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La Télé sans pub : C'est bien ?


Dom Le Trappeur

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Soirée télé sans pub...

Comme un bol d'air !

ceci dit : comment sera financée la télé publique demain : mystère...

à moins d'une (nouvelle taxe...) contribution qui sortira de la poche du citoyen contribuable téléspectateur

(ça s'appelle déjà la redevance mais la moitié des gens ont l'impression qu'elle a disparu depuis qu'elle est adossée aux impôts locaux...)

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"On" Vous étudie de près...

Audience: à qui profitera la suppression de la publicité ?

Reuters Clément Dossin

La suppression de la publicité sur les chaînes publiques aura des conséquences difficiles à prévoir sur le comportement des téléspectateurs , mais les analystes ne s'attendent pas à un bouleversement de l'audimat.

"Big bang", "révolution", "nouvelle donne": la première soirée sans publicité, lundi, suscite beaucoup de curiosité et d'interrogations dans les médias et les premiers chiffres d'audience, mardi, devraient être scrutés avec attention.

En attendant la suppression totale de la publicité d'ici novembre 2011, l'absence de réclames de 20h00 à 06h00 a pour première conséquence d'avancer d'un quart d'heure le début des programmes de soirée du service public, de 20h50 à 20h35.

"C'est un bouleversement qui va durer plusieurs années et qui va redéfinir la coexistence entre chaînes privées et chaînes publiques", analyse Francis Balle, professeur à Paris II et auteur de l'ouvrage Médias et société.

A Médiamétrie, l'institut de mesure des audiences, où l'on dit avoir "anticipé cette suppression", on refuse toutefois de communiquer sur les scénarios envisagés.

Conscientes de l'opportunité unique qui se présente à elles, les chaînes publiques diffusent depuis plusieurs semaines un spot d'autopromotion: "Mettez-vous à l'heure de France Télévisions", avec quatre chiffres sur un radio réveil "20h35".

"AMBITION D'AUDIENCE"

"A 20h35, il y a en moyenne plus de 25 millions de Français devant leur télévision. Ceux qui seront là (...) et qui auront le choix entre un grand programme sur les antennes du service public et en face de la publicité, je pense qu'ils n'hésiteront pas une seconde", espère Patrice Duhamel.

Le directeur des antennes de France Télévisions a prévenu dimanche sur Europe 1 que le service public ne deviendrait pas un "ghetto" pour téléspectateurs "élitistes" et qu'il ne renoncerait pas à "son ambition d'audience".

Les experts, eux, se montrent plus prudents sur les bienfaits supposés du changement de grille et estiment qu'il faudra attendre avant de tirer des conclusions valables.

Pour Jean-Marie Charon, sociologue des médias, "la première chose à observer sera l'attitude réelle du public face à la publicité elle-même".

"C'est un élément que les chaînes privées ne maîtrisent pas. On peut imaginer a priori qu'en France, le public est plutôt réticent, critique à l'égard de la publicité et ça, c'est un point de fragilité pour les chaînes privées."

Une impression confirmée par un récent sondage du Parisien selon lequel 70% des Français se disent favorables au début des programmes à 20h35 et 65% pour la suppression de la publicité.

TF1, contrairement à M6 et plusieurs chaînes de la TNT, a décidé de relever le défi en maintenant à 20h50 le début de ses programmes de soirée même si, à terme, Francis Balle pense que "la Une ne pourra pas ne pas changer sa grille".

"EFFET DE CURIOSITÉ" OU "INERTIE DE L'HABITUDE" ?

Selon lui, le service public pourrait bénéficier dans un premier temps d'un "effet de curiosité" sur lequel il devra capitaliser en proposant "des programmes forts et attractifs".

Mais, tempère-t-il, "l'inertie de l'habitude" devrait reprendre le dessus dans un second temps et conduire les téléspectateurs à revenir vers leur chaîne privilégiée.

Surtout si, comme le redoute Jean-Marie Charon, les programmes de France Télévisions "ne donnent pas l'impression d'une rupture fondamentale" et déçoivent un public attiré par les promesses d'une offre différente et résolument culturelle.

Une fois passé ce mouvement initial, les spécialistes s'attendent à "une érosion globale" de l'audience de France Télévisions, sur fond de montée en puissance des chaînes thématiques, un phénomène qui a pris de l'ampleur en 2008.

