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Le Web des Cheminots

Agression d'un conducteur et arrêt de travail spontané


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Des nouvelles du collègue, si jamais ça interresse quelqu'un...

Il a eu l'arcade sourcilière de pétée. Il est sorti de l'hopital le soir même et il va mieux.

super, bon rétablissement à lui!

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Physiquement oui il n'y aura pas de problème.

Mentalement ça m'étonnerait, 6 mecs qui te défoncent la tête à coups de poings et de pieds... pascontent

Le genre de souvenirs qui vous suivent...

Si tu as l'occasion de faire transmettre les messages d'ici : bon rétablissement à lui mdrmdr !

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Salut Nicopaste, courage au collègue. Et si il avait pu se défendre et qu'il avait cartonner un de ces sales co.....?

Il me semble que le cas s'est produit il y a une dizaine d'années sur Paris-Est: les jeunes ont porté plainte pour agression et le conducteur a perdu ses licences de sport de combat.

Peut-être Necroshine pourra-t-il confirmer???

Je sais, c'est encore des si, mais quelles auraient été les réactions? je suis currieux de savoir.

les réactions??? "Les pauvres petits jeunes... déjà qu'avec cette grève des nantis-conducteurs ils ne pouvaient plus resquiller, en plus ils ne peuvent plus se défouler tranquillement sur l'un d'eux sans se faire agresser sauvagement par un de ces sans gènes de conducteur-trop-payé-fainéant-et-toujours-en-grève"

J'ai un peu grossi la ficelle, mais bon..... Je ne sais pas si tu as remarqué, mais maintenant, on est victime d'être coupable et coupable d'être victime.....

A part çà, tous mes voeux de rétablissement au collègue....

Modifié par CRL COOL
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Il me semble que le cas s'est produit il y a une dizaine d'années sur Paris-Est: les jeunes ont porté plainte pour agression et le conducteur a perdu ses licences de sport de combat.

Peut-être Necroshine pourra-t-il confirmer???

les réactions??? "Les pauvres petits jeunes... déjà qu'avec cette grève des nantis-conducteurs ils ne pouvaient plus resquiller, en plus ils ne peuvent plus se défouler tranquillement sur l'un d'eux sans se faire agresser sauvagement par un de ces sans gènes de conducteur-trop-payé-fainéant-et-toujours-en-grève"

J'ai un peu grossi la ficelle, mais bon..... Je ne sais pas si tu as remarqué, mais maintenant, on est victime d'être coupable et coupable d'être victime.....

A part çà, tous mes voeux de rétablissement au collègue....

C'est vrai, tu as raison.

Je suis un peu loint de tout cela dans mes montagnes, ici, c'est le grand calme plat, je n'ai jamais eu l'occasion de vérifier par moi même le fonctionnement de la grande sncf dans les grands centres.

Suis je peut être nanti ou chanceux de vivre et travailler dans un lieu comme le mien? C'est pour cela que je me pose la question de savoir ce qu'il se passe ailleur.

Courage à vous tous.

Modifié par Rail cassé
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Je me joint à tous les voeux de rétablissement bigbisous

Bon autre chose qui se dévoue pour lui dire qu'il était lui aussi dans la grève ?

SNCF/grève : "inadmissible" (Chérèque)

AFP 14/01/2009

Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque a estimé qu'il fallait "comprendre l'émotion" des agents SNCF de Saint-Lazare en grève hier après une agression, mais a jugé "quasiment inadmissible" le conflit social qui avait précédé ce mouvement pendant un mois.

Interrogé sur les mouvements de grève à Paris-Saint-Lazare, il a distingué le mouvement spontané lancé mardi après l'agression d'un conducteur, estimant que ces "agressions répétées sont insupportables pour les agents de service public". "Il faut déjà dénoncer ça et comprendre l'émotion des agents qui sont régulièrement et trop souvent dans cette situation là".

Selon lui, ce type de mouvement est "très difficile à contrôler syndicalement parce qu'il est spontané et massif". "Je comprends toutes les personnes qui sont en difficulté, ces personnes qui ont besoin de rentrer chez elles, pour récupérer leurs enfants qui sont en garde par exemple. Mais en même temps, je ne suis pas à la place des agents qui ne supportent plus ces agressions qui se répètent, et là il faut revoir ce problème de protection. Je pense qu'il y a un vrai problème de présence de police de proximité".

En revanche, il a jugé "quasiment inadmissible" la grève "qui a traîné pendant un mois", à Paris-Saint-Lazare, à l'appel du syndicat Sud, dénonçant "une forme de harcèlement dont les premières victimes sont les usagers".

"Au bout d'un moment, il faut, pour pouvoir poser des problèmes graves comme les agressions, ne pas abuser de la grève comme l'a fait Sud depuis un mois", a-t-il déclaré.

