Aller au contenu
Le Web des Cheminots

Faut-il dissoudre la SNCF ?


The One

Messages recommandés

Par Yves Thréard le 14 janvier 2009 18h11 | Lien permanent | Commentaires (143) | Trackbacks (0) Oui, faut-il dissoudre la SNCF ? Si provocatrice qu'elle soit, cette question peut se poser après l'impensable journée qu'ont vécue, mardi, les passagers de la gare Saint-Lazare. Et qui n'est que le dernier déraillement d'un service public des transports qui ne roule plus droit depuis longtemps par la volonté de quelques syndicats. A force de le répéter, en criant au scandale, on frise la caricature. C'est pourtant la stricte réalité.

Saint-Lazare en juin : grève d'une poignée de cheminots contestant le déménagement d'un local de repos vers la gare du Nord. Saint-Lazare en novembre : grève pour refuser le plan de sauvetage du fret SNCF en grave déficit. Saint-Lazare en décembre et janvier : grève pour dénoncer la mise en place de nouveaux horaires. Mardi enfin, fermeture des grilles après l'agression d'un conducteur : 500 000 voyageurs priés d'adopter le système D. Et ce qui est vrai à Paris l'est ailleurs régulièrement. Dans les Alpes-Maritimes depuis des semaines. Hier, à Marseille.

On peut être fier du TGV, vitrine française du rail, son succès ne suffit pas à relativiser l'incertitude permanente dans laquelle vivent les millions d'usagers quotidiens des trains de banlieue.

On peut se réjouir de l'ouverture du trafic régional à la concurrence européenne, fin 2009, elle ne résoudra pas l'impasse dans laquelle s'est fourvoyée la SNCF.

On peut discuter à l'envi des modalités du service minimum ferroviaire, ce dernier ne doit contenter personne et, surtout, ne pas cacher les vrais motifs des grèves.

Là est l'abus, l'outrance, l'escroquerie. Et l'affaire de mardi, à Saint-Lazare, en est l'illustration. L'agression du cheminot qui déclenche l'arrêt de travail est certes regrettable. Mais « l'affaire » est judicieusement exploitée pour pousser les revendications des syndicalistes de Sud Rail qui perturbent le trafic depuis un mois. Le ras-le-bol gagnant les voyageurs, la direction n'a plus qu'à céder sur toute la ligne. Non seulement, une quinzaine d'agents de sécurité supplémentaires seront dépêchés, mais une douzaine de cheminots vont être embauchés pour faciliter l'introduction de la nouvelle grille horaire. Des jeunes, sortis de formation, qui pourront remercier Sud Rail de son travail de sape. Ils seront encouragés à le faire dès le mois de mars, à l'occasion d'élections professionnelles internes à l'entreprise. La campagne bat son plein entre les différents centrales, dans une logique consumériste de recrutement, pendant que les trains restent à quai.

Comme d'habitude, dans un esprit très français, il en est toujours pour attribuer la responsabilité de cet état de fait au pouvoir politique ou à la direction de la SNCF, coupables de n'avoir pas su anticiper. C'est vrai que la loi de 2007 sur le dialogue social est loin d'avoir fait toutes ses preuves. Des avancées ont été constatées ici ou là. Mais elle n'est pas venue à bout de la vieille culture anarcho-syndicaliste de l'affrontement. L'extrême gauche en fait son miel, qui tient les services publics pour sa propriété privée.

Source

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut, j'ai réussis à lire tous les commentaires jusqu'au bout ( vite un calment bigbisous ) et je me demande si ça va pas finir par péter pour de bon. Pas seulement contre ou pour les cheminots, mais si ce que j'ai lu est à mettre à l'echelle du pays et dans tous contextes, c'est la guèrre civile qui menace, vu les fleuves de haines déversés par certains. L'affrontement n'est pas loint.

Pour la dissolution de la SNCF, bien dissolvons, on verra bien................... le massacre.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Aussi c'est pas sur un blog du figaro qu'on va trouver des supporteurs des mouvements sociaux ...

