Aller au contenu
Le Web des Cheminots

Yves JEGO "le mépris total"


antoine

Messages recommandés

à quoi bon pleurer sur le patronat local. Ils n'ont rien voulu lâcher en espérant que le mouvement pourrisse, et en punissant de toutes façons d'avance leurs salariés.

Maintenant, les conséquences de la grève de 5 semaines, les pillages, les déais pour etre réapprovisionnés, c'est leur problème. Ils n'avaient qu'à lâcher plus tôt !

Bien sur, mais ce qui me surprends beaucoup c'est que personne ne relève le risque d'augmentation du chômage sur l'ile. Si comme le patronat le dit le risque d'une forte perte d'emploi due a l'augmentation du cout du travail se confirme, les manifestants n'auront rien gagné en fin de compte. je note aussi que vous ne condamnez ni les violences ni le pillage.

Une augmentation des salaires de 200€ va entrainer dans les mois qui viennent une hausse des prix destinés a compenser, même partiellement, la hausse du cout du travail et tout le monde sera revenu au point de depart sauf ceux qui entre temps auront perdus leurs emplois du fait de faillites d'entreprises.

Mais ça personne ici ne semble vouloir le voir.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 173
  • Création
  • Dernière réponse

Les plus actifs dans ce sujet

Bien sur, mais ce qui me surprends beaucoup c'est que personne ne relève le risque d'augmentation du chômage sur l'ile. Si comme le patronat le dit le risque d'une forte perte d'emploi due a l'augmentation du cout du travail se confirme, les manifestants n'auront rien gagné en fin de compte. je note aussi que vous ne condamnez ni les violences ni le pillage.

Une augmentation des salaires de 200€ va entrainer dans les mois qui viennent une hausse des prix destinés a compenser, même partiellement, la hausse du cout du travail et tout le monde sera revenu au point de depart sauf ceux qui entre temps auront perdus leurs emplois du fait de faillites d'entreprises.

Mais ça personne ici ne semble vouloir le voir.

j'ai a déjà mentionné ici que l'augmentation générale de 50 % du SMIG en 1968 n'a pas entraîné plus de 2 % d'inflation .... ni la faillite d'entreprises, ni le chômage ...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

j'ai a déjà mentionné ici que l'augmentation générale de 50 % du SMIG en 1968 n'a pas entraîné plus de 2 % d'inflation .... ni la faillite d'entreprises, ni le chômage ...

je pense que d'ici 12 a 18 mois nous pourrons faire le point sur la question.

Nous verrons si la chômage local augmentera plus vite qu'en metropole car avec la crise financiere mondiale, il va monter c'est une certitude.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

je pense que d'ici 12 a 18 mois nous pourrons faire le point sur la question.

Nous verrons si la chômage local augmentera plus vite qu'en metropole car avec la crise financiere mondiale, il va monter c'est une certitude.

salut railWail's, je ne peux pas te donner tout à fait tors sur ta réflexion, mais je serais quand même tenté de dire" qui ne demande rien n'a rien ".

Puis pour le chomage et fermetures de boites, ce n'est pas les deux cent euros qui accenturont la chose, les grand patrons n'ont jamais attendus après quoi que ce soit pour licencier et faire augmenter le taux de chomage. On le voyait déja avant la crise et encore plus actuellement où pour ce seul mois de février il y a eu 90 000 chomeurs en plus.

la crise n'est t'elle pas une bonne excuse pour dilapider leur boite et garder leur porte monai au chaud?

Ils préfèreront créer du chomdu plutôt que de donner du pez.

Alors autant ne pas ésiter à les forcer à donner leurs dus aux salariés.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ce ne sont pas les grosses boites qui me soucient, elles degagent suffisamment de profits pour faire face, ce sont les PME qui m'inquiétent et, elles, sont souvent fragiles; tres sensible aux aléas conjoncturels et avec souvent une trésorerie sur le fil.