Selon lui, "le service minimum devrait fonctionner lorsqu'il y a des conflits qui sont anticipables, c'est pour ça que la grève de Sud était inadmissible, mais face à un mouvement spontané, ça ne peut pas marcher".

Modifié par Bandaa Bono
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Je me joint à tous les voeux de rétablissement bigbisous

Bon autre chose qui se dévoue pour lui dire qu'il était lui aussi dans la grève ?

SNCF/grève : "inadmissible" (Chérèque)

En revanche, il a jugé "quasiment inadmissible" la grève "qui a traîné pendant un mois", à Paris-Saint-Lazare, à l'appel du syndicat Sud, dénonçant "une forme de harcèlement dont les premières victimes sont les usagers".

"Au bout d'un moment, il faut, pour pouvoir poser des problèmes graves comme les agressions, ne pas abuser de la grève comme l'a fait Sud depuis un mois", a-t-il déclaré.

Selon lui, "le service minimum devrait fonctionner lorsqu'il y a des conflits qui sont anticipables, c'est pour ça que la grève de Sud était inadmissible, mais face à un mouvement spontané, ça ne peut pas marcher".

Indépendamment de qui le dit : on peut se poser la question.

Est-ce que la direction aurait cédé - même après un mois de grève - s'il n'y avait pas eu cette agression, le droit de retrait, l'arrêt complet des circulations et la fermeture de Paris St Lazare ?

Probablement pas... et c'est là que je rejoins ce qui est dit plus haut : un mois de grève... c'est beaucoup pour nos clients. Difficile à expliquer, à justifier, à faire comprendre quand la situation est "locale" (désolée) et non urgente (re-désolée).

Sacré dilemne...

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Le mécano agressé vient de PSL. Le mouvement n'était pas vraiment essouflé, les aiguilleurs s'apprêtaient à rentrer dans la valse et sur plusieurs postes, il y avait 100 % de DII chez les aiguilleurs!

Quoi qu'il en soit, si c'est ça la débat, on peut déduire que ce qui a fait plier la direction, c'est l'arrêt complet des circulations, la fermeture de la gare, du rapport de force un peu "mastoc hardcore" quoi.

Les infos glanés sur intranet laissent entendre qu'il va mieux et reprendra du service bientôt, ce qui parait quand même assez rapide, mais bon. J'espère du fond du coeur qu'il se rétablira au plus vite.

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La greve de mardi à St Lazare a juste servi de pretexte pour relancer un mouvement essouflé. D'autant plus que l'agression a eu lieu sur le RER A, une ligne qui ne passe pas par St lazare.......

Ce n'est pas une question de RER A... Maison Lafitte est sur le groupe 5 de PSL et ce sont les agents de l'ETOF qui assurent la majorité sinon la totalité de la charge, le reste n'est que fadaise. Il n'y a bien que la direction, les journalistes et ceux qui ne connaissent rien au fonctionnement d'un ET qui peuvent raisonner en terme de ligne, comme sur le plan...

NB : chronologie évidente de la transmission de l'information : direction-->journaux-->lecteurs des journaux et autres...

Modifié par Jay17
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M. Chérèque a l'air d'avoir oublié qu'il est allié avec la FGAAC, qui était sur le préavis depuis un mois... :)

Sinon, pour le mécano agressé, il est bien de PSL, dans le seul roulement qui fait du RER A, le reste étant fait par Achères et Cergy.

Modifié par nicopasta
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Indépendamment de qui le dit : on peut se poser la question.

Est-ce que la direction aurait cédé - même après un mois de grève - s'il n'y avait pas eu cette agression, le droit de retrait, l'arrêt complet des circulations et la fermeture de Paris St Lazare ?

Probablement pas... et c'est là que je rejoins ce qui est dit plus haut : un mois de grève... c'est beaucoup pour nos clients. Difficile à expliquer, à justifier, à faire comprendre quand la situation est "locale" (désolée) et non urgente (re-désolée).

Sacré dilemne...

Il est évident que les évènements influent sur la situation.

Mais c'est bien parce que le climat social général est extrêmement mauvais et qu'il se dégrade depuis des années qu'il y a un mouvement revendicatif important et de longue durée qui a atteint son paroxisme à St Lazare, mais on ne peut pas dire que la situation est vraiment meilleure dans le reste de la France...

Il est exact que non seulement les usagers de la région de St Lazare mais aussi d'une manière générale les cheminots hors gare/région de St Lazare ont une mauvaise visibilité du mouvement depuis le 14 décembre

Sur le forum nous avons eu quelques documents sur le sujet (tracts-article de journaux) mais de manière épisodique sans que cela ne déclenche de larges débats.