Salut noisette, que veux tu, je dois être un peu maso bigbisous , puis faut bien tout lire pour comprendre son environnement.

Puis il y en a, pas beaucoup certe, qui ont de bonnes réactions afin de remettre de l'ordre dans les anneries écrites.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

c'est la guèrre civile qui menace, vu les fleuves de haines déversés par certains. L'affrontement n'est pas loin.

je le pense aussi. Ce gouvernement est un gouvernement de confrontation sociale, patronat contre salariés, banquiers contre profs .. et tous contre les cheminots !

A force de jouer avec les allumettes ....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut noisette, que veux tu, je dois être un peu maso bigbisous , puis faut bien tout lire pour comprendre son environnement.

Puis il y en a, pas beaucoup certe, qui ont de bonnes réactions afin de remettre de l'ordre dans les anneries écrites.

T'as du mérite d'avoir tout lu. Pour ma part je n'ai pas été bien loin, après j'ai survolé, mais a chaque fois que j'ai voulu approfondir je suis toujours tombé sur le même genre d'inepties.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

je trouve cette question tout aussi débile que de demander "faut-il dissoudre l'éducation nationale?", ce qui reviendrait à supprimer l'école pendant un bon moment, le temps de tout réorganiser etc etc...

Lors des grèves ou des incidents caténaires par exemple, on voit à quel point le pays ou une partie du pays est, si ce n'est paralysé, bien engourdie! Je n'ose pas immaginer une dissolution et les très très très nombreux dommages collatéraux!

la privatisation, l'ouverture à la concurence est déjà une forme de dissolution. On ouvre la brèche tout doucement... Je me demande par contre si se genre "d'incidents" ne va pas tenter certaines personne d'ouvrir un peu plus grand cette brèche.

Au risque d'en faire bondir plus d'un, je trouve que SUD rail pousse souvent le bouchon un peu loin. C'est vrai que votre direction ne leur laisse pas le choix quand ils veulent vraiment quelque chose, mais je trouve que c'est bien irrespectieux envers les usagers.

A l'époque ou la concurence n'était pas présente, ils ne prennaient aucun risque, mais au jour d'aujourd'hui, j'ai plutôt l'impression que dans la plupart des cas ils se tirent une balle dans le pied. Donc je peux comprendre les usagers, bien que je comprenne leur combat, malheureusement trop radicaliste bien souvent.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

je trouve cette question tout aussi débile que de demander "faut-il dissoudre l'éducation nationale?", ce qui reviendrait à supprimer l'école pendant un bon moment, le temps de tout réorganiser etc etc...

Lors des grèves ou des incidents caténaires par exemple, on voit à quel point le pays ou une partie du pays est, si ce n'est paralysé, bien engourdie! Je n'ose pas immaginer une dissolution et les très très très nombreux dommages collatéraux!

la privatisation, l'ouverture à la concurence est déjà une forme de dissolution. On ouvre la brèche tout doucement... Je me demande par contre si se genre "d'incidents" ne va pas tenter certaines personne d'ouvrir un peu plus grand cette brèche.

Au risque d'en faire bondir plus d'un, je trouve que SUD rail pousse souvent le bouchon un peu loin. C'est vrai que votre direction ne leur laisse pas le choix quand ils veulent vraiment quelque chose, mais je trouve que c'est bien irrespectieux envers les usagers.

A l'époque ou la concurence n'était pas présente, ils ne prennaient aucun risque, mais au jour d'aujourd'hui, j'ai plutôt l'impression que dans la plupart des cas ils se tirent une balle dans le pied. Donc je peux comprendre les usagers, bien que je comprenne leur combat, malheureusement trop radicaliste bien souvent.

