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Le Web des Cheminots

Mobilisation sociale : Jeudi 29 janvier 2009 et ses suites 18 février, 19 mars ...


Dom Le Trappeur

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Ah c'est sur ! à côté de Paris ou des autres grandes villes, on parait petits mais à Nevers hier nous étions entre 8 000 et 10 000 !

Avec aussi bien, les fonctionnaires de tous bords, des privés (notamment des métallos, des salariés de la grande distribution), beaucoup d'agents SNCF, des parents en colère, des retraités, des lycéens, etc, etc..............

Nevers, ce n'est pas une grande ville mais nous avons réussi à "encercler" la vieille ville, car la tête de la manif' a rejoint la fin et la voiture balai de la police ! Les "habitués" disaient qu'ils n'avaient jamais vu ça, même pour le CPE !

Nabot 1er, va peut-être enfin VOIR qu'il y a de la grogne en France !!

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Les socialistes "enfin" dans une manifestation

avec le reste de la gauche

AFP Julie DUCOURAU et Elahe MEREL

"Vous êtes enfin là, les socialistes!", lance un manifestant à Martine Aubry qui, sous une banderole PS, regarde passer le cortège devant le Cirque d'Hiver, à deux pas des autres ténors de la gauche, tous mobilisés contre Nicolas Sarkozy.

Arrivée tôt à la Bastille au point de départ de la manifestation pour le pouvoir d'achat, la première secrétaire du PS serre la main à Bernard Thibault (CGT) et Gérard Aschieri (FSU) déjà en tête de cortège, avant de remonter le boulevard vers le point fixe du PS un peu plus loin, au Cirque d'Hiver.

Entourée d'une nuée de caméras et de perches, elle répète inlassablement : "Nicolas Sarkozy doit prendre la mesure de cette grande journée de mobilisation, changer sa politique", "pas seulement écouter mais entendre".

"Nous le disons partout : au Parlement, et nous le disons aussi dans la rue. Notre place est aux côtés des Français qui sont très, très nombreux aujourd'hui", assure-t-elle, rejetant toute velléité de récupération du mouvement : "le Parti socialiste quand il est dans la rue, lorsque la France va mal, lorsque les Français souffrent, il est à sa place".

"J'espère que Nicolas Sarkozy prendra en compte cette énorme manifestation aujourd'hui ou les Français ont dit ce qu'ils avaient sur le coeur", a affirmé dans la soirée la numéro un du PS, invitée sur France 2 pour "A vous de juger", sa première grande émission politique depuis sa désignation à la tête du PS.

Dans la manifestation, la maire de Lille a pris place pendant près de deux heures sous une grande banderole PS "Agir vraiment contre la crise", entourée du maire de Paris Bertrand Delanoë et de nombreux responsables PS.

Vincent Peillon, proche de Ségolène Royal, est là parce que, dit-il, "c'est une manifestation contre Sarkozy, pas sur les bisbilles à gauche".

"Vous êtes enfin là, les socialistes!", lance un syndicaliste du Sud-Santé, tandis qu'un autre enchaîne: "Martine casse-toi, Martine à la plage". Mais la provocation reste limitée et les militants entonnent: "tous ensemble".

Mme Aubry ne s'en offusque pas: "dans le fond, ils ont raison. Lorsque nous avons un peu perdu notre âme, nous n'étions plus dans la rue, aujourd'hui nous avons retrouvé nos valeurs", dit-elle.

"A force de prendre des vitamines sociales, les socialistes vont finir par reprendre des couleurs, un peu de rouge!", ironise l'ex-PS Jean-Luc Mélenchon.

"Il vaut quand même mieux que le PS soit dans la rue, il ne nous a pas habitués à ça", s'exclame aussi Arlette Laguiller (LO).

"Sarkozy ne pourra plus jamais dire que les grèves ne se voient plus", tonne Olivier Besancenot (NPA).

La communiste Marie-George Buffet, elle, est "là pour sécuriser l'emploi, obtenir de meilleurs salaires, élever le pouvoir d'achat".

Pour Cécile Duflot (Verts), la grande mobilisation "est l'expression d'un ras-le-bol" qui doit conduire la gauche à une "logique de construction".

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Thibault (CGT) met en garde Sarkozy contre les rendez-vous sans résultat

AFP

Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a mis en garde jeudi soir le chef de l'Etat contre une multiplication des rendez-vous sans résultat avec les syndicats, au soir d'une journée d'arrêts de travail et de manifestations massives dans toute la France.

Alors que Nicolas Sarkozy a confirmé jeudi soir qu'il recevrait les organisations syndicales en février, M. Thibault a jugé sur France 2 que "c'était à la fois important en terme de symbole et de rendez-vous".

"Mais s'il s'agit, comme je crains de le comprendre, de discuter de l'agenda des réformes que le président de la République a dans ses tiroirs, nous serons très largement en décalage avec ce que porte cette journée et la discussion n'ira pas très loin", a-t-il averti.

"Ce n'est pas la multiplication des rendez-vous qui comptent mais le résultat", a-t-il dit, soulignant la présence dans les cortèges syndicaux de salariés du privé, et même de "petits artisans, patrons ou commerçants".