Guère plus d'informations en interne de la part de la direction sncf (sauf à aller tous les jours sur la revue de presse nationale qui parait sur intranet)

Depuis le début janvier, le mouvement de grève lui-même dans sa forme donnait l'impression de se ralentir

Ce n'est que depuis l'agression et la réaction solidaire des agents de conduite de St Lazare (relance des arrêts de travail et utilisation du droit de retrait)

et surtout la fermeture de la gare par la Direction, que le débats et les réactions ont pris de l'ampleur puis une tournure médiatico-politicienne...

et il est évident que ces évènements ont pesé sur les décisions de la Direction mais il ne faut pas oublier que celle-ci gère un système de veille sociale qui détermine sa stratégie sur le court et le LONG terme...

Donc attention au retour du coup de bâton sur le droit de grève.

Encore une fois il faudra prendre le temps d'analyser les réactions des uns et des autres

-côté direction

-côté syndicats (il y a eu quand même peu d'informations écrites émanant des syndicats sur le forum depuis 8 jours au sujet du conflit de St Lazare...)

-côté politiques de droite et de gauche (et pour certains ça en vaut déjà le détour Huchon pour ne pas le citer...)

-côté usagers ou clients

N'oublions pas que notre forum reste un monde virtuel et que le nombre de participants est peu élevé, le nombre de lecteurs différents également certainement d'ailleurs.

N'oublions pas aussi que si l'internet permet d'aller très vite dans le traitement de l'information, il n'en demeure pas moins que l'analyse (qu'elle soit syndicale, politique, médiatique, professionnelle, humaine...) a besoin de beaucoup plus de temps pour s'élaborer et se développer.

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Exemple type de communication médiatico-politicienne...

Saint-Lazare: un député UMP dépose une proposition de loi pour renforcer le service minimum

AP

Le député UMP Eric Ciotti a déposé vendredi une proposition de loi visant à renforcer le service minimum dans les transports, après l'affaire de la fermeture de la gare Saint-Lazare.

La gare parisienne de Saint-Lazare, qui voit passer près d'un demi-million de voyageurs par jour, avait été fermée toute la journée de mardi par la direction de la SNCF suite à un débrayage des conducteurs, indignés par l'agression d'un collègue la veille à Maisons-Laffitte (Yvelines).

Cette fermeture a provoqué la colère de Nicolas Sarkozy. "Je ne peux pas accepter qu'une organisation syndicale irresponsable casse le service public et bafoue l'intérêt des usagers du service public en fermant la deuxième gare de France sans prévenir personne", a accusé jeudi le chef de l'Etat, désignant nommément le syndicat Sud-Rail.

Déposée trois jours après l'incident, la proposition de loi du député UMP des Alpes-Maritimes vise à combler "deux carences" de la loi du 21 août 2007 sur le service minimum dans les transports pour éviter une "prise d'otage" des usagers, selon un communiqué.

Le texte instaure l'obligation pour les autorités organisatrices de transport d'élaborer tous les ans une liste d'agents volontaires pour remplacer leurs collègues en cas de grève spontanée. Les volontaires percevraient une "prime incitative journalière" qui s'ajouteraient à leur rémunération.

La proposition de loi assouplit par ailleurs les critères de réquisition de personnel par les préfets en cas de grève prolongée. La réquisition serait possible "en cas d'atteinte caractérisée et prolongée à la liberté de circuler".

Le calendrier de l'éventuelle discussion de cette proposition de loi n'était pas connu vendredi. Un texte déposé par un député peut soit être débattu dans le cadre d'une "niche" d'un groupe, soit être inscrit à l'ordre du jour par le gouvernement. AP

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Et avec un peu de recul et de fond...

Un réseau de transport saturé,

victime d'une gouvernance chaotique

LE MONDE | 16.01.09

La fermeture de la gare Saint-Lazare, mardi 13 janvier, à l'origine d'une pagaille monstre pour 450 000 personnes, a été causée par une grève.

Mais les embarras quotidiens des Franciliens dans les transports en commun résultent d'abord de la saturation du réseau, principale cause de retards, de pannes et d'incidents.

Les coups de poing sur la table de Nicolas Sarkozy - le dernier en mai 2008 à propos du RER A - pourraient laisser penser que le gouvernement est étranger à la situation.

Or, si l'amélioration du trafic relève des élus et au premier chef du président (PS) de la région Jean-Paul Huchon,

l'Etat a aussi sa part de responsabilité en tant qu'actionnaire unique de la SNCF et de la RATP.

Avec 5 % d'augmentation de la fréquentation chaque année, le nombre d'usagers n'a jamais crû aussi vite dans les métros, RER et trains de l'Ile-de-France.

Et le système n'a jamais eu autant besoin d'être rénové et développé.

