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Le Web des Cheminots

Enfin une réponse pour le propos de Mme Laborde


bagnis

Messages recommandés

Que Madame Laborde n'aime pas les cheminots, c'est tout à fait son droit. Mais, quand on est journaliste sur une chaîne de télévision du service public, un tel parti pris concernant les actions des cheminots ne pose-t-il pas une question d'objectivité dans la présentation de l'information ? Nous ne polémiquerons pas sur la définition de "l'intérêt public", ni sur celle des droits liés aux contraintes du service public et à la pénibilité du travail dont bénéficient les personnels mis en cause, un concept que Madame Laborde semble totalement ignorer… tant son aversion pour les "fonctionnaires" est grande ! Mais peut être cette aversion n'est-elle que l'expression zélée d'un militantisme politique très sarkozyste ? Au moment ou la télévision publique est reprise en main par l'Elysée, ça peut servir ! Nous n'insisterons pas non plus sur la très puissante grève du 18 octobre qui semble être oubliée…

Mais que Madame Laborde falsifie l'histoire de la Résistance et traite finalement les cheminots de collabos, c'est totalement inacceptable ! Non Madame Laborde, "les cheminots héros de la Résistance", ce n'est pas une fiction sortie de l'imaginaire du cinéaste René Clément, et encore moins "une imposture historique extrapolée et véhiculée par les camarades après la guerre", c'est une réalité reconnue par la plupart des historiens… ainsi que par le Général De Gaulle !

Faut-il rappeler à cette journaliste que la SNCF a été réquisitionnée et mise à la disposition des Allemands par la Convention d'armistice signée par Pétain ? Fau-il lui rappeler que les forces d'occupation étaient physiquement présentes dans toutes les installations importantes de la SNCF et dans tous les trains de la déportation ? Faut-il lui rappeler qu'à chaque prise de service le personnel de conduite était escorté par un ou deux soldats allemands ? Faut-il lui rappeler que tout mécanicien qui refusait de conduire un train de la déportation, comme le fit Léon Bronchart, était licencié ?

Faut-il lui rappeler que les (vrais) syndicats étaient interdits et donc clandestins ? Que toute action de grève était fortement réprimée, les cheminots étant sous la contrainte des lois de la guerre allemandes prévoyant la peine de mort ?

Faut-il lui rappeler que Albert Deberdt et Henri Ployat, tous deux militants du syndicat CGT clandestin, ont été fusillés le 15 septembre 1941 à Lille ? Que Jean Catelas, secrétaire de l'Union des syndicats CGT des cheminots du Nord, a été guillotiné le 24 septembre 1941 ? Que parmi les 27 fusillés de Châteaubriant il y avait un retraité cheminot et deux fils de cheminots dont le jeune Guy Môquet ? Que Pierre Sémard, dirigeant de la Fédération des cheminots CGT et administrateur de la SNCF, a été livré par la police française aux allemands et fusillé le 7 mars 1942 ?

Que Georges Wodli, secrétaire général de l'Union Alsace-Lorraine, a été pendu le 1er avril 1943 dans les locaux de la gestapo à Strasbourg ? Etc… Nous ne pouvons citer tous ceux qui ont payé de leur vie leur engagement dans la résistance, avec 1 647 cheminots assassinés, la liste serait très longue…

Faut-il lui rappeler que, malgré la farouche répression dont ils étaient victimes, bon nombre de cheminots ont participé activement à la résistance et qu'ils ont ainsi désorganisé les approvisionnements allemands ? Faut-il lui rappeler que leurs actions ont permis d'accélérer de manière décisive l'avancée des troupes alliées ?

Faut-il lui rappeler que le 10 août 1944, les cheminots ont déclenché la grève insurrectionnelle qui va permettre la libération de Paris… et que cette grève est la seule à être commémorée chaque année le 10 août à l'Arc de Triomphe ?

Faut-il rappeler à Madame Laborde que ces actions de résistance des cheminots ont permis à la SNCF d'être la seule entreprise française à recevoir la Légion d'honneur à titre militaire et la Croix de guerre avec palmes ? (1)

Certes, il n'est pas question de dire que tous les cheminots étaient résistants ! Comme partout, il y avait des collabos à la SNCF, notamment dans son état major, mais passer de quelques collaborations individuelles à une collaboration collective des cheminots, c'est franchir le pas du détournement de l'histoire !

Madame Laborde oublierait-elle que le patronat français privé, à l'image de Louis Renault, a lui collaboré activement avec l'occupant nazi, fidèle au "plutôt Hitler que le front populaire" cher à la bourgeoisie française ? Oublierait-elle que "seule la classe ouvrière dans sa masse est restée fidèle à la patrie meurtrie" comme l'a écrit François Mauriac ?

