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Le Web des Cheminots

Le sport en danger ....?


Invité Gnafron 1er

Messages recommandés

Amis sportifs,

Des signes alarmants et convergents amènent aujourd’hui les sportifs vers profonde inquiétude et une totale incompréhension devant une prévision de fermeture de presque tous les CREPS de France .

Pour ceux qui ne les connaissent pas, ces centres sont les principaux lieu de formation public aux métiers du sport (BE, pôles espoirs ( sport étude), Educateur sportif …).

Aujourd’hui, ces établissement sont menacés et avec eux tout le milieu sportif qui accompagne nos enfants

Six CREPS fermeront leurs portes au 1er septembre 2009 :

Houlgate,

Limousin,

Corse,

Mâcon,

Picardie,

Franche-Comté (hors site de Prémanon).

Quatre CREPS en sursis :

Dinard,

Vichy,

Poitiers,

Rhône-Alpes (site de Voiron)

sont « en sursis » : « leur devenir fera l'objet d'une concertation avec les collectivités territoriales et l'ensemble des parties prenantes, notamment le mouvement sportif, sous l'autorité du préfet de région », indique Bernard Laporte, secrétaire d'Etat aux Sports, dans sa lettre aux directeurs de CREPS. " Ces concertations (…) devront déboucher, avant le 31 mars, sur une proposition de solution adaptée ".

Le site de Prémanon et le site de Vallon Pont d'Arc seraient rattachés à l'ENSA.

Quatorze CREPS qui ont « vocation à devenir des campus territoriaux de l'excellence sportive » :

Talence, Dijon, Châtenay-Malabry,Montpellier, Nancy, un en Paca, un en Pays de la Loire, Toulouse, Reims, Strasbourg, Wattignies, Bourges, la Réunion, les Antilles-Guyane.

Resteraient l'INSEP, l'ENV et l'ENE pour former avec les 14 présités un réseau national

Donc , le coq va t-il encore faire de temps en temps cocorico ?

A moins que l'argent aille aux sports dits populaires ?Foot par exemple ,

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Il est clairement expliqué par le discours du ministre des sports que l'argent n'ira qu'aux disciplines Olympiques .Les autres sports pourront aller se brosser le pubis;

S'annonce une grosse période de vache maigre pour les disciplines non Olympiques !

L

Discours de Bernard Laporte à l’occasion de la présentation de la réforme du sport de haut niveau - Paris

Faire le choix de la réforme

Je voudrais commencer en vous disant qu’on pourrait très bien décider de ne pas réformer le modèle du sport de haut niveau.

J’ai décidé au contraire de faire le choix de la réforme. Je parle de choix, parce qu’il s’agit bien d’un choix politique. Parce qu’en réalité, ne rien faire, il faut le reconnaitre, il s’agirait là de la décision la plus confortable pour le ministre ! Ce n’est pas ma conception des responsabilités qui m’ont été confiées : le modèle du Sport de haut niveau, je le connais bien, j’en suis issu : il a produit de très beaux résultats, mais il date aujourd’hui de plus de 50 ans !

En réalité, la question qui est posée au ministre mais aussi à chacun des Français, c’est : qu’attendons-nous de l’équipe de France olympique en nombre de médailles aux JO ? Quel rang pour la France ? Au fond : quelle ambition pour la France dans le concert des nations sportives ?

Le choix du déclin...

Or, aujourd’hui, répondre à ces questions est assez simple : à Pékin on a vu se confirmer l’émergence de nouvelles nations (Ex : pays de l’est etc...), des performances exceptionnelles du côté des leaders tels la Chine ou les Etats-Unis bien sur, mais aussi des résultats particulièrement performants comme ceux de la Grande-Bretagne par ex... On dispose des outils d’analyse pertinents pour savoir où porter nos ambitions : lorsque j’ai parlé d’ailleurs d’une quarantaine de médailles pour l’ambition de l’équipe de France à Pékin, on se souvient des réactions !... La France a décroché 40 médailles très précisément ! 40 médailles dont trop peu d’or...