"Il y a nécessité de réévaluer les sujets considérés comme prioritaires par le président de la République, en examinant la plate-forme commune des organisations syndicales", a-t-il ajouté: "emploi, pouvoir d'achat, nature des aides publiques, situation économique, situation des banques, mesures de soutien avec des contreparties dans différents secteurs, politique industrielle, services publics, etc.".

"L'Etat n'est pas l'acteur principal de l'emploi dans les entreprises privées, mais dans la fonction publique, (...) il serait peut-être temps de réévaluer la politique de l'emploi", a dit M. Thibault,

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Bilan de la grève secteur par secteur

LEMONDE.FR avec Reuters et AFP | 29.01.09 |

La journée de mobilisation nationale a commencé aux premières heures de la journée, jeudi 29 janvier, sans tourner au chaos, en l'absence de paralysie du réseau de transports publics. Selon le ministère de la fonction publique, 26 % des fonctionnaires ont suivi le mouvement. Bilan de l'ampleur de la mobilisation dans les principaux secteurs concernés.

TRANSPORTS

En Ile-de-France, le trafic était meilleur qu'attendu à la RATP, avec 75 % des métros et 85 % des bus. En moyenne, entre trois rames sur quatre et une rame sur deux circulaient. Sur les lignes 1, 4, 7bis, 11, 13 et 14, le trafic était normal. Selon la CGT, le taux de grévistes à la RATP s'élèvait à 48 % chez les conducteurs du métro et à 97 % chez ceux des RER A et B.

Mais de très fortes perturbations ont affecté les RER, notamment sur la ligne A (un train sur cinq) et le tronçon sud du RER B (deux trains en circulation). Sur la partie nord du RER B, 35 % du trafic était assuré. Le RER C fonctionnait à 35 % sur la partie nord et 50 % sur la partie sud, le D à 35 % et le E à 65 %.

Dans les capitales régionales, la situation était variable : fortes perturbations à Lyon, voire à Marseille, assez peu sensibles à Lille. 32 % des salariés des réseaux de transports urbains de province étaient en grève jeudi matin, sur un effectif total de 43 000 salarié, selon l'Union des transports publics et ferroviaires (UTP). A Lyon, le métro fonctionnait sur la ligne automatisée mais pas du tout sur l'autre. En moyenne, seuls 10 % des tramways et 26 % des bus circulaient. A Marseille, les deux lignes de métro étaient fermées, 60 % des tramway circulaient et 40 % des bus en moyenne. A Toulouse, 15 % des vols ont été annulés, 60 à 80 % des bus roulaient et le métro, automatisé, fonctionnait normalement. A Rennes, une trentaine de bus sur 190 ne circulaient pas entre 10 h 30 à 14 heures. Le tramway de Strasbourg était nul ou perturbé suivant les lignes.

Pour le trafic ferroviaire, la grève a été suivie par 36,7% des agents selon la direction, et 41% selon la CGT. Il y a eu plus de trains que prévu sur le Transilien (Paris-Nord, Montparnasse et Saint-Lazare), en Lorraine et dans le Nord-Pas-de-Calais. Plus de 60% des TGV ont circulé, 50% des Transilien (au lieu de 45% prévus) et 40% des TER, aucun TGV province-province n'a fonctionné. Aucun train de nuit, sur les réseaux national et international, ne circulera dans la nuit de jeudi à vendredi.

Dans les aéroports d'Orly et Roissy, le trafic long-courrier ne devait pas être perturbé mais les vols enregistraient des retards de 30 minutes à une heure en raison de la grève mais aussi du brouillard. 35% des vols à Orly ont été annulés préventivement par les compagnies et 12% à Roissy. Environ 15% des contrôleurs aériens étaient en grève.

LA POSTE

Environ 28% des postiers ont fait grève à l'appel des syndicats, selon la direction (40% selon la CGT et Sud dans la matinée). Tous les syndicats ont appelé à cesser le travail contre la privatisation "brutale et rapide" de l'entreprise.

FRANCE TÉLÉCOM

Plus de 30% des salariés ont fait grève à l'appel de tous les syndicats, "sans impact sur le réseau", selon la direction (42% selon Sud dans la matinée). Lors de la dernière grève du 22 mai 2008 sur les retraites dans la fonction publique, le taux de grève était de 19,92 %, selon France Télécom.

ÉNERGIE

Près de 33 % des salariés d'EDF étaient en grève, selon la direction (78% selon la CGT énergie dans la matinée).

ÉDUCATION

Le taux de participation à la grève a été en moyenne de 34,61 % - 36,82 % pour les enseignants - selon le ministère de l'éducation. Dans le premier degré, il a atteint 47,92 % et dans le second 28,03 %. Certains syndicats évoquent une participation de 67,5 % dans le primaire et presque 60 % dans le secondaire. Le service minimum d'accueil (SMA) dans le primaire - un engagement du gouvernement - a été mis en place.

HOPITAUX

Le taux de grévistes à l'hôpital était de 19,6 % CGT-Santé évalue le chiffre réel à près de 50 %. Chez les médecins, ce taux s'élèvait à 10,36 %, selon le ministère de la santé.

AUDIOVISUEL PUBLIC

L'audiovisuel public (Radio France et France Télévisions) a été fortement perturbé. A Radio France, le taux de grévistes est estimé à 30,13 % selon la direction. Les stations France Inter, France Info et France Culture n'ont pas pu diffuser leurs programmes habituels. L'antenne du Mouv' a été perturbée à partir de 10 heures tandis que celle de France Musique était normale. A France 3, le taux de grévistes est de 33,83 % à la mi-journée. Les chiffres pour France 2 ne sont pas encore connus.