Par ses écrits, Madame Laborde ne se limite pas à insulter les cheminots, elle souille la mémoire des 1 647 cheminots fusillés ou déportés. Elle occulte totalement le rôle des autorités allemandes et de Vichy comme l'a fort justement rappelé Arnaud Klarsfeld (que l'on ne peut soupçonner d'être "un camarade" !) dans un article du journal "Le Monde" du 6 juin 2006 (voir l'article ci-dessous).

Enfin, madame Laborde, ne manque pas d'aplomb quand elle traite les cheminots de privilégiés, alors qu'elle possède un château dans le Gers avec des chambres d'hôtes… que seuls les vrais privilégiés peuvent s'offrir ! (2)

Le parti pris pour la classe dirigeante et son anticommunisme primaire conduisent Françoise Laborde à une absence totale d'objectivité historique. Avec de tels écrits, elle déshonore la profession de journaliste et le service public. Elle ne mérite que notre mépris.

LA SNCF ET LES TRAINS DE LA MORT

A la suite de plaintes déposées contre la SNCF en 2001 aux Etats-Unis, et de celle déposée par le député Vert européen Alain Lipietz, l'avocat Arno Klarsfeld a publié un article dans le quotidien Le Monde du 6 juin 2006 dont voici quelques extraits.

« Ces plaintes sont contraires à la vérité historique. Elles souillent la mémoire des 1 647 cheminots fusillés ou déportés sans retour, elles effacent le rôle des autorités allemandes, de l'Etat français de Vichy et diluent la responsabilité de ceux qui furent chargés de la déportation des juifs de France.

La SNCF était indiscutablement une entreprise publique sous contrôle strict de l'Etat français et des autorités allemandes. Elle était réquisitionnée pour chaque transfert d'internés juifs, comme l'ont été d'ailleurs beaucoup d'individus ou sociétés dont le préfet a réquisitionné les véhicules pour le transfert des juifs arrêtés vers un centre de rassemblement… (…) La réquisition était un acte d'autorité de l'Etat auquel la SNCF ne pouvait se soustraire, ni soustraire les wagons, la locomotive, le chauffeur et son mécanicien.

Pour les déportations, les trains étaient considérés allemands… (…) c'est toujours le ministère des transports du Reich qui fournit les trains.

Aucun des déportés survivants qui ont relaté leur départ n'a accusé la SNCF ou les cheminots. Ce n'est pas eux qui procédaient à l'embarquement, ni pour les transferts, ni pour la déportation. (…)

Dans les témoignages des survivants, les cheminots apparaissent comme ceux qui transmettaient les messages des déportés aux familles. Parfois aussi, ils réussissent à intervenir et à sauver des déportés, comme à Rozan, à Lille le 12 septembre 1942 pour les enfants, ou en août 1944, quand ils parviennent à éviter de mettre à disposition du capitaine SS Aloïs Brunner le dernier train qui aurait pu quitter le camp.

Peut-on reprocher aux cheminots de n'avoir point saboté les voies ? C'était courir le risque d'une catastrophe, et pour sacrifier délibérément des vies afin d'en sauver d'autres, encore fallait-il être absolument certain qu'au terminus c'était la mort qui attendaient les juifs déportés. Les cheminots français ne dépassaient pas la frontière franco-allemande.

Contrairement à ce qu'affirme les plaignants, la SNCF n'a pas été payée par les Allemands pour la déportation. Déjà, le 15 juin 1942 à Berlin, quand il est décidé à l'Office central de sécurité du Reich de déporter les juifs de France, il est entendu que l'Etat français prendra à sa charge les frais de da déportation. (…) »

(1) Les écrits de Françoise Laborde ont-ils donné lieu à réaction du Président de la SNCF ? Nous n'en avons pas connaissance…

(2) Nous vous invitons à consulter le mot de la maîtresse de maison sur le site http/ :www.chateau-monastère-de-saint-mont.com

Modifié par stephj915
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Si il y avait eu la télévision pendant cette période d'occupation, cette bien brave dame aurait certainement présenté la météo en franco allemand, en prévoyant du soleil tout les jours sur Berlin.

Marci bagnis de rappeler les vérités de l'histoire à ces incultes orgueuilleux. lotrela

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Que Madame Laborde n'aime pas les cheminots, c'est tout à fait son droit. Mais, quand on est journaliste sur une chaîne de télévision du service public, un tel parti pris concernant les actions des cheminots ne pose-t-il pas une question d'objectivité dans la présentation de l'information ? Nous ne polémiquerons pas sur la définition de "l'intérêt public", ni sur celle des droits liés aux contraintes du service public et à la pénibilité du travail dont bénéficient les personnels mis en cause, un concept que Madame Laborde semble totalement ignorer… tant son aversion pour les "fonctionnaires" est grande ! Mais peut être cette aversion n'est-elle que l'expression zélée d'un militantisme politique très sarkozyste ? Au moment ou la télévision publique est reprise en main par l'Elysée, ça peut servir ! Nous n'insisterons pas non plus sur la très puissante grève du 18 octobre qui semble être oubliée…

Mais que Madame Laborde falsifie l'histoire de la Résistance et traite finalement les cheminots de collabos, c'est totalement inacceptable ! Non Madame Laborde, "les cheminots héros de la Résistance", ce n'est pas une fiction sortie de l'imaginaire du cinéaste René Clément, et encore moins "une imposture historique extrapolée et véhiculée par les camarades après la guerre", c'est une réalité reconnue par la plupart des historiens… ainsi que par le Général De Gaulle !