Il n'y a qu'a voir le transport routiers et les faillites en cascades des petites boites avec quelques camions et souvent moins de 20 employés, le probleme est exactement le même dans le batiment

Il ne faut pas oublier qu'en France les PME de moins de 50 salariés representent 55% des emplois. un lien interressant sur les PME http://www.lerucher.com/dossiers/1001/creation1.asp?from=preparer_creation il ne faut pas toujours raisonner en terme "de grosses entreprises" ni en terme de "multinationales" ce sont souvent ces dernières qui dégagent des chiffres impressionnant en terme financier.

Donc lorsque j'entends des revendication du style 200€ pour tous;

- les multinationales pourraient se le permettrent mais il y a un seuil de cout de mains d'oeuvre au-dela duquel elles préfèrent délocaliser

- Pour les PME se serait dans de nombreux cas le coup de grace ou une fragilisation importante avec a terme une faillite possible

Mais dans tous les cas l'augmentation des salaires aussi importante se repercuterait sur le cout du produit ou du service avec en final un retour a la case départ; la chereté du cout de la vie pour les particuliers

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut Railway's, alors il faut taxer un peu plus les bénefs ( ceux redistribuée en actions ou autres )dégagés par les grosses boites pour financer ces 200 e, cela évitera peut être la dérive des petites entreprises.

Je ne voie pas comment un tel prelevement pourrait etre mis en place et surtout sur quelle bases, il serait anormal que les benefices d'une boite payent les ajustement de salaires d'une autre.

Aujourd'hui le probleme n'est pas vraiement les salaires mais certaines marges qui gonflent les prix au-dela de ce qui est raisonnable. Si on regarde les producteurs de viande on voie que les prix payer a la production sont assez stable voir dans certains cas regressent parfois alors que le prix de ces produits au detail ne cesse d'augmenter, ce sont donc bien les marge de certains intermediaires et des grandes surface qui progressent. Il y a le même soucis avec le prix des cerréales et des produits laitier (voir l'augementation des prix des produits de la marque Danone ces dernier mois). A chaque "flambée" du prix des matieres premieres (céréales, petrole....) les prix des produits finit augmentent tres rapidement mais lorsque les cours redescendent, les tarifs de details tardent a s'aligner a la baisse et on a l'impression qu'il ne reviennent pas totalement a leur niveau d'origine, une partie de l'augementation etant alors concervé pour gonfler les marges. En automobile lorsuqe tu voie une agrafe en platique (fixation de garniture interieur de porte par ex) etre vendue 1,6€ les 5 alors que c'est un produit qui est utilisable immediatement en sortie de moulage et qui ne doit couter que quelques centimes d'€ a la production on voie bien sur ce type de produit les marges phenomenales qui sont dégager.

Ce probleme est avant tout celui des grands groupes.

Le probleme d'aujourd'hui est plus un probleme de marge qu'un probleme de salaire.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut Railway's, alors il faut taxer un peu plus les bénefs ( ceux redistribuée en actions ou autres )dégagés par les grosses boites pour financer ces 200 e, cela évitera peut être la dérive des petites entreprises.

Imaginons qu'on iapplique les prélèvement sociaux sur la valeur ajoutée de toutes les entreprises... - J'entends par "valeur ajoutée" la différence entre le coût justifié de la matière première ou des frais au départ du service, et le prix de vente -... alors qu'aujourd'hui on ne taxe socialement parlant qu'une partie de la valeur ajoutée : la masse salariale, déchargeant ainsi les entreprises sans salariés de toute contribution sociale...

1) toutes les entreprises passeraient à la casserolle y compris les petits malins qui font du chiffre sans investir autre chose que leur ordinateur, leur intelligence et leur sens de la vente.... (85% de valeur ajoutée sur le prix vendu des activités de service aux entreprises...)

2) il y aurait un effet de modération des prix puisque les entreprises seraient moins taxées en vendant moins cher

3) les charges sur les salaires baisseraient notablement, la masse salariale n'étant plus qu'une partie de la base de calcul

Malheureusement, Madame Parisot représente les services, et non pas les activités de main d'oeuvre

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Michael, j'y ai pensé aussi, mais c'est utopique. Il faudrait pour cela qu'une entreprise rende public le coût de ses matières premières (sinon, comment contrôler ?). Ca implique, dans certains secteurs, que les concurrents pourraient en déduire les recettes de fabrication du produit fini. Ou encore, les concurrents pourraient s'apercevoir que tel composant est obtenu x% moins cher => ça ne va pas plaire au fournisseur.