Le matériel a vieilli, faute, pendant longtemps, de crédits suffisants de l'Etat.

Malgré un rattrapage financier de la part des élus, la rivalité entre le gouvernement de droite et la majorité de gauche à la Région paralyse plus qu'elle ne favorise la recherche de solutions.

LE STIF PILOTÉ PAR LES ÉLUS

Jadis, le prix du ticket de métro était fixé en réunion interministérielle à Matignon. L'Etat était le seul patron, et donnait des directives à la RATP et à la SNCF, qui lui soumettaient la facture des commandes honorées.

Depuis la loi d'août 2004, relative aux libertés et responsabilités locales, votée sous le gouvernement Raffarin, le système de gouvernance a changé.

Le Syndicats des transports en Ile-de-France, (STIF) est piloté non plus par l'Etat mais par les élus. Ceux-ci ont augmenté les crédits nécessaires au fonctionnement des réseaux, versés à la RATP, à la SNCF et à Optile.

Le STIF contractualise avec les opérateurs des objectifs de régularité, de fréquence, voire de sécurité. Mais la SNCF et la RATP sont sous la tutelle de l'Etat, qui nomme leur patron et veille surtout à ce qu'elles ne creusent pas leur endettement.

C'est aussi en tenant compte de ces contraintes que les entreprises publiques définissent les moyens en personnels, en nombre de rames nécessaires aux engagements pris auprès du STIF. Un travail d'équilibre qui peut donner lieu à des tours de passe-passe.

"Quand le STIF a demandé une ligne directe Paris-Ermont, raconte Willy Wesnoker, représentant de Sud-Rail pour la gare Saint-Lazare, la SNCF a retiré une voiture sur chaque rame pour créer de nouveaux trains. D'où des trains à six voitures au lieu de sept, fait valoir ce syndicaliste. Il faut que le conseil régional exerce une plus grande surveillance sur l'utilisation des fonds publics par les entreprises."

Le STIF et la Région ont aussi la maîtrise d'ouvrage sur les nouvelles lignes ou les commandes de matériels roulants. Mais l'Etat cofinance, dans le cadre du contrat de projets (2007-2013) signé avec les élus. Or, l'engagement des crédits promis par ce dernier a pris du retard. Du coup, les chantiers traînent.

A contrario, la Région a tendance à charger son carnet de commandes. La surenchère de promesses entraîne une dispersion des crédits. La ligne 13, la plus saturée du métro parisien nécessitera sans doute, pour être dédoublée, de renoncer à d'autres projets.

A l'approche des prochaines élections régionales, l'Etat et la Région n'en rivalisent pas moins d'annonces. M. Huchon propose un plan de 18 milliards d'euros. Secrétaire d'Etat à la région-capitale, Christian Blanc propose que l'Etat reprenne aux élus la maîtrise d'ouvrage sur certains territoires comme le plateau de Saclay (Yvelines-Essonne) pour y concentrer ses crédits. M. Huchon menace, dans ce cas-là, de ne pas participer au tour de table.

Béatrice Jérôme avec Elsa Marnette

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Nicolas Sarkozy repart à l'offensive sur le service minimum

LE MONDE | 16.01.09 |

Exaspéré par le mardi noir à Saint-Lazare, la gare parisienne fermée toute la journée du 13 janvier pour cause de grève, Nicolas Sarkozy a publiquement et fermement pris à partie le syndicat SUD, lors de son déplacement à Vesoul, jeudi 15 janvier.

Avec un objectif minimum précis : en finir avec la possibilité de faire grève moins d'une heure sans préavis.

SUD-Rail. Au dernier scrutin professionnel à la SNCF (2006) - le prochain aura lieu en mars -, SUD-Rail est arrivé en deuxième ou troisième position. Aux élections des comités d'établissement (CE), l'organisation a obtenu 14,97 % des voix, derrière la CGT (40,14 %) et devant l'UNSA (14,48 %). Aux élections de délégués du personnel (DP), SUD-Rail a obtenu 14,51 %, derrière la CGT (43,24 %) et l'UNSA (14,64 %). Ses implantations les plus fortes sont à Paris (Gares de Lyon et Saint-Lazare), à Lille, Metz, Clermont-Ferrand et Lyon.

Solidaires. SUD-Rail fait partie de Solidaires, une union syndicale qui a pris ce nom en 1998 et est issue du G-10 un regroupement syndical créé, lui, en 1981. Solidaires revendique 90 000 adhérents, dont les plus gros bataillons sont au Syndicat national unifié des impôts (19 000 adhérents), à SUD-PTT (16 000), SUD-Santé (10 000) et SUD-Rail (9 000). Aux prud'homales de 2008, Solidaires a obtenu 3,82 % des voix (contre 2,3 % en 2002).

