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Le Web des Cheminots

Fret SNCF, la fin ?


Invité necroshine

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Un jour c'est un plan. À F. Delorme de montrer son talent pour ne pas laisser son nom à la casse finale du fret ferroviaire public. Après une restructuration bien menée, baisse des effectifs, réduction des frais de matériels, positionnement sur les affaires rentables, il est possible d'obtenir des bons résultats en s'inscrivant dans une démarche vertueuse, au moins au point de vue écologique et climatique.

Le ferroviaire, c'est le temps long, l'urgence prend les camions et les autoroutes.

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Nouveau logo du fret à compter du 01/01/2025 ... à noter la disparition du sigle SNCF

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Citation

Cette restructuration fait suite à une enquête de la Commission européenne sur les 5,3 milliards d’euros d’aides d’État reçues par Fret SNCF entre 2007 et 2019, que l’entreprise ne peut pas rembourser. Initialement annoncée par l’ancien ministre des Transports Clément Beaune en mai 2023, la restructuration vise à résoudre ces problèmes financiers tout en soutenant la croissance du fret ferroviaire.

Dans le cadre de ce plan, 23 flux de marchandises seront réaffectés à des opérateurs alternatifs, une ligne allant à Medway et les flux restants à DB Cargo France et Europorte.

Hexafret, l’une des nouvelles entités, exploitera 1 100 trains longue distance par semaine à travers 1 300 sites industriels et logistiques en France et au-delà, employant environ 4 000 personnes. Hexafret proposera des options de fret flexibles, notamment des services de wagons isolés et de trains complets, dans le but d’accroître la part de marché du rail et de promouvoir le passage de la route au rail, en particulier dans le secteur des biens de consommation. Le PDG de la société, Charles Puech d’Alissac, qui dirige également Fret SNCF, met l’accent sur la qualité du service comme élément central du développement d’Hexafret ...

https://lerail.com/news/87744-deux-nouvelles-sociétés-vont-remplacer-fret-sncf-deux-nouvelles-sociétés,-hexafret-et-technis,-prendront-en-charge-l’exploitation-et-la-maintenance-de-fret-sncf-le-1er-janvier-2025

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Une expertise indépendante, à laquelle Reporterre a eu accès, démonte point par point le plan de démantèlement de la branche marchandises de la SNCF. Une absurdité économique et écologique, jugent les experts.

https://reporterre.net/Un-rapport-confidentiel-etrille-la-privatisation-de-Fret-SNCF?fbclid=IwY2xjawGiCdpleHRuA2FlbQIxMQABHb2APorf2XPpo9k_PWbP-hFl_kn_qmryvAuYyDsSPGLs3BzQoY_T2AxGAg_aem_uYpx26iUWPGcwEuHgWTz_g

 

 

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Il y a 11 heures, cheminot retraité a dit :

 

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Une expertise indépendante, à laquelle Reporterre a eu accès, démonte point par point le plan de démantèlement de la branche marchandises de la SNCF. Une absurdité économique et écologique, jugent les experts.

https://reporterre.net/Un-rapport-confidentiel-etrille-la-privatisation-de-Fret-SNCF?fbclid=IwY2xjawGiCdpleHRuA2FlbQIxMQABHb2APorf2XPpo9k_PWbP-hFl_kn_qmryvAuYyDsSPGLs3BzQoY_T2AxGAg_aem_uYpx26iUWPGcwEuHgWTz_g

 

 

Une expertise qui fait l'impasse sur les vraies raisons de la déconfiture du fret ferroviaire : la concurrence intra modale déloyale :

Il n'est pas possible de lutter contre des transporteurs venant de pays où le SMIC est à 500 € où le taux d'imposition sur les sociétés est très bas  (Bulgarie 10%) et qui ne contribuent pas aux dépenses  liées à l'infrastructure sur laquelle ils roulent...

Publication:
Il y a 1 heure, CGO a dit :

Une expertise qui fait l'impasse sur les vraies raisons de la déconfiture du fret ferroviaire : la concurrence intra modale déloyale :

Il n'est pas possible de lutter contre des transporteurs venant de pays où le SMIC est à 500 € où le taux d'imposition sur les sociétés est très bas  (Bulgarie 10%) et qui ne contribuent pas aux dépenses  liées à l'infrastructure sur laquelle ils roulent...

Si, l'Europe qu'on nous avait vendu pour le référendum de 1992, dans lequel il était question d'harmoniser les entrants au niveau des anciens ( Allemagne, France, Luxembourg ), hors c'est le contraire qui se produits

( arf, y aura pas de réponse ce qui ta part)

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Une tribune qui va plaire à certains.