Faut-il rappeler à cette journaliste que la SNCF a été réquisitionnée et mise à la disposition des Allemands par la Convention d'armistice signée par Pétain ? Fau-il lui rappeler que les forces d'occupation étaient physiquement présentes dans toutes les installations importantes de la SNCF et dans tous les trains de la déportation ? Faut-il lui rappeler qu'à chaque prise de service le personnel de conduite était escorté par un ou deux soldats allemands ? Faut-il lui rappeler que tout mécanicien qui refusait de conduire un train de la déportation, comme le fit Léon Bronchart, était licencié ?

Faut-il lui rappeler que les (vrais) syndicats étaient interdits et donc clandestins ? Que toute action de grève était fortement réprimée, les cheminots étant sous la contrainte des lois de la guerre allemandes prévoyant la peine de mort ?

Faut-il lui rappeler que Albert Deberdt et Henri Ployat, tous deux militants du syndicat CGT clandestin, ont été fusillés le 15 septembre 1941 à Lille ? Que Jean Catelas, secrétaire de l'Union des syndicats CGT des cheminots du Nord, a été guillotiné le 24 septembre 1941 ? Que parmi les 27 fusillés de Châteaubriant il y avait un retraité cheminot et deux fils de cheminots dont le jeune Guy Môquet ? Que Pierre Sémard, dirigeant de la Fédération des cheminots CGT et administrateur de la SNCF, a été livré par la police française aux allemands et fusillé le 7 mars 1942 ?

Que Georges Wodli, secrétaire général de l'Union Alsace-Lorraine, a été pendu le 1er avril 1943 dans les locaux de la gestapo à Strasbourg ? Etc… Nous ne pouvons citer tous ceux qui ont payé de leur vie leur engagement dans la résistance, avec 1 647 cheminots assassinés, la liste serait très longue…

Faut-il lui rappeler que, malgré la farouche répression dont ils étaient victimes, bon nombre de cheminots ont participé activement à la résistance et qu'ils ont ainsi désorganisé les approvisionnements allemands ? Faut-il lui rappeler que leurs actions ont permis d'accélérer de manière décisive l'avancée des troupes alliées ?

Faut-il lui rappeler que le 10 août 1944, les cheminots ont déclenché la grève insurrectionnelle qui va permettre la libération de Paris… et que cette grève est la seule à être commémorée chaque année le 10 août à l'Arc de Triomphe ?

Faut-il rappeler à Madame Laborde que ces actions de résistance des cheminots ont permis à la SNCF d'être la seule entreprise française à recevoir la Légion d'honneur à titre militaire et la Croix de guerre avec palmes ? (1)

Certes, il n'est pas question de dire que tous les cheminots étaient résistants ! Comme partout, il y avait des collabos à la SNCF, notamment dans son état major, mais passer de quelques collaborations individuelles à une collaboration collective des cheminots, c'est franchir le pas du détournement de l'histoire !

Madame Laborde oublierait-elle que le patronat français privé, à l'image de Louis Renault, a lui collaboré activement avec l'occupant nazi, fidèle au "plutôt Hitler que le front populaire" cher à la bourgeoisie française ? Oublierait-elle que "seule la classe ouvrière dans sa masse est restée fidèle à la patrie meurtrie" comme l'a écrit François Mauriac ?

Par ses écrits, Madame Laborde ne se limite pas à insulter les cheminots, elle souille la mémoire des 1 647 cheminots fusillés ou déportés. Elle occulte totalement le rôle des autorités allemandes et de Vichy comme l'a fort justement rappelé Arnaud Klarsfeld (que l'on ne peut soupçonner d'être "un camarade" !) dans un article du journal "Le Monde" du 6 juin 2006 (voir l'article ci-dessous).

Enfin, madame Laborde, ne manque pas d'aplomb quand elle traite les cheminots de privilégiés, alors qu'elle possède un château dans le Gers avec des chambres d'hôtes… que seuls les vrais privilégiés peuvent s'offrir ! (2)

Le parti pris pour la classe dirigeante et son anticommunisme primaire conduisent Françoise Laborde à une absence totale d'objectivité historique. Avec de tels écrits, elle déshonore la profession de journaliste et le service public. Elle ne mérite que notre mépris.

LA SNCF ET LES TRAINS DE LA MORT

A la suite de plaintes déposées contre la SNCF en 2001 aux Etats-Unis, et de celle déposée par le député Vert européen Alain Lipietz, l'avocat Arno Klarsfeld a publié un article dans le quotidien Le Monde du 6 juin 2006 dont voici quelques extraits.

