Sébastien Martin Publication: 23 janvier 2009 Publication: 23 janvier 2009 Document diffusé cette semaine, avec invitation à diffuser au plus grand nombre Fret SNCF, notre projet pour 2009 Les grandes orientations de ce projet ont été reprises par les directeurs Fret (Luc Nadal, Alain Declercq, Olivier Storch) lors de leurs vœux jeudi 22 janvier au 24 Villeneuve. Je ne crois pas avoir vu de sujet spécifique concernant ce document ; s'il a déjà été publié dans un sujet et que je ne l'ai pas vu, merci à l'équipe de modérateurs de regrouper de la façon la plus appropriée !
Sébastien Martin Publication: 26 janvier 2009 Auteur Publication: 26 janvier 2009 Je recommande la lecture du document à tous les acteurs du Fret (et aux autres aussi bien sûr). Ça reste un document général, mais qui donne un bon aperçu de la façon dont la direction voit l'avenir… ce qui n'interdit pas la critique !
Nico_oi Publication: 26 janvier 2009 Publication: 26 janvier 2009 L'année 2008 a été une formidable année de construction, J'aurais plutôt dit destruction mais bon .. L'intégration industrielle : c'est fait. Exploitation, Traction, Convoi sont maintenant réunis sous un management unique, pour plus de réactivité au service de nos clients. Au détriment de la carrière de ces agents .. Une concurrence très active qui en trois ans a capté 10% de part de marché sa c'est sur qu'on lachant ses clients , c'est le privée qui va se régaler ..
Invité 5121 Publication: 26 janvier 2009 Publication: 26 janvier 2009 (modifié) malgré ma volonté de m'instruire et de comprendre où ils veulent aller, quand je tombe sur ce genre de chose, je décroche ! Vaisseau amiral du pôle transport ferroviaire de marchandises, Fret SNCF et ses cadres doivent accroître significativement leurs initiatives pour donner au pôle une consistance véritablement européenne. Nom de D. que cest beau ! (page 7) Et surtout, impossibilité de négocier des conditions d'emploi qui nous rapprocheraient de celles de la concurrence et la grande déception de n'avoir pu expérimenter de nouvelles organisations avec ceux qui ont compris qu’il fallait bouger : les 923 volontaires et tous ceux qui, au-delà de ceux-là, sont prêts à accompagner le projet. celle là, elle est superbe ! (page 3 du manuel de langue de bois) Modifié 26 janvier 2009 par 5121
Invité necroshine Publication: 19 février 2009 Publication: 19 février 2009 http://www.lefigaro.fr/societes/2009/02/18...s-effondre-.php La chute de 25% touche plus la SNCF que les opérateurs privés, qui continuent de progresser. La chute libre continue pour le transport de marchandises. Réseau ferré de France (RFF), l'établissement public propriétaire du réseau ferroviaire, a annoncé hier que les volumes transportés ont baissé de 25 % en décembre par rapport à la moyenne mensuelle des onze premiers mois de 2008. Le recul avait été de 16% en novembre selon le même mode de calcul. «L'année 2009 ne part pas pour être meilleure, commente Hervé de Treglodé, directeur général adjoint de RFF. Il va en revanche être intéressant de suivre les performances des opérateurs privés.» Les nouveaux entrants résistent en effet mieux que la SNCF à la crise économique. En décembre, leurs volumes n'ont diminué que de 8,7%. Les sept entreprises ferroviaires privées, principalement Veolia et Euro Cargo Rail (filiale de la Deutsche Bahn), totalisent aujourd'hui 8,3% de parts de marchés, contre 5,5% il y a un an. À ce rythme, la SNCF pourrait rapidement passer sous la barre des 90%. Il ne fait en tout cas aucun doute au sein de la direction de l'entreprise publique que les résultats publiés en mars vont être catastrophiques. Le fret pourrait dégager 450 millions d'euros de pertes. Tous les secteurs ne sont pas touchés de la même manière. Le transport de produits technologiques a bien résisté en 2008, tandis que la grande consommation n'a diminué que de 10%. Mais l'automobile et la sidérurgie, les deux principaux clients du fret, sont dévastées. La SNCF a même enregistré des arrêts d'activité. ArcelorMittal, l'un de ses plus importants clients, a même suspendu son trafic durant près d'un mois, de mi-décembre à mi-janvier. Des péages multipliés par deux La crise économique tombe mal pour les entreprises de fret ferroviaire qui devront payer deux fois plus cher pour faire rouler leurs trains en 2010. RFF va en effet augmenter ses péages qui vont passer de 1,80 euro par tonne-kilomètre à 4,30 euros le 13 décembre 2009. L'État s'est engagé à rembourser la différence aux opérateurs. La SNCF craint que cette subvention soit dégressive. «Le doublement du prix des péages va faire plonger l'ensemble des opérateurs de transport combiné dans le rouge, déclarait récemment Luc Nadal, directeur général du fret à la SNCF. Si nous n'attaquons pas frontalement la question du modèle économique, on peut se faire du souci pour l'avenir du fret ferroviaire.»
Invité 5121 Publication: 19 février 2009 Publication: 19 février 2009 La chute de 25% touche plus la SNCF que les opérateurs privés, qui continuent de progresser .... leurs volumes n'ont diminué que de 8,7%. Ils ont une façon de présenter les choses ... c'est comme celui qui a inventé la croissance négative , il aurait dû le faire breveter ! Mais pour celui qui lit les titres rapido, c'est le titre qui reste .... et le tour est joué !