SERVICE PUBLIC DE L'EMPLOI

Au Pôle emploi (ANPE et Assedic), 25,4% des agents ont fait grève, selon la direction (30% selon les syndicats). La grève a été bien suivie à l'Afpa (Association pour la formation professionnelle des adultes) avec 47% de participation (direction).

SECTEUR PRIVE

Les entreprises privées, regardées à la loupe jeudi, n'ont pas connu de taux de grévistes exceptionnels mais ces chiffres sont à analyser à la lumière du chômage partiel dans l'automobile et de la mobilisation traditionnellement faible, dans la grande distribution notamment.

Dans les banques, l'appel des 5 fédérations syndicales a été inégalement suivi. Chez LCL, la direction a dénombré 16% de grévistes - du jamais vu depuis 2002 -, à la Société Générale, 5,5% et dans le réseau des Caisses d'Epargne, 8,95%. Chez Dexia, où devrait être annoncé une restructuration vendredi, 23% des salariés ont débrayé, a indiqué la direction.

Dans l'Industrie automobile, le comptage était difficile. PSA, dont la production est arrêtée à Poissy (Yvelines), Rennes et partiellement à Sochaux (Doubs), n'a pas fourni de chiffres. Renault a recensé 10% de grévistes parmi le personnel présent sur les sites industriels, et jusqu'à 16% à Sandouville, près du Havre. Mais pour la CGT, "les agents de maîtrise et les cadres sont présents, alors que les ouvriers, sans activité, sont allés manifester".

Chez Total, la direction a évoqué un taux "très faible", "plus important quand l'implantation syndicale est forte ou quand il y a des interrogations sur les conséquences de la crise", d'après un porte-parole. Selon la CGT, à la raffinerie de Gonfreville (Seine-Maritime), une centaine de salariés ont cessé le travail sur un millier.

En ce qui concerne l'industrie pharmaceutique, Sanofi-Aventis a constaté une "faible mobilisation". La CGT a au contraire salué les "nombreux salariés qui ont eu le courage de s'élever contre les ventes de sites qui se multiplient".

Dans la grande distribution et les commerces, où les grèves sont rares du fait de la précarité et des faibles salaires, quelques employés étaient au rendez-vous. D'après Carrefour, au total une trentaine d'employés dans trois hypermarchés étaient en grève. La direction de la Fnac a dénombré 3% de grévistes, Virgin 29 sur 1.300 collaborateurs.

Dans la Presse, différentes branches des ouvriers du Livre CGT ainsi que l'intersyndicale des journalistes avaient appelé à cesser le travail. Les quotidiens nationaux ne paraîtront pas vendredi matin en raison du mouvement de grève interprofessionnel de jeudi, mais la plupart des quotidiens régionaux ne devraient pas connaître de perturbations.

Nombre de salariés qui n'étaient pas dans leurs sociétés ou avaient posé une journée de repos sont allés manifester. C'était ainsi le cas à Annecy, de ceux de Tefal ou Dynastar, à Bordeaux, de Ford Blanquefort, Free ou Auchan, à Pau du site Celanese, que son propriétaire américain ferme.

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A Paris, la manifestation était monstre.

Sur Austerlitz, bonne participation à la grève avec des chiffres de grévistes atteignant plus de 40 % (mais pas 50 il me semble) sur l'ensemble de l'EEX. Environ 250 cheminots de Paris Rive Gauche présents à la manifestation, tout syndicats (ainsi que non syndiqués) confondus présents dans le cortège. J'étais dans celui de la CGT ou il y avait une ambiance bonne enfant. On est arrivé à 14.05 comme prévu à Bastille mais on est pas parti avant 16.45 vu le nombre incroyable de personnes présentes. On a fini la manifestation en pleine nuit.

Beaucoup de privé présent, avec des salariés de TPE ou PME! Les lycéens et les étudiants ont également répondus présents à l'appel.

Il faut maintenant une suite à cette manifestation, sur le terrain de la grève interprofessionnelle. Il ne faut pas en rester la!

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Salut à tous, comme d'hab il y a de grandes différences entre les comptages de la police et ceux des syndicats. Mort de rire, si on additionne uniquement les chiffres de la police, ça fait quand même bien plus de monde que d'habitude. nonmais

Sarko t'es foutu, les reblochons sur les trains et pas sur les camions! ( humour bien sûr :sleep: )

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Les syndicats temporisent avant l'intervention de Sarkozy

Reuters

Les représentants des huit syndicats français se sont réunis lundi à Bagnolet, aux portes de Paris, pour réaffirmer leur détermination face à la crise économique et sociale et voir les suites à donner à la mobilisation de jeudi dernier.

Ils ne devraient prendre aucune décision sur de nouvelles journées de mobilisation dans l'attente de l'intervention audiovisuelle de Nicolas Sarkozy, jeudi soir, et d'éventuels "gestes d'ouverture" du chef de l'État dans les jours qui viennent.

"Nous souhaitons ce soir que les organisations réaffirment leur unité et leur volonté d'être entendues", a déclaré Maryse Dumas, numéro deux de la CGT, avant la réunion qui se déroulait au siège de l'Unsa.