Alors qu'il prononçait ses voeux aux "forces économiques", dans la salle Parisot de la préfecture de Haute-Saône, le chef de l'Etat a improvisé une longue tirade

contre "une organisation syndicale qui casse le service public, en fermant la deuxième gare de France sans prévenir personne et en se moquant des usagers qui se sont trouvés devant des grilles fermées".

Ulcéré que le deuxième syndicat de cheminots contourne la loi sur le service minimum dont il a été l'artisan,

M. Sarkozy a durci le ton : "s'il y a des faiblesses dans la loi, nous la changerons", a-t-il déclaré, ajoutant "et la loi sera respectée y compris par ceux-là".

Déjà, en fin de matinée dans les couloirs de l'usine PSA, interrogé par les élus du comité d'entreprise sur la réforme de la représentativité syndicale, le chef de l'Etat avait fait le tri, cherchant à affaiblir le front syndical à quelques jours du rendez-vous du 29 janvier, journée de grèves et de manifestations à laquelle appellent tous les syndicats de la CFDT à Solidaires. "Regardez ce qu'a fait SUD à Saint-Lazare, ils sont irresponsables, cela n'a rien à voir avec vous, ils créent une fracture entre les usagers et les salariés du service public, je ne laisserai pas faire", avait-il confié aux élus CFTC, FO, CGT, CFDT et CFE-CGC.

La réaction d'Annick Coupé, porte-parole de Solidaires, l'union qui fédère notamment les syndicats SUD, ne s'est pas fait attendre : "cette attaque est irresponsable, face aux problèmes posés, la seule chose que trouve à faire le président de la République est de stigmatiser une organisation syndicale et de restreindre encore le droit de grève".

A l'unisson, le responsable de SUD-Rail Christian Mahieux ajoute : "Si M. Sarkozy a un problème à régler avec SUD-Rail, qu'il nous propose une rencontre".

La tentative du chef de l'Etat d'isoler SUD en prenant appui sur l'exaspération des usagers ne semble guère recevoir d'écho auprès des autres syndicats.

Peu encline à la stigmatisation d'une organisation "représentative et légitime dans certaines entreprises publiques comme la SNCF",

Maryse Dumas, secrétaire confédérale de la CGT, fait valoir que "même pour 59 minutes, les gens ne font pas grève pour le plaisir : il faut régler les problèmes réels."

Et comme Mme Coupé elle met la colère du chef de l'Etat sur le compte de "l'humiliation".

"Il voulait montrer qu'il était le grand vainqueur avec sa loi sur le service minimum et on voit aujourd'hui que c'était du vent", explique Mme Dumas.

A quelques jours des manifestations du 29 janvier, qui réuniront dans les rues tous les syndicats, l'heure n'est pas à l'hallali contre SUD.

Marcel Grignard (CFDT), qui a négocié avec ses homologues le texte d'appel au 29, est prudent.

"Notre déclaration intersyndicale a pour objectif de répondre aux attentes des salariés, a-t-il expliqué, c'est autre chose que le jugement du chef de l'Etat sur le syndicalisme qui se fait en fonction d'une actualité précise."

Sur le terrain, à la SNCF, les réactions sont plus contrastées. Les autres syndicats ne volent pas au secours de SUD.

Certains, comme la CGT, ne souhaitent pas faire de commentaire.

Mais la plupart critiquent M. Sarkozy qui, en mettant à l'index une organisation, cherche des "boucs émissaires".

Cette stratégie évite d'aborder "les vrais sujets", considère Gérard Le Mauff, de FO-Cheminots. "Ce n'est pas digne d'un président de la République", renchérit Arnaud Morvan de la CFDT-Cheminots.

Derrière l'offensive du chef de l'Etat, il n'y a a pas seulement la volonté d'isoler SUD. Il y a aussi et surtout l'idée de corriger les "faiblesses" de la loi sur le service minimum.

Le président de la SNCF, Guillaume Pepy en a exprimé le souhait après le conflit sur Paris-Saint-Lazare.

Depuis l'entrée en vigueur de la loi, les salariés des entreprises concernées peuvent, à certaines conditions, se mettre en grève le lundi, reprendre leur poste le mardi, débrayer à nouveau le jeudi, etc.

Utilisé par les personnels de la gare Saint-Lazare pour cesser le travail après l'agression d'un collègue, le "droit de retrait" qui permet d'arrêter le travail instantanément en cas de problème grave est également en question.

Pour les syndicats, il n'est pas question de revenir sur le droit de grève.

Didier Le Reste, responsable de la CGT-Cheminots, fustige "un management qui se radicalise, un dialogue social et une qualité du service qui se dégradent".

La Fédération générale autonome des agents de conduite estime que le droit de retrait est un "droit individuel" que les cheminots doivent pouvoir exercer.