On dispose des outils d’analyse et on connait la situation. Alors il faut dire la vérité : si on ne fait pas évoluer notre modèle du sport de haut-Niveau, la France, dans ce contexte de concurrence internationale accrue, a vocation à régresser, à continuer olympiade après olympiade à perdre un ou plusieurs rangs...

...ou le choix de l’ambition

Ma conviction, c’est non seulement qu’on peut maintenir notre rang, mais qu’on a les moyens d’aller au-delà ! Je propose une ambition : que l’on soit à horizon 2012-2016 l’une des toutes premières nations sportives. Mais, si on veut y arriver il faut s’en donner les moyens et pour cela il n’y a pas d’autres choix : il faut faire évoluer notre modèle en profondeur !

De deux choses l’une : on peut très bien considérer que ce n’est pas important pour notre pays, que de toute façon les moyens de l’Etat sont limités...c’est une position qui peut très bien se tenir.... Ça n’est pas la mienne !

Toute ma politique à la tête du secrétariat d’Etat répond à une grande orientation : assurer la compétitivité sportive de la France. La France est la cinquième puissance économique mondiale et le poids économique du sport, on l’oublie trop souvent, c’est 30 milliards d’euros, presque 2% du PIB. C’est une question de rayonnement de notre pays dans le monde, avec de vrais enjeux économiques mais aussi de vrais enjeux sociaux... J’ai donc fais le choix de la réforme. C’est ce que je ferai dans le domaine du sport professionnel (dans le prolongement des rapports Besson et Seguin), c’est ce que j’entends conduire dans le domaine du sport de haut niveau.

C’est d’ailleurs ce à quoi nous a invité le président de la République à l’occasion de la réception de l’équipe de France Olympique à l’Elysée à l’issue des Jeux de Pékin. En suggérant d’ailleurs d’aller voir ce qui se passait à l’étranger, du côté du modèle britannique notamment (j’étais à Londres précisément pour cette raison il y a une dizaine de jours), N. Sarkozy a clairement appelé de ses vœux une réforme du haut niveau pour une ambition digne de ce nom pour la France...

Pour répondre à cette ambition, la Réforme que j’ai décidé d’engager repose sur 4 piliers :

1 - La création d’infrastructures d’excellence en engageant une modernisation sans précédant ;

2 - La définition d’un nouveau parcours d’excellence pour les sportifs de haut niveau ;

3 - Instaurer la culture de la performance en passant d’un pilotage administratif à une véritable politique de management ;

4 - Démocratiser la gouvernance du sport pour mettre fin au décalage inacceptable entre le mouvement sportif et la société française.

1- La création du Campus Olympique et sportif Français

La création d’un Campus ultra-moderne, une première en Europe...

La France a besoin d’un Harvard du Sport. J’ai décidé de créer le Campus olympique et sportif Français... On a les moyens de le faire puisqu’on dispose de l’INSEP à proximité de Paris comme base avec ses compétences et son expérience... mais ce ne sera pas comme l’INSEP un Etablissement Public Administratif, un statut d’une autre époque. Mais un Grand Etablissement au sens de l’article L. 717-1 du code de l’éducation...Mais ce ne sera pas comme l’INSEP un établissement limité à des missions de base, mais un campus de l’excellence sportive, ultra moderne et dotés des meilleurs équipements. Un ensemble attractif où les entreprises (c’est tout le sens de mes échanges avec la présidente du Medef, Laurence Parisot) comme les chercheurs, doivent avoir leur place.

Au total, le Campus olympique et sportif Français que nous allons créer disposera d’une surface exploitable de l’ordre de plus de 300 000 m2, soit l’équivalent de pas moins de 40 terrains de football. Et nous y aurons investi d’ici à 2011 près de 200 M d’euros. Aux quelques 70 M d’euros investis à fin 2008 pour la rénovation de l’INSEP, j’ai décidé d’ajouter, dans la logique du Plan de relance engagé par le président de la République, plus de 120 M d’euros d’ici à 2011.