« Ces plaintes sont contraires à la vérité historique. Elles souillent la mémoire des 1 647 cheminots fusillés ou déportés sans retour, elles effacent le rôle des autorités allemandes, de l'Etat français de Vichy et diluent la responsabilité de ceux qui furent chargés de la déportation des juifs de France.

La SNCF était indiscutablement une entreprise publique sous contrôle strict de l'Etat français et des autorités allemandes. Elle était réquisitionnée pour chaque transfert d'internés juifs, comme l'ont été d'ailleurs beaucoup d'individus ou sociétés dont le préfet a réquisitionné les véhicules pour le transfert des juifs arrêtés vers un centre de rassemblement… (…) La réquisition était un acte d'autorité de l'Etat auquel la SNCF ne pouvait se soustraire, ni soustraire les wagons, la locomotive, le chauffeur et son mécanicien.

Pour les déportations, les trains étaient considérés allemands… (…) c'est toujours le ministère des transports du Reich qui fournit les trains.

Aucun des déportés survivants qui ont relaté leur départ n'a accusé la SNCF ou les cheminots. Ce n'est pas eux qui procédaient à l'embarquement, ni pour les transferts, ni pour la déportation. (…)

Dans les témoignages des survivants, les cheminots apparaissent comme ceux qui transmettaient les messages des déportés aux familles. Parfois aussi, ils réussissent à intervenir et à sauver des déportés, comme à Rozan, à Lille le 12 septembre 1942 pour les enfants, ou en août 1944, quand ils parviennent à éviter de mettre à disposition du capitaine SS Aloïs Brunner le dernier train qui aurait pu quitter le camp.

Peut-on reprocher aux cheminots de n'avoir point saboté les voies ? C'était courir le risque d'une catastrophe, et pour sacrifier délibérément des vies afin d'en sauver d'autres, encore fallait-il être absolument certain qu'au terminus c'était la mort qui attendaient les juifs déportés. Les cheminots français ne dépassaient pas la frontière franco-allemande.

Contrairement à ce qu'affirme les plaignants, la SNCF n'a pas été payée par les Allemands pour la déportation. Déjà, le 15 juin 1942 à Berlin, quand il est décidé à l'Office central de sécurité du Reich de déporter les juifs de France, il est entendu que l'Etat français prendra à sa charge les frais de da déportation. (…) »

(1) Les écrits de Françoise Laborde ont-ils donné lieu à réaction du Président de la SNCF ? Nous n'en avons pas connaissance…

(2) Nous vous invitons à consulter le mot de la maîtresse de maison sur le site http/ :www.chateau-monastère-de-saint-mont.com

Ma petite contribution :

- le premier film récompensé au festival de Cannes , (organisé aussitôt la libération ) a été "la bataille " du rail .certe si cet événement n'est pas le plus historique , il a tout de même une certaine valeur .

- Précision :

La sncf a été la 1ére entreprise public a ouvrir ses archives aux historiens qui effectuaient des recherches sur le 2 éme conflit mondial ....

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okok c'est bien renvoyé Bagnis X 1000 bravo je suis d'accord avec toi...

Certains points sont tjs bon a rappeler...

(et ce malgré que je porte un regard qqfois critique du communisme, notamment dans sa période post 1941 à titre personnel)

Pour rester dans les généralités :

Je pense qu'il faut faire des images pour que madame Laborde comprenne (mais je pense pas que ça l'intéresse !) :

Les principaux responsables sont les utilisateurs de l'outil et pas l'outil en lui même...

Quand on tire un coup de fusil c'est pas la gâchette qui est responsable du tir mais c'est celui qui appuie dessus que je sache...

Après on peut critiquer l'outil mais de la à y reporter TOUTE ou PARTI de la responsabilité ou de la complicité...

C'est franchement aimer se dédouaner d'une parti de la sienne...

De tout façon elle n'aurait pas fait mieux que les autres dans une période pareille, quelle arrogance !

Et pourtant elle aussi ce n'est qu'un outil de l'info...

PS:Celle qui fait la météo c'est la sœur, la dame en question lit le prompteur sur la deux...Et n'aime pas les cheminots manifestement...

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(1) Les écrits de Françoise Laborde ont-ils donné lieu à réaction du Président de la SNCF ? Nous n'en avons pas connaissance…

Je pense que ça en mériterais...

