tout, des usagers et accessoirement des salariés, sauf qu'il seront revendables comme le matériel.

Malheureusement, c'est dans le code du travail (art L112 je crois)..... le repreneur assume le matériel et les employés de l'ancien exploitant en conservant son statut pendant une durée déterminée..... c'est après que çà va se gater.......

en tous cas, ce gouvernement portera la responsabilité écrasante de la destruction d'un outil fondamental de la Nation qui a fait non seulement sa fierté, mais aussi son efficacité jusqu'à ce qu'on le mette par terre. (...)

Cà arrange le gouvernement ET la SNCF qui peut adosser ses propores réformes aux conditions d'emploi des nouveaux entrants en disant: "Voyez, chez eux c'est pourri, mais malheureusement, économiquement faut qu'on s'aligne, sinon, on va crever".

Sans concurrence, la SNCF ne pourrait en aucun cas justifier des réformes des statuts qui sont en cours!

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Ouai pas malin malin ça de la cgt ...

Sortir des truc comme ça sans même un rapport d'enquête fini , les personnes citées de la cgt auront bien de l'air de "branlekekette" si dans l'accident des tractopelles le rapport d'enquête démontre que le train ecr n'y était pour rien et pointe du doigt 1 ou 2 trains croiseurs touché précédemment ...

Pour le train de Forbach , ben c'est un train qu'ecr a amener a Forbach ok , mais c'est un accident DB pas ecr !

Sinon j'aime bien l'idée de CRL COOL accident/Km ou un truc dans le genre au prorata .

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Ouai pas malin malin ça de la cgt ...

Sortir des truc comme ça sans même un rapport d'enquête fini , les personnes citées de la cgt auront bien de l'air de "branlekekette" si dans l'accident des tractopelles le rapport d'enquête démontre que le train ecr n'y était pour rien et pointe du doigt 1 ou 2 trains croiseurs touché précédemment ...

Pour le train de Forbach , ben c'est un train qu'ecr a amener a Forbach ok , mais c'est un accident DB pas ecr !

Sinon j'aime bien l'idée de CRL COOL accident/Km ou un truc dans le genre au prorata .

Il me semble qu'il a été dit ici, que ces faits n'auraient pas pu empêcher l'incident

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Ouai pas malin malin ça de la cgt ...

Sortir des truc comme ça sans même un rapport d'enquête fini , les personnes citées de la cgt auront bien de l'air de "branlekekette" si dans l'accident des tractopelles le rapport d'enquête démontre que le train ecr n'y était pour rien et pointe du doigt 1 ou 2 trains croiseurs touché précédemment ...

Pour le train de Forbach , ben c'est un train qu'ecr a amener a Forbach ok , mais c'est un accident DB pas ecr !

Sinon j'aime bien l'idée de CRL COOL accident/Km ou un truc dans le genre au prorata .

je suis d'accord avec, mais bon la CGT est egale a elle meme....elle va vite besogne.....Laissons faire les enquetes

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Sinon j'aime bien l'idée de CRL COOL accident/Km ou un truc dans le genre au prorata .

ça me plairait bien aussi

mais en précisant bien les % sur voies principales (gênant les autres circulations), et sur voies de service, car en effet des déraillements dans les triages SNCF y en a des tonnes, et des privés qui déraillent dans les EP aussi (souvent vu le train ECR déraillé à Brétigny) mais dans ces trucs là, c'est très souvent l'état des voies de service.

ça permettrait à tout le monde de se faire une opinion objective, ça évitera de crier au loup si niveau sécurité ça n'a effectivement rien changé (et éviter de passer pour des cons), ou si effectivement il y a des dérives niveau sécurité d'avoir des preuves.

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Invité necroshine

Reponse de la SNCF : ou plutot son anticipation :

http://www.agefi.fr/nominations/nomine.aspx?id=11530

Nomination de Mikael Lemarchand, Directeur du développement ferroviaire France de Keolis.

Un peu comme VFLI, Naviland, et les futures Frégates...

SNCF positionneras l'outsider Kéolis lors des appels d'offre, et pourra facilement offrir des tarifs similaires

aux concurrent, et egalement, permettra de s'affranchir du RH0077.

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Malheureusement, c'est dans le code du travail (art L112 je crois)..... le repreneur assume le matériel et les employés de l'ancien exploitant en conservant son statut pendant une durée déterminée..... c'est après que çà va se gater.......

Cà arrange le gouvernement ET la SNCF qui peut adosser ses propores réformes aux conditions d'emploi des nouveaux entrants en disant: "Voyez, chez eux c'est pourri, mais malheureusement, économiquement faut qu'on s'aligne, sinon, on va crever".

Sans concurrence, la SNCF ne pourrait en aucun cas justifier des réformes des statuts qui sont en cours!

ce que tu dis est vraiment vrai. Mais la SNCF étant encore une société nationale, sa direction n'a qu'une autonomie restreinte et à part de démissionner ne peut qu'appliquer (avec zèle en ce moment) la politique imposée par le gouvernement.

A nous de nous en souvenir !

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ce que tu dis est vraiment vrai. Mais la SNCF étant encore une société nationale, sa direction n'a qu'une autonomie restreinte et à part de démissionner ne peut qu'appliquer (avec zèle en ce moment) la politique imposée par le gouvernement.

A nous de nous en souvenir !

Salut 5121, de toutes façons, je crois que tout est déja décidé, et , ils feront de nous ce qu'ils veulent et continuront à faire du fric sur le dos des salariés.

A nous de réagir peut être? okok

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Salut

à lire cette prose diverse et variée, peut on dire que l'on va vers un automne qui risque d'être chaud ?

