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Le Web des Cheminots

Fret SNCF, la fin ?


Invité necroshine

Messages recommandés

Salut,

Nouvelle du jour :

Danone était en appel d'offre pour l'attribution des trafics d'eau (Volvic, Evian, etc ...)

VFLI rafle en grande partie la mise ce qui provoque la fermeture du site Fret d'Annemasse (environ 25 agents), ainsi que la perte d'environ 60% du trafic Volvic pour le site de Clermont Ferrand (principalement les trains sur Valenton)

Que de bonnes nouvelles

Thomas

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Mail reçu ce matin.... Perte d'une grande partie des contrats Danone par Fret SNCF

 

FLASH  INFO  FRET : appel d’offre DANONE

Mercredi 18 mars 2015

Suite à un appel d’offre lancé en urgence par le groupe Danone dont nous n’avons été informés qu’il y a quelques jours, nous venons d’apprendre ce matin que la SNCF a perdu une très grande partie du marché des eaux d’Evian, avec à la clé un plan social d’envergure pouvant atteindre entre60 et 80 suppressions d’emplois, dont une soixantaine uniquement pour le FRET.

Le site d’Annemasse est quasiment supprimé, seuls 2 ou 3 postes étant susceptibles d’être maintenus avec peu d’assurance à moyen terme sur leur pérennité. Cela représente presque 30 suppressions d’emplois.

La direction avait en dernier ressort fait une nouvelle proposition dans le cadre de l’appel d’offre, basée sur une productivité importante pour les cheminots et la baisse des conditions sociales des cheminots.

Cela n’aura pas suffi. La décision est plus politique qu’économique, et c’est la fin du Fret qui est recherchée par Pépy et le gouvernement.

Suite à une réunion CGT le 17 mars et une intersyndicale ce jour (à laquelle la CFDT n’a pas participé sans s’excuser), plusieurs initiatives et actions vont se construire dans les prochains jours, avec des interpellations des directions de l’entreprise au niveau régional et national, mais également l’entreprise Danone, les élus politiques et les représentants de l’Etat.

Nous allons prendre contact également avec la CGT Danone très rapidement.

Pour la CGT, cette décision n’est pas à déconnecter de la réforme du système ferroviaire non financée, écartant de fait le Fret ferroviaire.

Un rassemblement est d’ores et déjà organisé le 24 mars à partir de 8h30 devant le siège de la direction régionale à Chambéry pour interpeller la directrice de région sur les conséquences régionales et locales de la réforme du système ferroviaire.

Cette journée doit être un premier temps fort de mobilisation des cheminots. Un préavis de grève a été déposé ce jour, sur le périmètre régional et Fret. Il devait dans un premier servir de couverture pour les cheminots qui souhaitaient se rendre au rassemblement. Nous envisageons de faire un appel ferme à la grève et à la participation des cheminots au rassemblement pour la journée du 24 mars. Nous vous tiendrons informés très rapidement de l’orientation prise.

Un argumentaire plus détaillé est en préparation pour les militants pour aller au débat avec les cheminots.

Les camarades de la fédération avec qui nous sommes en contact permanent vont intervenir auprès de la direction du Fret et celle de la SNCF notamment.

Dans un tel contexte, nous avons besoin plus que jamais d’un engagement sans faille des élus, des mandatés et des syndiqués de la CGT, de coordination de notre activité, de solidarité et de travail collectif avec une présence de terrain très régulière pour ne laisser aucun cheminot sur le bord du chemin, et porter d’autres perspectives pour l’avenir de la SNCF et des cheminots.

Pour le secteur CGT

Bernard Tournier 

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Invité Maitre Folace

La mère charles a encore bien enfumé son monde... Mais bon on se souvient de nadal et des autres : les concurrents n'étaient jamais bien loin. Puis pour vendre le truc, "vaut mieux que ce soit VFLI qu'ECR, parce que les sous restent dans la poche de la SNCF", on connait. Et voilà comment on remercie les agents qui ont fait des efforts et avalé beaucoup de couleuvres. J'aurai préféré me tromper, dans mon rôle d'imprécateur.

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Dans la "logique" des choses....ou comment gagner un peu plus d'argent sur la production de trains complets, qui bien entendu ne PEUVENT economiquement passer à la route ( ce serait une enorme perte de marché pour le client ), et en même temps, doctrine, diminuer le camenbert des postes à Fret...

" Tout est sous contrôle..."

Fabrice

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Pour Volvic je ne sais pas, pour Evian, vu que ca me concerne un peu et que la DB a perdu aussi sa part du gâteau (une quinzaine de suppression de postes sur Culoz), c'est un montage un peu plus complexe. Ca fait un moment que Danone a en projet de monter sa propre OFP pour maîtriser une partie de la chaîne. C'est ce qui va se passer en décembre si il n'y a pas de changement. Un nouvel OFP va naître de l’alliance Regiorail/Danone pour tout ce qui est trafic Amberieu / Evian

Fret et DB se partageraient les trains au départ d'Ambérieu pour le dispatch en France pour le premier et à l’étranger pour le second.