"Si, dans de brefs délais, il n'y a pas de réponse satisfaisante, alors nous envisagerons de nouvelles mobilisations", a-t-elle ajouté.

Pour Michèle Biaggi, représentante de Force ouvrière, il est difficile pour le moment de décider des suites à donner au mouvement qui a réuni jeudi dernier entre un et 2,5 millions de personnes dans des manifestations selon les sources.

"Il semble difficile de décider aujourd'hui car le président va s'exprimer. On va voir si ce qu'il dit rentre dans le cadre des revendications", a-t-elle déclaré.

Tous les représentants ont dit par ailleurs ignorer la date de la rencontre prévue avec le chef de l'État dans le courant du mois de février.

Dimanche, François Chérèque, le leader de la CFDT, avait affirmé que les principaux responsables syndicaux s'étaient mis d'accord pour "ne pas faire une manifestation tous les 15 jours" en raison du risque de voir la mobilisation diminuer.

Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de Force ouvrière, avait cependant posé une condition en fin de semaine dernière : que le président Nicolas Sarkozy accepte de recevoir les organisations syndicales "dans les dix jours".

La CGT a déclaré pour sa part qu'on ne pouvait pas remettre la suite du mouvement à avril et Sud veut "battre le fer pendant qu'il est encore chaud".

Les syndicats exigent un second plan de relance axé sur la consommation et des mesures pour les salaires et l'emploi, des exigences rejetées pour l'instant par le gouvernement.

François Chérèque, qui demande un" changement de cap", réclame en particulier le gel des suppressions d'emplois dans la fonction publique et une révision de la réforme de l'organisation de l'Etat.

Seul un geste fort du chef de l'État semble pouvoir, pour le moment, rompre l'unité syndicale qui s'est reformée face aux conséquences de la crise. En 2003, le gouvernement avait cédé sur une des revendications de la CFDT, le dispositif des carrières longues, pour faire éclater l'unité syndicale.

Gérard Bon, édité par Gilles Trequesser

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Réunion des 8 organisations syndicales

Communiqué commun

mardi 3 février 2009

Communiqué commun des organisations syndicales

CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA

La mobilisation du 29 janvier 2009 a connu un succès incontestable dans toute la France : des millions de salariés du privé et du public, parmi lesquels de nombreux jeunes, des demandeurs d’emplois, des retraités ont manifesté, fait grève, soutenu le mouvement. L’ampleur de ces manifestations confirme leurs inquiétudes et leur exaspération face aux injustices sociales. Ils exigent d’autres réponses à une crise dont ils ne sont pas responsables.

Il est urgent que le Gouvernement d’une part, le patronat et les employeurs d’autre part, assument leurs responsabilités, répondent aux demandes formulées dans la déclaration intersyndicale du 5 janvier 2009 et reçoivent les organisations syndicales.

Les organisations syndicales décident de maintenir leurs rencontres afin de prendre toutes les décisions et initiatives, notamment en matière d’actions et de mobilisations.

Elles appellent les salariés et leurs organisations à rester mobilisés et à s’appuyer sur la force de la journée du 29 janvier pour obtenir partout des négociations sur les revendications.

La puissance du mouvement conduit le Président de la République à s’exprimer jeudi. Les organisations syndicales en attendent des réponses aux revendications par l’annonce de mesures concrètes et immédiates et par l’ouverture de discussions avec elles. Elles se réuniront le 9 février 2009 pour en apprécier la portée et en tirer les conséquences.

Paris, le 2 février 2009

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Les syndicats annoncent une nouvelle journée d'action le 19 mars

LeMonde.fr

Les huit organisations syndicales réunies lundi soir 9 février à Paris ont décidé d'appeler les salariés à une nouvelle journée d'action nationale, le jeudi 19 mars, afin de réclamer du gouvernement des mesures sociales contre la crise. Ils entendent ainsi maintenir la pression sur le gouvernement dans l'optique de la rencontre programmée le 18 février avec Nicolas Sarkozy.

Réunis au siège du SNES, les syndicats ont préservé l'unité qui leur avait permis de faire de la mobilisation du 29 janvier un succès, avec 1 à 2,5 millions de manifestants qui ont défilé dans les rues des villes françaises.

Les syndicats CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, UNSA et Solidaires considèrent que le 'sommet social' du 18 février est 'un élément important', mais regrettent que le président de la République maintienne 'pour l'essentiel ses orientations', ont indiqué les huit organisations dans une déclaration commune, lue par le secrétaire général de la FSU, Gérard Aschieri, à l'issue d'une réunion de près de trois heures.

Lors de son intervention radiotélévisée, jeudi dernier, le chef de l'Etat avait convié les partenaires sociaux le 18 février à l'Elysée pour discuter d'une série de propositions : meilleure indemnisation du chômage partiel, meilleure indemnisation pour les fins de contrats à durée déterminée et amélioration de la couverture chômage des jeunes.

Pour les classes moyennes, il s'est dit ouvert à la suppression de la première tranche de l'impôt sur le revenu, à une augmentation des allocations familiales et à l'octroi de chèques emploi-service pour les personnes âgées ou les femmes seules qui travaillent. Il a par ailleurs proposé de rediscuter du partage des profits des entreprises selon la règle des trois tiers, un tiers pour les salariés, un tiers pour les actionnaires et un tiers pour les entreprises.