Je dirais que je suis d'accord en gros avec ce que tu dis. Le droit de grève est un bien très " précieux " pour beaucoup de raisons. ( il peut être un rampart contre une dérive " dictatorielle " de la démocratie )

L'utilité qu'il en est fait aujourd'hui est quand même il faut bien l'avouer " très dangereuse ". ( je ne parle pas du droit de retrait suite à l'agression, qui lui est " une loi applicable du code du travail )

Ce type d'action, elle ne se décrette pas, elle se construit, cela doit être un aboutissement et non un départ, si possible en élargissant, interressant et regroupant les courants d'idées ( libre à chacun, mais s'en n'est ma conception )

Mais ce type d'action, réfléchie, pensée et bien ficelée, fait peur à nos gouvernant, et tous moyens pour eux de dépopulariser de telles actions.

Quitte à oeuvrer pour mener au dérapage " syndicale ".

Tous les syndicats en ont fait les frais un jour, aujourd'hui c'est SUD, syndicat le plus " totalitaire " de nos jours. ( je ne juge pas )

Les élections pro approchants, il fallait un moyen à la direction et certainement au gouvernement de mener SUD à la " bavure ". ( je sais je vais choquer, mais nos gouvernants sont malins, pourquoi essaiyer de passer avec nos gros sabots ).

Mais es ce que cette technique va t'elle fonctionnée? pas sûr, vu l'état du social dans la boite ( et en dehors ) et la grogne grandissante, cela pourait bien se retourner contre ses inniciateurs.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

je le pense aussi. Ce gouvernement est un gouvernement de confrontation sociale, patronat contre salariés, banquiers contre profs .. et tous contre les cheminots !

A force de jouer avec les allumettes ....

Il vont finir par allumer un grand feu, mais pas de joie celui là. bigbisous

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

je trouve cette question tout aussi débile que de demander "faut-il dissoudre l'éducation nationale?", ce qui reviendrait à supprimer l'école pendant un bon moment, le temps de tout réorganiser etc etc...

Lors des grèves ou des incidents caténaires par exemple, on voit à quel point le pays ou une partie du pays est, si ce n'est paralysé, bien engourdie! Je n'ose pas immaginer une dissolution et les très très très nombreux dommages collatéraux!

la privatisation, l'ouverture à la concurence est déjà une forme de dissolution. On ouvre la brèche tout doucement... Je me demande par contre si se genre "d'incidents" ne va pas tenter certaines personne d'ouvrir un peu plus grand cette brèche.

Au risque d'en faire bondir plus d'un, je trouve que SUD rail pousse souvent le bouchon un peu loin. C'est vrai que votre direction ne leur laisse pas le choix quand ils veulent vraiment quelque chose, mais je trouve que c'est bien irrespectieux envers les usagers.

A l'époque ou la concurence n'était pas présente, ils ne prennaient aucun risque, mais au jour d'aujourd'hui, j'ai plutôt l'impression que dans la plupart des cas ils se tirent une balle dans le pied. Donc je peux comprendre les usagers, bien que je comprenne leur combat, malheureusement trop radicaliste bien souvent.

Trop Radical envers qui, envers quoi ?

tu semble un trop vite oublier que si c'est un ou plusieurs syndicat qui dépose un préavis de grève ce sont les salariés qui font grève.

Dans le cas de St Lazare chez les mécanos c'es l'AG qui ont décidé la suite du mouvement quand la CGT s'en est retiré suite à sa négociation solitaire avec la direction. S'il n'y avait pas eu la volonté des ADC en grève de continuer ce n'est pas SUD Rail avec ses seuls adhérents et militant qui aurait fait la différence !

C'est sur que le droit de retrait exercé par les non grévistes le jour de l'agression aide à trouver une solution plus rapide au conflit. Mais cela ne change rien au fait que ce sont les salariés dans l'action qui ont créé un rapport de force favorable à la satisfaction de leur revendication, pas la négociation à froid !

Pour continuer sur le préavis des aiguilleurs, ça fait plus de 6 mois que les alertes sociales sont lancées, que SUD à essayer de trouver des solutions avec la directions et avec les autres OS. Rien au final aucune avancée de la part de la direction et dédains des autres OS qui refusent de s'engager. les revendications portent sur la création de postes de souffleurs, plus le temps d'aller pisser depuis le cadencement.