"En terme d'audience, (la suppression de la publicité) ne peut pas être une bonne opération", juge Francis Balle. "On va exiger des chaînes publiques des programmes destinés à un public averti plutôt qu'au grand public. Inévitablement, cela va détourner une certaine fraction de l'audience."

Mais, poursuit-il, "en jouant sur l'identité de chacune de ses antennes, France Télévisions, qui perdra probablement un peu de parts de marché, aura aussi un public beaucoup plus captif, plus fidèle".

Chacun s'interroge enfin sur l'adaptation du rythme de vie des Français aux nouveaux horaires de France Télévisions.

"Il y a une interdépendance très forte entre rythme de vie et horaires de consommation télévisuelle. Dans le cas présent, on va voir si cela se calque bien", souligne Jean-Marie Charon.

Francis Balle, lui, pense que France Télévisions pourrait tirer son épingle du jeu auprès d'un public provincial, "habitué à dîner plus tôt" et prêt, dès 20h35, à se caler devant son poste.

Edité par Yves Clarisse

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Soirée télé sans pub...

Comme un bol d'air !

ceci dit : comment sera financée la télé publique demain : mystère...

à moins d'une (nouvelle taxe...) contribution qui sortira de la poche du citoyen contribuable téléspectateur

(ça s'appelle déjà la redevance mais la moitié des gens ont l'impression qu'elle a disparu depuis qu'elle est adossée aux impôts locaux...)

Cela veut surtout dire que les gens ne lisent pas leurs feuilles d'impots, c'est surprenant.

Concernant la suppression de la PUb , France télévision peu en tirer un avantage, la soirée commençant plus tot, 20:35 contre 20;55 si elle propose des émissions de qualités les téléspectateur probablement resteront sur ces chaines; F2 ou F3

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  • Audiovisuel: hausse de la redevance votée en commission au Sénat

    06/01/2009-[14:40] - AFP
    PARIS, 6 jan 2009 (AFP) - La commission des Affaires culturelles du Sénat a annoncé mardi avoir voté un amendement à la réforme du projet de loi sur l’audiovisuel prévoyant une hausse de la redevance et son élargissement aux ordinateurs et téléphones, dans la limite d’une redevance par foyer.

    La redevance, actuellement de 116 euros, sera indexée sur l’inflation et cette indexation sera arrondie à l’euro supérieur. Elle sera en outre élargie aux ordinateurs et téléphones portables, mais chaque foyer fiscal ne sera redevable que d’une seule redevance quel que soit le nombre de terminaux. Cette revalorisation était notamment demandée par le groupe Union centriste du Sénat, qui hésite à voter le texte. Selon des sources concordantes, un accord est intervenu mardi matin lors d’une réunion à Matignon entre le gouvernement et les parlementaires de la majorité rétifs sur certaines mesures, laissant augurer qu’une majorité au Sénat pour voter la réforme de l’audiovisuel public est en vue.

Modifié par fby
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bigbisous

Audiovisuel public : "une majorité au Sénat" pour voter la réforme (Larcher)

06/01/2009-[13:25] - AFP

PARIS, 6 jan 2009 (AFP) - Le président du Sénat Gérard Larcher a estimé mardi qu’il y aurait "une majorité au Sénat" pour voter la réforme de l’audiovisuel public sur la base des propositions de sa commission des affaires culturelles.

"Je crois qu’il y aura une majorité au Sénat autour d’une majorité de propositions qui seront avancées par les rapporteurs de la commission des affaires culturelles", a déclaré M. Larcher sur RTL à la veille du début de l’examen de la réforme à la Haute Assemblée. Le texte fait débat au sein même de la majorité sénatoriale, tandis que l’opposition compte mener une offensive frontale contre cette loi. Le premier sujet abordé par la commission sera la "gouvernance" des chaînes de télévision publiques et le deuxième "les recettes" pour financer la fin de la publicité, a indiqué le président du Sénat. Selon M. Larcher, "il n’est pas inenvisageable que la redevance évolue pour apporter des recettes supplémentaires" comme le souhaitent notamment les sénateurs centristes, et "il n’est pas impossible qu’il y ait une réflexion, notamment sur la taxation sur les accès à internet à la fin de 2009 mais aussi sur les nouveaux modes d’accès à l’image audiovisuelle". Alors que la suppression de la publicité à France Télévisions après 20H00 est déjà entrée en vigueur, M. Larcher a souligné qu’il était important que "la primauté" revienne à la loi. Il a jugé "nécessaire de rappeler qu’il appartiendra au Parlement de prendre au bout du compte sa décision"

Modifié par fby
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