Bien que ne faisant pas partie du"milieu" j'imagine que les craintes doivent être vives chez les cheminots de l'EF historique.

J'imagine également que le gouvernement va laisser passer les régionales, pour avancer sur le sujet.....histoire que les groupes privés en question puissent affuter leurs armes, négocier en sous marins avec les futurs candidats aux régionales, afin que les vainqueurs une fois élus, ouvrent à la concurrence leur réseau régional, dés la fin des conventions en cours?

vu l'état actuel de déliquescence du PS, on peut imaginer un ras de marée UMP, ouvrant voie libre....pour la mise en place rapide de ces nouvelles orientations.

Une occasion également si ce scénario ce confirme, pour les régions de se débarrasser définitivement de certaines dessertes moribondes portées à bout de bras, que pas un groupe privé n'acceptera d'exploiter sans retour de monnaie sonnant et trébuchant.

alors réalité ou fiction ?

simple question

kenavo

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et pointe du doigt 1 ou 2 trains croiseurs touché précédemment ...

.

Combien de touchés exactement..? Ce ne devrait être que des "Nez Cassée", or il y a une Sybic sous bâche, là bas aussi, alors que nous cache t'on ?

Fabrice

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et des privés qui déraillent dans les EP aussi (souvent vu le train ECR déraillé à Brétigny) mais dans ces trucs là, c'est très souvent l'état des voies de service.

C'est sympa, l'analyse et la réponse dans la même phrase.... Voilà au moins qui ne pourra être reproché directement au Privé. Ce sont bien les années de non entretien de ces voies à imputer direct : Direction SNCF sur VS RFN, et Proprios sur domaine privé....

Et les levageurs, vous n'y pensez pas à l'emploi ... okok

Fabrice

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Autant pour le Fret la concurence est compliquée ( il faut conquerir des clients pour remplir ses

trains chaque jour ) autant pour le TER elle sera juteuse et donc acharnée ( train plein ou pas , il

est payé par la région, qui doit se debrouiller elle meme pour la promo et le remplissage .)

Beaucoup de conducteurs SNCF que je cotoient me disent que le voyageur va pas tomber

comme ca aussi vite que le Fret .

Certe , la SNCF va se defendre, mais la baffe sera des plus grosses sur les regions perdues au profit

d'un autre opérateur . N'oubliez pas que Veolia a plusieurs centaines de conducteurs formés , il ne leur

manque que l'habilitation voyageur...

Keolis et Transdev sont aussi solidement inscrit dans les tetes des decideurs comme " prestataire de qualité "

en Transport Urbains ou peri-urbains bus et Tramway, ca va pas etre simple la bataille , comme en plus

un des deux est dans le groupe SNCF

Ca me rappelle l'histoire de VFLI et du Fret , on peut faire un parallele... non ?

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Salut, tout cela est " disserter " dans le vide, qu'il y est plusieurs opérateurs sur un réseau n'est pas le problème.

C'est l'aura libérale qui est dangereuse, pourtant ce qui s'est passé chez nos voisins anglais il y a une décénie devrait servir de leçon. Mais, non, il faut que les méthodes libérales continues pour engraisser vite fait le capitale. ( quitte à tout détruire )

Faudra réellement que la niche soit renversée sur le chien avant qu'il y est une once de réflexion sur le fait de " réinventer le ferroviaire ".

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Salut, tout cela est " disserter " dans le vide, qu'il y est plusieurs opérateurs sur un réseau n'est pas le problème.

C'est l'aura libérale qui est dangereuse, pourtant ce qui s'est passé chez nos voisins anglais il y a une décénie devrait servir de leçon. Mais, non, il faut que les méthodes libérales continues pour engraisser vite fait le capitale. ( quitte à tout détruire )

Faudra réellement que la niche soit renversée sur le chien avant qu'il y est une once de réflexion sur le fait de " réinventer le ferroviaire ".

Je crois bien que... " l'aura Libérale"... fout les bouchées doubles en ce moment sur le réseau, et sa régéneration.

Les chantiers Voie et autres RVB se bousculent, c'est la folie..." t'as quatre essieux et un moteur, Zou..TTX.!!! "

Fabrice

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N'oubliez pas que Veolia a plusieurs centaines de conducteurs formés , il ne leur

manque que l'habilitation voyageur...

Deux coups à côté.... okok une petite centaine tout au plus, et habilitation en cours...

Pour rafler une Région entière, faut une autre strategie. Celle de reprendre tout le personnel en est une, encore qu'il faille nuancer: "vous intégrez, ou vous bougez", si celà peut être tenté en PACA, en Aquitaine, en Pays de la Loire, avec un faible taux de fuite, j'imagine le résultat en IdF ou en Nord Pas de Calais.... ;)

Fabrice

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Combien de touchés exactement..? Ce ne devrait être que des "Nez Cassée", or il y a une Sybic sous bâche, là bas aussi, alors que nous cache t'on ?

Fabrice

heu moi au derniere nouvelle c'etait 2 trains croiseur sncf apres je suis pas dans la confidence

C'est l'aura libérale qui est dangereuse, pourtant ce qui s'est passé chez nos voisins anglais il y a une décénie devrait servir de leçon. Mais, non

Sauf qu'à moins que je me trompe je crois savoir qu'en Angleterre ce n'est pas que les exploitants qui ont été privatiser ... Mais le reseau lui même ce qui n'est pas du tout le cas en france ,avec RFF et la sncf delegué à l'infra ce qui pour moi est une enorme difference avec ce qui c'est passé en angleterre

Modifié par lecoquin
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