Et encore, j'imagine qu'il y a pas mal d'autres problèmes auxquels je ne pense pas...

Gom

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Michael, j'y ai pensé aussi, mais c'est utopique. Il faudrait pour cela qu'une entreprise rende public le coût de ses matières premières (sinon, comment contrôler ?). Ca implique, dans certains secteurs, que les concurrents pourraient en déduire les recettes de fabrication du produit fini. Ou encore, les concurrents pourraient s'apercevoir que tel composant est obtenu x% moins cher => ça ne va pas plaire au fournisseur.

Et encore, j'imagine qu'il y a pas mal d'autres problèmes auxquels je ne pense pas...

Gom

Tant que les règles comptables sont ce qu'elles sont, c'est utopique... Tous les chiffres cependant sont détenus par les experts comptables ... et à plus forte raison par les commissaires aux comptes quand il y en a.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

En effet, le contrôle ouvrier, c'est à dire la levée du secret bancaire, commercial et industriel fait partie des revendications historiques du mouvement ouvrier. Les travailleurs et leurs representants élus devraient pouvoir accès à l'ensemble de la comptabilité des entreprises et des banques et un droit de regard sur l'ensemble de ses finances.

Un préalable nécessaire pour qu'on puisse mettre notre nez dans la marche de l'économie et décider nous même de comment répartir et organiser les richesses que nous avons produit.

En Guadeloupe, un accord va être signé entre le LKP et les organisations patronales majoritaires sur l'île. Le MEDEF et ses satellites sur place (minoritaires la bas) vont refuser de signer l'accord. Les représentants du LKP ont affichés leur détermination à aller jusqu'au bout et imposer l'application de cet accord y compris dans les entreprises qui se disent représentées par le MEDEF.

Par ailleurs, je remarque très clairement une offensive dans la presse de métropole depuis plus d'une semaine qui titre tous les jours ou presque qu'on est en train de voir la "crise se terminer" pour mieux isoler les grévistes et faire croire que le mouvement est en train de s'essouffler. En parallèle, les journaux du patronat (type celui de Serge Dassault le Figaro) allument des contre-feux et des sondages sur "l'indépendance" et plein d'articles mensongers anti-ouvriers et anti-grévistes. Traditionellement, le Figaro est toujours à la pointe des charges anti-grévistes dans les Antilles, en particulier quand elles sont menées par les Dockers. Assez caricatural du rôle de la presse.

Le préfet de l'île, fait rare d'ailleurs, a bien souligné les mensonges de Willy Angel, le représentant du MEDEF local, qui prétend que sa sécurité est menacé. Et qui prend cela pour excuse pour ne pas se rendre au table de négociations.

En tout cas, la lutte continue et une victoire exemplaire est à portée de main!

Manifestation cet après-midi dans les rues de Paris pour exprimer notre solidarité avec le combat des travailleurs ultra-marins!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

En effet, le contrôle ouvrier, c'est à dire la levée du secret bancaire, commercial et industriel fait partie des revendications historiques du mouvement ouvrier. Les travailleurs et leurs representants élus devraient pouvoir accès à l'ensemble de la comptabilité des entreprises et des banques et un droit de regard sur l'ensemble de ses finances.

Un préalable nécessaire pour qu'on puisse mettre notre nez dans la marche de l'économie et décider nous même de comment répartir et organiser les richesses que nous avons produit.

C'est ce qui se pratique dans les entreprises de l'économie sociale : mutuelles, coopératives... gouvernance démocratique, réserves réinvesties, transparence des comptes... et en plus ça fonctionne et plutôt bien.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un préalable nécessaire pour qu'on puisse mettre notre nez dans la marche de l'économie et décider nous même de comment répartir et organiser les richesses que nous avons produit.

Rappelle moi dans ce cas qui a investit et pris des risques sur ses biens propres pour lancer une entreprise, Qui, si ce n'est le patron d'une PME ? S'il se plante il n'aura droit a rien et ses biens seront saisi pour payer ses créanciers.