SUD lance un préavis : 100% de DII sur un poste ou la plus petite qualif est D et la majorité E et F et à l'AG précédent le mouvement tous les cheminots des 3 services et même ceux en repos sont là. Ils décident d'engager le mouvement si la direction ne cèdent pas.

Devant une telle mobilisation la direction recule et lâche les postes demandés. Voilà tous cela pour dire que plus la peur de la confrontation sera grande pour l'entreprise et plus la nécéssité de mener des conflit dur baissera. Pensons y.

Moi aussi j'ai lu tout les commentaires, on a affaire à des champions du monde de la réflexion ! comme si dissoudre un syndicat suffirait à faire disparaitre les idées qui sont dans la tête des militants et adhérents bigbisous

Comme si la privatisation allait résoudre tout les problèmes d'infrastructure de régularité et de conflictualité ! héhéhé ya des nazes quand même

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

En attendant, une action législative se dessine ...

Alors qu'au niveau Régional Ile de France :

"Les perturbations de trafic sur le réseau des transports publics franciliens, notamment sur les lignes de Saint-Lazare, "constituent une gêne inacceptable pour les usagers dans leur vie quotidienne", estime le président de région.

Jean Paul Huchon a convoqué un conseil d'administration extraordinaire du Stif le 19 janvier pour que MM. Pépy et Mongin rendent compte des dispositions qu'ils auront prises d'ici là, précise le communiqué."

NOUVELOBS.COM | 14.01.2009 | 18:50

Modifié par michael02
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La question posée par Le Figaro est "faut-il dissoudre la Sncf ?".

Pour iconoclaste qu'elle puisse nous paraître à nous cheminots on peut y réfléchir deux secondes.

Et, pour rester dans le même esprit, si on l'envisage tant soit peu il faut bien réaliser ... l'énorme merdier que cela sera pendant... un bon moment.

Ceci indépendament de tout mouvement social : juste l'idée de "dissolution" laisse songeur : qu'est ce que l'on dissout ??? La structure nationale ? Et quoi ?

- On en met une autre à la place : cela ne changera rien logiquement ?

- On disperse à tout va par activités (très tendance) mais qui s'occupe des payes, des prestations communes, du transverse ? (cela ne se règle pas en deux mois)

- On remet tout dans le giron de l'Etat ? Directement "fonction publique" payé par le ministère des Transports ?

On fait quoi exactement derrière cette jolie formule ??? Et on assure comment que cela sera mieux et surtout rapidement plus efficace ?

bigbisous

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La question posée par Le Figaro est "faut-il dissoudre la Sncf ?".

Pour iconoclaste qu'elle puisse nous paraître à nous cheminots on peut y réfléchir deux secondes.

Et, pour rester dans le même esprit, si on l'envisage tant soit peu il faut bien réaliser ... l'énorme merdier que cela sera pendant... un bon moment.

Ceci indépendament de tout mouvement social : juste l'idée de "dissolution" laisse songeur : qu'est ce que l'on dissout ??? La structure nationale ? Et quoi ?

- On en met une autre à la place : cela ne changera rien logiquement ?

- On disperse à tout va par activités (très tendance) mais qui s'occupe des payes, des prestations communes, du transverse ? (cela ne se règle pas en deux mois)

- On remet tout dans le giron de l'Etat ? Directement "fonction publique" payé par le ministère des Transports ?

On fait quoi exactement derrière cette jolie formule ??? Et on assure comment que cela sera mieux et surtout rapidement plus efficace ?

bigbisous

Tu crois que les gaziers qui lancent ce genre de trucs se posent ne serait-ce que le dixième de ces questions ??? Du spectacle, de la vitesse, il faut que ça pulse, pas le temps de penser, de peser, de découvrir, de réfléchir à ce qui est ou ce qui pourrait être, de connaitre, de compatir ou bien encore d'apprendre... L'immédiat, rien que l'immédiat, du visible, rien que du visible, du consommable, rien que du consommable... et un hypothétique bonheur agité en guise de carotte devant un mulet !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Trop Radical envers qui, envers quoi ?

tu semble un trop vite oublier que si c'est un ou plusieurs syndicat qui dépose un préavis de grève ce sont les salariés qui font grève.

