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Le Web des Cheminots

Fret SNCF, la fin ?


Invité necroshine

Messages recommandés

Invité necroshine

Sauf si une part importante du recrutement se fait en CDD avec ex SNCF, ce qui permet de "voir" ce que le marché donne, puis si ça foire, de laisser partir le surplus d'agent par non renouvelement....

Normalement, ils vont devoir bigrement aligner les "pepettes", style 5000 € net/mois ( salaire plus primes ), plus la voiture, le tel port, l'ordi.....pour rester dans les clous des Ex SNCF historiques, sinon c'est arnaque...

Celà le sera de toute façon pour mes ex collègues qui sont eux à deux fois moins pour le mêm taf....revoltages

Fabrice

Tu y crois a ça,

J'suis sur que certains vendraient père et mère pour quelques euros....

Cumul emploi et retraite, rapportera toujours plus que la simple retraite....

Donc a 1200 euros par mois, je suis sur qu'ils auraient des postulants...

Modifié par necroshine
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Mais n'importe qui peut faire du Fret ... un jour on verra peut-être des trains de Fret tirés par SFR ou McDonalds !

Christophe

Souvenez-vous des trains IKEA en Allemagne il y a une dizaine d'années.

Ca n'a pas duré très longtemps, toutefois.

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Oui.... et comme çà touche le Fret SNCF, tout est fusionné..... controleursncf

T'es un fusionneur, CRLCool, on devrait te muter rue du Ct Mouchotte pour fusionner toutes les activités.

Avec des minirevoyures à l'excellent Italien d'à côté.

Modifié par aldo500
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T'es un fusionneur, CRLCool, on devrait te muter rue du Ct Mouchotte pour fusionner toutes les activités.

Avec des minirevoyures à l'excellent Italien d'à côté.

Rien que pour toi Aldo : http://www.cheminots.net/forum/index.php?/topic/29898-laser-yeux-vm-ophtalmo/page__view__findpost__p__393211

Sinon, rue du Commandant Mouchotte, je ferais quoi??? Zigouiller du cadre???? Tous ceux qui ont voulu le fiare ont été "débarqués" : Le Flock Prigent, Nadal entre autres....

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Rien que pour toi Aldo : http://www.cheminots...post__p__393211

Sinon, rue du Commandant Mouchotte, je ferais quoi??? Zigouiller du cadre???? Tous ceux qui ont voulu le fiare ont été "débarqués" : Le Flock Prigent, Nadal entre autres....

Deux yeux, deux sujets, ça ne me choquait pas.

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Rien que pour toi Aldo : http://www.cheminots...post__p__393211

Sinon, rue du Commandant Mouchotte, je ferais quoi??? Zigouiller du cadre???? Tous ceux qui ont voulu le fiare ont été "débarqués" : Le Flock Prigent, Nadal entre autres....

On prevoit un bombardement, alors ???...mdrmdr

Sur quelques 250kg, on pourrait ecrire "Tu m'as vu Lulu ??", " Bien le bonjour de Luc..", ou encore " Des bosses, par les ex agents de la Bosse.."

Fabrice

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  • 3 semaines plus tard...
Invité necroshine

Fret ferroviaire : pour la Fgaac-CFDT, l'ouverture à la concurrence est "un désastre"

Le syndicat Fgaac-CFDT a dénoncé lors d'une conférence de presse les conditions dans lesquelles s'est déroulée l'ouverture à la concurrence du fret ferroviaire. Elle veut se faire entendre, à l'heure où le transport de voyageurs suit le le même chemin.

L'ouverture à la concurrence du fret ferroviaire a été un "désastre", et il n'est pas question d'une "reproduction à l'identique pour le transport de voyageurs".

Tel est en substance le message que veut faire passer la Fgaac-CFDT, syndicat de conducteurs de trains, qui a organisé pour cela, le 4 octobre 2011, une conférence de presse qui réunissait des délégués de plusieurs entreprises de fret ferroviaire privées (Euro Cargo Rail, Europorte, VFLI...).