Personne aujourd'hui n'empeche un groupe d'ouvriers de se regrouper et de mettre en commun leurs biens et leurs competences pour monter une entreprise où chacun aura un droit de regard et de décision sur les choix de cette entreprise, AU risque au bout d'un certain temps d'avoir de divergence et que chacun ne tire de son coté.

Combien de salariés aujourd'hui seraient pres a prendre ce risque ? tres peu a premiere vue car aujourd'hui c'est possible de créer sa propre PME, mais pour ça il faut savoir accepter de prendre un risque (risque financier et risque de chomage si ça ne marche pas) et bien peu sont pres a sauter le pas, il est bien plus facile de vouloir partager ce que les autres possedent plutot que de chercher a l'obtenir soit même par son travail.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rappelle moi dans ce cas qui a investit et pris des risques sur ses biens propres pour lancer une entreprise, Qui, si ce n'est le patron d'une PME ? S'il se plante il n'aura droit a rien et ses biens seront saisi pour payer ses créanciers.

Combien de salariés aujourd'hui seraient pres a prendre ce risque ? tres peu a premiere vue car aujourd'hui c'est possible de créer sa propre PME, mais pour ça il faut savoir accepter de prendre un risque (risque financier et risque de chomage si ça ne marche pas) et bien peu sont pres a sauter le pas

Ce qu'a écrit RailWayS est l'évidence même mais c'était important de le rappeler.

Le système économique moderne n'est pas parfait, il y a des injustices, une minorité de gens qui trouvent le moyen de s'enrichir sans apporter une réelle contribution à la société (les spéculateurs par ex.), des attributions de bonus à des cadres dirigeants qui licencient sans états d'âme, mais nous perdrions notre temps à nous focaliser là-dessus. Ces profiteurs représentent une infime proportion de la population totale.

Ce qui compte pour moi, c'est que nous avons la liberté d'entreprendre. J'admire les personne qui ont su franchir le pas et réussi à monter leur boîte. Si la boîte marche, c'est qu'ils ont trouvé un moyen d'apporter un service à la société. Les entrepreneurs sont des gens formidables, ce sont des producteurs de richesses et des créateurs d'emplois. Il faut tout faire pour les encourager. La politique suivie par le gouvernement actuel va dans le bon sens.

Pour revenir à la crise en Guadeloupe, je suis content qu'un accord soit sur le point d'être trouvé. Je regrette qu'un homme ait perdu la vie au cours de ce conflit social mais le pire a été évité compte tenu de la violence des émeutiers. Là encore, je rends hommage au gouvernement qui a su limiter la casse. Mais un mort, c'est un mort de trop.

J'espère que des propositions constructives permettant de développer l'emploi dans ces îles seront faites aux Etats généraux de l'Outre-Mer. Car les augmentations de salaires accordées là-bas vont provoquer une hausse des prix, c'est le cercle vicieux... Mais il fallait bien calmer les esprits.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité MarcM

Rappelle moi dans ce cas qui a investit

rappelle moi les règles pour investir ?

La 1 ère = avoir de l'argent ......, non ?Et/ou avoir obtenu des aides de la collectivités donc notre argent !

et pris des risques sur ses biens propres pour lancer une entreprise, Qui, si ce n'est le patron d'une PME ? S'il se plante il n'aura droit a rien et ses biens seront saisi pour payer ses créanciers.

Pour pouvoir débattre cerne moi la notion de PME .....

Visiblement , tu maitrises peu les conditions juridiques .En effet , il existe une multitudes de possibilités pour ne pas mettre en péril ses propores bien et ne pas se les voir saisir ......Donc , affirmer est une chose , le démontrer en est une autre .

Personne aujourd'hui n'empeche un groupe d'ouvriers de se regrouper et de mettre en commun leurs biens et leurs competences pour monter une entreprise où chacun aura un droit de regard et de décision sur les choix de cette entreprise, AU risque au bout d'un certain temps d'avoir de divergence et que chacun ne tire de son coté.

Si qlq'un peut interdir à un individu ou à un groupe se s'installer à son compte .....les banques !

Mais avant d'affirmer des choses , il serait bon que tu puisses te souvenir des batons dans les roues qu'on eu beaucoup de salariés pour de mettre en coop..................Et notre histoire en est légion .