Les syndicats avaient fait part de leur 'déception' au lendemain de cette intervention. Lundi soir, dans leur déclaration commune, ils évoquent des réponses qui 'restent loin des attentes et des exigences de la mobilisation du 29 janvier'.

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Les syndicats annoncent une nouvelle journée d'action le 19 mars

LeMonde.fr

Les huit organisations syndicales réunies lundi soir 9 février à Paris ont décidé d'appeler les salariés à une nouvelle journée d'action nationale, le jeudi 19 mars, afin de réclamer du gouvernement des mesures sociales contre la crise. Ils entendent ainsi maintenir la pression sur le gouvernement dans l'optique de la rencontre programmée le 18 février avec Nicolas Sarkozy.

Réunis au siège du SNES, les syndicats ont préservé l'unité qui leur avait permis de faire de la mobilisation du 29 janvier un succès, avec 1 à 2,5 millions de manifestants qui ont défilé dans les rues des villes françaises.

Les syndicats CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, UNSA et Solidaires considèrent que le 'sommet social' du 18 février est 'un élément important', mais regrettent que le président de la République maintienne 'pour l'essentiel ses orientations', ont indiqué les huit organisations dans une déclaration commune, lue par le secrétaire général de la FSU, Gérard Aschieri, à l'issue d'une réunion de près de trois heures.

Lors de son intervention radiotélévisée, jeudi dernier, le chef de l'Etat avait convié les partenaires sociaux le 18 février à l'Elysée pour discuter d'une série de propositions : meilleure indemnisation du chômage partiel, meilleure indemnisation pour les fins de contrats à durée déterminée et amélioration de la couverture chômage des jeunes.

Pour les classes moyennes, il s'est dit ouvert à la suppression de la première tranche de l'impôt sur le revenu, à une augmentation des allocations familiales et à l'octroi de chèques emploi-service pour les personnes âgées ou les femmes seules qui travaillent. Il a par ailleurs proposé de rediscuter du partage des profits des entreprises selon la règle des trois tiers, un tiers pour les salariés, un tiers pour les actionnaires et un tiers pour les entreprises.

Les syndicats avaient fait part de leur 'déception' au lendemain de cette intervention. Lundi soir, dans leur déclaration commune, ils évoquent des réponses qui 'restent loin des attentes et des exigences de la mobilisation du 29 janvier'.

Ils risque de se planter, lorsqu'on gagne (nombres de personnes dans les rue), on ne rejoue pas tout de suite; rien n'indique que la participation serait aussi importante.

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Ils risque de se planter, lorsqu'on gagne (nombres de personnes dans les rue), on ne rejoue pas tout de suite; rien n'indique que la participation serait aussi importante.

Salut RailWays'

Il faut battre le fer pendant qu'il est chaud. J'aurais bien vu, si il n'était pas trop tard pour l'organiser, cette journée le 18 février pour maintenir la pression. ( mais qu'es qui empêche? )

Ce qui est décidé se déroulera un mois après l'entrevue avec les syndicats, faut pas se leurrer, il y aura de la perte en ligne, certains se suffiront de ce que lachera le président, mais pour autant les problèmes sociaux ne seront pas tous règlés.

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Blocage de la zone industrielle de Sandouville par des salariés

Reuters

La zone industrielle de Sandouville en Seine-Maritime, où est implantée une usine Renault, a été bloquée durant quatre heures par des salariés d'une vingtaine d'entreprises.

Ludovic Leblanc, secrétaire de l'union locale du syndicat CGT, a indiqué que le blocage de deux accès de la zone industrielle avait pour but de demander "des augmentations de salaire et l'arrêt des licenciements".

Selon lui, ce blocage effectué par environ 150 salariés d'une vingtaine d'entreprises, dont Renault, Faurecia, Total, Antolin, Lafarge et Eliokem, a été bien accueilli par les automobilistes de passage.

Marc Parrad, édité par Yves Clarisse

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Ils risque de se planter, lorsqu'on gagne (nombres de personnes dans les rue), on ne rejoue pas tout de suite; rien n'indique que la participation serait aussi importante.

Pourtant c'est à partir de manifestations pacifiques le soir que la République Démocratique Allemande a vacillé petit à petit et finalement s'est effondrée.

Si vraiment on est en crise, pourquoi ne pas tenter des manifs le samedi après-midi; au moins les "privés" pourront venir. Et finalement on pourra vérifier si les citoyens sont solidaires avec ceux en difficulté (chomage) ou si dans notre société c'est plus important de faire du shopping dans les centres commerciaux (ce qui suppose avoir les moyens et un emploi stable...).

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Pourtant c'est à partir de manifestations pacifiques le soir que la République Démocratique Allemande a vacillé petit à petit et finalement s'est effondrée.

Et le Liban, et l'Ukraine, et j'en oublie : de grosses manifestations (pacifistes) ont été récemment à l'origine de bien des changements. Il ne s'agissait pas de crises financières cela dit...

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Pourtant c'est à partir de manifestations pacifiques le soir que la République Démocratique Allemande a vacillé petit à petit et finalement s'est effondrée.

Si vraiment on est en crise, pourquoi ne pas tenter des manifs le samedi après-midi; au moins les "privés" pourront venir. Et finalement on pourra vérifier si les citoyens sont solidaires avec ceux en difficulté (chomage) ou si dans notre société c'est plus important de faire du shopping dans les centres commerciaux (ce qui suppose avoir les moyens et un emploi stable...).