FIGAROVOX/TRIBUNE - La libéralisation du marché du fret ferroviaire initiée par l’Union européenne instaure une concurrence déloyale entre opérateurs ferroviaires et transport routier, analyse Chloé Petat qui publie La révolution ratée du transport ferroviaire (Le Bord de l’eau).

https://www.lefigaro.fr/vox/economie/greves-a-la-sncf-comment-l-ouverture-a-la-concurrence-a-accelere-le-declin-economique-du-fret-ferroviaire-20241112

  • J'aime 1
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Je me souviens dans les années 2000 un PDG qui disait vouloir doubler le fret en 10 ans… En fait, on aurait gardé le même volume, on serait contents.

Dès que la concurrence est arrivée, les trafics rentables ont été les premiers à être attaqués. Eton avait encore le wagon isolé à côté qui lui nécessitait des manœuvres  pour aller le chercher, pour former les trains, et trier tout ça à l’autre bout. Et tous ces EP, ça a dégagé. Certaines boites ont fermés, mais pas toutes, et les marchandises arrivent désormais par camion. Alors oui ça coutait, mais ça avait un réel sens  utile et écologique.

  • J'aime 3
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Il y a 16 heures, Tophe a dit :

Je me souviens dans les années 2000 un PDG qui disait vouloir doubler le fret en 10 ans… En fait, on aurait gardé le même volume, on serait contents.

 

Et un ministre  des transports qui avait pour ambition d'atteindre les 100MT/Kms transporté il me semble.

Bruno.

Publication:

Qui peut croire de telles sornettes alors que depuis la fin des années 80 l'entreprise n' a cessé de démanteler  les installations en gare réservées aux marchandises,  les faisceaux, les chantiers sans parler des embranchements particuliers  etc.... ?

La tutelle a toujours joué la montre ...que ce soit pour le fret ou pour la fin du statut(par exemple).....

on y met un peu les formes, on fait croire que...mais au final de rebondissements en rebondissements, on y arrive tranquillement à ce qui était redouté...

ça met le temps qu'il  faut mais ça y arrive....et ceux qui dénonçaient cela dans les années 80 sont partis depuis belle lurette à leurs choux et leurs salades loin de tout ce panier de crabes...😉

 

  • J'aime 3
  • 4 semaines plus tard...
Publication:
il y a 25 minutes, DIDIERD a dit :

Un même nom pour deux entreprises ... et il n'y en a pas un qui a vu que ce nom était déjà pris !!! ...

C'est dingue ce non professionnalisme, ... à mourir de rire !

🤣 🤣

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il y a 22 minutes, Pascal 45 a dit :

Un même nom pour deux entreprises

En activité, je me souviens d'un problème avec Joker, le nom d'un tarif commercial proposé en son temps par la SNCF et le jus de fruits bien connu.

Également un souci autour du nom d'Eurostar. Même nom déposé qu'un obscur (petit, tout petit) transporteur routier au fin fond de la banlieue parisienne.

Je ne me souviens plus du détail des tractations mais un arrangement fut trouvé dans les deux cas.

Sur le plan juridique, ce qui est important c'est qu'il n'y ait pas de confusion dans l'esprit du public et des clients entre deux entreprises, leur  marque et leurs services. L'intérêt du détenteur d'une marque déposée est bien entendu de plaider l'usurpation, la perte de valeur, pour obtenir un juste prix en compensation de l'emprunt et le cas échéant céder son droit d'usage. D'autant qu'en déposant la marque, le titulaire a payé pour une ou plusieurs des 45 classes.

Pour info, le transport c'est la classe 39 dans la nomenclature :

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De l'époque dont je me souviens la direction juridique SNCF cherchait querelle  aux entreprises qui, sans penser à mal parfois, utilisaient sur leur enseigne une marque déposée par la SNCF. On ne comptait plus le nombre de café-restaurants à l'enseigne TGV sur les places des gares. Ces établissements ont eu des problèmes !

Dans ce domaine (passionnant) des marques déposées : l'exemple de Peugeot qui a déposé tous les chiffres possibles pour désigner un modèle de voiture (203, 404, 308, 5008, etc.). Et Danone qui a imaginé tous les dérivés possible de sa marque : Dany, Danette, Danonino, etc. 

La SNCF elle-même est dépositaire de nombreuses marques dont certaines ne sont pas utilisées et ne correspondent à aucun projet connu. C'est simplement pour éviter qu'un concurrent en ait l'idée. Non mais !

 

 

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