Combien de salariés aujourd'hui seraient pres a prendre ce risque ? tres peu a premiere vue car aujourd'hui c'est possible de créer sa propre PME,

Peut tu dévelloppper le sens de ta phrase car ça ne veut pas dire grand chose .De tout temps , il a été possible de créer sa boite ....dans le principe au moins . !

mais pour ça il faut savoir accepter de prendre un risque (risque financier et risque de chomage si ça ne marche pas) et bien peu sont pres a sauter le pas, il est bien plus facile de vouloir partager ce que les autres possedent plutot que de chercher a l'obtenir soit même par son travail.

Comme , il est bien plus facile de partager la force de travail des autres ...............

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il est bien plus facile de vouloir partager ce que les autres possedent plutot que de chercher a l'obtenir soit même par son travail.

tiens, revoilà les partageux ! Rappelle-moi, ce brave Monsieur Thiers, c'était quand ?

A part ça, explique-nous ce que fait un brave patron avec son investissement si tous ses ouvriers se barrent ? Il peut s'asseoir dessus, parce qu'il ne lui rapporte plus rien ...

.. ce qui veut dire que ce sont les ouvriers qui font "fructifier" l'investissement !

élémentaire mon cher Karl !

Modifié par 5121
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité JLChauvin

...

il est bien plus facile de vouloir partager ce que les autres possedent plutot que de chercher a l'obtenir soit même par son travail.

Il est bien connu que les ouvriers, employés et autres ne travaillent pas...

Le problème, c'est que sans ouvriers pas de production, et sans production, pas de patrons, pas de profits... sans compter quà force de refuser d'augmenter le retour sur productivité des salariés, on appauvrit une grande partie des consommateurs, donc les ventes se cassent la g****e et les boites font faillite... c'est un cercle vicieux

Et pour les entrepreneurs qui se plantent, il leur reste une solution: retourner travailler pour quelqu'un d'autre.

C'est la base même du système capitaliste, si tu gagne tu es un dieu, si tu tombe tu n'es plus rien... c'est ce qu'on nous matraque à longueur de temps, le monde appartient aux gagneurs. A ce jeux on peut gagner gros, mais il faut accepter de tout perdre. Sans compter ce qu'écrit MarcM à propos des multiples possibilités juridique de différencier ses biens de ceux de l'entreprise. Maintenant, si certains confondent les fonds de leur entreprises avec leur tirelire personnelle, il doivent en assumer les conséquences!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité MarcM

Il est bien connu que les ouvriers, employés et autres ne travaillent pas...

Le problème, c'est que sans ouvriers pas de production, et sans production, pas de patrons, pas de profits... sans compter quà force de refuser d'augmenter le retour sur productivité des salariés, on appauvrit une grande partie des consommateurs, donc les ventes se cassent la g****e et les boites font faillite... c'est un cercle vicieux

Et pour les entrepreneurs qui se plantent, il leur reste une solution: retourner travailler pour quelqu'un d'autre.

C'est la base même du système capitaliste, si tu gagne tu es un dieu, si tu tombe tu n'es plus rien... c'est ce qu'on nous matraque à longueur de temps, le monde appartient aux gagneurs. A ce jeux on peut gagner gros, mais il faut accepter de tout perdre. Sans compter ce qu'écrit MarcM à propos des multiples possibilités juridique de différencier ses biens de ceux de l'entreprise. Maintenant, si certains confondent les fonds de leur entreprises avec leur tirelire personnelle, il doivent en assumer les conséquences!

Si un employeur ne sait pas ce qu'il doit faire avant de démarer sa boite , c'est grave .Autant qu'il ailles bosser pour un "vrai" patron ! !

Il existe des avocats ferrus en création d'entreprise , certe qu'il faut payer (c'est peut être là le problème , re !)mais qui fourniront à qui eut bien les écouter les conseils nécéssaires afin justement de ne pas avoir à vendre tout si l'affaire périclite ...C'est le b.a ba que visiblement notre ami "inconnu" ne connait pas ! re re !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité JLChauvin

Si un employeur ne sait pas ce qu'il doit faire avant de démarer sa boite , c'est grave .Autant qu'il ailles bosser pour un "vrai" patron ! !