Une journée d'action en vue

"Les négociations prochaines sur l'ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageurs doivent bénéficier comme base de travail de la réglementation de l'entreprise historique (la SNCF, ndlr). C'est un préalable si nous ne voulons pas renouveler les mêmes erreurs que le fret ferroviaire", a déclaré Manuel Martinez, conducteur de train chez ECR et secrétaire national de la Fgaac-CFDT chargé des entreprises extérieures.

Pour peser dans le débat, le syndicat a fait savoir qu'il organiserait une journée d'action le 8 novembre 2011, selon des modalités d'actions qui restent à définir. La Fgaac-CFDT se dit en effet déçue des premiers élément issus des Assises du ferroviaire. "Nous avons pu nous apercevoir au fil des rencontres et des documents en notre possession que la finalité n'est autre que le nivellement pas le bas de la réglementation du travail", a indiqué Pascal Descamps, secrétaire général Fgaac-CFDT.

"Nous sommes les routiers du rail"

Pour le syndicat, il faudrait pourtant tirer les conclusions de l'échec patent du fret ferroviaire : "le report modal de la route vers le rail ne s'est jamais produit. Les salariés de la l'entreprise historique ont vu leur outil industriel se dégrader jour après jour pour finir en peau de chagrin. Celle-ci en a profité pour menser à bien une restructuration en profondeur, supprimant par milliers ses effectifs. Quant à ceux du privé, ils n'ont jamais vu leurs conditions sociales s'améliorer au fil des contrats gagnés", a souligné Pascal Descamps, secrétaire général Fgaac-CFDT.

Les conducteurs déplorent "des conditions de travail insupportables", avec notamment l'utilisation abusive "de nuits en découché", des heures supplémentaires systématiques, des amplitudes de travail au-delà de la légalité. "On peut dire que nous sommes les routiers du rail", a estimé Sébastien Natis, délégué chez ECR. "Nos plannings nous sont communiqués le vendredi pour le lundi pour garder un maximum de flexibilité", a-t-il critiqué.

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Invité JLChauvin

http://www.cheminots...n/page__st__880

Fret ferroviaire : pour la Fgaac-CFDT, l'ouverture à la concurrence est "un désastre"

Le syndicat Fgaac-CFDT a dénoncé lors d'une conférence de presse les conditions dans lesquelles s'est déroulée l'ouverture à la concurrence du fret ferroviaire. Elle veut se faire entendre, à l'heure où le transport de voyageurs suit le le même chemin.

L'ouverture à la concurrence du fret ferroviaire a été un "désastre", et il n'est pas question d'une "reproduction à l'identique pour le transport de voyageurs".

Tel est en substance le message que veut faire passer la Fgaac-CFDT, syndicat de conducteurs de trains, qui a organisé pour cela, le 4 octobre 2011, une conférence de presse qui réunissait des délégués de plusieurs entreprises de fret ferroviaire privées (Euro Cargo Rail, Europorte, VFLI...).

Une journée d'action en vue

"Les négociations prochaines sur l'ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageurs doivent bénéficier comme base de travail de la réglementation de l'entreprise historique (la SNCF, ndlr). C'est un préalable si nous ne voulons pas renouveler les mêmes erreurs que le fret ferroviaire", a déclaré Manuel Martinez, conducteur de train chez ECR et secrétaire national de la Fgaac-CFDT chargé des entreprises extérieures.

Pour peser dans le débat, le syndicat a fait savoir qu'il organiserait une journée d'action le 8 novembre 2011, selon des modalités d'actions qui restent à définir. La Fgaac-CFDT se dit en effet déçue des premiers élément issus des Assises du ferroviaire. "Nous avons pu nous apercevoir au fil des rencontres et des documents en notre possession que la finalité n'est autre que le nivellement pas le bas de la réglementation du travail", a indiqué Pascal Descamps, secrétaire général Fgaac-CFDT.

