Invité RailWayS Publication: 12 février 2009 Partager Publication: 12 février 2009 (modifié) Les salariés licenciés de "Pif", lié au PCF, dénoncent une restructuration "à la hache" http://www.lemonde.fr/actualite-medias/art...l#xtor=RSS-3208 Extraits; Pif gadget n'est plus. Et les éditions du même nom sont en train de licencier leur personnel. Le magazine lié au Parti communiste – créé en 1969, arrêté en 1993 avant d'être relancé en 2004 – a été mis en liquidation judiciaire le 15 janvier à la demande de la société Pif éditions. Les six salariés et quelque trente pigistes réguliers ont reçu leur lettre de licenciement mais se battent pour que la procédure légale soit respectée. Car le sort du mensuel semble avoir été expédié. ........ Les six permanents pensent alors pouvoir être reclassés dans "le groupe Huma". La société AMAP est détenue majoritairement par Patrick Le Hyaric, directeur de L'Humanité, et Patrick Apel-Muller, son directeur de rédaction, qui sont donc les actionnaires de Pif. Une semaine après la liquidation, les salariés avaient écrit à M. Le Hyaric et à Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PC, pour trouver "une solution juste et équitable". En vain. ........ même le PCF s'y met Modifié 12 février 2009 par RailWayS Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Jo.H Publication: 12 février 2009 Partager Publication: 12 février 2009 Ca t'étonne ? les boites qu'elles soit gerées par des types de droite ou de gauche marche de la même façon, il faut pas réver. Ce qui est plus genant dans ce cas c'est le différentiel entre les discours de gauche et leur pratique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rail cassé Publication: 12 février 2009 Partager Publication: 12 février 2009 Ca t'étonne ? les boites qu'elles soit gerées par des types de droite ou de gauche marche de la même façon, il faut pas réver. Ce qui est plus genant dans ce cas c'est le différentiel entre les discours de gauche et leur pratique. Tu as raison, c'est le fonctionnement des entreprises qui est à mettre en cause, de droite ou de gauche, tout en sachant que derrière chaque entreprise il y a des banques, qui elle fonctionnent à peu près toutes de la même manière " c'est le capitale qui donne les directions à suivre ". Alors oui, tu peux accuser une entreprise de gauche d'agir de la même façon qu'une autre de droite,( puis le côté de la balance on s'en fou ) c'est plutôt des choix de sociétés qui font que des entreprises ferment. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
assouan Publication: 12 février 2009 Partager Publication: 12 février 2009 '...) c'est plutôt des choix de sociétés qui font que des entreprises ferment. Oui enfin dans le cas de la presse c'est assez particulier : on achète ou pas un journal. On s'y abonne ou pas. Bref : l'argent rentre ou pas. Et si c'est non, il me semble logique que, au bout d'un moment, l'entreprise mette la clef sous la porte. Indépendamment des choix de société (à moins que l'on ne parle là du fait de regarder plutôt la tv et lire des gratuits mais nous ne sommes pas dans une logique de "toujours moins cher", "délocalisation", etc...). Si demain personne n'achetait le Figaro il fermerait tôt ou tard... Cela ne me parait pas un problème de convictions politiques de l'entreprise mais de marché... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité RailWayS Publication: 12 février 2009 Partager Publication: 12 février 2009 Ce n'est pas la fermeture du journal qui me gêne, car comme tu l'expliques lorsqu'il n'y a plus de lecteurs, il n'y a plus de journal, Mais plutot que les licenciements se font de la même manière que les entreprises que le PCF critique a tour de bras pour finalement se comporter comme elles. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