Il existe des avocats ferrus en création d'entreprise , certe qu'il faut payer (c'est peut être là le problème , re !)mais qui fourniront à qui eut bien les écouter les conseils nécéssaires afin justement de ne pas avoir à vendre tout si l'affaire périclite ...C'est le b.a ba que visiblement notre ami "inconnu" ne connait pas ! re re !

:cool:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Si un employeur ne sait pas ce qu'il doit faire avant de démarer sa boite , c'est grave .Autant qu'il ailles bosser pour un "vrai" patron ! !

Il existe des avocats ferrus en création d'entreprise , certe qu'il faut payer (c'est peut être là le problème , re !)mais qui fourniront à qui eut bien les écouter les conseils nécéssaires afin justement de ne pas avoir à vendre tout si l'affaire périclite ...C'est le b.a ba que visiblement notre ami "inconnu" ne connait pas ! re re !

Marc,

Chaque création d'entreprise est un cas particulier. Les formalités de création ont été simplifiées considérablement ces dernières années, c'est un progrès indéniable. Tu peux par exemple adopter le statut d'auto-entrepreneur pour débuter, tu ne paies des charges sociales que sur le chiffre d'affaires que tu as vraiment réalisé et la comptabilité est très simplifiée (tu tiens juste un registre avec tes recettes et tes dépenses). Ceci est à mettre au crédit du gouvernement actuel.

Le statut d'auto-entrepreneur est valable pour démarrer à condition de n'avoir besoin que d'un petit capital de départ.

Si tu as besoin de 300 000 Euros pour reprendre un petit commerce et que tu n'as que 150 000 Euros d'économies, les banques vont te prêter ce qui te manque mais il y a de fortes chances qu'elles prennent tes biens propres en caution si tu es défaillant. Tu peux monter une société en SARL (responsabilité limitée à l'apport des capitaux), si ta société a un petit capital de 7500 €, les banques ne s'en satisferont pas et demanderont que tu engages tes biens persos. Si tu ne le fais pas, pas de prêt... Donc même en prenant des précautions au départ, si tu as besoin d'un financement de la part d'une banque et que ton entreprise échoue, tu risques de te retrouver avec des dettes personnelles.

Tout le monde n'a pas les capacités d'être chef d'entreprise. En ce qui me concerne, je pense être un bon employé, compétent et travailleur, je ne sais pas si j'arriverai à me créer une clientèle suffisante en me mettant à mon compte. Peut-être que le jour où mon employeur actuel ne voudra plus de moi, je serai obligé de me lancer. Mais pour l'instant, je suis bien content d'avoir un salaire fixe à chaque fin de mois. J'arrête car je sais que je suis hors sujet...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité RailWayS

Marc,

Chaque création d'entreprise est un cas particulier. Les formalités de création ont été simplifiées considérablement ces dernières années, c'est un progrès indéniable. Tu peux par exemple adopter le statut d'auto-entrepreneur pour débuter, tu ne paies des charges sociales que sur le chiffre d'affaires que tu as vraiment réalisé et la comptabilité est très simplifiée (tu tiens juste un registre avec tes recettes et tes dépenses). Ceci est à mettre au crédit du gouvernement actuel.

Le statut d'auto-entrepreneur est valable pour démarrer à condition de n'avoir besoin que d'un petit capital de départ.

Si tu as besoin de 300 000 Euros pour reprendre un petit commerce et que tu n'as que 150 000 Euros d'économies, les banques vont te prêter ce qui te manque mais il y a de fortes chances qu'elles prennent tes biens propres en caution si tu es défaillant. Tu peux monter une société en SARL (responsabilité limitée à l'apport des capitaux), si ta société a un petit capital de 7500 €, les banques ne s'en satisferont pas et demanderont que tu engages tes biens persos. Si tu ne le fais pas, pas de prêt... Donc même en prenant des précautions au départ, si tu as besoin d'un financement de la part d'une banque et que ton entreprise échoue, tu risques de te retrouver avec des dettes personnelles.

