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Un petit topo


Invité Gnafron 1er

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C'est possible, mais la nature ayant horreur du vide, SUD prend la place laissé libre par la CGT c'est à dire la contestation et le refus de recul pour les salariés.

La CGT, à la base, n'est pas un syndicat réformiste et j'espère ne va pas le devenir.

Désolé , mais tu vas finir par comprendre qu'elle veut porter une veste contestataire mais sous un pull chic en mohair , le plus moelleux possible .Sauf que la veste , souvent ,elle se retourne et que les salariés se la rammasse en pleine tronche........Tu verras lors des prochaines attaques !

Enfin , perso , je suis allé aux funérailles , je te garantis qu'il y avait du monde .L'avis de décès était joliment rédigé .On peut dire que la tête de cortège semblait compacte ,sérrée et nombreuse . Mais derrière , les membres du cortègre semblaient éparpillés , distants , distraits , peu attentifs à la cérémonie .Mais on a noté aussi beaucoup d'observateurs sur le trottoir qui semblaient dubitaitfs .

De nombreuses couronnes étaient disposées près du cercueils par des personnes désirant manisfestées leurs sympathies passées !

Amen

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C'est possible, mais la nature ayant horreur du vide, SUD prend la place laissé libre par la CGT c'est à dire la contestation et le refus de recul pour les salariés.

C'est tout à fait vrai, pour moi toute organisation glisse de la gauche vers la droite dans son positionnement, glissement qui s'accélère quand la bureaucratie syndicale prend le pas sur l'investissement personnel désintéressé des militants et quand la sauvegarde de la structure prend le pas sur les objectifs à atteindre.

La CGT, à la base, n'est pas un syndicat réformiste et j'espère ne va pas le devenir.

Ce n'est pas tout à fait vrai, si à l'origine la tendance révolutionnaire est dominante à la création de la CGT elle recule en influence jusqu'à son exclusion ( création de la CGT-U ). A ce moment la CGT devient réformiste et elle le reste jusqu'en 1945 ou là les communiste reprennent la majorité. Mais je crois qu'actuellement dans les actes la CGT à glisser dans le camp réformiste même si dans les textes et les postures ce n'est pas encore fait. Il n'y a plus de volonté d'aller à l'affrontement avec le capitalisme pour changer réellement la société et la condition des salariés, la critique est bien là, mais d'année en années la volonté de mener des luttes dures disparait, sans doute que cela va de pair avec le déclin du PCF ce qui du coup fait perdre les objectifs intermédiaire de la contestation sociales et les perspectives de changements initiés par des politiques duquel on se sent proche.

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D'où la nécessité d'animer au sein de la CGT une opposition lutte de classe face à la direction confédérale.

CGT

Meeting national et interprofessionnel de lutte

Rouge n° 2275, 20/11/2008 Réagir à cet article

Le 29 novembre, se tiendra à Paris un meeting1 organisé par des militants et responsables de la CGT ne se retrouvant pas dans les objectifs revendicatifs et la stratégie de la confédération. Jean-Pierre Delannoy, l’un des organisateurs de ce rendez-vous, en expose les motivations.

Paris, 30 septembre 2008. Photothèque Rouge/Franck Houlgatte

Paris, 30 septembre 2008. Photothèque Rouge/Franck Houlgatte

● Quelles sont les raisons qui vous ont poussés à organiser un tel meeting ?

Jean-Pierre Delannoy – D’abord, la situation de plus en plus insupportable des salariés : souffrance au travail, augmentation des accidents, des suicides et des décès, épuisement quand on arrive à la cinquantaine… À cette souffrance, il faut ajouter la perte vertigineuse de pouvoir d’achat. Sarkozy a décidé de s’attaquer à l’ensemble des garanties collectives obtenues par les luttes des travailleurs. Ensuite, il y a l’inertie de nos instances syndicales nationales, au moment où patronat et gouvernement veulent nous faire payer la crise de leur système. Cela suscite la colère de nombreux militants de base. Jusqu’à maintenant, ce mécontentement n’est pas vraiment parvenu à se faire entendre. La direction confédérale fait le choix d’accompagner le système plutôt que de le combattre. Les accords signés au nom des « diagnostics partagés » tournent le dos aux intérêts des salariés, comme l’accord signé sur la représentativité syndicale. Considérer, comme l’a fait récemment un responsable confédéral, que le syndicalisme de classe appartient à une autre époque, c’est renier le passé de lutte de la CGT. Le prix de l’accompagnement du capitalisme, le piège du dialogue social et des « diagnostics partagés », ce sont dix années d’échecs et de reculs pour les travailleurs, que ce soit sur les salaires, les retraites, l’emploi ou la protection sociale. C’est ce constat qui m’a amené, avec quelques camarades, à proposer ce meeting.

● Qu’attends-tu de ce meeting ?

J.-P. Delannoy – L’objectif est de rendre visible le mécontentement des militants et de peser sur les débats de fond au sein de la confédération. Nous voulons mener le débat avec tous les militants qui veulent reprendre leur syndicat en main. Il faut revoir notre orientation avec des objectifs revendicatifs clairs, dont les salariés puissent se saisir pour mener leurs luttes. Plutôt que de revendiquer un « travail décent » ou une « retraite digne », il faut 300 euros net d’augmentation des salaires, une retraite pleine et entière à 55 ans, le maintien de tous les emplois et des sites industriels. L’argent existe pour cela. Il faut en finir avec le recul et l’échec. Il faut aussi revoir notre stratégie de lutte ; en finir avec les appels à la grève tous les deux, trois ou quatre mois, en ordre dispersé ; lutter pour nos revendications dans le cadre d’une mobilisation générale, puissante et durable, capable d’inverser le rapport de force et de répondre à la souffrance du monde du travail. ■

Propos recueillis par notre correspondant

1. À Paris, le 29 novembre, de 10 h à 13 h, salle des conférences de l’hôpital des Diaconesses (18, rue du Sergent-Bauchat), Paris 12e (M° Nation).

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