Dans le cas de St Lazare chez les mécanos c'es l'AG qui ont décidé la suite du mouvement quand la CGT s'en est retiré suite à sa négociation solitaire avec la direction. S'il n'y avait pas eu la volonté des ADC en grève de continuer ce n'est pas SUD Rail avec ses seuls adhérents et militant qui aurait fait la différence !

C'est sur que le droit de retrait exercé par les non grévistes le jour de l'agression aide à trouver une solution plus rapide au conflit. Mais cela ne change rien au fait que ce sont les salariés dans l'action qui ont créé un rapport de force favorable à la satisfaction de leur revendication, pas la négociation à froid !

Pour continuer sur le préavis des aiguilleurs, ça fait plus de 6 mois que les alertes sociales sont lancées, que SUD à essayer de trouver des solutions avec la directions et avec les autres OS. Rien au final aucune avancée de la part de la direction et dédains des autres OS qui refusent de s'engager. les revendications portent sur la création de postes de souffleurs, plus le temps d'aller pisser depuis le cadencement.

SUD lance un préavis : 100% de DII sur un poste ou la plus petite qualif est D et la majorité E et F et à l'AG précédent le mouvement tous les cheminots des 3 services et même ceux en repos sont là. Ils décident d'engager le mouvement si la direction ne cèdent pas.

Devant une telle mobilisation la direction recule et lâche les postes demandés. Voilà tous cela pour dire que plus la peur de la confrontation sera grande pour l'entreprise et plus la nécéssité de mener des conflit dur baissera. Pensons y.

Moi aussi j'ai lu tout les commentaires, on a affaire à des champions du monde de la réflexion ! comme si dissoudre un syndicat suffirait à faire disparaitre les idées qui sont dans la tête des militants et adhérents :)

Comme si la privatisation allait résoudre tout les problèmes d'infrastructure de régularité et de conflictualité ! héhéhé ya des nazes quand même

Je parlais ici d'une manière général pour SUD. De mon point de vue extérieur ils n'y vont pas de main morte et bien souvent les usagers trinquent. Mais d'un autre côté comme tu le soulignes c'est le seul moyen de faire plier la direction qui jouent souvent au 3 petits singes, "je n'entends rien, je ne vois rien, et surtout, je ne dis rien!"

Comme nous vivons dans un monde de tolérence 0 et tout le monde est pour sa pomme, les différents mouvement de grève font que la loi très restrictive sur le port d'arme en France est une bénédiction pour les cheminots ( je ne pense pas que se soit exagérés dans les temps que nous vivons!)

Car si les français étaient beaucoup plus solidaire, ces différents mouvements seraient beaucoup mieux compris et la haine anti-cheminote serait quasi inexistante.

Nos chère média, avec la collaboration de nos chère politique, sont en train de nous faire monté une de ces mayonnaise... hmmmm, mais elle risque d'en intoxiquer plus d'un!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La question posée par Le Figaro est "faut-il dissoudre la Sncf ?".

Pour iconoclaste qu'elle puisse nous paraître à nous cheminots on peut y réfléchir deux secondes.

Et, pour rester dans le même esprit, si on l'envisage tant soit peu il faut bien réaliser ... l'énorme merdier que cela sera pendant... un bon moment.

Ceci indépendament de tout mouvement social : juste l'idée de "dissolution" laisse songeur : qu'est ce que l'on dissout ??? La structure nationale ? Et quoi ?

- On en met une autre à la place : cela ne changera rien logiquement ?

- On disperse à tout va par activités (très tendance) mais qui s'occupe des payes, des prestations communes, du transverse ? (cela ne se règle pas en deux mois)

- On remet tout dans le giron de l'Etat ? Directement "fonction publique" payé par le ministère des Transports ?