On peut peut être faire des manifs dans les centres commerciaux...

Ah ça existe déjà...

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Le gouvernement veut tout mettre sur la table avec les syndicats

Reuters

Le gouvernement français a entamé des discussions avec les syndicats dans la perspective du sommet social du 18 février en assurant vouloir "tout mettre sur la table" en matière de mesures anti-crise.

Le ministre du Travail et des Affaires sociales, Brice Hortefeux, a reçu en compagnie de Christine Lagarde (Economie), Eric Woerth (Budget) et Laurent Wauquiez (Emploi)

les représentants de la CFDT et de la CFTC qui, comme les autres syndicats, ont prévu une nouvelle journée d'action le 19 mars.

"On met tout sur la table, on examine, on confronte, on dialogue", a-t-il dit à l'issue d'un entretien avec le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque.

"On évoque l'agenda social et on puis rajoute les propositions du président de la République qui a esquissé de très nombreuses pistes pour répondre à la crise", a-t-il dit.

"Les organisations syndicales mettent aussi sur la table leurs préoccupations et nous examinons comment le 18 février nous pouvons à la fois aboutir à des propositions concrètes et en même temps à des processus de discussion pour l'avenir", a-t-il ajouté.

François Chérèque a déclaré n'avoir reçu "aucune assurance pour la réunion du 18 février" dont il souhaite qu'elle apporte "des mesures concrètes" et "pas uniquement un agenda social sur des chantiers à discuter dans l'année".

Les discussions avec le ministre ont essentiellement porté sur le fonds d'investissement social de cinq à dix milliards que le syndicat appelle de ses voeux, a-t-il précisé.

COUP DE POUCE AU SMIC?

"L'investissement, ce n'est pas seulement de construire des autoroutes, de construire des centrales nucléaires (...) L'investissement, c'est aussi investir dans l'humain. Profitons de cette crise pour investir dans l'élévation du niveau de qualification" des salariés français, a-t-il expliqué sur France Inter mardi matin.

Les huit confédérations syndicales françaises se sont mises d'accord lundi sur le principe d'une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle le 19 mars après le mouvement réussi du 29 janvier pour "maintenir la pression".

La plupart des syndicats seront reçus avant la fin de la semaine.

Le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, a appelé de son côté à "un contrôle accru des pouvoirs publics sur les licenciements".

"Nous constatons qu'il y a des entreprises qui profitent de la crise. Il n'y aurait pas eu la crise, elles n'auraient pas fait de plans sociaux", a-t-il déclaré sur France 2, réclamant notamment "des engagements précis au niveau des équipementiers".

"Le contrôle public des licenciements, j'en parlerai bien entendu (le 18 février)", a-t-il ajouté.

Jean-Claude Mailly, qui doit être reçu jeudi matin par les ministres concernés, a réitéré son appel à "un coup de pouce" en faveur du pouvoir d'achat des Français.

"On demande un coup de pouce au smic, on voulait une vraie prime transport, elle n'a pas été obtenue, on veut conditionner les exonérations de cotisations patronales à l'existence d'accord sur les salaires", a-t-il étayé.

Pour sa part, le ministre chargé de la Relance, Patrick Devedjian, a jugé "incompréhensible" de recourir à des grèves "au moment où la crise frappe si fort".

"Ça donne quels résultats ? (...) Ça ne va pas nous faire gagner beaucoup de points de croissance une grève générale, ça ne va pas fournir beaucoup de revenus aux salariés", a-t-il déclaré sur LCI.

Clément Dossin et Sophie Louet, édité par Yves Clarisse

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Ils risque de se planter, lorsqu'on gagne (nombres de personnes dans les rue), on ne rejoue pas tout de suite; rien n'indique que la participation serait aussi importante.

Certains affirmaient déjà la même chose avant le 29 Janvier ...

Fallait-il faire la mobilisation sociale du 29 janvier ?

Il me semble que la réponse aujourd'hui est tout simplement oui...

Mais prenons les choses dans l'ordre...

Il y a des bilatérales actuellement entre le gouvernement et les syndicxats

il y aura le 18 février

il y aura par la suite peut être le 19 mars...

pourquoi le 19 mars ?

sûrement un problème de calendrier prévisionnel avec la loi sur le service minimum (DCI, préavis, D2i...)

+ organisations des manifestations (200 manifs le 29 janvier)

Modifié par Dom-trappeur
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sûrement un problème de calendrier prévisionnel avec la loi sur le service minimum (DCI, préavis, D2i...)

Une DCI a été signée aujourd'hui par 7 OS d'après un communiqué lu sur le site de SUD-Rail.

"afin d’obtenir des réponses claires, attendues depuis longtemps, sur les revendications des cheminots en particulier : l’emploi, les salaires et le service public."

Ca va être dur de pousser jusqu'au 19 mars... a moins que la concertation paie bigbisous

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Une DCI a été signée aujourd'hui par 7 OS d'après un communiqué lu sur le site de SUD-Rail.

"afin d’obtenir des réponses claires, attendues depuis longtemps, sur les revendications des cheminots en particulier : l’emploi, les salaires et le service public."

