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Vagues de faillites et de chômage chez les routiers


Dom Le Trappeur

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Vagues de faillites et de chômage chez les routiers

Reuters

Les faillites chez les transporteurs routiers ont doublé en 2008 par rapport à l'année précédente, ce qui a entraîné la perte de 10.000 emplois, affirme la Fédération nationale des transports routiers (FNTR).

Le principal syndicat patronal du secteur craint que la crise ne s'aggrave et demande en conséquence un plan de soutien spécifique et une mesure d'urgence pour les protéger.

Il s'agit de l'activation par le gouvernement français d'une "clause de sauvegarde" qui interdirait temporairement les opérations de transport intérieur en France par des poids lourds étrangers, activité appelée "cabotage".

Le syndicat a rendu publique une lettre adressée lundi au secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau, où il souligne que la France est le pays le plus ouvert à l'activité de transporteurs étrangers avec un tiers du total de l'Union.

Cette mesure risque toutefois d'être interdite par la Commission européenne au nom de la libre circulation.

En 2008, avec la flambée initiale du prix du carburant, puis la crise financière et économique, le nombre de défaillances d'entreprises a atteint 2.122,

dit la FNTR, soit un quasi-doublement par rapport à 2007 et même un triplement parmi les entreprises de plus de 50 salariés.

"La crise que subissent les entreprises est la plus grave qu'ils aient jamais eu à affronter. Les entreprises de transport, opérateurs et organisateurs, ont connu un décrochage très brutal d'activité au mois d'octobre", écrit le syndicat dans un communiqué.

Son enquête montre que 60% des entreprises ont constaté à cette date une baisse d'activité pouvant aller jusqu'à 30%, voire pour les plus touchés jusqu'à 50%.

Des dizaines de milliers d'emplois sont aussi menacés dans le secteur au premier semestre 2009, 22% des entreprises envisageant selon l'enquête de réduire leurs effectifs.

La FNTR critique l'option française de relance, centrée sur les secteurs-clefs d'activité comme l'automobile et le bâtiment.

"Pour le transport, ce schéma est inopérant. Nombre d'entreprises structurées risquent de ne plus être là à la reprise de l'activité", dit-elle. Elle travaille à un plan de revendications qui devrait être présenté le 15 janvier.

Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse

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