On fait quoi exactement derrière cette jolie formule ??? Et on assure comment que cela sera mieux et surtout rapidement plus efficace ?

:)

Tu n'est pas prêt de devenir pigiste au Figaro en écrivant çà..... lotrela

Tu crois que les gaziers qui lancent ce genre de trucs se posent ne serait-ce que le dixième de ces questions ??? Du spectacle, de la vitesse, il faut que ça pulse, pas le temps de penser, de peser, de découvrir, de réfléchir à ce qui est ou ce qui pourrait être, de connaitre, de compatir ou bien encore d'apprendre... L'immédiat, rien que l'immédiat, du visible, rien que du visible, du consommable, rien que du consommable... et un hypothétique bonheur agité en guise de carotte devant un mulet !

définition du Figaro: Torchon à la solde du pouvoir en place, casseur de grévistes en tout genre, plus particulièrement de cheminots.

Jay, ton analyse vaut pour la quasi intégralité des journaleux..... Témoin Mme Laborde: http://www.altermonde-sans-frontiere.com/s...php?article8903

Allez, je la cite:

« Parfois, quand le découragement me saisit, à défaut de mensonges pour m’« évader », je me prends à rêver à la retraite... Oui, oui, moi aussi ! Comme tous ces heureux bénéficiaires des « régimes spéciaux », agents de la SNCF, d’EDF, de Gaz de France, qui, vers cinquante ans, peuvent plier les gaules et attaquer une nouvelle vie à leur guise, farniente ou seconde carrière. (Par parenthèse, je suis toujours fascinée et perplexe en entendant des « jeunes » cheminots de trente-cinq ans expliquer qu’ils ont précisément signé pour partir plus tôt se la couler douce. A leur âge, je pensais à tout sauf à cette échéance qui me paraissait si lointaine !)

Pour défendre cet acquis non négligeable, ils font la grève. Pendant dix jours, en novembre 2007, ils ont paralysé le pays en clamant des mots d’ordre variés. Au choix : pour défendre l’« intérêt du service », les « acquis sociaux », nos « futures retraites », que sais-je encore ? Alors que nous - salariés du privé ou assimilés - cotisons déjà plus longtemps, avec des décotes bien plus substantielles !

Mensonges que tous ces slogans, mensonge que cette pseudo-solidarité : ils défendent leurs avantages ! Ça se comprend, mais pourquoi ne pas le dire ? Car l’intérêt public, le sens du collectif, c’est bien autre chose ! La SNCF se targue d’être un modèle de solidarité sociale, mais nul n’ose rappeler que les trains de la mort qui emmenaient juifs et résistants vers les camps d’extermination n’ont jamais été stoppés par des grévistes et sont toujours arrivés à l’heure, leur prestation payée, rubis sur l’ongle, par les nazis. Sans les trains français, comment la déportation aurait-elle pu avoir lieu ? Les cheminots héros de la Résistance dans La Bataille du rail, voilà une imposture historique extrapolée et véhiculée par les « camarades » après la guerre...

Rappelant cela, je sais que je vais me faire des copains...

Le mensonge d’État ! Comment la France de Vichy aurait-elle pu se montrer si efficace dans sa collaboration sans la police, la magistrature, la fonction publique françaises - et ce qu’on n’appelait pas encore les médias ? Voyez de Gaulle nommant un Jacques Chaban-Delmas, authentique héros de la Résistance, lui, à Bordeaux, nid d’anciens collabos, mais aussi Papon préfet de police, puis ministre, et un René Bousquet, chef de la police sous Vichy, reçu en toute amitié par Mitterrand... Tout cela, dit-on, est bien connu, mais si vite oublié !

Et voici que nos cheminots viennent semer la panique dans l’organisation de la Coupe du monde de rugby à laquelle les amateurs du monde entier souhaitent assister. Ironie du sort : le premier sponsor de la Coupe du monde est précisément la SNCF, dont les trains risquent bien être bloqués !