assouan Publication: 12 février 2009 Partager Publication: 12 février 2009 Ce n'est pas la fermeture du journal qui me gêne, car comme tu l'expliques lorsqu'il n'y a plus de lecteurs, il n'y a plus de journal, Mais plutot que les licenciements se font de la même manière que les entreprises que le PCF critique a tour de bras pour finalement se comporter comme elles. Mais, à ma connaissance, la loi ne permet pas beaucoup de choix en matière de licenciement... ! On pourrait alors se poser la question : est-ce-que le Pcf devrait être à l'origine d'entreprises susceptibles de licencier mais... de la même façon : à part les associations (qui peuvent licencier), quel type de montage juridique ???? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité 5121 Publication: 12 février 2009 Partager Publication: 12 février 2009 Ce n'est pas la fermeture du journal qui me gêne, hé bien justement, c'est ça qui me gêne ! Qu'un journal comme Pif qui a enchanté des générations de jeunes avec un niveau élévé de contenu puisse disparaître c'est dramatique ! Il avait réussi à reparaître, c'était déjà un exploit. Qu'il remeure écrasé par les charges et l'idio-visuel me chagrine, ce n'était pas un titre ordinaire. Maintenant comme dit Assouan, dès lors qu'il a fallu monter une société de presse soumise au régime général, il y a peu de variantes pour mettre la clé sous la porte, PCF ou pas. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
michael02 Publication: 12 février 2009 Partager Publication: 12 février 2009 (modifié) Oui enfin dans le cas de la presse c'est assez particulier : on achète ou pas un journal. On s'y abonne ou pas. Bref : l'argent rentre ou pas. Et si c'est non, il me semble logique que, au bout d'un moment, l'entreprise mette la clef sous la porte. Indépendamment des choix de société (à moins que l'on ne parle là du fait de regarder plutôt la tv et lire des gratuits mais nous ne sommes pas dans une logique de "toujours moins cher", "délocalisation", etc...). Si demain personne n'achetait le Figaro il fermerait tôt ou tard... Cela ne me parait pas un problème de convictions politiques de l'entreprise mais de marché... Même les entreprises de l'économie sociale ne sont pas à l'abri des aléas économiques... exemple récent : la CAMIF... [ Note : Seuls, peut être les services publics, auraient vocation à plus de stabilité : ce fut l'enjeu de la création de la SNCF en 37 à partir du bilan de compagnies incapables d'assurer de façon rentable le service ferroviaire pour l'intérêt national. La France était un pays phare dans le fonctionnement des services publics. Et voila que sous la pression du libéralisme mondial elle a rejoint le troupeau de ceux qui ont fait le choix du tout privé. Le paradoxe, c'est que l'on s'aperçoit aujourd'hui qu'une des façons de limiter les effets de la crise est de renforcer le contrôle de l'Etat sur l'économie et la finance : c'est ce qui se passe aux USA... en Europe et en France on est à contre-sens ... Aujourd'hui les libéraux ont peur de la grève... ont ils peur des faillites auxquelles seront exposées toutes les entreprises à gestion privée, y compris celles assurant "les services d'intérêt commun" ? ] Ceci dit, je suis HS par rapport à la colère des salariés de Pif Gadget dont ce n'était pas le problème ... Modifié 12 février 2009 par michael02 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
assouan Publication: 12 février 2009 Partager Publication: 12 février 2009 Michael... j'adorais et étais une fidèle lectrice de Pif (première version) mais ce n'était quand même pas du service public (suis déjà sortie hop hop) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
michael02 Publication: 12 février 2009 Partager Publication: 12 février 2009 Michael... j'adorais et étais une fidèle lectrice de Pif (première version) mais ce n'était quand même pas du service public (suis déjà sortie hop hop) Donc j'étais bien HS .... non mais .... :blush: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité 5121 Publication: 13 février 2009 Partager Publication: 13 février 2009 (modifié) Michael... j'adorais et étais une fidèle lectrice de Pif (première version) mais ce n'était quand même pas du service public (suis déjà sortie hop hop) quelque part, ayant une ligne "éditoriale" humaniste, si, peut-être ! au passage, la presse quotidienne d'opinion bénéficie de subventions publiques ... ce qui souligne son rôle positif Modifié 13 février 2009 par 5121 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité RailWayS Publication: 13 février 2009 Partager Publication: 13 février 2009 quelque part, ayant une ligne "éditoriale" humaniste, si, peut-être ! au passage, la presse quotidienne d'opinion bénéficie de subventions publiques ... ce qui souligne son rôle positif Pif, service public elle est excellente. lotrela Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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