Tout le monde n'a pas les capacités d'être chef d'entreprise. En ce qui me concerne, je pense être un bon employé, compétent et travailleur, je ne sais pas si j'arriverai à me créer une clientèle suffisante en me mettant à mon compte. Peut-être que le jour où mon employeur actuel ne voudra plus de moi, je serai obligé de me lancer. Mais pour l'instant, je suis bien content d'avoir un salaire fixe à chaque fin de mois. J'arrête car je sais que je suis hors sujet...

Voici une réponse qui m'évite d'en faire une autre tout est dedans.

Pour monter une entreprise tu n'a pas forcement besoin de dizaines de milliers d'euro, tu peux le faire comme ça vient d'etre expliquer avec une mise de départ assez légère et si plusieurs personnes se regroupent se sera encore plus facile. Pour monter une boite de maconnerie, ou de petite mecanique la mise de depart est faible, il ne faut pas de suite envisager de se lancer dans le transport férroviaire ou aérien qui là monopolisent des sommes enormes. Mais dans TOUT les CAS de figures il faut accepter de prendre le risque de se lancer. De plus tu as les PME et juste en desous tu as encore le TPE (Tres Petite Entreprise) donc ce n'est pas le choix qui manque mais bien la volonté de le faire.

Les salariés participent a la richesse de l'entreprise et ils sont payer pour cela s'ils estiment que c'est insuffisant, ils peuvent partir, Un de mes voisin l'a fait il y a 5 ou 6 ans pour se mettre a son compte, je suppose que pour lui ça va puisque la derniere fois que je l'ai vu il avait une voiture neuve, c'est que ça devait marcher pour lui. Mais là aussi il faut avoir le courage de la faire.

Il ne faut pas toujours attendre que les autres le fasse pour toi.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Voici une réponse qui m'évite d'en faire une autre tout est dedans.

Pour monter une entreprise tu n'a pas forcement besoin de dizaines de milliers d'euro, tu peux le faire comme ça vient d'etre expliquer avec une mise de départ assez légère et si plusieurs personnes se regroupent se sera encore plus facile. Pour monter une boite de maconnerie, ou de petite mecanique la mise de depart est faible, il ne faut pas de suite envisager de se lancer dans le transport férroviaire ou aérien qui là monopolisent des sommes enormes. Mais dans TOUT les CAS de figures il faut accepter de prendre le risque de se lancer. De plus tu as les PME et juste en desous tu as encore le TPE (Tres Petite Entreprise) donc ce n'est pas le choix qui manque mais bien la volonté de le faire.

Les salariés participent a la richesse de l'entreprise et ils sont payer pour cela s'ils estiment que c'est insuffisant, ils peuvent partir, Un de mes voisin l'a fait il y a 5 ou 6 ans pour se mettre a son compte, je suppose que pour lui ça va puisque la derniere fois que je l'ai vu il avait une voiture neuve, c'est que ça devait marcher pour lui. Mais là aussi il faut avoir le courage de la faire.

Il ne faut pas toujours attendre que les autres le fasse pour toi.

allez, supposons que tu aies raison ... tous les salariés montent leur entreprise . Et ensuite ? Plus de salariés pour les faire vivre. Ils s'achètent leur bagnole neuve comment ?

C'est marrant ton truc, ça s'appelle une contradiction interne. Merci M. Karl

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité MarcM

Marc,

Chaque création d'entreprise est un cas particulier. Les formalités de création ont été simplifiées considérablement ces dernières années, c'est un progrès indéniable. Tu peux par exemple adopter le statut d'auto-entrepreneur pour débuter, tu ne paies des charges sociales que sur le chiffre d'affaires que tu as vraiment réalisé et la comptabilité est très simplifiée (tu tiens juste un registre avec tes recettes et tes dépenses). Ceci est à mettre au crédit du gouvernement actuel.

Le statut d'auto-entrepreneur est valable pour démarrer à condition de n'avoir besoin que d'un petit capital de départ.