Heureusement, ils ont eu le bon goût d’attendre que la finale, le 20 octobre, soit passée pour mettre leurs menaces à exécution.

Un grand, très grand moment de journalisme, issu d'une recherche digne de lui filer le prix Pulitzer

Modifié par CRL COOL
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Jay, ton analyse vaut pour la quasi intégralité des journaleux..... Témoin Mme Laborde: http://www.altermonde-sans-frontiere.com/s...php?article8903

Je le sais, sous une autre version...

Laborde...: J_Janvier_09_article_fran_oise_LABORDE__journaliste_fr2_1_.doc

Modifié par Jay17
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

(...)

définition du Figaro: Torchon à la solde du pouvoir en place, casseur de grévistes en tout genre, plus particulièrement de cheminots.

(...)

Pas trop d'accord. Les journaux en France comme ailleurs ont des "sensibilités politiques". Le Figaro est de droite ce n'est pas un scoop : cela n'en fait pas un journal "à la solde du pouvoir en place, etc...". Le Figaro est un journal "tout court" avec des journalistes dignes de ce nom, simplement l'information est volontairement traitée sous un angle précis, celui de la tendance politique du journal. L'Humanité ne fait pas moins dans le sens inverse. Cela n'en fait pas des torchons (veux-tu que nous parlions de Minute ???).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pas trop d'accord. Les journaux en France comme ailleurs ont des "sensibilités politiques". Le Figaro est de droite ce n'est pas un scoop : cela n'en fait pas un journal "à la solde du pouvoir en place, etc...". Le Figaro est un journal "tout court" avec des journalistes dignes de ce nom, simplement l'information est volontairement traitée sous un angle précis, celui de la tendance politique du journal. L'Humanité ne fait pas moins dans le sens inverse. Cela n'en fait pas des torchons (veux-tu que nous parlions de Minute ???).

Mon propos est surtout de pointer du doigt que le Figaro n'a jamais, à ma (toute petite) connaissance défendu les cheminots, quel que soit le motif du conflit..... Il est clair que ma formulation c'est "mode Provoc :ON." .... :)

Pour le reste..... comparé à Minute, le Figaro est un journal de grand standing..... je te l'accorde bien volontiers

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est sur c'est pas dans l'humanité ou dans FO qu'on verrais des articles de ce genre!

De toute maniere cet article est choquant tout comme certain article des journaux très a gauche peuvent être très choquand pour des gens de droite qui les lirai!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tu crois que les gaziers qui lancent ce genre de trucs se posent ne serait-ce que le dixième de ces questions ??? Du spectacle, de la vitesse, il faut que ça pulse, pas le temps de penser, de peser, de découvrir, de réfléchir à ce qui est ou ce qui pourrait être, de connaitre, de compatir ou bien encore d'apprendre... L'immédiat, rien que l'immédiat, du visible, rien que du visible, du consommable, rien que du consommable... et un hypothétique bonheur agité en guise de carotte devant un mulet !

je pense comme toi les journalistes font du sansationel mais surtout occulte les vrais problemes qui les dirigent magouilles et compagnie :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour la dissolution de la SNCF, bien dissolvons, on verra bien................... le massacre.

Bonjour,

Des fois je suis presque pressé que ca arrive!

Et j'irais dans les gares rigoler ( jaune certainement)en voyant le résultat!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pas trop d'accord. Les journaux en France comme ailleurs ont des "sensibilités politiques". Le Figaro est de droite ce n'est pas un scoop : cela n'en fait pas un journal "à la solde du pouvoir en place, etc...".

non, mais un journal clairement et intégralement dans le camp patronal !

Le Figaro est un journal "tout court" avec des journalistes dignes de ce nom

en l'occurence, vu cet article, je me permets d'en douter ! plutôt genre procureur ...

L'Humanité ne fait pas moins dans le sens inverse.

certes, et du coup, l'information venant d'en bas en particulier sur les luttes, y apparaît quelquefois ... même souvent .. même trop souvent pour certains, qui trouvent ça tendancieux ...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.