Ca va être dur de pousser jusqu'au 19 mars... a moins que la concertation paie bigbisous

DCI le 11 février

21 jours de négociations sur la DCI voir plus

5 jours francs préavis de grève

C'est dans les cordes...

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La CGT n'est "pas optimiste" pour le sommet social du 18 février

Reuters

Le secrétaire général de la CGT n'est "pas optimiste" quant aux perspectives offertes par le sommet social du 18 février et souligne que les syndicats sont mobilisés "plus que jamais" pour faire pression sur le gouvernement.

Bernard Thibault a été reçu mercredi au ministère du Travail dans le cadre des consultations préparatoires à la réunion annoncée le 5 février par Nicolas Sarkozy. La présidente du Medef, Laurence Parisot, l'a précédé dans la matinée.

Les discussions se sont déroulées avec Brice Hortefeux (Travail), Christine Lagarde (Economie), Eric Woerth (Budget et Fonction publique), Laurent Wauquiez (Emploi), Martin Hirsch (Solidarité et Jeunesse).

Au sortir des entretiens, Bernard Thibault a fait part de son pessimisme, estimant que le gouvernement campait sur ses dogmes économiques et sociaux malgré sa volonté affichée d'écoute.

La mobilisation du 19 mars s'impose plus que jamais, a-t-il ajouté.

Le dirigeant syndical a jugé que les pistes fiscales avancées par le gouvernement pour améliorer le pouvoir d'achat des foyers à bas revenus ne constituaient pas une réponse pertinente. "Nous disons : 'salaires'", a-t-il insisté.

Christine Lagarde s'est dite favorable mercredi sur Canal+ à l'exonération du deuxième tiers de l'impôt sur le revenu pour les foyers soumis à la tranche la plus basse.

Pour Laurence Parisot, la priorité est "de mettre en oeuvre de la manière la plus rapide et la plus efficace possible" les accords déjà passés, citant notamment le chômage partiel, l'assurance chômage et la formation professionnelle.

"L'enjeu prioritaire aujourd'hui n'est pas d'ajouter des milliards aux milliards. L'enjeu prioritaire est de faire en sorte que tout ce qui existe marche", a dit la présidente du Medef.

Ainsi estime-t-elle que l'heure n'est pas au "fonds d'investissement social" prôné par la CFDT, qui a ouvert les consultations mardi avec la CFTC.

François Chérèque a proposé mardi la création par l'Etat d'un "fonds d'investissement social" de cinq à dix milliards d'euros permettant aux personnes privées d'emploi par la crise de se former en échange d'un revenu.

Jeudi, ce sera au tour de Force ouvrière (FO) de faire valoir ses doléances.

Le Premier ministre, François Fillon, réunissait mercredi soir les ministres concernés pour préparer le sommet social.

Sophie Louet

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EDF: résultat net courant 2008 de 4,3 milliards d'euros, en recul de 7,9%

AP

Electricité de France (EDF) a annoncé jeudi un résultat net part du groupe de 3,4 milliards d'euros

pour un chiffre d'affaires du Groupe est de 64,3 milliards d'euros.

Le résultat net courant s'élève à 4,3 milliards d'euros, en recul de 7,9%. Lire la suite l'article

En France, le chiffre d'affaires s'élève à 34,3 milliards d'euros, en croissance de +6,3%,

dont 3,8 points liés aux évolutions de prix et de tarifs,

1 point au développement des ventes de gaz naturel et de services

et seulement 1,5 point de croissance des volumes.

Alors que 2009 s'ouvre dans "un environnement marqué par les incertitudes nées de la crise économique et financière",

EDF souligne dans son communiqué que le Groupe s'est fixé comme objectif de "conserver une structure financière solide"

et, à cet égard, va engager "dès cette année un programme de cessions

qui devrait alléger son endettement financier net d'au moins 5 milliards d'euros en 2009-2010". AP

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Victime d'une année atypique, Renault parvient à limiter la casse en 2008

LeMonde.fr

En 2008, le groupe Renault parvient à limiter la casse. Il enregistre un bénéfice net de 599 millions d'euros, en baisse de 78 %, aidé par la contribution des entreprises associées, Nissan et Volvo AB. Le chiffre d'affaires est en baisse de 7 % à 37,791 milliards d'euros. Au quatrième trimestre, le groupe a enregistré un chute de son chiffre d'affaires de 28,7 %.

Confronté au retournement violent de la conjoncture l'an dernier, particulièrement au deuxième semestre, Renault a été contraint de revenir à plusieurs reprises sur ses prévisions de ventes et de résultats au cours de l'exercice. Dans un communiqué, le groupe souligne que son ambition d'atteindre une marge de 6 % en 2009 seuil fixé dans le cadre du programme 'Contrat 2009' est devenue 'caduque'. L'objectif de vente de trois millions de véhicules à cette date est également abandonné.

'Nous avons vécu un exercice très atypique', a déclaré Thierry Moulonguet, directeur financier du groupe au cours d'un bref point presse. Le dirigeant a ajouté que 'le manque de visibilité empêchait toute prévision chiffrée' pour 2009 et que la priorité de l'entreprise allait 'au retour à un free cash flow positif', lequel était négatif de 3,02 milliards d'euros l'an passé. Thierry Moulonguet a également affirmé qu'à fin 2008, Renault disposait de lignes de crédit pour 4,2 milliards d'euros pour l'automobile, dont 518 millions utilisés, et d'autres accords autorisant des prêts équivalents à 5,2 milliards d'euros pour le financement de ses ventes dont 753 millions avaient déjà été tirés.