"Nous sommes les routiers du rail"

Pour le syndicat, il faudrait pourtant tirer les conclusions de l'échec patent du fret ferroviaire : "le report modal de la route vers le rail ne s'est jamais produit. Les salariés de la l'entreprise historique ont vu leur outil industriel se dégrader jour après jour pour finir en peau de chagrin. Celle-ci en a profité pour menser à bien une restructuration en profondeur, supprimant par milliers ses effectifs. Quant à ceux du privé, ils n'ont jamais vu leurs conditions sociales s'améliorer au fil des contrats gagnés", a souligné Pascal Descamps, secrétaire général Fgaac-CFDT.

Les conducteurs déplorent "des conditions de travail insupportables", avec notamment l'utilisation abusive "de nuits en découché", des heures supplémentaires systématiques, des amplitudes de travail au-delà de la légalité. "On peut dire que nous sommes les routiers du rail", a estimé Sébastien Natis, délégué chez ECR. "Nos plannings nous sont communiqués le vendredi pour le lundi pour garder un maximum de flexibilité", a-t-il critiqué.

Ah, enfin, certains se réveillent!

Mieux vaut tard que jamais, pour une fois je ne rentrerais pas (trop...) dans le lard de la CFDT :rolleyes: . Mais il va falloir sérieusement se bouger le fondement et agir concrètement sans se dégonfler au dernier moment!

Si je puis me permettre, les baisés comptez vous... et, surtout, agissez! :Smiley_75:

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Tout a fait d'accord - je ne peux qu'abonder dans le sens de ce que dit le délégué (Martinez) CFDT d'ECR.

Si des équipes syndicales combatives - peut importe l'étiquette - dans l'ensemble des opérateurs commencaient à se positionner dans ce sens, en cherchant ensemble les moyens d'entraîner les travailleurs du rail de tous les opérateurs vers ce but, un premier pas très important pour contrecarrer les projets du gouvernement aura été fait!

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  • 1 mois plus tard...

http://www.echos-judiciaires.com/economie/transports-sncf-un-plan-pour-le-fret-a6899.html

Transports/Sncf : un plan pour le fret

Guillaume Pepy, patron de la SNCF, et Pierre Blayau, directeur de la branche transport et logistique ont présenté ce que l’on considère comme le plan de la dernière chance pour la survie de l’activité fret dont le déficit ne cesse de se creuser au fil du temps. Le chiffre de 340 millions d’euros, déjà qualifié d’abyssal en 2008, va passer à 600 millions cette année. Et pourtant pendant dix ans se sont succédé 5 plans de sauvetage et des investissements de 3 milliards d’euros pour moderniser le matériel. La bonne santé du secteur voyageurs se trouve ainsi compromise. Le fret représente 40 % des recettes de la SNCF, mais il est responsable de 65 % de ses pertes. Parmi les explications figure bien la crise économique qui réduit les tonnages transportés et particulièrement ceux de l’industrie lourde. Ainsi que la concurrence de plus en plus importante du transport routier deux fois moins coûteux que celui du rail, avec une souplesse inégalable permettant d’aller directement du point d’embarquement au point de livraison. Les trains de marchandises prennent leur temps, doivent s’arrêter pour laisser passer les Corails et les TER, voire les TGV lorsqu’ils empruntent des tronçons de voies normales, d’où des délais sans garantie absolue et trop longs par rapport à la route. D’autre part, on sait que, depuis 2006, le réseau ferré est ouvert à la concurrence, et les opérateurs privés peuvent proposer des prix imbattables car leurs salariés reviennent bien moins cher qu’un cheminot. Même si le nombre de ceux-ci a fortement diminué, passant environ de 15 000 en 2003 à 9 000 en 2008, il reste excédentaire par rapport au travail fourni. Les opérateurs privés ne supportent pas non plus les mêmes contraintes sociales et de retraite que la SNCF, d’où l’obligation pour celle-ci de pratiquer des tarifs plus élevés que ceux de leurs concurrents et pourtant ne couvrant pas les dépenses pénalisant la compétitivité.