A l'ombre des élections professionnelles de mars, Les discussions à la SNCF s'annoncent tendues.

Rémi Barroux (à Vesoul)

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Certes cette grève à mis en lumière le syndicat SUD-RAIL dans l'esprit des usagers, certes ce syndicat se fait l'écho d'avoir gagné la guerre tout seul ( au passage que doit en penser FO notenment ), mais qu'a-t-il réellement gagné de plus après l'agression de l'adc : jusqte une dizaine de mise en stage de plus et quelques ' suges ' mais sur 2 ans.

Je pense que SUD comme à son habitude a enmené ses ' clients ' jusque dans le mur et c'est une circonstance inespérée qui les as sortis de la merde car ils allait y être pour longtemps.

Sud a joué aux apprentis sorciers en utilisant la " règle des 59 min " mais n'est ce pas du pain béni pour le gouvernement pour durcir encore plus la loi sur le service minimum en allant vers la réquisition car si c'est le cas ben la grève c'est terminé chez nous et je sais pas comment on va s'en sortir.

Je ne veux pas faire de l'anti-sud mais sur le coup la note risque d'être très salée pour l'ensemble des cheminot de france, je ne vois pas où est la défense des salariés car faire de la démagogie son fond de commerce à mon humble avis c'est très très dangereux

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Cette grève "sauvage" et sa conséquence - fermerture de gare St Lazare - est un scandale.

Bloquer des centaines de milliers de voyageurs pour 2 jours d'arrêt de travail ...

On peut se poser bien des questions.

Loin de nier l'agression - il y en a malheureusement partout y compris au travail - la réaction me semble disproportionnée. Il y quelques temps, mon épouse s'est fait agresser dans les couloirs du métro de St Lazare et elle s'est retrouvée à l'hôpital. Cela n'a mème pas été dans les "faits divers" et n'a pas fait la une des médias.

Alors Messieurs les grévistes, réfléchissez un peu avant d'agir de la sorte. Merci pour les "usagers" qui sont "usés" par vos grèves. Je connais le problème ; j'ai voyagé pendant 35 ans sur la banlieue ...

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Cette grève "sauvage" et sa conséquence - fermerture de gare St Lazare - est un scandale.

Bloquer des centaines de milliers de voyageurs pour 2 jours d'arrêt de travail ...

On peut se poser bien des questions.

Loin de nier l'agression - il y en a malheureusement partout y compris au travail - la réaction me semble disproportionnée. Il y quelques temps, mon épouse s'est fait agresser dans les couloirs du métro de St Lazare et elle s'est retrouvée à l'hôpital. Cela n'a mème pas été dans les "faits divers" et n'a pas fait la une des médias.

Alors Messieurs les grévistes, réfléchissez un peu avant d'agir de la sorte. Merci pour les "usagers" qui sont "usés" par vos grèves. Je connais le problème ; j'ai voyagé pendant 35 ans sur la banlieue ...

oui, si tu veux lotrela

Cet arrêt de travail est un " droit de retrait " régi par le code du travail", faites changer ce code alors.

Tout salarié dans une entreprise ( ainsi que ses collègues ) peu en faire usage dans une situation de " mise en danger ".

Si pour vous se faire agresser et récolter deux jours ( plus en réalité ) n'est pas une chose grave, il ne faut pas vous étonner si lors de l'agression de votre dame, personne n'est réagi.

Juste dans votre poste, vous dénoncer la banalisation de ce genre de délit quand cela vous touche de près, mais ce n'est pas grave quand cela touche quelqu'un d'autre alors?

De plus vous mélangez " grève et agression ", vous êtes vous poser la question de savoir si le cheminot qui s'est fait agresser était gréviste? ou pas.

Ou bien avez vous l'habitude de mettre les catégories de gens dans le même sac?

je comprend votre ras le bol de voyageur, mais il faut comprendre que dans la vie, les raccourcis ne sont pas toujours le bon chemin, surtout en terme de réflexion. quand bien souvent des faits tels que nous avons vécu ces derniers jour vous échappent àvous autant qu'à certains d'entre nous.

Amicalement.

Modifié par Rail cassé
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Juste aussi que comme dans beaucoup de région il est aucculté par les journalistes ( tiens tiens comme c'est bizarre ) la responsabilité de la direction dans les conflits, sa façon de communiquer envers les usagers ( comme le tract qui signifiait un grand nombre de malades le 31/12 ) c'est là à mon avis qu'il faut intervenir et très durement envers ces (ir-)responsables patronnaux et pas faire comme certains syndicats de l'anti-cgt entre autre dans l'unique but de faire de voix aux élections !