Ces liquidités s'ajoutent au prêt public de 6 milliards d'euros consenti par l'Etat pour Renault et PSA Peugeot Citroën. Renault ajoute que ses stocks ont reculé de 666 millions d'euros en valeur à fin décembre et que l'entreprise souhaite poursuivre leur réduction cette année pour un montant de 800 millions à 1 milliard d'euros. 'Les investissements devraient aussi reculer de 20 %', a précisé Thierry Moulonguet. Le conseil d'administration du constructeur a décidé de ne pas proposer le versement d'un dividende.

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60% des Français veulent que Sarkozy suive les syndicats

Reuters

Six Français sur dix souhaitent que le président Nicolas Sarkozy change de cap en fonction des revendications des syndicats, selon un sondage CSA paru aujourd'hui dans Le Parisien.

Selon cette enquête effectuée par téléphone le 11 février auprès de 820 personnes âgées de plus de 18 ans, 60% des sondés souhaitent que le président de la République réoriente son action en fonction des demandes des syndicats, qui seront reçus à l'Elysée le 18 février.

Ils sont 22% à penser au contraire que Nicolas Sarkozy doit maintenir le cap des réformes et du plan de relance de 26 milliards d'euros mis en place face à la crise.

Deux semaines après la journée d'action du 29 janvier, qui a rassemblé entre un et 2,5 millions de manifestants, Les trois-quarts des personnes interrogées (75%) disent comprendre que l'on puisse manifester et exprimer des inquiétudes et des mécontentements.

Elles sont 19% à estimer que ce n'est pas le moment de manifester et de revendiquer.

Elizabeth Pineau

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L'investissement dans l'industrie chuterait de 12% en 2009

Reuters

Les chefs d'entreprise de l'industrie s'attendent à une nette contraction de l'investissement en valeur en 2009 et ont à nouveau révisé en baisse leurs estimations pour 2009, selon une enquête trimestrielle réalisée en janvier par l'Insee.

Les chefs d'entreprise interrogés s'attendent à une baisse de 12% de l'investissement dans l'ensemble de l'industrie comme dans l'industrie manufacturière cette année, soit une révision en baisse de neuf points par rapport à leurs premières prévisions émises dans la précédente enquête d'octobre.

La baisse des dépenses d'équipement serait particulièrement forte dans les industries des biens intermédiaires (-20%), agroalimentaire (-13%) et automobile (-12%), précise l'Insee dans un communiqué.

Cette publication coïncide avec l'annonce, par le constructeur automobile Renault, d'une baisse de 20% de ses investissements cette année.

Les chefs d'entreprise interrogés par l'Insee estiment que l'investissement a baissé de 1% dans l'industrie manufacturière en 2008 et est resté stable dans l'ensemble de l'industrie, au lieu de prévisions de respectivement +1% et +2% en octobre.

"Cette révision à la baisse est imputable aux industries des biens d'équipement (prévisions d'investissement ramenées de +5% à -1%) et aux industries des biens intermédiaires (de +2 % à -2%)," précise l'Insee.

Ces prévisions sont publiées à la veille de la publication des chiffres du produit intérieur brut du quatrième trimestre, qui devraient dénoter une contraction de l'économie française sans précédent depuis la récession qui avait suivi le choc pétrolier de 1973.

L'enquête sur les investissements dans l'industrie est réalisée en janvier, avril, juillet et octobre. Elle ne s'adresse qu'aux entreprises industrielles, production, transport et distribution d'électricité de gaz et d'eaux étant exclus. L'investissement dans l'industrie représente 30% de l'investissement productif en France.

Véronique Tison

Heu...

Ce n'est pas notre Très Cher président de la République qui disait que l'investissement serait l'issue à la crise financière ... :Smiley_25:

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Deux syndicats de police (FO et UNSA) dénoncent une discrimination

Deux syndicats de police déjà en conflit avec le ministère de l'Intérieur sur la question des effectifs annoncent leur intention de saisir la Halde pour "discrimination syndicale."

Dans un communiqué, le SGP-FO et l'Unsa police reprochent à la direction d'avoir convoqué un seul syndicat, Alliance, proche de la droite, pour débattre de la question de la fidélisation des policiers en zone difficile.

Les deux organisations, qui disent représenter 60% des effectifs, estiment que le choix par l'administration de son seul "syndicat favori" relève de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité.

"Il semble que l'administration recherche le 'clash' pour liquider les droits démocratiques", écrivent les dirigeants des deux syndicats, Nicolas Comte et Henri Martini.

Le SGP-FO et l'Unsa-police, classée à gauche, avaient déjà reproché au ministère de s'être appuyé sur Alliance pour faire passer la suppression de 4.829 emplois dans la police d'ici 2011. Ils dénoncent également la "course aux chiffres et aux résultats" voulue par Nicolas Sarkozy.

"C'est un passage en force car une majorité de policiers ne veut pas d'une réduction d'effectifs et de la perte d'une semaine de congés", avait alors déclaré Nicolas Comte.

En conséquence, les deux syndicats prévoient d'organiser une "manifestation monstre" de plusieurs dizaines de milliers de policiers le 21 mars à Paris.

Gérard Bon, édité par Gilles Trequesser

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