Une enveloppe de 7 milliards

Pour le gouvernement, il ne s’agit pas de sauver le fret, mais plus ambitieusement de préparer celui de l’avenir. Christine Lagarde a annoncé un plan de 7 milliards d’euros, fourni pour 1 milliard par la SNCF, et le reste par un emprunt ou une partie du grand emprunt annoncé. Il est prévu de restreindre fortement ce que l’on appelle le service du « wagon isolé » obligeant à composer des convois de fret issus de différents clients. Mobilisant du temps et de la main-d’œuvre, cette technique non rentable ne serait plus réservée qu’à des cas particuliers. Au contraire, selon Pierre Blayau, l’activité « train massif » a toujours de l’avenir. Mais pour la gérer, il faudra créer quatre entités, en fait des filiales chacune spécialisée dans un domaine précis, produits agricoles et produits de carrière, hydrocarbures et automobile, flux sidérurgique et charbon. Plus l’entité chargée de l’axe nord-sud. Ces structures adopte-ront des méthodes modernes proches de celles du privé. Les cheminots qui viendront y travailler, sans doute un peu plus intensément que dans leur emploi actuel, seront volontaires, conserveront statut et salaire, avec quelques avantages en plus. On ne sait ce qui se passera si l’on ne trouve pas assez de volontaires. Le plan aboutissant à la suppression de plus de 5 000 postes dans le fret ne passera pas sans difficultés auprès des syndicats SNCF dont on connaît le pouvoir de nuisance quand ils décident une grève. Conscient toutefois de l’importance du problème, ils réfléchissent tout en s’inquiétant de la création de filiales de droit privé, en pré-venant qu’ils n’accepteront pas une privatisation rampante et la vente à la découpe du secteur fret. Pour le moment, rien de prévu pour décider de l’avenir des cheminots renvoyés du fret. Devront-ils subir des mutations pas forcément agréables en attendant que la réorganisation crée de nouveaux postes ou accepter des emplois sans intérêt ?

Ecologie garantie

Les routiers récupéreront évidemment les marchandises qui ne seront plus chargées sur le secteur des wagons isolés. Ce qui peut signifier un nombre accru de camions pollueurs sur les routes. Heureusement, le plan, dont la réalisation doit se terminer en 2013, s’inscrit dans le Grenelle de l’environnement cherchant à réduire les gaz à effet de serre. Il prévoit la création de quatre autoroutes ferroviaires afin de débarrasser les routes de 9 millions de camions. Il est aussi envisagé, cela à l’horizon 2015, d’affecter 15 TGV, lesquels fonctionnent électriquement, au transport des colis express entre Paris et les villes régionales.

René QUINSON

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Il prévoit la création de quatre autoroutes ferroviaires afin de débarrasser les routes de 9 millions de camions.

allez, un peu d'arithmétique, en simplifiant : 9 millions de camions par 45 par train = 200 000 trains ..... soit 50000 par autoroute

il y a 8760 heures par an. Avec un train par 1/4 d'heure, 24 h/24, ou passe 35000 trains par an .... sans commentaires

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http://www.echos-jud...fret-a6899.html

Transports/Sncf : un plan pour le fret

Guillaume Pepy, patron de la SNCF, et Pierre Blayau, directeur de la branche transport et logistique ont présenté ce que l'on considère comme le plan de la dernière chance pour la survie de l'activité fret (...)

Plan de la dernière chance.... Comme l'étaient ceux de MM Rol Tanguy, puis Véron, puis Marembaud, puis Nadal....

Pas d'autres commentaires non plus.......................

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Invité necroshine

Que répondre face a cela ???

C'est bizarre, de plans en plans, Fret est de plus en plus déficitaire....

On peut mettre dans la balance que :

- le pays se désindustrialise,

- la concurrence,

- la confiance perdue des clients...

Pour ma part, je dirai que, le déficit de Fret n'est pas une surprise, en transferant les trains, les contrats aux filiales,

les salariés au statut végetent et ne sont pas productifs !!! Mais payés malgré tout...