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Cela fait deux fois que l'on nous parle de Françoise Laborde qui, je le dit encore une fois moi aussi, est plutôt quelqu'un que j'estimais jusqu'à aujourd'hui, qui me semblait faire son boulot de journaliste correctement, et qui était même assez "chouchoutte" de nos patrons de la Sncf... :

je vais aller acheter son livre et voir ce qu'il en est véritablement

car j'ai du mal à croire que l'on parle de la même journaliste... (mais je pourrais être très décue... on verra bien)

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Cela fait deux fois que l'on nous parle de Françoise Laborde qui, je le dit encore une fois moi aussi, est plutôt quelqu'un que j'estimais jusqu'à aujourd'hui, qui me semblait faire son boulot de journaliste correctement, et qui était même assez "chouchoutte" de nos patrons de la Sncf... :

je vais aller acheter son livre et voir ce qu'il en est véritablement

car j'ai du mal à croire que l'on parle de la même journaliste... (mais je pourrais être très décue... on verra bien)

http://www.altermonde-sans-frontiere.com/s...php?article8903

J_Janvier_09_article_fran_oise_LABORDE__journaliste_fr2_1_.doc

A lire aussi ces deux liens mis dans un autre post, respectivement par Crl Cool et Jay17.

Vois-tu j'avais aussi une opinion relativement neutre de cette femme, malheureusement celle-ci, l'opinion pas la femme, a pris une autre dimension.

Je n'ai nullement envie d'enrichir cette personne en achetant son bouquin.

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http://www.altermonde-sans-frontiere.com/s...php?article8903

J_Janvier_09_article_fran_oise_LABORDE__journaliste_fr2_1_.doc

A lire aussi ces deux liens mis dans un autre post, respectivement par Crl Cool et Jay17.

Vois-tu j'avais aussi une opinion relativement neutre de cette femme, malheureusement celle-ci, l'opinion pas la femme, a pris une autre dimension.

Je n'ai nullement envie d'enrichir cette personne en achetant son bouquin.

A propos de Pierre Semard :

Pierre Semard, né le 15 février 1887 à Bragny-sur-Saône (Saône-et-Loire) et mort fusillé par les Allemands le 7 mars 1942 à la prison d'Évreux (Eure) a été syndicaliste, secrétaire général de la Fédération des cheminots et dirigeant du PCF dont il fut secrétaire général de 1924 à 1928.

Enfance et Jeunesse

Fils d'un cantonnier des chemins de fer, et d'une garde-barrière du réseau PLM, Pierre Semard passe son enfance dans la campagne bourguignonne. Il commence à travailler en 1898, après avoir passé son certificat d'études, chez un notaire d'abord, puis chez de nombreux autres employeurs. En 1904, il se rend à Paris et exerce divers petits métiers : apprenti charcutier, vendeur de journaux, débardeur aux halles. En 1906, il retourne en Bourgogne, dans l'Yonne où il gagne sa vie comme charcutier et comme cuisinier. Il se rend ensuite à Lyon puis à Valence où il se fixe finalement en s'engageant pour trois ans dans l'armée. Il est promu au grade de brigadier. Bon danseur, il s'insère facilement dans la société locale. Il trouve également du temps pour lire et arrondit sa solde en gagnant des courses cyclistes. Il épouse une jeune valentinoise avant de revenir à la vie civile.

Il passe alors un examen pour entrer aux chemins de fer comme facteur aux écritures. En 1912, il entre au secrétariat du chef de gare de Valence. C'est là qu'il devient militant syndical.

Militant syndical

À la déclaration de guerre, en 1914, étant père de trois enfants, il est mobilisé sur place. Son engagement syndical lui vaut d'être muté du secrétariariat du chef de gare au service des trains. En 1917, il représente la section de Valence au premier congrés de l'union des syndicats du PLM qui se tient à Avignon. D'après Serge Wolikow, les fonctions qu'il avait exercées au secrétariat du chef de gare auraient freiné son accession aux responsabilités syndicales. Toujours mobilisé fin 1918, il est envoyé en Belgique.

Sa femme atteinte par la grippe espagnole meurt le 3 mars 1919. Le 13 août, Pierre Semard devient secrétaire général d'une Ligue de défense et d'action contre les mercantis et les spéculateurs nouvellement créée et qui regroupe des commerçants et artisans avec des ouvriers. Il reste avant tout le dirigeant des cheminots de la Drôme et déploie une activité militante de plus en plus intense en faveur des idées du syndicalisme révolutionnaire s'inspirant de la révolution française et de la jeune révolution russe.

Ce n'est qu'à partir de 1920 que Pierre Semard commence à jouer un rôle national. Il est l'un des rares dirigeants du syndicat de l'union PLM à exprimer des doutes sur les nationalisations comme mot d'ordre mobilisateur. Révoqué des PLM pour fait de grève, il épouse en secondes noces une ancienne employée des PLM également révoquée. Il devient alors gérant de la coopérative des cheminots pour subvenir aux besoins de sa famille.

Bien vite cependant, l'activité syndicale l'accapare et l'amène à Paris l'année suivante. Il se situe dans le camp des minoritaires, révolutionnaires, contre les réformistes. Au printemps 1921, les minoritaires dominent le syndicat du Réseau PLM, et Pierre Semard, secrétaire à la propagande du syndicat, dénonçant les menaces d'exclusion brandies par la direction de la CGT, déclare « si les minoritaires d'aujourd'hui deviennent les majoritaires de demain, ils n'excluront pas leurs camarades minoritaires ». En Juin 1921, Pierre Semard est élu secrétaire général de la Fédération des cheminots, qui est dans une période particulièrement mouvementée puisque les syndicats qui avaient refusé de reconnaître le nouveau changement de majorité en faveur des révolutionnaires ont quitté la Fédération.