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PUBLIER - Le fret ferroviaire des eaux d’Évian passe au tout privé

Au sein du syndicat Sud Rail Chambéry, basé dans la capitale savoyarde tout comme la direction régionale de la SNCF, on ne décolère pas. La nouvelle est tombée brusquement cette semaine : le groupe Danone a choisi un opérateur privé pour assurer le fret ferroviaire de ses marchandises dont, notamment, les eaux d’evian, à partir de l’usine d’embouteillage d’Amphion à destination de la gare d’Annemasse, puis de l’ensemble des territoires national, européen et mondial.

À Annemasse, une trentaine d’agents de la SNCF vont être touchés par cette décision

« La SNCF assurait jusque-là ce service », rappelle-t-on au sein de Sud Rail. « Nous savions qu’un appel d’offres était prévu mais il ne devait intervenir qu’au début 2016. Nous ne comprenons pas cette précipitation. »

Dès 2007 pourtant, la SA des eaux d’evian avait déjà profité de l’ouverture du marché du fret à la concurrence pour confier le transport de ses bouteilles outre-Manche à une société anglaise.

La suite dans Le Dauphiné Libéré

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Ce que je trouve toujours étonnant c'est cette vision "c'est plus politique qu'économique", alors que je n'en ai pas l'impression. Du moins pas au niveau de la Région ni même du Pays.

C'est purement dans la logique économique actuelle que cette décision à été prise ; dans une économie où il est assumé que le travail n'est plus producteur de richesse mais une charge pour le client final.

La question alors devient plus de savoir pourquoi on s'acharne à le rémunérer, le travail, alors que ceux qui gagnent le plus s'apparente à des rentiers, pas à des entrepreneurs ni a des travailleurs.

On n'est plus rémunéré par le travail effectivement fourni mais par l'importance subjective de la tâche qui nous est confiée et principalement sa capacité financière théorique. Le travail devient négligeable dans ce schéma et du coups c'est tout le modèle économique qui pose problème, pas la politique, du moins pas celle qui a lieu à l'Assemblée ou à l'Elysée.

Il y aurait bien une solution, dans une économie où l'humain comme producteur de richesse n'a plus sa place, mais cette solution est bien trop révolutionnaire, bien trop "communiste", bien trop "liberticide" : le salaire inconditionnel planétaire.

Totalement utopique est sa mise en application.

Ce qui est inquiétant par contre c'est que les modèles économiques ne redeviennent des questions politiques qu'au travers de crise ou de coups de force... En dehors de ces périodes, l'économie a toujours ses raisons, celle des instincts humains.

Et l'instinct humain c'est d'avoir plus en faisant moins, d'engranger du pouvoir et des richesses. Ça c'est l'idéal qui l'emporte toujours.

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  • 2 semaines plus tard...

Hier s'est tenue la "Journée Européenne du Fret Ferroviaire" : http://www.sitl.eu/site/FR/Programme/Les_Evenements,I13550.htm (dont j'ignorais jusqu'à l'existence)

On peut entendre le discours d'ouverture de Frédéric St Geours ici : http://www.sncf.com/fr/presse/article/journee-europeenne-fret-ferroviaire-996124

 

Mais plus intéressant, à mon avis, dans le lien ci-dessous il y a un "baromètre 2015 de perception des chargeurs" (dans lequel je trouve le constat plus instructif que les déclarations d'intention)

http://www.sncf.com/ressources/barometre_transport_ferroviaire-eurogroup_consulting-2015.pdf

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  • 1 mois plus tard...

Gisors - Gournay-Ferrières - Serqueux

Carte ferroviaire du département de l'Eure

Carte ferroviaire du département de la Seine-Maritime

 

Ligne SNCF Serqueux-Gisors : l’enquête publique démarre à l’automne

De Serqueux à Cormeilles-en-Parisis, en passant par Ferrières-en-Bray, ils disent non au trafic de fret. Les riverains mécontents du projet de modernisation de la ligne Serqueux-Gisors et de ses conséquences militent au sein de l’association Voies et voix en pays de Bray.

« Le fret, s’il reprend, n’apportera que des désavantages au pays de Bray. Financièrement, c’est un très mauvais choix également pour la SNCF, car les recettes attendues ne seront pas à la hauteur des dépenses engagées. C’est un projet moyennement rentable au regard de la dette colossale de l’entreprise », martèle Gilles Leflambe, qui réunissait récemment ses troupes lors de l’assemblée générale de l’association née en juillet 2012.

« Fausses pistes et erreurs... »

Voies et voix en pays de Bray s’est fixé comme mission « d’informer, de débattre et de faire réfléchir ses membres sur les choix de transport public en pays de Bray et les régions limitrophes, mais aussi sur les effets sur la qualité de vie, l’impact sur l’économie locale et l’environnement et de partager les résultats de ces réflexions avec les autorités concernées ».