La création d’une telle infrastructure à destination des athlètes du sport de haut niveau, constitue une première en Europe. Il y a au monde un seul équivalent avec l’Australian Institute of Sport.

L’objectif est de voir cette infrastructure de l’excellence finalisée dès la rentrée 2009 afin de disposer d’un outil tourné vers l’excellence autour de 6 grands pôles d’activité :

un centre d’entrainement olympique doté d’infrastructures ultra modernes ;

un pôle médical qui fonctionnera en partenariat avec le regroupement des hôpitaux de Paris, l’APHP ;

un pôle de formation et de recherche : viser l’excellence c’est enseigner, former et développer les recherches dans le domaine sportif... il n’y a pas de Campus sans recherche : l’excellence c’est voir plus loin... Et ce pôle Innovation fonctionnera en partenariat avec le CNRS ;

un pôle d’expertise et de compétences : les meilleurs, l’expérience pour apporter du conseil et diffuser la culture de l’excellence...

un pôle de soutien au mouvement sportif : accompagner les fédérations dans la traduction des priorités en matière d’excellence...

un pôle de management et d’animation qui s’intitulera « institut du coaching » au profit des sportifs et de leur encadrement quel que soit leur lieu d’entrainement... parce qu’il faut mettre fin à la dispersion des talents.

...tête de pont de campus régionaux

Ce Campus Olympique et sportif Français sera la tête de pont d’un réseau de véritables Campus régionaux qui seront des établissements pluridisciplinaires tournés vers l’excellence et la formation et dotés là encore des équipements les plus modernes.

Là aussi il faut dire la vérité : les CREPS souffrent aujourd’hui d’un véritable manque d’attractivité, avec des locaux ou des équipements qui datent ...et d’ailleurs, certains d’entre eux ne répondent plus du tout à leur vocation de haut niveau. Il y a aujourd’hui autant de politiques du haut niveau qu’il y a de CREPS : il faut remettre de la cohérence et faire en sorte que nos efforts de performance poussent dans le même sens. L’Etat - c’est-à-dire au fond, rappelons-le, chacun d’entre nous - n’a pas vocation à financer des infrastructures qui ne répondent plus à leurs missions. Et il ne s’agit pas non plus de se contenter de « rafistoler » ici et là, si vous m’autorisez l’expression, en cédant tel établissement, en conservant tel autre. C’est l’ensemble du paysage de nos infrastructures dédiées au sport de haut niveau qu’il s’agit de redessiner entièrement.

Nous disposons au sein des établissements actuels de véritables compétences, d’une expérience et d’une richesse en savoir-faire qui doivent être mieux valorisés et nous servir de base mais dans le cadre d’un programme véritablement ambitieux : la création de Campus régionaux moins importants en nombre que les CREPS actuels, mais plus performants, dotés d’infrastructures dignes de ce nom et tournés véritablement vers l’excellence et les résultats. Et, dans cette perspective, il s’agit de poser aussi la question du parcours de nos sportifs de haut niveau.

2- La définition d’un nouveau parcours d’excellence pour les sportifs de haut niveau

Aujourd’hui, le constat est très simple : nous avons en France une définition du haut niveau qui nous conduit à attribuer ce label à pas moins de 15 000 sportifs... alors qu’en Grande Bretagne par exemple, ce chiffre est divisé par 10 avec quelques 1500 sportifs de haut niveau... alors qu’au final nous n’envoyons aux jeux pas plus de 300 athlètes français !