Pierre Semard joue alors un rôle de première importance dans la fondation de la CGTU. Il intervient dans La Vie Ouvrière pour affirmer des conceptions syndicalistes révolutionnaires antibureaucratiques et dénoncer la centralisation bureaucratique. Il réclame la restauration de l'ancien rôle des bourses. En décembre 1921, il signe la motion Mayoux hostile au contrôle du parti sur l'activité syndicale.

Lors du Ier congrès de la CGTU, à Saint-Étienne, en juin 1922, il prend la parole comme membre de la tendance Monmousseau, défendant une position centriste : il plaide pour l'adhésion à une Internationale révolutionnaire, jugeant que la CGTU ne peut pas rester isolée dans le monde, mais il refuse fermement la liaison avec le parti communiste et propose que la CGTU entre dans l'ISR pour y défendre son point de vue.

Dirigeant communiste

En novembre 1922, il rencontre Lénine à Moscou en compagnie de Gaston Monmousseau. Lénine fait des concessions à ses interlocuteurs, si bien que de retour en France, Semard justifie l'adhésion de la CGTU à l'ISR. Il s'engage alors aux cotés du parti communiste dans l'action commune engagée contre l'occupation de la Ruhr. C'est pour cette raison qu'en 1923 il est arrêté et incarcéré quelques mois à la Santé. Pendant son emprisonnement, il écrit de nombreux articles dans La Vie Ouvrière où il plaide notamment pour un syndicalisme de masse ouvert n'affirmant aucune doctrine.

Malgré ces prises de position, éloignées de celles de l'Internationale communiste (IC), il devient en juin 1924 le secrétaire général du PC français (SFIC) après être entré au Comité Central quelques mois avant.

Semard avait adhéré à la SFIO, dès 1916, mais n'avait pas joué de rôle politique dans la Fédération de la Drôme. En 1921, il était dans la majorité du Congrès de Tours et avait donc adhéré au jeune parti communiste. À la fin de l'année 1923, membre de la commission syndicale du parti alors dirigée par Pierre Monatte, il se distingue des dirigeants comme Suzanne Girault ou Albert Treint dont les outrances caporalistes sont mal perçues à Moscou. Mais il ne se solidarise pas non plus des dirigeants historiques, Boris Souvarine, Alfred Rosmer, Pierre Monatte, exclus en 1924.

En fait, Suzanne Girault et Albert Treint vont continuer à diriger le parti jusqu'à la fin de 1925 et Pierre Semard s'occupera surtout des questions syndicales. Il met sur pied des réunions régulières entre les directions du parti communiste et de la CGTU, réalisant en douceur ce qu'il condamnait, en principe. En fait, Pierre Sémard est particulièrement représentatif des ouvriers révolutionnaires, qui avaient pu, comme Benoit Frachon, baigner dans l'anarcho-syndicalisme, mais qui, par idéal révolutionnaire, vont privilégier tout au long des années vingt et trente, la fidélité à la révolution russe et à l'URSS, « patrie des travailleurs ».

À la fin de l'année 1925, alors qu'en URSS, l'étoile de Zinoviev déclinait, en France, le parti communiste, en accord avec Manouilsky, remet en cause la ligne sectaire incarnée par Girault et Treint et Semard arrive véritablement au premier plan pour appliquer la nouvelle politique de front unique avec les socialistes. C'est la première alliance antifasciste. Ce fut l'orientation du congrès de Lille, en 1926. C'est à cette époque que Semard, en opposition avec Doriot, Monmousseau et Treint, parvient à imposer le jeune Maurice Thorez comme secrétaire à l'organisation. Malgré les critiques de Boukharine qui reprochait au parti français de ne pas avoir su éviter le retour de Poincaré, Semard reçut le soutien de la plupart des dirigeants de l'Internationale communiste. Au sein des instances de l'IC, Semard répond aux critiques de Boukharine, tente d'expliquer les réalités de la vie politique française et exprime publiquement son irritation devant ce qu'il appelait les « censeurs » du PCF qui lui faisaient la leçon.

Durant le premier semestre 1927, Semard continue de défendre le principe d'un équilibre qui devrait exister entre l'organisation internationale et sa section française. Il s'oppose également aux critiques de l'ISR qui préconisait une fusion partielle entre la CGT et la CGTU, alors que les dirigeants de la CGTU préféraient se limiter à des contacts et des négociations entre les deux confédérations.

Les relations avec l'IC restent par conséquent tendues, et lorsqu'une commission française est mise en place par le secrétariat de l'IC, Semard mandate Thorez pour qu'il expose les positions du parti français. Il recherche également l'appui de Staline et conduit la délégation du PCF au VIIIe plénum de l'IC, fin mai 1927.