À ce titre, elle a participé aux réunions publiques organisées par SNCF réseau et ses membres sont reçus par l’administration, comme ce fut le cas l’année dernière à Rouen à propos des nuisances sonores engendrées par le passage des trains.

La suite dans Paris Normandie

image_11.jpg

Gisors - Gournay-Ferrières - Serqueux

Région de l'Ouest - Fascicule 3-10 (situation en 1957).

Longueur : 50 km, dont environ 15 km dans l'Eure, 35 km dans la Seine-Maritime.

Point culminant : Serqueux (PK 118 + 400).  Déclivités maximales des rampes et pentes :
10 ‰ entre Gancourt-Saint-Etienne (PK 100 + 600) et Forges-les-Eaux (PK 115 + 800).

Un petit rappel historique :

Mise en service par la Compagnie des Chemins de fer de l'Ouest :  
- section Gisors-Embranchement (1) - Gournay-Ferrières (25,100 km) : le 18 juillet 1870.
- section Gournay-Ferrières - Serqueux (24,900 km) : le 20 août 1872.
Reprise de l'exploitation par l'Administration des Chemins de fer de l'Etat :
le 1er janvier 1909. Mise à double voie vers 1912/1913.

(1) Ancienne appellation de la gare actuelle de Gisors.

Gare de Sérifontaine (PK 76 + 700)

La gare à l'époque de l'Administration des Chemins de fer de l'Etat.

Un train en provenance de Dieppe et Serqueux.

syrifo10.jpg

Gare de Forges-les-Eaux (PK 115 + 800)

La gare à l'époque de l'Administration des Chemins de fer de l'Etat.

Un train en provenance de Paris-Nord, Pontoise et Gisors-Embranchement.

gare_d10.jpg

Modifié par IGS4
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  • 3 semaines plus tard...

Péages : l'Araf coince toujours pour le fret

Le 10 juin 2015, l'Autorité de régulation des activités ferroviaires (Araf) a rendu un avis favorable sur les péages proposés par SNCF Réseau pour l'horaire de service 2016... sauf pour le fret et certains TGV vers la Suisse. Le bras de fer continue donc entre l'Araf et le gestionnaire d'infrastructure qui tente de compenser la baisse de subvention de l'État par une hausse de 6,7% des péages pour le fret.

Concrètement, la tarification est bloquée - c'est une première -  jusqu’à ce que SNCF Réseau communique à l'Araf les justifications demandées sur l’engagement financier de l’État... qui ne semble pas prêt à céder à la pression de l'autorité de régulation.

http://www.mobilicites.com/011-3859-Peages-l-Araf-rend-un-avis-favorable-sauf-pour-le-fret-et-certains-TGV-vers-la-Suisse.html

 

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  • 1 mois plus tard...

Pithiviers (45) : la phrase du jour qui fait mal ... 

Phrase lue dans l'hebdomadaire "Le Courrier du Loiret" numéro 3580 daté du jeudi 13 août 2015, en bas et à gauche de la page 4, au sujet d'un article sur la sucrerie de Pithiviers (45) :

... " Dommage que l'on ne puisse toujours pas expédier de sucre par le chemin de fer qui reste pourtant moins cher de sept €uros la tonne que la route ", regrette Frédéric L. responsable du département logistique ...

La sucrerie de Pithiviers (45) qui, dans les années passées, a été un très bon client pour Fret-SNCF, est pourtant un ITE toujours relié aux rails, dans la gare de Pithiviers (45) toujours ouverte au Fret.

La sucrerie a expédié 75000 tonnes de sucre en sacs "big-bags" en 2015, ... par la route.  

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Pithiviers (45) : la phrase du jour qui fait mal ... 

Phrase lue dans l'hebdomadaire "Le Courrier du Loiret" numéro 3580 daté du jeudi 13 août 2015, en bas et à gauche de la page 4, au sujet d'un article sur la sucrerie de Pithiviers (45) :

La sucrerie de Pithiviers (45) qui, dans les années passées, a été un très bon client pour Fret-SNCF, est pourtant un ITE toujours relié aux rails, dans la gare de Pithiviers (45) toujours ouverte au Fret.

La sucrerie a expédié 75000 tonnes de sucre en sacs "big-bags" en 2015, ... par la route.  

Ah ?

 

Ils ont des problèmes avec le transport de sucre et nous on a un train de lait, oui de lait que l'on tire de Bettembourg à Bâle

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Ah ?

 

Ils ont des problèmes avec le transport de sucre et nous on a un train de lait, oui de lait que l'on tire de Bettembourg à Bâle

... reste plus qu'à attendre un train de café et le petit déjeuner sera complet, ... non, il manque les croissants ! 

:Smiley_24:

D'après les chiffres cités, la sucrerie de Pithiviers (45) aurait donc pu économiser 525000 €uros sur le transport si le sucre avait été acheminé par le chemin de fer en 2015. 

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