Alors que VFLI et Naviland par exemple sont viables....

On nous a dit que les gares Fret coutaient très cher ? on en a fermées combien avec le plan Véron puis Marembeau ?

Plus d'un millier si mes souvenirs sont bons..... Mais ces gares incriminées ramenaient du trafic, du travail, du chiffre...

En supprimant tous ces points de collectes Fret, en jetant tous ces clients, mais en gardant un outil de production similaire,

bien sur que l'activité est en déficit.... En Fermant le wagon isolé, on nous a sorti il y a 2 ans qu'il etait responsable de 70% des pertes Fret, aujourd'hui le déficit est encore plus abyssal !!!

C'est une surprise pour vous ??? Pas pour moi !!!!

Mais ce qui me fait le plus pester, c'est que les dirigeants respectifs aient validé ces contre réformes....

Moi je suis un pauvre connard avec mon BAC, mais eux, ils ont tout de même une éducation économique bien plus pointue...

Certes, il y a eu des conflits, certains étaient a remettre un peu au travail, mais bordel, on s'est battus pour le Fret,

combien de modifs de dernière minute, on m'a collé a la tronche, je pestai de ne pas avoir été prévenu, alors qu'en haut lieu,

ils étaient parfaitement au courant, mais je n'ai jamais abandonné un train, j'ai toujours terminé mes missions....

Et, je sais pertinemment que, de nombreux collaborateurs de Fret se sont démenés pour l'activité, et le boulot qu'ils aimaient....

Technicentre nous dirait : j'ai mal a ma SNCF !!!!! Je partage ce sentiment !!!

PS : je regrette ce boulot au Fret, et, même si le bateau coulait, je ne l'ai pas quitté pour ces raisons.....

Je suis dégouté !!!! Allez, 2 suppos et, au lit Necro !!!!

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Invité Gnafron 1er

Que répondre face a cela ???

C'est bizarre, de plans en plans, Fret est de plus en plus déficitaire....

On peut mettre dans la balance que :

- le pays se désindustrialise,

- la concurrence,

- la confiance perdue des clients...

Pour ma part, je dirai que, le déficit de Fret n'est pas une surprise, en transferant les trains, les contrats aux filiales,

les salariés au statut végetent et ne sont pas productifs !!! Mais payés malgré tout...

Alors que VFLI et Naviland par exemple sont viables....

On nous a dit que les gares Fret coutaient très cher ? on en a fermées combien avec le plan Véron puis Marembeau ?

Plus d'un millier si mes souvenirs sont bons..... Mais ces gares incriminées ramenaient du trafic, du travail, du chiffre...

En supprimant tous ces points de collectes Fret, en jetant tous ces clients, mais en gardant un outil de production similaire,

bien sur que l'activité est en déficit.... En Fermant le wagon isolé, on nous a sorti il y a 2 ans qu'il etait responsable de 70% des pertes Fret, aujourd'hui le déficit est encore plus abyssal !!!

C'est une surprise pour vous ??? Pas pour moi !!!!

Mais ce qui me fait le plus pester, c'est que les dirigeants respectifs aient validé ces contre réformes....

Moi je suis un pauvre connard avec mon BAC, mais eux, ils ont tout de même une éducation économique bien plus pointue...

Certes, il y a eu des conflits, certains étaient a remettre un peu au travail, mais bordel, on s'est battus pour le Fret,

combien de modifs de dernière minute, on m'a collé a la tronche, je pestai de ne pas avoir été prévenu, alors qu'en haut lieu,

ils étaient parfaitement au courant, mais je n'ai jamais abandonné un train, j'ai toujours terminé mes missions....

Et, je sais pertinemment que, de nombreux collaborateurs de Fret se sont démenés pour l'activité, et le boulot qu'ils aimaient....

Technicentre nous dirait : j'ai mal a ma SNCF !!!!! Je partage ce sentiment !!!