De retour à Paris, Semard est de nouveau arrêté, pour la cinquième fois, pour des actions contre la Guerre du Rif que la France mène au Maroc. Il est emprisonné à la Santé jusqu'en janvier 1928. Thorez lui confirme que l'IC est en désaccord avec les positions du parti français et réclame une rupture électorale avec les socialistes. Semard n'accepte pas de pratiquer une tactique électorale, selon lui gauchiste, qui risque d'isoler le PCF et de lui faire perdre les bénéfices résultant depuis un an, de sa politique de front unique. C'est en ce sens que début novembre 1927, il adresse au Comité Central, une lettre, cosignée avec ses camarades détenus à la Santé. Il fait parti, sans le savoir, de l'évasion rocambolesque de Léon Daudet de cette prison. en effet, les Camelots du Roi ayant réussi a détourner les lignes téléphoniques, persuadèrent le directeur de la prison que le gouvernement souhaitait la libération discrète de Léon Daudet et Pierre Semard dans un souci d'apaisement.

Il reprend ses fonctions de secrétaire général en janvier 1928 et se retrouve attaqué au sein de l'IC, notamment par Palmiro Togliatti qui l'accuse d'avoir dissimulé au Bureau politique les divergences à l'égard des prescriptions de l'IC. Lors du VIe congrès de l'IC, en août 1928, Semard intervient en séance plénière pour demander qu'on n'assimile pas social-démocratie et fascisme. Il accepte cependant d'être au sein du parti français le porte-parole de la ligne de l'IC à laquelle il s'est opposé.

L'affaiblissement du rôle de Semard est alors concrétisé par la décision de supprimer le poste de secrétaire général, en septembre 1928. Il est alors chargé de la région parisienne. Sa rétrogradation ne fut jamais justifiée officiellement par des raisons politiques.

C'est alors que la presse socialiste et celle du PUP fait état de policiers au sein du parti communiste et mettent en cause Pierre Semard qui doit vivre une période difficile, obligé de se défendre de ces rumeurs ; découragé et fatigué il réclame d'être, au moins temporairement, relevé de toutes ses fonctions.

Retour au syndicalisme

De 1932 à 1939, on s'interroge sur la nature des responsabilités de Semard au sein du parti français, mais surtout au sein de l'Internationale. Il réside quelque temps à Moscou en tant que membre du secrétariat international du PCF, et il s'y occupe des questions paysannes.

À l'automne 1933 Semard renoue avec le syndicalisme : le bureau confédéral décide, en accord avec l'ISR, de l'affecter à la Fédération des cheminots qui l'élit secrétaire général le 26 juin 1934. Lors du congrès de fusion entre la CGT et la CGTU, le 24 novembre 1935, il est élu au secrétariat de la fédération réunifiée comme secrétaire général aux côtés de Jarrigion qui représente les ex-confédérés.

En juin 1936, alors que les cheminots n'étaient pas entrés dans la grève, il fait partie de la délégation syndicale qui rencontre Léon Blum et les ministres concernés. Le gouvernement promet d'intervenir auprès des compagnies pour l'octroi de 21 jours de congé, les 40 heures, les conventions collectives et la réintégration des révoqués de 1920. En contrepartie, la direction fédérale s'engage à éviter une occupation des chemins de fer.

Au nom de la CGT, Semard se prononce en faveur de la nationalisation. Lorsque la SNCF est créée, il est un des quatre administrateurs issus de la représentation syndicale. Malgré ses multiples responsabilités il se rend souvent sur la frontière espagnole pour s'occuper de l'acheminement de l'aide matérielle à la République espagnole. (Voir Gaston Cusin)

Il souhaite explicitement que la force syndicale puisse éviter d'en venir à la grève générale des chemins de fer dont il rappelle les risques qu'elle comportait. À ceux qui critiquent la participation des secrétaires fédéraux aux instances de la SNCF, Semard oppose la nécessité d'une représentation du personnel agissant sur mandat de l'organisation syndicale.

Au lendemain de la grève du 30 novembre 1938, il est révoqué du conseil d'administration pour avoir signé des tracts qui appelaient à la grève. Le conseil de discipline le rétrograde au rang d'employé aux écritures.

La Seconde Guerre mondiale

À la suite du Pacte germano-soviétique, l'unité du Bureau fédéral de la CGT vole en éclats et les ex-confédérés (CGT) décident, le 25 septembre, d'exclure Semard et ses camarades des fonctions dirigeantes. Pierre Semard est, une fois encore, incarcéré à la Santé par le juge d'instruction militaire sous l'inculpation de détournement de fonds et d'infraction au décret du 26 septembre 1939 concernant la dissolution du PC. En dépit du témoignage favorable de M. Bloch, ingénieur en chef du matériel à la SNCF, il est condamné à trois ans de prison. Le 20 mai, il est évacué et incarcéré à Bourges. Il met à profit son emprisonnement pour écrire et entretenir une correspondance abondante avec sa femme et ses enfants, notamment sa fille Yvette. Il reste très attentif aux problèmes de sa famille. Sa femme est arrêtée en août 1941, puis sa fille Yvette, au début de 1942.