L'ennemi intime des cheminots c'est cette direction carriériste et rien de plus, vous avez qu'a voir les dirigeants traction qui ont rien branlé de leur carrière si ce n'est de se gaver aller chez la concurrence et cracher sur la sncf qui les à fait bouffer pendant 30 ans .Il est où le bouton qui fait BOUMMMMMM

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Cette grève "sauvage" et sa conséquence - fermerture de gare St Lazare - est un scandale.

Bloquer des centaines de milliers de voyageurs pour 2 jours d'arrêt de travail ...

On peut se poser bien des questions.

Loin de nier l'agression - il y en a malheureusement partout y compris au travail - la réaction me semble disproportionnée. Il y quelques temps, mon épouse s'est fait agresser dans les couloirs du métro de St Lazare et elle s'est retrouvée à l'hôpital. Cela n'a mème pas été dans les "faits divers" et n'a pas fait la une des médias.

Alors Messieurs les grévistes, réfléchissez un peu avant d'agir de la sorte. Merci pour les "usagers" qui sont "usés" par vos grèves. Je connais le problème ; j'ai voyagé pendant 35 ans sur la banlieue ...

Vous avez le droit de le penser

et personnellement je compatis pour votre épouse et vous même car une agression c'est difficile à vivre non seulement physiquement sur le moment mais surtout phychologiquement ensuite et souvent pendant longtemps.

ceci dit il faudra bien aller au fond des choses.

Au début des années 70 (puisque vous parlez de 35 ans de transport...)

il y avait 300.000 cheminots.

Les usagers en voyaient partout, dans les garndes gares comme les petites, dans les trains le long des voies, dans les postes d'aiguillages...

sans parler ce ceux qu'ils ne voyaient pas parcequ'ils allaient et venaient dans la gare pour diverses raisons et motifs) en civil...

Aujourd'hui il n'y a plus que 160.000 cheminots et même dans une grande gare comme St lazare on a plus l'impression d'un désert qu'autre chose côté effectifs...

Oh bien sûr il y a des caméras, des vidéos-surveillances etc... mais pas grand monde derrière

et ça enregistre quand ça marche.

Et pourtant dans la même durée on peut penser que le trafic banlieue a doublé, triplé, quadruplé

en ce moment +5% par an...

Les grèves représentent 3% des perturbations à la SNCF sont imputables aux mouvements sociaux...

35% ayant des causes techniques internes sncf (trains en panne, aiguillages défaillants, caténaires) ou externes 62% (signaux d'alarmes, suicides, accidents de personnes, personnes malades, accidents de passages à niveau, présence d'invidus dans les voies ou aux abords...)

En 2007 : 1,52% des trains devant circuler ont été annulés

La régularité des trains est descendue de 88% en 2007 à 86% en 2008 chiffre officiel sncf (surement 50 à 60% dans la réalité vécue aux quotidiens)

Le nombre de jours de grève était au 30 septembre 2008 de 0,51 par agent contre 2,24 en 2003...

Pour autant je comprends que le conflit de St Lazare et son utilisation médiatico-politicienne marque les esprits. Mais j'espère que vous avez pris le temps de lire les messages de ce fil de discussion et les articles de presse souvent intéressants.

La situation à la SNCf et les usagers le savent bien qui prennent le train tous les jours est catastrophique.

Le trafic est trop dense, manque d'infrastructures voies, matériel ancien et insuffisant. Les cheminots dénoncent cette situation.

Et depuis le 14 décembre 2008, la direction tire encore plus sur la corde en augmentant la productivité non seulement des hommes mais aussi celle des matériels

et ça pète de partout...

Alors le climat social est malheureusement très lourd et devient insupportable

d'autant plus qu'une pression incroyable est mis sur les cheminots par l'encadrement managérial

à force que cela en devient usant pour tout le monde.

Alors il ne faut pas s'étonner qu'un évènement comme l'agression de notre collègue soit l'étincelle qui déclenche uyn véritable incendie sur lequel tout le monde jette de l'huile sur le feu...

Il y a certes des arrières pensées à commencer par celles de la direction SNCF mais aussi le gouvernement, la région, certes également les syndicats avec le rôle de sud suffisamment analysé dans les posts précédents

et aussi les usagers qui souffrent depuis des années et pas seulement depuis le 14 décembre dernier...

L a SNCF a une spécificité : elle produit du transport en temps réel, 24h sur 24, 365 jours par an...

et pour produire du transport avec deux impératif : faire l'heure et transporter en toute sécurité il faut des hommes

et à force de taper sur les hommes ça finit par péter de partout...

Et si il n'y avait qu'à la SNCF mais ça pète de partout dans tous les secteurs de la production économique de la France...

suffit d'ouvrir les yeux...