PS : je regrette ce boulot au Fret, et, même si le bateau coulait, je ne l'ai pas quitté pour ces raisons.....

Je suis dégouté !!!! Allez, 2 suppos et, au lit Necro !!!!

Sans compter la concurrence déloyale de décembre :

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Vu de l'exterieur, j'ai la meme vision que Necro, les gens de terrain n'ont pas baissé les bras et essaient

de faire du fret, avec de moins en moins de personnes sur le terrain...

Mais, aussi une direction qui cherche un cap, qui fait et défait sans cesse une politique illisible et

changeante tous les mois ou presque, de quoi desarçonner les clients et/ou les partenaires...

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Mais ce qui me fait le plus pester, c'est que les dirigeants respectifs aient validé ces contre réformes....

Moi je suis un pauvre connard avec mon BAC, mais eux, ils ont tout de même une éducation économique bien plus pointue...

Technicentre nous dirait : j'ai mal a ma SNCF !!!!! Je partage ce sentiment !!!

dis-toi que ces dirigeants sont là pour mener cette politique, qu'en plus les uns et les autres sont des industriels et que les industriels de maintenant n'ont qu'une lubie : diminuer les investissements pour améliorer la rentabilité immédiate. Si tu prends conscience de ça, tout rentre dans l'ordre des choses logiques

un exemple : Véolia qui abandonne le fret parce qu'il coûte trop d'investissements ( explication donnée très officiellement)

une solution : que le peuple reprenne la parole, la vraie, pas une élection présidentielle tous les 5 ans. Le peuple n'est pas bête, et au jour d'aujourd'hui, les vraies compétences sont là. Cheminots comme instits et profs, toubibs, hospitaliers, chercheurs etc .... Tous ont des solutions alternatives qui marcheraient, et pas à leur profit exclusif et égoïste, mais pour celui de tout le pays. Amen ! :rolleyes:

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Invité JLChauvin

Fret SNCF =Moulinex répétita ???

Et combien de cheminot(e)s SNCF sont conscient(e)s de çà?

Et faut pas nous raconter que personne ne les avaient prévenu(e)s...

PS: je suis comme toi, j'ai tenu le plus que j'ai pu malgré l'encadrement et beaucoup de mes collègues, je regrette le boulot Fret... et non je ne suis pas maso, je tente simplement de rester lucide.

Modifié par JLChauvin
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Invité necroshine

Je te comprends, le Fret etait un superbe metier,

entre la diversité des engins, des lignes parcourues, la diversité de chaque train, et,

une autre façon de travailler.....

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  • 2 semaines plus tard...
Invité necroshine

http://www.challenges.fr/entreprise/20111129.CHA7448/pourquoi-le-fret-ferroviaire-continue-a-plomber-les-resultats-de-la-sncf.html

Le fret ferroviaire continue à plomber les résultats de la SNCF

EXCLUSIF L'activité la plus déficitaire de la SNCF ne parviendra pas à réduire ses pertes au niveau prévu. Et l'essentiel de l'amélioration observée cette année tiendra à la réduction des effectifs.

La SNCF peine toujours à sortir son activité fret de l’ornière. Ce mercredi, à 9H00, lors du Comité d’Etablissement de la branche la plus déficitaire de la SNCF, les chiffres qui seront annoncés feront encore état de très lourdes pertes – même si l’amélioration, depuis trois ans, est sensible.

Les pertes devraient s’élever, pour 2011, à 446,8 millions d’euros – pour un chiffre d’affaires de 1,2 milliards d’euros. C’est beaucoup mieux qu’en 2010 (598,6 millions d’euros) et surtout qu’en 2009 (940 millions d’euros). Cependant, trois points sont encore très inquiétants.

- Fret SNCF semble incapable d’être aussi compétitif que ses concurrents et continue de perdre du terrain, année après année : "le secteur du transport ferroviaire de marchandises connaît un rebond de son trafic de plus de 7% au premier trimestre, alors que le trafic de Fret SNCF progresse de 1% seulement", note la direction dans un document interne dont Challenges a pu avoir connaissance.