Au début 1942, Semard est transféré de Bourges au camp d'internement de Gaillon où il se retrouve avec les détenus de droit commun. Le 6 mars, on l'envoie à la prison d'Évreux. Il est fusillé comme otage le lendemain à la demande des autorités allemandes.

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise, à Paris.

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C'est une pote à Pernaud? j'avoue que pour le coup je n'aurai plus la même vision sur cette bonne femme!

Enfin bon je viens de regarder la rubrique "mon oeil" de "13h15 le samedi", çà m'a remis de bonne humeur! Toujours de plus en plus croustillant ce Michel!

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  • 2 années plus tard...

Pour mieux cerner le personnage central de cette histoire :

En arrêt maladie au CSA, Françoise Laborde multiplie les mondanités

La journaliste Françoise Laborde a été sommée par Michel Boyon, le président du CSA, d'assister aux séances de travail de l'assemblée dont elle est l'une des conseillères, rapporte lepoint.fr. Pourtant, comme l'expliquent nos confrères, Françoise Laborde doit officiellement se reposer, la journaliste étant en arrêt maladie après avoir chuté... d'un prunier.

Mais c'est au contraire son goût pour le raisin qui l'a trahie et qui a provoqué l'agacement de ses camarades au sein du Conseil supérieur de l'audiovisuel. En effet, les Sages ont pu suivre dans les médias les sorties médiatiques de Françoise Laborde partie assister à une dégustation de vins dans un café bordelais ou encore à la "fête de la fleur" au salon Vinexpo, toujours à Bordeaux, le 23 juin (notre photo). Outre les photos, la journaliste prend même le temps de répondre à des interviews...

« Mais lundi 4 juillet, pour Michel Boyon, ça commence à bien faire. Le matin, Laborde était encore présente au micro d'Europe 1 pour assurer la promotion de son livre (...) mais absente l'après-midi quand il fallait endurer les auditions. À l'issue de celle-ci, le président du CSA, furibard, tape du poing sur la table et exige sa présence pour la plénière du lendemain, le mardi 5 juillet. Laborde obtempère. "Curieusement, elle arrive avec un appareil pour son épaule. Comment se fait-il qu'elle ne le portait pas à la soirée Vinexpo ?" s'amuse-t-on dans les couloirs du CSA. » détaille alors lepoint.fr.

On doute désormais que les prochaines réunies du conseil se terminent pas une dégustation de grands crus...

http://www.ozap.com/actu/arret-maladie-csa-francoise-laborde-multiplie-mondanites/434588

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Elle a aussi récemment été citée par le Canard comme l'une des journalistes ciblés par les officines de Ben Ali, afin qu'en échange de certaines faveurs (vacances low cost...) ces journaleux se montrent complaisants avec l'ancien régime tunisien.

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Elle a aussi récemment été citée par le Canard comme l'une des journalistes ciblés par les officines de Ben Ali, afin qu'en échange de certaines faveurs (vacances low cost...) ces journaleux se montrent complaisants avec l'ancien régime tunisien.

Françoise Laborde, qui s'était déjà signalée en ne démissionnant pas de France Télévisions lors de sa nomination au CSA, situation parfaitement illégale au regard des devoirs d'impartialité qui s'imposent aux membres de l'instance.

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  • 3 semaines plus tard...

La sympathique Mme Laborde vient de commettre un pseudo-roman dont je n'ai pas retenu le titre, mettant en scène une journaliste qui enquête sur la loi du silence qui entoure la responsabilité de la SNCF et surtout de l'ensemble de son petit personnel dans l'organisation de la déportation.

J'ai feuilleté cet opuscule en grande surface. Il apparait aux yeux de l'auteure que les cheminots d'aujourd'hui (vous, moi) devraient payer pour avoir fait rouler des trains en direction de Buchenwald ou Dachau......20 ans au moins avant leur naissance.

A mon grand étonnement, Mme Laborde n'écrit pas que ce sont les cheminots français qui ont poussé Hitler à mettre en oeuvre la Solution Finale.

Sa prochaine "oeuvre" devrait rectifier le tir.

Je n'ai pas reposé le livre là où je l'avais pris mais au rayon "papier toilette"...

J'espère que les employés de la grande surface ne m'en ont pas voulu.

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Invité moun91

A propos de Françoise Laborde, j'ai le souvenir d'un JT 13h qu'elle avait présentée et où il y'avait eu un ptit problème technique lors d'un reportage. Ce dernier s'est coupé et on a vue F. Laborde à l'écran en train de dire "Mais... pu**in !!!" Invision-Board-France-18.gif Ça m'a marqué, je l'avais vu en direct et depuis on l'a plus jamais revu présenter un JT icon_e_confused.gif

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