Modifié par Dom-trappeur
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Vous avez le droit de le penser

et personnellement je compatis pour votre épouse et vous même car une agression c'est difficile à vivre non seulement physiquement sur le moment mais surtout phychologiquement ensuite et souvent pendant longtemps.

ceci dit il faudra bien aller au fond des choses.

Au début des années 70 (puisque vous parlez de 35 ans de transport...)

il y avait 300.000 cheminots.

Les usagers en voyaient partout, dans les garndes gares comme les petites, dans les trains le long des voies, dans les postes d'aiguillages...

sans parler ce ceux qu'ils ne voyaient pas parcequ'ils allaient et venaient dans la gare pour diverses raisons et motifs) en civil...

Aujourd'hui il n'y a plus que 160.000 cheminots et même dans une grande gare comme St lazare on a plus l'impression d'un désert qu'autre chose côté effectifs...

Malheureusement la modernité est passé par là, là où il y avait besoin de X cheminots pour bosser, il n'en faut plus aujourd'hui... Bientôt -25 grâce à l'informatique chez moi lotrela Je ne suis pas un anti-modernisme primaire, loin de là, mais où la modernité s'installe, il n'y a plus de place pour l'homme, et nous n'y pourrons rien, c'est inéluctablement un phénomène qui ne fera que croitre (jusqu'à saturation ?)..

Modifié par krisamv
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Quelques chiffres pour alimenter la discussion

Diminution des effectifs à la SNCF :

il n'y a pas qu'en France. En Allemagne moins de 200 000 agents alors qu'au début de la réunification des 2 Allemagne il y avait 500 000 agents DB et DR réunies.

Taux de régularité des trains :

ceux qui sont supprimés ne sont pas comptabilisés. Bien sur ceux qui ne partent pas ne risquent pas d'arriver en retard; pourtant l'usager lui est resté sur le quai ...

Ferrmeture de la gare St Lazare :

53 grévistes ont provoqué le bloquage de 450 000 voyageurs pendant 1 journée.

C'est normal cela ? Une infime minorité qui impose sa loi à la majorité ....

Sud Rail :

ils représentent actuellement 15% de 65% des votants; cela ne fait pas beaucoup pour 'imposer sa loi'

Région Basse Normandie : l

le Président du Conseil Général est tellement mécontent des services TER qu'il refuse de payer sa participation de 4 Millions € pour décembre 2007.

Fret :

une bonne partie des chargeurs ne veulent plus entendre parler de Fret SNCF à cause des lenteurs d'acheminement;

pour effectuer 300 kms la SNCF met 20 jours (quand elle ne perd pas la trace du train) alors qu'une entreprise privée en demande 2 !!!!

A méditer Messieurs les grévistes.

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Quelques chiffres pour alimenter la discussion

Diminution des effectifs à la SNCF :

il n'y a pas qu'en France. En Allemagne moins de 200 000 agents alors qu'au début de la réunification des 2 Allemagne il y avait 500 000 agents DB et DR réunies.

Taux de régularité des trains :

ceux qui sont supprimés ne sont pas comptabilisés. Bien sur ceux qui ne partent pas ne risquent pas d'arriver en retard; pourtant l'usager lui est resté sur le quai ...

Ferrmeture de la gare St Lazare :

53 grévistes ont provoqué le bloquage de 450 000 voyageurs pendant 1 journée.

C'est normal cela ? Une infime minorité qui impose sa loi à la majorité ....

Sud Rail :

ils représentent actuellement 15% de 65% des votants; cela ne fait pas beaucoup pour 'imposer sa loi'

Région Basse Normandie : l

le Président du Conseil Général est tellement mécontent des services TER qu'il refuse de payer sa participation de 4 Millions € pour décembre 2007.

Fret :

une bonne partie des chargeurs ne veulent plus entendre parler de Fret SNCF à cause des lenteurs d'acheminement;

pour effectuer 300 kms la SNCF met 20 jours (quand elle ne perd pas la trace du train) alors qu'une entreprise privée en demande 2 !!!!

A méditer Messieurs les grévistes.

salut, les problèmes de fonctionnements que tu cite sont plus que vrai, mais c'est aussi ce que dénoncent une grande majorité des cheminots ainsi que les syndicats. Alors on fait quoi? on continu les constats de la misère, on continu d'insulter ces bons à rien de cheminots? ect.......

Ou on force les pouvoirs publics à prendre à bras le corp les problèmes du transports ferroviaires dans ce pays. Tout en sachant qu'ils s'en emparreront le jour où leurs amis financiers en tireront des bénéfices ( comme pour la route ) et non pour améliorer le sort de millions de voyageurs.

Et ceci, ce n'est pas les cheminots qui pouront y faire quelque chose, mais les citoyens de ce pays oui. (si ils arrêtent un jour de se laisser lobotomiser de la sorte).

Modifié par Roukmoute
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