J’ai décidé d’engager une refonte complète de nos critères parce qu’il est urgent que l’on redonne du sens à ce terme de « haut niveau », parce que je souhaite une politique du haut niveau qui soit une politique responsable :

responsable pour répondre à nos ambitions en se concentrant sur nos réelles chances de médailles ;

responsable parce qu’on n’a pas le droit de faire rêver inutilement des jeunes qui sont sans doute d’excellents sportifs, mais dont on sait que, loin de monter un jour sur le podium, on n’enverra jamais aux Jeux...

Qui seront les athlètes de haut niveau demain ?

A Pékin, la moyenne d’âge était de 27 ans ;

Ceux qui iront à Londres en 2012 ont aujourd’hui 23 ans ;

Ceux des JO de 2016 ont aujourd’hui 19 ans ;

Ceux de 2020 ont aujourd’hui une quinzaine d’années.

On les connait. On est capable ainsi de chiffrer le nombre d’athlètes relevant de l’excellence sportive autour de 5000 jeunes. Les britanniques divisent par 10 notre chiffre actuel de 15 000 athlètes considérés haut niveau, je propose de le diviser par 3. Parce que le modèle britannique qui consiste à se projeter l’ensemble des efforts sur quelques sports seulement n’est pas le notre. En disant cela, il ne s’agit pas de ménager tel ou tel, mais de faire le constat de nos forces et de nos faiblesses : notre force, c’est d’être présent à Pékin dans 22 des 28 sports au programme et médaillé dans 16. Cela ne nous dispense pas pour autant de faire le choix de l’excellence.

Le Parcours de l’excellence sportive s’inscrira dans une démarche à trois niveaux qu’il convient de distinguer dans le projet fédéral :

L’accès à la pratique, dont les clubs sont les principaux acteurs du développement, de la formation sportive initiale et, dans le cas qui nous occupe, le premier moyen d’accès aux pratiques compétitives et à l’émergence des talents.

L’accès au sport de haut niveau, pour lequel il faut faire preuve de la plus grande imagination pour autoriser les parcours les plus variés. Cette deuxième étape pourrait relever d’une responsabilité régionale, en déclinaison de la politique fédérale nationale, adaptée à l’offre territoriale en termes d’équipements spécifiques, de dynamisme culturel pour la pratique et d’adaptation aux politiques conduites par les collectivités concernées.

Le haut niveau international, relevant du niveau national et conduit par le DTN au sein de la fédération, domaine de l’expertise et de l’exigence au bénéfice des sportifs des équipes de France senior et jeune. C’est le programme collectif et individuel des sportifs des équipes de France senior et jeune.

Cette évolution profonde de notre approche du haut niveau s’accompagnera, il me plait de le souligner, du maintien de l’enveloppe allouée aux conventions d’objectifs et d’une hausse des moyens humains (corps des professeurs de sports) mis à disposition des fédérations.

Enfin, comment repère-t-on parmi les jeunes qui ont 11 ans aujourd’hui les champions de 2024 ? Ce n’est pas à l’Etat de le faire, c’est du terrain, via les fédérations et les clubs, que ça émerge. D’où l’importance de responsabiliser les fédérations dans une logique de performance.

3 - Responsabiliser les fédérations : Instaurer la culture de la performance en passant d’un pilotage administratif à une véritable politique de management

Le rôle de l’Etat doit évoluer pour inscrire ses relations avec les fédérations d’une politique de moyens à une politique d’objectifs : c’est-à-dire instaurer une véritable culture de la performance. Nous allons faire évoluer le système en passant d’un pilotage administratif, j’allais dire bureaucratique, à une véritable politique de management.

L’Etat fixera des objectifs, les fédérations devront élaborer un projet et les résultats seront analysés sur la base d’une véritable évaluation au moins bi annuelle. C’est l’un des enseignements forts de mon séjour à Londres où les évaluations sont effectives, régulières tout au long de l’année et exigeantes.