Si tu as besoin de 300 000 Euros pour reprendre un petit commerce et que tu n'as que 150 000 Euros d'économies, les banques vont te prêter ce qui te manque mais il y a de fortes chances qu'elles prennent tes biens propres en caution si tu es défaillant. Tu peux monter une société en SARL (responsabilité limitée à l'apport des capitaux), si ta société a un petit capital de 7500 €, les banques ne s'en satisferont pas et demanderont que tu engages tes biens persos. Si tu ne le fais pas, pas de prêt... Donc même en prenant des précautions au départ, si tu as besoin d'un financement de la part d'une banque et que ton entreprise échoue, tu risques de te retrouver avec des dettes personnelles.

Tout le monde n'a pas les capacités d'être chef d'entreprise. En ce qui me concerne, je pense être un bon employé, compétent et travailleur, je ne sais pas si j'arriverai à me créer une clientèle suffisante en me mettant à mon compte. Peut-être que le jour où mon employeur actuel ne voudra plus de moi, je serai obligé de me lancer. Mais pour l'instant, je suis bien content d'avoir un salaire fixe à chaque fin de mois. J'arrête car je sais que je suis hors sujet...

Je crois que tu te trompes .Cette réponse était à donner à Railway...car c'est celui-ci qui semblait ignorer certaines règles et qui affirmait certaines choses .....!

Railway écrit :

"Voici une réponse qui m'évite d'en faire une autre tout est dedans.

Pour monter une entreprise tu n'a pas forcement besoin de dizaines de milliers d'euro, tu peux le faire comme ça vient d'etre expliquer avec une mise de départ assez légère et si plusieurs personnes se regroupent se sera encore plus facile. Pour monter une boite de maconnerie, ou de petite mecanique la mise de depart est faible, il ne faut pas de suite envisager de se lancer dans le transport férroviaire ou aérien qui là monopolisent des sommes enormes. Mais dans TOUT les CAS de figures il faut accepter de prendre le risque de se lancer. De plus tu as les PME et juste en desous tu as encore le TPE (Tres Petite Entreprise) donc ce n'est pas le choix qui manque mais bien la volonté de le faire.

Les salariés participent a la richesse de l'entreprise et ils sont payer pour cela s'ils estiment que c'est insuffisant, ils peuvent partir, Un de mes voisin l'a fait il y a 5 ou 6 ans pour se mettre a son compte, je suppose que pour lui ça va puisque la derniere fois que je l'ai vu il avait une voiture neuve, c'est que ça devait marcher pour lui. Mais là aussi il faut avoir le courage de la faire.

Il ne faut pas toujours attendre que les autres le fasse pour toi. "

Cette réponse d'Alain 01 t'évite surtout de raconter des conneries et contredit une de tes affirmations .Et surtout ne répond pas aux questions que je t'ai posé...............................

D'ailleurs , les inepties de ta part ne manquent pas.Voir en violet .

Ex:

- la mise de départ faible : tout dépend sur lequel tu place la notion de "niveau " faible ! !

-la volonté de la faire : si tu penses que ça suffit ...tu devrais faire clown dans un cirque .

- une bagnole neuve :donc il suffit que ton voisin ait une voiture neuve pour déterminer que sa boite va bien . Est elle en LOA ? sur le compte de sa boite ou perso ? acheté comptant ?

Tu es limite au niveau de tes raisonnements , voir léger !

Un très gros !

5121 écrit :

"allez, supposons que tu aies raison ... tous les salariés montent leur entreprise . Et ensuite ? Plus de salariés pour les faire vivre. Ils s'achètent leur bagnole neuve comment ?

C'est marrant ton truc, ça s'appelle une contradiction interne. Merci M. Karl "

C'est le monde parfait car chacun fera ce qu'il voudra .Cela me rappelle un sketch de Fernand Reynaud (il était un vrai marrant ) : " Le zizigougou" ! .

Modifié par MarcM
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

allez, supposons que tu aies raison ... tous les salariés montent leur entreprise . Et ensuite ? Plus de salariés pour les faire vivre. Ils s'achètent leur bagnole neuve comment ?

C'est marrant ton truc, ça s'appelle une contradiction interne. Merci M. Karl

Je crois que RailWays parlait d'un regroupement de personnes créant ensemble leur boite dont ils seraient a la fois les dirigeants et les employés

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant



×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.