Toujours, au premier trimestre, Fret SNCF aurait encore perdu des parts de marché face aux opérateurs privés (ECR – filiale de Deutsche Bahn, Europorte, filiale d’Eurotunnel…). Et la situation n’a pu que se dégrader depuis. D’une part parce que la crise revenant, les volumes ont beaucoup baissé depuis l’été, d’autre part parce que Fret SNCF a perdu en septembre l’un de ses clients les plus importants, GEFCO, filiale de PSA.

- Jouer sur la masse salariale est le seul moyen d’améliorer le résultat : La direction note que "la réduction des frais de personnel constitue le principal levier de réduction des pertes de Fret SNCF". Les effectifs ne cessent de baisser, de façon extrêmement importante : en décembre 2010, les effectifs s’élevaient à 11.144 agents. En décembre 2011, ils ne devraient être plus que 9.616 agents, soit 1.528 de moins. Ceux-ci sont soit partis à la retraite (pour un tiers d’entre eux), soit transférés vers d’autres activités de la SNCF. Mais 200 sont toujours dans les "pôles emplois" du groupe, où ils attendent d’être reclassés.

Au final, le poids des charges de personnel devrait passer de 53% du chiffre d’affaires en 2010 à 48% en 2011, soit une contribution de 5 points à l’amélioration du résultat. La direction elle-même voit le danger et craint, que, à force de supprimer des postes, elle coure le "risque d’atteindre un plancher susceptible de fragiliser davantage (et de façon irrémédiable ?) les positions commerciales de Fret".

- La dette a encore progressé, pour atteindre 2,9 milliards d’euros (2,5 milliards en 2010, 2,1 milliards en 2009). Fret SNCF n’a plus beaucoup d’options : les cessions d’actifs possibles sont à peu près achevées, et l’Union Européenne a interdit toute nouvelle recapitalisation de l’activité avant 2015.

Pepy reste ferme sur les objectifs

La direction ne renonce cependant pas à son objectif d’un retour à l’équilibre en 2014, à condition de réduire les charges de 200 à 250 millions d’euros. Par ailleurs, Guillaume Pepy, le président de la SNCF, se bat devant les Assises du Ferroviaire qui ont lieu depuis le mois de septembre et se termineront en janvier, pour obtenir un "cadre social harmonisé" entre les différents opérateurs.

En effet, le groupe supporte 30% de charges en plus que ses concurrents, ce qui lui fait courir la course, comme le rappelle Guillaume Pepy régulièrement "avec des semelles de plombs". Pour comparaison, en Allemagne, un tel cadre existe : la différence de charges est de… 6% maximum. Du coup, la compétition se fait sur l’agressivité commerciale et l’excellence opérationnelle, mais pas sur les salaires ou les effectifs.

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Invité necroshine

Je rappelle que l'état Francais, a ouvert le marché plus tot que prévu par Bruxelles,

et ce, sans aucune harmonisation sociale.....

Je rappelle que les emplois qui seront encore supprimés se feront surtout dans les emplois PRODUCTIFS...

Fret va devenir une société de CADRES, donc d'IMPRODUCTIFS !!!!

Tout va donc pour le mieux dans la casse du metier et de l'entité....

Modifié par necroshine
  • J'adore 1
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La direction elle-même voit le danger et craint, que, à force de supprimer des postes, elle courre le "risque d’atteindre un plancher susceptible de fragiliser davantage (et de façon irrémédiable ?) les positions commerciales de Fret".

La direction sait d'autant mieux que cette course au rendement aura des conséquences irrémédiables qu'elle fait tout pour celà se produise.

Qu'elle arrête de jouer les hypocrites.

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La direction sait d'autant mieux que cette course au rendement aura des conséquences irrémédiables qu'elle fait tout pour celà se produise.

Qu'elle arrête de jouer les hypocrites.

l'exemple vient d'en haut !!!!

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