Cela se traduira notamment par :

1. La création d’un « comité d’orientation stratégique », cogéré avec le mouvement sportif, qui aura pour but de définir la stratégie en termes de sport de haut niveau et de définir les objectifs généraux et transversaux sur lesquels chaque fédération devra s’appuyer pour définir leur propre projet ;

2. La création d’une « mission d’évaluation » : dorénavant l’évaluation des projets fédéraux sera effectuée par des agents de l’administration qui travailleront de concert avec des experts du « comité d’orientations stratégique » et du Campus olympique et sportif Français. Cette évaluation d’experts sera alors déterminante pour l’attribution de moyens tant humains, que financiers ou infrastructurels.

Je vais prendre une image simple :

on fonctionne aujourd’hui sur une logique administrative de moyens : c’est comme si un commercial dans une entreprise disait à son directeur commercial : « je vois 10 clients par jour et je fais tant de km, j’ai besoin de tant... »...ça n’a pas de sens !

passer à une logique de management, c’est-à-dire entrer dans une véritable culture de la performance, c’est inverser cette logique et faire répondre à au directeur commercial : « L’entreprise a un objectif de tant en chiffre d’affaire... dans ce cadre, toi, tu signes combien de contrats ? ».

4 - Démocratiser la gouvernance du sport pour mettre fin au décalage inacceptable entre le mouvement sportif et la société française

Il faut enfin, tout mettre en œuvre pour que le mouvement sportif ressemble beaucoup plus à la société française. Il existe aujourd’hui un décalage dont souffrent nos performances et qui crée le risque d’une déconnexion qui est impensable tant le sport au quotidien, sa réalité sur le terrain, c’est la société française.

Quand on se rend le week-end sur les terrains de sport, on voit, beaucoup de jeunes, de femmes et de gens de toutes origines...pourquoi ne les retrouve-t-on pas à la tête des fédérations ?

On réformerait en profondeur l’ensemble du modèle, mais sans faire évoluer le mouvement sportif lui-même ? ça n’aurait pas de sens ! Il faut avoir le courage d’aller au bout de la réforme. Et nous le ferons en partenariat et dans le cadre d’un dialogue étroit avec les acteurs du mouvement sportif. Si l’on veut des résultats, il faut instaurer une véritable dynamique. Or, pour cela, chacun connait la solution, il faut juste avoir le courage de le dire et de le faire : c’est démocratiser.

J’ai décidé :

de revoir le système électoral au sein des fédérations, une refonte de la démocratie des fédérations...

...qui s’accompagnera d’une limitation du nombre de mandats des présidents.

J’ai entendu beaucoup de réactions sur ce dernier point, ce qui ne manque pas de m’étonner...tant je sais que l’essentiel c’est bien le mode de scrutin.

C’est bien là le rôle de l’Etat puisque cette réforme de la gouvernance suppose un décret pris en Conseil d’Etat : il sera pris ainsi que l’ensemble des dispositifs dès le premier semestre 2009.

C’est via une refonte du mode de scrutin qu’on fera enfin en sorte que les jeunes, les femmes et la diversité auront leur place parmi les dirigeants.. Il y a une charte de la diversité en entreprise (j’ai rencontré récemment Claude Bébéar à ce sujet), je vais instaurer une Charte de la parité et de la diversité dans le monde su sport.

Il y a à la tête comme au sein du mouvement sportif, des compétences et des talents dont ne peut pas se passer... des bénévoles et des anonymes dévoués qui font un travail considérables dans les clubs, sur le terrain... d’anciens athlètes de haut niveau, des figures charismatiques du sport français. Le sport français a besoin de chacun d’entre eux au plus haut niveau.

C’est à cette réforme dans son ensemble que je vous invite. Elle s’articule vous le constatez autour de l’instauration de la culture de la performance et d’un pilotage dont je souhaite qu’il relève plus d’une logique manageriale qu’administrative. Cette politique de l’excellence reposera, avec la création du Campus olympique et sportif français, d’un outil unique en Europe.

Au fond, il n’y a rien d’autre ici que les moyens d’une grande ambition : faire de la France l’une des toutes premières nations sportives au monde.

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