DavidKorner Publication: 19 février 2009 Publication: 19 février 2009 Il n'est pas précisé quel est le recul par ailleurs de FRET SNCF. Seul le chiffre de -8.7 % pour les EF privées est cité.
Invité necroshine Publication: 23 février 2009 Publication: 23 février 2009 http://www.lefigaro.fr/societes/2009/02/23...veau-local-.php L'entreprise s'efforce de faire passer localement une réforme qui avait été refusée par les syndicats au niveau national à la suite d'une grève. Un bon repas de temps en temps : dans la région de Lille, le groupe céréalier Roquette a compris comment motiver les cheminots de la branche fret de la SNCF dont il est le client. «Les collègues sont contents et font davantage que ce qui est prévu par le règlement, explique un responsable syndical de la SNCF. Souvent, ils acceptent de préparer en fin de journée les trains du lendemain pour qu'ils partent plus rapidement.» Voilà où on en est arrivé aujourd'hui pour sauver le fret, après l'échec du plan de 1,5 milliard d'euros en 2003. Les clients de l'entreprise publique sont mis malgré eux à contribution pour essayer de faire travailler un peu plus les cheminots. Pour sa part, Guillaume Pepy, qui avait fait chou blanc en novembre dernier avec une nouvelle réforme, n'a pas dit son dernier mot. La direction de l'entreprise fait passer en catimini son projet site par site. «On lui ferme la porte et il revient par la fenêtre », ironise un délégué syndical. La stratégie consiste à jouer des divisions entre les échelons syndicaux pour instaurer localement ce qui n'a pas été accepté au niveau national. Le stratagème embarrasse les syndicats. «Il y a une véritable omerta sur le sujet, explique un responsable élu à l'échelon national. La direction avance cachée et les organisations syndicales locales ne nous tiennent pas informés de ce qu'elles acceptent sur le terrain. » Selon nos informations, la SNCF a proposé à ses cheminots du site du Bourget, en région parisienne, de rejoindre la filiale de fret VFLI où ils seront mieux payés en travaillant davantage. Sur le site de Thouars, dans les Deux-Sèvres, la direction fait planer la menace de perdre un contrat avec Eurovia, une filiale de Vinci, qui lui assure aujourd'hui la moitié de son chiffre d'affaires. L'offre d'Euro Cargo Rail, filiale de la Deutsche Bahn, serait 10 % moins chère. La SNCF a donc déclenché début février une demande de concertation immédiate avec ses syndicats, n'hésitant pas à inverser les rôles en occurrence. Cette procédure est en effet normalement actionnée par les cheminots avant une grève. Ce faisant, elle a permis la tenue d'une réunion dès le 9 février. La direction de l'entreprise publique a alors proposé aux cheminots ce qui n'avait pas été accepté en novembre. À savoir ramener de 126 à 104 jours le nombre de jours de congés annuels, rallonger le temps de conduite de nuit et mettre fin à la règle dite du «19/6 ». Rappelons que cette réglementation assure au cheminot de ne pas terminer sa semaine de travail le vendredi après 19 heures ni d'en commencer une autre avant 6 heures du matin. Une question de survie Le projet de réforme avait été enterré en quelques jours en novembre dernier par Guillaume Pepy face à une mobilisation syndicale qui menaçait de bloquer une nouvelle fois la France. Le revoilà d'actualité dans le département des Deux-Sèvres. Si les réaménagements proposés par la SNCF étaient acceptés, cette dernière pourrait aligner son offre sur celle d'Euro Cargo Rail. «C'est un véritable chantage, considère Alain Cambi, membre du bureau fédéral de SUD-rail. Si les agents refusent, la SNCF perd le contrat et ferme le site. Peu à peu, l'entreprise met en place ce qu'elle s'était engagée à ne pas faire en novembre. » Des négociations similaires ont eu lieu sur le site de Puy-Guillaume, près de Clermont-Ferrand, à Miramas dans les Bouches-du-Rhône et à Annemasse en Haute-Savoie. SUD-rail a été reçu mercredi dernier par la direction de l'entreprise. Sans résultat. Ces négociations au niveau local constituent une question de survie pour le transport de marchandises à la SNCF. La branche, déficitaire depuis une dizaine d'années, devrait afficher des pertes de 450 millions d'euros en 2008. Lourdement handicapée par le régime social de ses agents qui alourdit ses coûts de 34 %, elle continue à perdre des parts de marché face aux opérateurs privés. Ces derniers, qui représentaient 5,5 % du marché il y a un an, en occupent aujourd'hui 8,7 %.
Invité 5121 Publication: 23 février 2009 Publication: 23 février 2009 (modifié) La branche, déficitaire depuis une dizaine d'années, devrait afficher des pertes de 450 millions d'euros en 2008. Lourdement handicapée par le régime social de ses agents qui alourdit ses coûts de 34 %, elle continue à perdre des parts de marché face aux opérateurs privés. Ces derniers, qui représentaient 5,5 % du marché il y a un an, en occupent aujourd'hui 8,7 %. la répétition n'est pas fortuite, mais l'argument est ... lourd les journalistes du Figaro devraient lire ... le Figaro : l'explication est dans leurs propres colonnes : http://www.lefigaro.fr/societes/2009/02/18...s-effondre-.php (déjà cité et commenté plus haut) mais quand on veut tuer cette chienne de SNCF , tous les moyens sont bons ... Modifié 23 février 2009 par 5121
Gom Publication: 23 février 2009 Publication: 23 février 2009 "qui alourdit ses coût de 34%"... Alors qu'ECR n'est que 10% moins cher. Je vais radoter, mais on fait dire ce qu'on veut au chiffres... Gom
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